Thierry GEUMEZ

"le jour où j'ai mis des pneus de 25 j'ai du faire un freinage d'urgence en bas d'une descente à 60 km/h, j'ai fait un magnifique 180 degrés !" Tu voulais peut-être sous-entendre qu'on devrait réserver les disques aux meilleurs pilotes ? (en réponse à l'attaque habituelle des anti-disques qui affirment que bien descendre et bien freiner, cela s'apprend...) Un 180 degrés, c'est quand on bloque la roue avant et qu'on passe par-dessus le vélo ou quand on fait un "tête-à-queue" ? Dans les deux cas, l'adhérence du pneu avant ne peut être mise en cause. Sur le sec et pour autant qu'on ait des freins normalement performants, les limites du freinage à vélo viennent avant tout de l'empattement réduit et de la hauteur du centre de gravité : on risque dans ces conditions le basculement du vélo, la roue arrière se soulevant jusqu'à faire passer le cycliste par-dessus le vélo. Pour une voiture, ce risque n'existe pas et dans le cas des freinages trop appuyés, c'est le blocage des roues qui interviendra avant toute autre chose. Sur le mouillé, le manque d'adhérence des pneus limite la puissance de freinage pour tout le monde. Rappel (bis) : savoir bien freiner, cela s'apprend !

Mon sentiment par rapport aux freins à disques sur les vélos, c'est que l'idée est excellente du point de vue de la sécurité, mais qu'ils ne sont pas encore tout à fait arrivés à maturité, techniquement et commercialement. Reste la question du poids, essentielle pour le compétiteur, moins importante pour le cyclo de base.

Moi qui imaginais que peut-être, un jour, quand les freins à disques seraient au point... je me laisserais tenter par des roues carbone, voilà que tu me dis que je pourrais déjà les acheter maintenant !!! 😉

"veux tu vraiment leur imposer aussi un système qui ne leur servira quasiment à rien 99 % du temps ???" Je ne veux rien imposer à personne, je me contente d'analyser les qualités et les défauts de chaque système d'un point de vue technique, sans a priori. Par contre, tu es prêt à dissuader 85% de la population de choisir des disques parce que cela ne leur serait vraiment utile qu'un pourcent du temps. Le gros souci des opposants "par principe" aux disques, c'est qu'ils ne s'en tiennent pas à ce que disent les partisans de ce système, à savoir le temps de latence des freins à patins par temps de pluie, et je ne vois pas ce que les qualités de descendeurs ou les limites d'adhérence des pneus viennent faire là-dedans.

"Oui le délai de réponse est plus long donc ... j'anticipe." Et tu refuses l'avantage d'avoir à moins anticiper ? Tu refuses le progrès ? Si c'est ça être cartésien... "Je faisais une généralité sur les gens" No comment !

Je te réponds comme à Thibaud. Prétendre que les disques ne freinent pas mieux sous la pluie parce que certains cyclistes ont peur dans les descentes, c'est n'importe quoi. Un peu d'objectivité quoi ! Si tu n'aimes pas les disques, assume ton choix sans inventer des arguments qui n'en sont pas.

Oui, tu m'en avais parlé dans l'autre post. Cette alternative est à considérer. Reste à voir la longévité du revêtement. Et pour les jantes carbone ?

"l'exemple des descentes de cols est vraiment trop facile à sortir" "savoir descendre, et freiner, cela s'apprend" Sérieusement Thibaud, tu veux dire que Bernard est incompétent parce que ses freins ne répondent pas immédiatement sous la pluie ? Et toi, comment freines-tu avant un virage dans les descentes mouillées ? Jamais de souci ? Aucun temps de latence avant que tes freins répondent ? Autant je comprends ceux qui reprochent aux disques de nuire à leurs performances, autant je trouve ridicules ceux qui prétendent que les disques ne freinent pas mieux que les patins.

Vivement intéressé par l'annonce de Xavier Dupuis, je me réjouissais de prendre part à cette rando qui allait me faire découvrir d'autres reliefs que ceux que je commence à connaître dans les Deux-Sèvres et la Charente Maritime toutes proches. La météo n'était pas notre amie ce dimanche avant-midi. La pluie m'a fait renoncer au grand parcours, je me suis contenté de celui de 85 km. Dommage parce que les routes empruntées étaient bien sympathiques. Les villages traversés et les châteaux aperçus vont me donner des idées de visite pour la semaine à venir. Félicitations aussi aux organisateurs pour le fléchage irréprochable et l'ambiance conviviale ! Si Météo France fait un effort en 2018, je pourrai goûter aux derniers raidars 😉

Je me suis fait la même réflexion ce matin en participant à la "Flandres Charentaises Classic Cyclo". Pluie presqu'ininterrompue pendant plus de la moitié du parcours. Pas de chronométrage (de toutes façons... je vais de moins en moins vite, c'est pas bon de vieillir), je pouvais donc m'y prendre à l'avance lors des freinages en descente, mais ce n'était pas sécurisant du tout. Toujours ce temps de séchage des jantes à prendre à compte... Christian t'a mis un lien, on ne va pas recommencer le débat ici.

Difficile de se rendre compte, la photo ne permet pas de voir quelle zone est touchée. Tu es sûr que rien n'a tapé dedans ? Cintre, étrier avant ?

Je posais la question sur le Bianchi XR4 tout bêtement parce que sa géométrie me conviendrait pile poil et que sa ligne me plaît. Mais il semble présenté plutôt comme un vélo fait pour rouler vite sur le plat, moins polyvalent que le Specialissima. D'autre part, je ne suis pas un cycliste puissant, disons que j'ai à la base une morphologie plutôt longiligne de grimpeur... qui aurait pris 10 kg 😉.

Ce n'est pas facile quand on recommence, on a l'impression qu'on est nulle part. Il faut juste persévérer et ne pas être impatient. Si tu continues, ton coup de pédale va revenir progressivement et après un an, tu feras des choses que tu n'imagines pas possible pour l'instant. Courage !

Franchement, Grégory, tu n'es pas un bon vendeur ! Moi qui m'apprêtais à signer le chèque pour un Rolo... 😆 Ton CR appelle quelques réflexions : - Sans te connaître vraiment, je crois savoir que tu n'es pas du genre "qui caresse les pédales". Quel est ton gabarit ? Penses-tu que le public-cible du Rolo soit coureur de classiques de printemps (on est presque en automne, c'est pareil), je te vois bien sur un parcours "Tour des Flandres", je me trompe ? - Apparemment, les roues ne te convenaient pas. Aurait-il été possible d'essayer le Rolo avec tes Bora par exemple ? - On rêve toujours du vélo qui nous fera sentir moins... humain ! Le Rolo n'a pas pour vocation d'annuler la pesanteur ni la résistance de l'air. Tu espérais qu'un moteur électrique soit caché sans que tu t'en rendes compte ? Tu parles à la fin du Bianchi Oltre XR4. Pour mon info personnelle, est-il polyvalent, passe-partout, ou plutôt réservé aux rouleurs et contre-indiqué en côte ?

Bienvenue sur Vélo 101 😄

Juste une mince bande de caoutchouc collée directement sur le métal : tu sentirais bien chaque grain de la route et plus de risque de crevaison 😆

Pour la cassette, un départ 12 dents serait suffisant, sauf si tu as besoin de pédaler souvent à plus de 50 km/h. Le plus grand pignon admissible dépend du dérailleur arrière (modèle et année)

Je pense que la notion d'équilibre et de compromis évolue avec l'âge. Quand on est jeune, on est plus dans la compétition, la rivalité, la performance, et on est prêt à tout sacrifier pour gagner 1 watt. Plus tard (quand on est moins en position de lutter 😉), on s'intéresse au confort, à l'adhérence, ... et on s'étonne que ça change très peu la vitesse à laquelle on roule !

52 cm entre le bec de selle et le cintre, c'est loin d'être exagéré pour un cycliste de 1m78 (j'ai 52.5 cm pour 1m67, avec un cintre très compact). Pour l'instant, règle ton recul de selle à une valeur normale, environ 5,5 - 6 cm, et roule régulièrement pendant 2 - 3 mois pour laisser à ton corps le temps de s'habituer. Tu sentiras progressivement mieux ce qui ne va pas. L'important est de ne pas souffrir inutilement et de rester à l'écoute se son corps

Un schtroumpf de 70 kg, c'est... monstrueux ! 😲

9 bars ? Tu parles de quelqu'un d'autre que moi, je mets 7 à l'arrière. Le cyclisme de route est très conservateur et plein de croyances. Beaucoup se fient à leurs sensations et à leur imagination sans avoir jamais rien mesuré scientifiquement. Par exemple, ce sont les mêmes qui critiquent les pneus en 25 et gonflent à 8-9 bars. Pour nuancer mon propos, j'ajouterai que je suis un cyclo sur le déclin qui accorde aussi de l'importance au confort et à la sécurité, alors qu'un coureur est plutôt obsédé par la performance.

70 kg ? C'est curieux, je t'imginais plus mince 😆😆

La question de la pression des pneus a été abordée dans le post "choix roues alu", j'étais étonné que Michel Dury ait trouvé le comportement de son vélo transfiguré après être passé de 7 à 8 bars (pour 62 kg). Sceptique mais ouvert et curieux, j'ai fait l'essai hier, 1 bar de plus que d'habitude. Les plus : sensation de vivacité dans les relances et en danseuse, et sans doute 1 ou 2 watts économisés. Les moins : on vibre plus, c'est sensible dès que le revêtement n'est pas lisse, et on ne sent plus les pneus travailler; on doit logiquement perdre en adhérence mais je ne l'ai pas testé. Je vais donc remettre mes pressions habituelles et laisse les pressions élevées aux traqueurs du watt ultime à qui je recommande d'ailleurs d'investir dans... des roulements de galets de dérailleur en céramique 😉

Oui, SKS est réputée. J'en ai eu une pendant très longtemps. Lezyne n'est pas mal non plus. J'utilise depuis quelques années une Btwin, le mano est gradué jusqu'à 11 bars mais je ne l'ai jamais essayée à plus de 8 bars. Mon expérience ne va pas au-delà, je ne peux pas t'aider davantage

Une bonne pompe à pied devrait faire l'affaire, beaucoup montent jusqu'à 15 bars (mais pas toutes !)