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Thierry GEUMEZ

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Tout ce qui a été posté par Thierry GEUMEZ

  1. La tienne du dragon, c'est très pentu mais très court, mais je retiens quand même. J'hésite toujours un peu à m'aventurer à Wasmes, pas à cause du dragon qui hantait autrefois ses marécages... mais parce que les conditions de circulation y sont compliquées : les rues, souvent à sens unique, forment un dédale inextricable dans lequel je me retrouve rapidement à tourner en rond... Je pense que finalement, la première condition pour être performant sur une épreuve, c'est de l'avoir dans la tête, il faut être hyper motivé. A partir de là, on s'entraîne, on s'entraîne et on s'entraîne encore, de manière quasi obsessionnelle, et toutes les côtes peuvent faire l'affaire. A la limite, le gars qui en veut vraiment se prépare sur son HT, roue avant surélevée pour simuler la pente et habituer son corps à la position, et gros braquet ou grosse résistance pour tourner les jambes à 70-75 tr/min. C'est sans doute cette motivation qui me fait défaut... actuellement en tout cas.
  2. "j'ai testé sur le HT sur une séance en hyper force. Le paradox avec ces plateaux c'est que ça tourne rond" "moi je conseille.....surtout pour ceux qui ont une mauvaise technique de pédalage (sans travail de cheville) et ceux qui ont de la force " Peut-on en déduire que les plateaux ovales auraient moins d'intérêt pour ceux qui pédalent souplement et en vélocité ?
  3. Thierry GEUMEZ

    Colnago

    Tu insistes sur la précision de la direction, ce point m'intéresse (j'ai tâté du circuit à moto, mais pas en compétition 😉). Quelle est la taille de ton C60 ? Ça me permettra de voir l'angle du tube de direction
  4. Je te parles de freinage en descentes mouillées et tu me réponds adhérence en virages... Je suis bon descendeur sur le sec, mais sur le mouillé, les distances de freinage deviennent aléatoires et ça me dérange. Si ça ne t'a jamais gêné, je te soupçonne de ne l'avoir jamais expérimenté 😉
  5. Ça freine bien... sur le sec. Dans les descentes mouillées, le problème vient plutôt des jantes qui doivent d'abord sécher avant de permettre le ralentissement. Sur un an, ça ne m'arrive que 2 ou 3 fois, mais c'est flippant quand même. Je me laisserai peut-etre tenter par le disque sur mon prochain vélo.
  6. Nous essayons surtout de nous rassurer en imaginant que nous maîtrisons notre vie en adoptant tel ou tel comportement. Mais la finalité est toujours aussi angoissante, il faudra y passer...
  7. Thierry GEUMEZ

    Colnago

    "Mais les 4 500 iront surement plus volontiers dans les études de mes gosses" Heureux d'apprendre que tu étais papa ! 😄 J'ai roulé sur un Colnago pendant 9 ans. Un "Superissimo" en acier Colombus et dont la peinture "Art Decor" m'avait séduit... Il passe maintenant une retraite (plus que) tranquille sur mon HT. Je suis toujours un peu effrayé par le prix des vélos "haut de gamme". Un C60 me tente, même si je n'ai pas le moteur pour l'exploiter, et puis, la raison l'emporte... 😢
  8. Je lis avec intérêt les arguments des uns et des autres. Ce qui me frappe, c'est le côté passionnel de la discussion. Alors, pourquoi les cyclos équipés d'un vélo "furtif" nous irritent-ils ? En quoi nous estimons-nous lésés ? Sommes-nous agacés d'être dépassés par une voiture ou une moto ? Evidemment pas ! Parce que nous savons dès le départ qu'il n'y a pas dans ce cas un "combat à armes égales". Il semblerait que le problème se situe précisément là. Lorsque nous roulons en groupe (à plus que un), nous ne pouvons nous empêcher de nous mettre en situation de compétition, même en dehors des courses, et nous aimerions que la lutte soit équitable, sans que quiconque bénéficie d'un avantage par rapport à ses "adversaires". Je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a quelque chose de paradoxal dans ce souhait de gagner sans commencer la lutte avec un avantage... Nous ne naissons pas égaux, certains sont plus grands, plus forts, plus intelligents... Dès lors, quel est l'enjeu des compétitions ? Dans beaucoup de sports, il existe des catégories de poids, ou des handicaps, de manière à réduire les inégalités. Mais si le plus fort gagne, quel est son vrai mérite, pourquoi l'admirons-nous "malgré tout" ? Je n'ai pas la réponse à ces questions, je les laisse m'interroger. Et que tous ceux qui s'énervent d'être doublés par des VAE se consolent en se rappelant qu'ils ont été le spermatozoïde le plus rapide de leur groupe...
  9. Ils ont peut-être estimé que ce n'était pas une bonne publicité
  10. J'en pense que tu te tracasses trop de savoir ce qu'on pense de toi. As-tu pris du plaisir à faire cette ascension ? Parce que c'est ça le plus important. Après, si tu veux te situer, je dirais que certains sont plus lents et d'autres plus rapides... Te voilà bien avancé 🆒
  11. Je pensais que David était adepte du système D, une sorte de MacGyver de la bicyclette 😉
  12. "Juste avant le départ, nous avons effectué une minute de silence pour un coureur pro" Quand je lis ça, mon réflexe n'est pas de sourire mais d'en savoir un peu plus sur le contexte : de quel départ Emmanuel parle-t-il ? quelle épreuve cycliste ? quels organisateurs ? quel lien entre l'épreuve et le coureur pro décédé ? A aucun moment il ne dit qu'il est triste, il est curieux de savoir le nom de la personne dont la mort à provoqué le retard de son départ. Chacun est responsable de son interprétation et de sa réaction...
  13. Juste ! En réglant la hauteur pour les 2 plus petits plateaux, la fourchette touchera le grand. Et si on enlève le grand plateau ? Peut-on bidouiller quelque chose (rondelles d'épaisseur équivalente à celle du plateau ?) pour assurer la fixation du plateau intermédiaire en conservant les cheminées ? C'est cher un dérailleur avant ?
  14. "Certes, mais les types qui composent "le même groupe" ont égaleman "pris" 2 balais, non ??" Bravo pour la pertinence de ta remarque ! Cela ne prouve pas que je roule plus vite qu'avant mais que tous les autres ont régressé plus vite que moi 😆
  15. J'ai lu cet article il y a longtemps... L'étude mettait en relation l'espérance de vie et certains comportements tels que l'activité physique, les aliments ou boissons absorbés, la tabagie, le fait de vivre à la ville ou à la campagne, etc, etc. On peut imaginer la difficulté colossale de mener à bien une telle étude et ton scepticisme est tout à fait légitime (et je le partage). Le chiffre de 7h/sem est sans doute discutable et variable d'un individu à l'autre mais ce que j'en ai retenu, ce n'est pas très original, c'est simplement que "l'excès nuit en tout". D'après ce que j'ai lu sur le forum, tu n'es pas un homme tiède, tu aimes les défis, tu as besoin d'aller au bout de toi-même... Il n'y avait pas dans mon message précédent une critique de tes choix de vie ni aucune exhortation à la prudence !
  16. Il n'est pas étonnant que beaucoup de champions ne soient pas des exemples de longévité, le sport de très haut niveau use l'organisme. Selon certaines études, la durée optimale d'activité sportive serait de 7 heures/semaine
  17. Avant de mourir, il faut vieillir, voir disparaître peu à peu ses proches, se retrouver de plus en plus seul. Comment Robert Marchand fait-il pour garder son envie de vivre ? C'est cela qui m'intrigue et que j'admire le plus.
  18. Fabrice s'est peut-être exprimé maladroitement, mais au fond, que veut il dire sinon nous interroger sur les vraies raisons de notre admiration pour Robert Marchand ?
  19. "Sensations moyennes, apparemment je n'ai pas encore tout-à-fait récupéré de la Vélomédiane de samedi" Cette épreuve est particulièrement... éprouvante ! Nous ne sommes pas des pros !
  20. Isaac a raison, Franck, cette rubrique est consacrée aux sorties... cyclistes ! 😉 Les discussions socio-psychanalytiques seraient plus à leur place dans "Général"
  21. Tu fais allusion dans ton message de 00:40 à la pseudo liberté du fumeur. C'est bien de raisonner à partir d'exemple simple, ça permet de recentrer la discussion ou la réflexion. Le fumeur, s'il est normalement intelligent et sensé, sait parfaitement les risques qu'il encourt, mais il ne parvient pas à s'arrêter de fumer. Dans le cas des drogues habituelles, l'assuétude est en partie explicable chimiquement, la sensation de manque est réellement physique en cas de privation de la substance toxique. Ce qui ne doit pas occulter la dimension psychologique de la dépendance. Le "consommateur" de base, c'est-à-dire quiconque appartient et participe à la "société de consommation", répond psychologiquement de la même manière que le drogué : il ne peut s'empêcher d'agir comme il le fait. Non par nécessité, mais plutôt de manière pulsionnelle. Et, de la même manière que l'alcoolique minimise ou nie son addiction, à son entourage mais aussi à lui-même, la société toute entière nie le côté "aberrant" de son fonctionnement, le justifie même : "la croissance est la seule issue valable à la crise économique", affirment les politiciens et les économistes... Selon toi, nous serions des "cons" dans le sens ou nous prenons plaisir à être dépendants, asservis... Je suis d'accord avec toi sur la notion de plaisir, mais pas sur le sens que tu sembles donner à la sexualité féminine. Alors oui, l'être humain, toi, moi, nous, adoptons des comportements qui nous nuisent, nous font mourir à petit feu, et nous y prenons du plaisir... Comment retrouver le chemin de la liberté ? Finalement, toute la m***e que tu as expulsée dans ton premier message d'hier nous a fait avancer 😉
  22. J'ai aussi décidé de ne plus crever, mais je m'y suis pris autrement, j'ai changé de modèle de pneu ! Auparavant, j'ai goûté au côté soyeux des Vittoria et autres Veloflex. Ca avait presqu'une dimension sensuelle... mais je crevais. Oh, pas vraiment souvent, mais quand même au moins 4 fois par an. A présent, c'est du grand prix s 2 : moins romantique mais plus costaud, apparemment...
  23. Merci pour ta réponse Franck. Le problème que tu dénonces est très vaste... Nous ne naissons ni libres ni égaux, inutile d'essayer de défendre l'indéfendable. Et la pollution, dans le sens habituel du terme, c'est-à-dire celle qui concerne l'eau, l'air, la nature en général est le reflet d'une pollution plus "globale", la marque d'une erreur, d'une errance de l'être humain victime de son orgueil à vouloir tout maîtriser... Jusqu'où ne pas aller trop loin dans ce qu'on imagine être le progrès, la créativité, trop loin dans l'espérance d'un bonheur ou de l'illusion du bonheur ? Ton histoire de bagnole ne me laisse pas indifférent. Imagine qu'après avoir perdu mon emploi à la suite de la fermeture de l'entreprise où j'ai travaillé pendant 24 ans, je retrouve un boulot, à 51 ans, à 100 km de chez moi, dans une nouvelle usine de biocarburant... Chaque journée où je travaille, je roule 200 km pour produire... du carburant "vert". Tu crois que je ne suis pas conscient de la situation paradoxale dans laquelle je me trouve ? Tu me rétorqueras que j'avais le choix de refuser cet emploi. Je n'ai pas eu le courage de préférer le chômage, j'ai une maison à rembourser, etc, et je n'avais pas atteint la limite de que je trouve inacceptable (comme travailler dans une fabrique d'armes de guerre par exemple). Il n'empêche, mon ciel n'est pas exempt de nuages... ma (bonne) conscience n'est pas entièrement satisfaite. La question se pose lors de chaque acte de notre vie. Lorsque je fais mes courses au supermarché, ai-je le courage d'enquêter sur la provenance de chaque article et sur les conditions dans lesquelles il a été fabriqué ? La tâche est immense ! Et est-il judicieux de boycotter purement et simplement un marché qui favorise l'exploitation humaine au nom de la justice ? Que deviennent les malheureux trop peu payés quand ils perdent leur emploi... Même combat pour les végétariens : comment prétendre que je respecte la vie si je la tue ? Le drame, c'est que nous sommes condamnés à manger, tuer, pour vivre. Que nous mangions un animal ou un végétal, nous devons notre subsistance à une mort, à une disparition. Ce qui, dans le meilleur des cas, pour les personnes "éveillées", conscientes, nous place dans l'obligation d'être dignes de cette mort ou de cette disparition. "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités" disait le héro dans Spiderman... Ce n'est pas le souci de tout le monde, à l'évidence ! Dénoncer, c'est bien, mais ça ne suffit pas à faire bouger les choses. Quels sont nos moyens d'action ? Suffit-il de se retirer du monde pour ne pas être complice ? Allons-nous tous ensemble élever des moutons dans les Cévennes ? Nous avons passé l'âge de refaire le monde. D'autre part, tout n'est pas à jeter et il serait absurde de renier l'héritage de tous les humains qui nous ont précédés. Je pense qu'il est possible, avec humilité, parce que notre ambition est disproportionnée par rapport à nos moyens, et courage, parce qu'il faut oser sortir du troupeau, de faire au jour le jour de petites choses qui nous permettent de nous rapprocher de notre nature intime et du monde qui nous entoure, les deux étant intimement liés. Tu dis que nos parents nous ont phagocytés ? Il nous appartient de nous en libérer. Un travail qui demande de la clairvoyance et de la persévérance. Je te souhaite d'avoir cette énergie et ce courage.
  24. "Connards, couillons, salauds, ... permettez moi en toute inimitié de vous prier d'aller vous faire foutre, tas de cons !" Ben dis donc... ça m'a tout l'air d'une belle diarrhée verbale ! Tu ne vas pas bien ?
  25. Bonjour Xavier, je suppose que vous faites partie de l'organisation. Comme signalé plus haut, je serai dans les Deux-Sèvres, à 41 km du départ du parcours, du 12 au 24 septembre. Je serai donc heureux de découvrir vos "gripets" dans une région qui me semblait peu pentue au premier abord.
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