Franck PASTOR

Tu râles sur le 50/11 sur le plat, un braquet qu'un pro actuel utilise avec une bonne cadence (52 km/h à 90 tours/minutes), mais pas un cyclo lambda qui doit tourner les jambes bien plus lentement avec ce braquet dans les mêmes circonstances. Tu défends le 34/25 en montagne, un braquet qu'un pro actuel utilise avec une bonne cadence dans de fortes pentes (15 km/h à 90 tours/minutes), mais pas un cyclo lambda qui doit tourner les jambes bien plus lentement avec ce braquet dans les mêmes circonstances. Ton incohérence est-elle plus claire à tes yeux maintenant ? 😇

Quand je roule à cette vitesse-là, 12 km/h, dans les grands cols, c'est en général sur du 7% de pente, et c'est le 24/21 ou le 24/23 que j'utilise, à 85-90 tours/minutes, ceci pour donner un élément de comparaison. Je suis loin du 34/25, mais c'est comme ça : pédaler longtemps à 60 tours/minute dans un col, ce n'est plus du plaisir dans mon cas personnel, c'est une séance de musculation particulièrement contraignante pour mes articulations fragiles. Alors, si c'est pour que cette purge dure tout le temps de la montée d'un grand col… plus pour moi, merci, j'ai déjà donné à mes débuts.

Si seulement ce n'était qu'au Ventoux… 😕

C’est quand même marrant, tu te plains de la dictature du marché pour les grands braquets, mais pour les braquets de montagne tu ne trouves rien à redire qu’on nous impose des braquets utilisés par des compétiteurs voire des pros…. Ce schtroumpf n’en est plus à une contradiction près ! ;-)

Il faudra que tu nous cites un message où il est dit que les disques sont une «absolue nécessité» dans les descentes de col. Ou que cela transforme un mauvais descendeur en bon descendeur. Je n'ai lu cela nulle part, et ce n'est certainement pas moi qui l'ait affirmé. Il est dit par contre, à raison selon moi et bien d'autres, qu'ils représentent un progrès en matière de freinage (et pas seulement en descente de col), ce qui n'est pas la même chose. Et il y en a qui sont tout disposés à bénéficier de ce progrès malgré le supplément de poids de 500-800 g que cela implique. Ces personnes-là évaluent les avantages apportés par les freins à disques bien au-dessus d'un excédent de poids de cet ordre-là. Si, si, c'est possible. Et ils n'en sont pas moins des cyclistes routiers.

Je l'ai déjà dit et redit, ce variateur existe (Enviolo, anciennement NuVinci), c'est commercialisé depuis un bail, mais ça pèse le poids d'un âne mort et la plage de développements est limitée. Raison pour laquelle il est plus adapté, pour le moment, aux déplacements utilitaires et au VAE. https://enviolo.com Je ne suis pas ingénieur, mais vu la complexité du bazar, ça semble difficile voire impossible avec cette technologie de contourner le problème majeur pour la pratique de la plupart d'entre nous (dont la tienne): le poids supplémentaire par rapport à un changement de vitesse classique. Je suis moins regardant là-dessus (je suis assez poids plume comme cela), mais la plage de développement est pour le moment vraiment trop limitée pour moi. Pour ceux qui n'ont pas peur de sortir des sentiers battus, il y a pas mal d'alternatives à la transmission classique listées ici (dont Enviolo): https://www.cyclable.com/blog/2019/11/12/moyeux-a-vitesses-integrees-comparatif/

Tu n'as donc pas vu que Bernal a été à deux doigts de sortir de la route à un moment donné dans cette descente? 😛 (Tant qu'à jouer le jeu, allons-y gaiement. 😇)

J'avais compris, bien sûr. 🆒

Les disques vélo sont déjà percés un peu partout. 😉 Pas pour gagner du poids a priori, mais d'après ce que j'ai lu, ça améliore le freinage par temps humide en permettant de «perçer» la pellicule d'eau sur le disque.

Je ne parle pas de gagner du temps. Et je ne dis surtout pas que le 11 dents est indispensable dans nos contrées, au contraire. Un 13 dents me suffirait si je me contentais de faire de la roue libre dans ces descentes raides. Mais pouvoir pédaler est pour moi un élément de confort non négligeable. Ne pas interrompre mon rythme de pédalage est un luxe que j'apprécie. Et je ne parle pas bien sûr de mes escapades ardennaises ni bien entendu de mes séjours grenoblois.

J'approche voire dépasse à l'occasion les 70 km/h dans certaines descentes locales que j'emprunte régulièrement : Bruine Put à Dworp, le Smeysberg, Les Gaudys à Braine-le-Comte, la rue Catala à Virginal-Samme, et même une fois, à ma surprise, en descendant une côte dont je ne connais pas le nom du côté de Louvain, à Kessel-Lo : 72 km/h… Mais je sais que ces bosses-là ne figurent pas sur tes itinéraires habituels. Un de ces jours, il faudra que je te fasse découvrir certaines bosses du côté de Beersel, Ittre, Braine-le-Château, Braine-le-Comte. Puisque les montées comme les descentes de mes parcours là-bas sont souvent raides (et que j'aime pédaler dans les descentes) et globalement plus longues que du côté d'Overijse ou Wavre, mon 46/11 aussi bien que le 24/34 y sont utilisés. Mais je te l'accorde, c'est toujours un temps très court à chaque fois sur le 11 dents. C'est juste que ce temps court est répété plus souvent que tu ne dois l'imaginer.

59 km pour ma dernière sortie du mois, dans l'est et le sud-est de Bruxelles comme souvent. Ayant les jambes encore lourdes après ma sortie venteuse d'avant-hier sur la route cycliste de la Flèche brabançonne, j'ai choisi un rythme soft pour aujourd'hui : jamais à fond, même dans les bosses. Temps sec, alternance de nuages et d'éclaircies, encore pas mal de vent, températures encore basses pour la saison. Le coupe-vent a été bienvenu pour une bonne moitié de la sortie. Demain, rentrée scolaire belge. Les sorties vont forcément se faire encore moins fréquentes. 😕

Idéalement, plutôt que de sous-gonfler ses pneus habituels, ce qui augmente le risque de crevaison (surtout par pincement pour les pneus à chambre à air), il faudrait monter des pneus de plus grande section pour l'occasion. Logiquement, la pression à mettre dans ces pneus-là est moindre, le gain en confort est là, sans le risque supplémentaire de crevaison. Les pros n'hésitent pas à monter des boyaux de 27 ou 28 mm de section, voire plus. Pour ma part, n'ayant jamais fait Paris-Roubaix mais mangeant des pavés à chaque sortie ou presque chez moi en Belgique (parfois sur des secteurs dignes du Carrefour de l'Arbre, à en juger par les photos), je garantis ne jamais regretter d'avoir des pneus de 30 mm de section sur ma bécane. (Oui, je sais, ce n'est pas toujours possible de monter des pneus de plus grande section sur certains vélos. Mais il faut idéalement monter le plus gros que permette la bécane. Surveiller alors s'il y a suffisamment d'espace entre pneus et bases, étriers de freins — s'ils sont à patins — et fourche.) Autre chose, si le secteur pavé est plat ou en descente, ne pas hésiter (si les circonstances et la forme le rendent possible) de prendre de la vitesse avant de l'aborder : plus on va vite, mieux on « saute » d'un pavé à un autre.

J'ai lu. 😃 « L'hôpital qui se moque de la charité » : devise schtroumpf. 🙄 Attendons la prochaine sortie commune pour le retour de manivelle… 😇

Console-toi, j'en ai encore moins que toi : 3732 km…

Je ne sais pas si je serai disponible (je ne sais pas encore si je devrai garder ma fille ce week-end-là), mais si c'est le cas et si je me sens suffisamment en forme à ce moment-là, pourquoi pas ? Ça se déciderait sûrement à la dernière minute. Pour ma sortie d'aujourd'hui : 115 km environ dont la route cycliste balisée de la Flèche brabançonne (98 km officiellement, 98,8 selon mon compteur), en un poil plus de quatre heures et 23,8 km/h de moyenne. Record personnel de cadence moyenne par contre sur ce circuit: 97 tours/minutes. https://www.toerismevlaamsbrabant.be/fr/producten/fietsen/fietsproducten/brabantse-pijl-cycling-route/ (itinéraire en PDF et GPX). https://climbfinder.com/fr/routes/fleche-brabanconne (itinéraire et liens vers les détails des côtes parcourues). Temps très frais pour la saison (12°-18°) et nuageux, mais sec. Vent de nord-nord-ouest très gênant qui m'a flingué moral et jambes en fin de parcours, bien plus que les différentes bosses (Smeysberg, Moskesstraat, rue de Pécrot…) que j'ai passées correctement. Si j'étais vraiment en forme, ce fichu vent ne m'aurait pas fait autant d'effet…

En plus, le revêtement en béton lui donne un petit air de raidard belge. 😄

Selon les commentateurs de Sporza, cette autre flèche noire était destinée à un des parcours du «Gordelfestival », une série d'événements sportifs (marche, cyclisme, etc) organisés par la communauté flamande ces prochains jours dans la ceinture (gordel en néerlandais) de Bruxelles. On va voir ce qui va être dit là-dessus, ça va probablement jaser pas mal à ce sujet.

Ce qui me chagrine le plus c’est de savoir que je ne risque plus de rencontrer Thierry au hasard d’un virage , je viens de lire qu’il s’apprête à rejoindre le plat pays ! Avec toutefois un avantage plus de problèmes de braquet.! Alors là tu t'avances un peu vite. Dans son «plat pays» il y a pas mal de bosses qui peuvent poser des problèmes de braquet à n'importe qui ou presque. En Ardenne bien sûr, mais pas seulement, loin de là. Si tu as envie de vérifier par toi-même un jour, tu es le bienvenu. 🆒

Oui, il a gagné, après avoir largué Aimé De Gendt à la pédale à l'entrée d'Itterbeek, dans les faubourgs de Bruxelles. Deux victoires d'affilée pour Evenepoel, deux podiums d'affilée pour De Gendt (3e à la Druivenkoers). Deux hommes clairement en forme, mais l'un clairement plus fort que l'autre. 🆒 Sans doute pas un hasard si les seuls à ne pas avoir été victime de l'erreur de parcours dans le groupe d'échappés (les autres étaient Gilbert, Hirschi, McNulty, Van der Sande, Campenaerts, que du beau linge !) sont ceux qui habitent dans la région ! Quand même, quelle erreur du motard de service d'avoir pris la mauvaise direction à ce carrefour… Carrefour que je connais bien moi-même, d'ailleurs. Quel plaisir de voir à deux jours d'intervalle deux courses d'envergure internationale se dérouler dans la région où j'habite… et d'y voir Evenepoel gagner. 😄

66 km aujourd'hui, avec au passage les 60 km de la « Promenade verte » de Bruxelles, ce circuit balisé pour piétons et cyclistes qui fait le tour des principaux espaces verts, bien agréables, de Bruxelles. J'ai pris l'habitude depuis une dizaine d'années de faire ce circuit une fois par an, en alternant le sens de parcours. Cette année, dans le sens anti-horaire. https://environnement.brussels/thematiques/espaces-verts-et-biodiversite/la-promenade-verte Comme il se devait sur ce parcours, j'ai suivi un rythme «promenade», sauf dans les bosses et dans les passages suffisamment dégagés… et en suffisamment bon état. Certaines portions tiennent en effet plus du parcours de cyclo-cross que d'un parcours de «promenade»! Heureusement, ces portions-là se font de plus en plus rares d'année en année, à mesure que les travaux d'aménagement progressent. Bonnes sensations globales, encore cette fois. Mais finalement, j'ai décidé de ne pas faire la Vélomédiane demain. Mieux vaut être sûr de sa forme sur une épreuve pareille (170 km en Ardenne, 3500 m de dénivellation), et la mienne de forme ne m'inspire pas encore confiance, même si ça va bien mieux qu'il y a trois-quatre semaines.

Peut-être aussi parce que la pratique du vélo est très répandue chez eux. https://blog.betway.be/fr/autres-sports/cyclisme/la-culture-du-velo-en-europe-et-a-travers-le-monde/ https://www.routard.com/reportages-de-voyage/cid137254-le-danemark-a-velo.html

Vrai si la pratique était grosso modo la même à ces deux périodes de leurs vies, mais pas nécessairement vrai sinon. Pour Bernard Moreau, qui d'après ses interventions a fait du vélo de haute compétition dans sa jeunesse et qui n'a semble-t-il jamais vraiment arrêté sa pratique régulière, il a forcément constaté une baisse conséquente de niveau de performance avec l'âge, mais peut-être faux pour Jean-Pierre s'il ne s'est mis sérieusement au vélo que sur le tard (comme beaucoup). Ceci dit, avec le même niveau de pratique, ses performances à 40 ans auraient forcément été nettement supérieures à ses performances actuelles, on est d'accord.

Pour les championnats du monde ? Ce n'est pas ce qui va lui manquer, les adversaires. Tous les spécialistes des Flandriennes seront à la fête. Van Aert, Asgreen, Pidcock, Stuyven (qui sera le local du jour et le chouchou du public), Van der Poel s'il est remis, et les sprinters capables de passer les bosses: Matthews toujours dangereux sur ce type de course, Colbrelli déjà vainqueur de la Flèche brabançonne sur un parcours analogue, Kristoff… On peut y ajouter des puncheurs comme Alaphilippe, Wellens et Hirschi, tous les trois en évidence hier. Et j'en oublie. En fait, ce sera un championnat du monde très ouvert.

Sujet déjà évoqué par moi-même, dans le fil "Druivenkoers 2021". 😇 Druivenkoers (course des raisins) est le nom originel de la course. Il faut quand même relativiser cette victoire, aussi belle qu'elle soit. Evenepoel a finalement bénéficié de l'interruption de la course 30 km avant l'arrivée. Avant cela, son avance sur le peloton se réduisait régulièrement. Ensuite, le peloton n'a pas réussi à se réorganiser.