Thierry GEUMEZ

Tu vas finir modérateur... Quoi ? Je vais devoir me taire ? 🤐

Pourquoi le VTC est-il plus stable de l'avant qu'un gravel ? Peux-tu préciser ?

certains ni vairons pas de différence Pas de différence entre des yeux vairons ? Tu devrais changer de lunettes !

Tu n'as pas un peu honte Brice ? 😇

Une telle frayeur ne s'effacera pas facilement devant les explications rationnelles... Un freinage spongieux est dû à la présence de gaz, compressible à l'inverse des liquides, dans le circuit. Si c'était de l'air en raison d'une purge incomplète, tu l'aurais senti dès le début de ta sortie. Il y a donc toutes les "chances" qu'une bulle se soit formée à la suite de la montée en température due aux freinages répétés et/ou prolongés. Deux possibilités : - présence d'eau dans l'huile. Huile pas remplacée à temps ou utilisation d'une huile prélevée dans un bidon déjà ouvert. - utilisation d'une huile dont le point d'ébullition est trop bas. En sport moteur, la forte sollicitation des freins réclame l'utilisation d'huiles résistantes à la chaleur mais dont la longévité est bien moindre que celle des voitures familiales. Je comprends que tu restes sur une mauvaise impression. Es-tu tracassé au moment de monter dans ta voiture dont le freinage fonctionne sur le même principe ?

mes patins également sont des BBB Les bleus en tutu blanc ? (sans rire)

Je n'en ai jamais douté Brice !

ce n'est pas une question de pro mais de personne. Je pense comme toi. Certains (dont moi) chipotent tout le temps à coup de demi-millimètres parce que d'un jour à l'autre on ne se sent pas pareil, et d'autres viennent sur le forum demander comment retirer leur tige de selle parce qu'elle est collée dans le cadre depuis plusieurs années. Merckx modifiait sa hauteur de selle en course. Il paraît qu'il souffrait du dos après sa terrible chute sur le vélodrome de Blois... Mais c'était peut-être aussi parce qu'il était maniaque. J'ai même lu qu'un coureur du Tour de France avait demandé à l'issue d'une étape de montagne qu'on remonte sa selle "d'un peu moins de la moitié d'un demi-millimètre". Et Jacques Anquetil s'est blessé et a dû opéré à la suite d'un CLM parce que son mécano avait réglé sa selle 1 centimètre trop haut. Un centimètre ! Je n'arrive pas y croire, j'ai l'impression que mes pieds ne toucheraient plus les pédales 😉

Je constate que tu as fort à faire pour remettre tout ton petit monde dans le droit chemin, Brice. Il faut reconnaître que tu débrouilles très bien. Bravo, tu sembles en pleine forme, je m'amuse beaucoup ! 😆😆😆

😆

Est-ce que tu ne nous ferais pas un coup de Schtroumpf toi ? 😉

Mais pourquoi t'évertues-tu à opposer sécurité active et sécurité passive plutôt que les cumuler ?

adapter sa conduite aux conditions et non pas compter sur les meilleurs freins possibles après avoir commis plein d'erreurs. Ton raisonnement est complètement biaisé. Il tend à suggérer que des freins plus efficaces servent uniquement à pallier le manque de compétence des mauvais cyclistes et qu'un cycliste bon pilote doive refuser de meilleurs freins et adapter sa conduite (donc ralentir) à la faiblesse de son système de freinage actuel. La majorité des détracteurs des freins à disque avancent l'argument massue : un bon pilote n'a pas besoin de freiner en descente. Dans les descentes sinueuses sur sol sec, je rattrape beaucoup de voitures et les dépasse parfois. Je ne pense donc pas faire partie des plus craintifs. Et pourtant, je déplore le manque d'efficacité de mes freins à patins sous la pluie. Ce qui ne signifie pas que je sois prêt à passer aux disques pour les raisons qui ont été évoquées plus haut. En résumé, parce que le freinage ne prend pas toute la place dans ma pratique cycliste. Dire que les freins à disques apportent plus d'inconvénients que d'avantages est une chose. Prétendre que les freins à disques ne sont pas utiles en est une autre. Il ne faut pas tout mélanger.

😆

Oui, j'avais déjà lu cet essai, et le revêtement céramique semble efficace sous la pluie, ce qui rejoint l'avis de Georges Igor. Mais rien ne permet de savoir leur tenue dans le temps. Comme tu dis, difficile de choisir.

Plusieurs avis négatifs quand même dans ce post à propos de la tension des rayons sur les DT Swiss. J'avais retenu les PR 1400 Dicut 1400 Oxic pour leur revêtement céramique permettant un meilleur freinage sous la pluie... Je suis un peu refroidi.

Une purge tous les ans est largement suffisante. Elle a pour but principal de renouveler le liquide qui se "charge" en humidité, ce qui a pour résultat d'abaisser le point d’ébullition Les manuels d'entretien des voitures préconisent le changement de l'huile du circuit de freinage tous les deux ans. Qui le fait ??? A lire ce post, j'ai l'impression que personne ne roule en voiture et qu'on découvre la technologie du frein à disque...

Voilà la solution, il faut plusieurs vélos : un pour chaque combinaison possible entre les jantes alu ou carbone et les systèmes de freinage à patins ou à disques. Mon garage est trop petit, je vais devoir changer aussi de maison 😆

Allez Christian, histoire de prolonger un peu cette discussion interminable : je suppose que toutes tes jantes ne sont pas en carbone; ne trouves-tu pas fastidieux de changer (et régler) les patins de frein chaque fois que tu alternes roues alu/roues carbone ?

La question ne se pose pas. On ne va pas reprendre depuis le début : certains sur le forum sont très contents de leurs disques et il serait injuste de les oublier ou de les contraindre au silence

La démarche de Campagnolo, le dernier a s'aventurer sur ce terrain, est finalement assez logique et représentative de l'esprit ambiant

je ne pense pas que ce soit aux acheteurs de faire évoluer le système. Qu'ils attendent est tout à fait légitime. La question est : qui est demandeur ? Il semble évident que la pression vienne davantage du côté des fabricants que des cyclistes, même si ce n'est jamais tout blanc ou tout noir.

pour l'instant, nous en sommes très loin, car le système n'est pas mûr. On est dans un cercle vicieux : les produits ne sont pas aboutis mais les fabricants attendent de voir les ventes décoller avant d'investir davantage dans le développement... et les clients potentiels attendent les progrès techniques avant d'acheter. Certaines difficultés me paraissent quand même insurmontables, l'aérodynamique notamment. On ne pourra pas réduire la dimension des disques sous peine de réduire à néant leur avantage

(masse en périphérie giratoire le pire en cyclisme) Attends que Simon lise ça... Tu n'as vraiment peur de rien toi ! 😆 Je sais que tu as raison sur le plan théorique, mais les différences ne sont jamais importantes. Comme toujours depuis le début de ce débat : 1 seconde par ci par là, c'est insignifiant pour le cyclo mais ça peut coûter une victoire à un pro...

Pour moi on est vraiment sur une problématique de F1: rouler en slick sous la pluie c'est comme rouler en vélo à patins en descente sur route de montagne mouillée, et rouler en pneus pluie de F1 sur le sec, c'est comme relancer en course avec un vélo à disques: on perd beaucoup d'énergie. Belle illustration du défi technique non encore relevé à ce jour. Auquel il faut ajouter la question économique. Normal que ce marché démarre lentement.