Thierry GEUMEZ

Il est en effet intéressant de constater que le football est beaucoup moins visé que le cyclisme. Parce que les sommes en jeu sont différentes ? La passion des débats tient à une seule interrogation : le spectacle va-t-il s'interrompre ?

Il est bien certain que le système ADAMS constitue une atteinte grave à la liberté individuelle. S'il a été accepté par les instances du ski de fond et du cyclisme, c'est parce que les mesures déjà existantes s'étaient avérées insuffisantes et il fallait essayer encore plus contraignant pour redonner un peu de crédibilité à 2 sports tombés au fond du trou. Voilà, tu résumes bien la situation. La "vérité" n'est pas dans l'efficacité de la lutte contre le dopage mais dans la crédibilité de la compétition sportive. Ceci pourrait constituer un début d'explication de la dimension passionnelle des débats autour du dopage. Est-il plus insupportable de laisser traquer les sportifs jusque dans leur maison à n'importe quelle heure ou de regarder un spectacle dont on est certain qu'il est truqué ?

Mais la différence de temps devait quand même être minime, je me trompe ? Mes essais ont été réalisés sans rigueur scientifique. Après un échauffement, j'ai commencé sur un braquet permettant environ 60 tr/min puis j'ai recommencé sur des braquets chaque fois plus petits pour finir vers 95 tr/min. La vitesse a varié de 18 à 20 km/h, si mes souvenirs sont bons, je n'ai rien noté. L'effort était très intense, à environ 95% de ma FCM.

En quoi est-ce logique, cette formule "52 + vitesse" ? ... Ce que j'ai pu constater pour ma part, et lire par ailleurs, c'est que la cadence est bien mieux à relier à la puissance fournie, les Watts, qu'avec la vitesse. Pas avec la pente. J'ai tendance à me sentir bien dans les côtes un peu longues vers 75 tr/min, je sens que c'est le bon compromis. Mais j'ai fait dernièrement des essais sur différents braquets dans une côte d'environ d'environ 1 km à 5% et je la gravissais le plus vite lorsque ma fréquence de pédalage avoisinait 95-100 tr/min.

Je comprends ta réaction Grégory, ma réponse trop hâtive était en premier lieu adressée à B.V. Pour aborder le fond de la question du respect des libertés individuelles, ce ne sera jamais simple parce que nous vivons en société, c'est-à-dire toujours en interaction avec les autres. Mais elle touche aussi à l'autorité et à ses limites. Les policiers ne peuvent perquisitionner de leur propre chef au domicile d'un suspect et l'installation de caméras de surveillance sur un lieu de travail ou dans un magasin doivent respecter des règles précises. En fait, personne ne peut entièrement se soustraire à des contrôles, il n'existe aucune barrière étanche entre l'individu et son environnement. Mais cette barrière n'est jamais entièrement perméable non plus. Où se situe l'équilibre ? Je reconnais que les obligations auxquelles doivent se soumettre les coureurs vont particulièrement loin. Pourquoi ce "traitement de faveur" ? Le dopage est-il un crime si crapuleux ? Pourquoi tant de passion dans les débats à propos de cas de dopage avérés ou supposés ? Je pose également la question dans ma réponse à Jean Guy.

Tu as raison, je ne t'avais pas répondu. Nos discours sont tout simplement différents : tu insistes sur le fait qu'on lutte réellement contre le dopage, ce qui est vrai, et je mets en avant que le dopage est encore présent dans les milieux sportifs, ce qui est également vrai. Les policiers courent après les bandits depuis la nuit des temps. Qui oserait affirmer que le mal est définitivement éradiqué ? Il semblerait cependant que l'exigence de probité des spectateurs envers les sportifs soit supérieure à celle des citoyens vis-à-vis de leurs semblables. Cette différence d'approche mériterait qu'on s'y intéresse.

Voilà des nouvelles plutôt rassurantes !

Et le coureur qui triche en cachette, ça ne te choque pas ?

"Je me demande si les organisateurs de "petites" cyclosportives n'auraient pas intérêt à s'entendre pour clôturer systématiquement les inscriptions au moins un mois à l'avance." Ca risque aussi de provoquer l'effet inverse... Vaut-il mieux contraindre ou attirer ?

Oui, j'essaie d'imaginer la fière fusée quittant à grand peine la formidable attraction terrestre pour se perdre dans l'univers...🙄

Oui, vu sous cet angle 💋 Les ailes, c'est pour la rejoindre, pas pour t'en éloigner. Quoique... parfois... 😃

Sur ma sortie d'hier, j'ai atteint ma puissance max, ma cadence max, ma fréquence max et ma vitesse max à 4 endroits différents. J'ai hâte de trouver la formule qui explique ça L'amour peut-être ? Il donne "des ailes" 😉

Sur le principe, une fixation au moyen de rivets dans du carbone, c'est indigne d'un bureau d'étude. Ca permet des formes de cadre tarabiscotées mais c'est bien le seul avantage. Si on ajoute les boîtes de pédalier non filetées... Bref, sans jeu de mots, ce n'est pas fait pour durer. Ah ! J'oubliais ! Société de "consommation" ?!?

A chacun ses compétences Michel ! 😆😆😆

les billes sont maintenues dans une cage dont la forme n'est pas symétrique : je continue de me demander si c'est remonté dans le bon sens...

Perso, je mets toujours ma boule de cristal dans une poche de mon maillot... elle me sert de gps et ne réclame aucune alimentation électrique !

Il l'a dit Eric, ne remue pas le couteau dans la plaie 😳

Il y'a sérieusement des gens qui comptent leur cadence de tête? :O Si tu connais ton développement, tu divises ta vitesse par celui-ci et tu divises par 6 puis multiplies par 100. Ex : 25 km/h avec un développement de 5 m => 25 : 5 = 5 => 5 : 6 = 0.83 => x 100 = 83 tr/min. Trop fastoche ! 😃

A moins que tu aies décidé de déserter le forum jusqu'aux fêtes, tes vœux sont légèrement anticipés, Georges. J'y vois une invitation à trinquer dès à présent. Je me ressers un petit verre de vin à ta santé !

" qu'a-t-il de positif à proposer au cyclisme ?" Je pense que tu n'as pas trop réfléchi en évoquant un éventuel apport "positif" de la part de LA, Geumez ? J'aimerais tant que l'argent ne soit pas le seul mobile... je suis un indécrottable naïf, Maillet 😳 Enfin, on en est tous à s'énerver sur le forum à propos de L.A., mais que dire des organisateurs et des futurs spectateurs ? Les courses me font de moins en moins rêver, Georges.

En fait, tu es comme beaucoup d'entre nous : tu as besoin de justifier un achat "égoïste" dont tu sais au fond de toi qu'il n'est pas indispensable mais qui te fait envie. Et la période des cadeaux approche... 😉 Allez, je vais faire mon démon : ça coûte moins qu'une paire de roues carbone, qu'un capteur de puissance, qu'un nouveau vélo, qu'une maîtresse, qu'une nouvelle voiture, etc !

Dos sensibles, s'abstenir ! 😉

11 vitesses, c'est intéressant si tu as une cassette 11-28 ou plus, pour éviter les trous entre les développements. Si tu as 12-25, tu n'y verras pas d'utilité.

Indications essentielles ? Ca dépend de ce que tu considères comme essentiel. Par exemple, cette année dans La Redoute, je pouvais lire que j'étais à peine à 45 tr/min... Ca m'a bien avancé ! Et sur le plat, je suis souvent autour de 90 tr/min, ce que je savais déjà à partir de la vitesse et du développement utilisé. Je pense que c'est très utile pour un débutant. Lorsqu'on a de nombreuses années de pratique derrière soi, je doute que cet accessoire amène à modifier son style de pédalage, sauf pour quelqu'un qui veut vraiment se remettre en question. Après, comme tu dis, ce n'est pas le prix qui constitue un obstacle.

Je viens d'évoquer la part de rêve indipensable pour attirer le public. Mais il y a aussi la réalité. Eric et Bernard ont parlé des parcours bis pour ceux que la distance totale effraie. En ce qui me concerne, après plusieurs participations à la Vélomédiane Claudy Criquiélion, j'ai essayé la Petite Crique cette année en raison d'un petit manque de préparation et d'un horaire compliqué (je travaillais la nuit ensuite). J'ai été un peu déçu : les plus grosses difficultés étaient escamotées et il n'y avait pas de chronométrage. Le rêve n'était vraiment plus permis. La bonne recette doit donc concilier le rêve et la réalité...