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Tout ce qui a été posté par Thierry GEUMEZ
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Tu ne sembles pas prendre ce que je dis au sérieux Eric. La plupart des intervenants qui ne souhaitent pas le disque affirment qu'ils n'ont pas de problème de freinage sous la pluie alors que c'est pour moi un réel souci. J'essaie de comprendre : 1) nous n'avons pas les mêmes exigences (l'écart me semble énorme) en matière de freinage 2) mes associations patins/jantes ont toujours mal fonctionné, depuis plus de 20 ans, et je suis preneur de conseils 3) les opposants aux disques préfèrent mal freiner sous la pluie plutôt que rouler en disques, c'est leur droit. Pour tous les inconvénients qui ont été cités, je ne souhaite pas spécialement passer aux disques, d'autant que je ne pâtis d'une insuffisance de puissance de freinage que quelques jours par an. J'aimerais seulement obtenir un freinage sécurisant sous la pluie, pas la lune...
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Je rentre d'un test pratique (involontaire, je ne suis pas maso) : après une demi heure, très grosse pluie hivernale ! Les 2 premiers freinages sont corrects après avoir actionné les leviers brièvement 2 ou 3 fois pour sécher les jantes. Ensuite, le mélange des résidus de patins et d'eau a formé une boue grise qui a diminué fortement la friction entre les patins et les jantes, réduisant les freins au rôle de ralentisseurs. Je me vois descendre le Ventoux dans de telles conditions 😬 Les patins Campa (sur roues Eurus) ont un peu plus d'un an et sont usés à moitié... ça n'explique pas tout.
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Tous les paramètres interviennent ensemble. La solidité d'une chaîne dépend de son maillon le plus faible. Les freins sur jante sont le maillon le plus faible dans les descentes mouillées. En améliorant le freinage, on fait apparaître le second maillon faible : l'adhérence des pneus. Faut-il revenir aux patins ou augmenter les performances des pneus pour empêcher ceux-ci d'avoir la plus mauvaise note ? Et pour augmenter la puissance de freinage sur le sec, allons-nous augmenter l'empattement des vélos au détriment de leur maniabilité ? Si l'on ne considère plus que le freinage soit une finalité en soi mais un maillon de la chaîne que constitue le vélo, ou de la performance à vélo, où se situe ce maillon dans la hiérarchie ?
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Quelques remarques techniques. L'ensemble cycliste-vélo a un centre de gravité placé relativement haut par rapport à l'empattement du véhicule. Ce qui signifie que la limite du freinage "standard" (c'est à dire en ligne droite) sur sol sec ne vient pas habituellement de l'adhérence des pneus mais du risque de basculement par dessus la roue avant. Il faudrait pour y remédier abaisser le centre de gravité et/ou augmenter l'empattement du vélo. La question de l'adhérence des pneus concerne plutôt le freinage en virage et/ou sur routes mouillées. L'adhérence des pneus diminue avec des pressions de gonflage trop importantes. Je le rappelle aux amateurs de pressions élevées. Lors de la phase de freinage, il y a transfert du poids vers l'avant en raison de l'inertie. Le frein avant doit donc être plus puissant que son homologue arrière. C'est toujours le cas sur les voitures et les motos. Alors, pourquoi ne le fait-on pas systématiquement sur les vélos pour réduire le risque de blocage de la roue arrière ? Par exemple 160 à l'avant et 120 à l'arrière (deux disques de 320 à l'avant et un seul de 220 à l'arrière sur une moto sportive). D'après les témoignages de certains, les freins à disque actuels présentent encore des soucis de bruit ou de progressivité. Je pense que les fabricants attendent la demande des acheteurs avant de s'appliquer à résoudre ces problèmes. On est capable de le faire pour les véhicules motorisés, pourquoi pas sur les vélos ?
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En fait, en dehors de la pression des fabricants, le choix est relativement simple. Pour le cyclo qui fait beaucoup de dénivelé par n'importe quel temps, le disque. Pour tous les autres, le patin.
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Si les disques ne permettent pas de gommer en descente cette perte de 2 ou 3 watts, c'est bien que les pros n'en ont strictement aucune utilité. C'est bien ce que je dis, le bilan montée/descente est le plus souvent défavorable aux disques. Sur le plat, les 500g ont beaucoup moins d'importance.
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Donc à part trois ou quatre jours dans l'année et conditions exceptionnelles, je ne trouve aucun intérêt aux freins à disque pour ma pratique. C'est également mon opinion : les disques ne me seraient vraiment utiles que quelques rares jours par an
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Comme si les pro-disques n'étaient pas capables d'admettre les inconvénients du système, même s'il y a des avantages bien évidemment dans certaines conditions. Si tu as suivi depuis le début, Jean, je n'essaie vraiment pas de convaincre quiconque de choisir des disques. J'ai seulement parlé des capacités de freinage dans les descentes mouillées et tu t'es évertué à en minimiser l'intérêt. Dans toutes les autres circonstances, les freins à patins n'offrent que des avantages, je n'ai aucun mal à le reconnaître
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Comme Kittel qui ne roule en disques que sur les étapes de plat, justement quand il n'y a pas besoin de freins, pour satisfaire sa clause contractuelle de rouler XX jours en disques sur l'année. Mauvaise analyse : les coureurs ne prennent pas les disques en montagne en raison de leur inefficacité en descente mais à cause du temps qu'ils font perdre dans les montées.
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On tourne en rond, comme toujours quand il s'agit des freins à disque... Je te parle de temps de séchage des jantes et tu me réponds l'adhérence des pneus... Tu me dis aussi qu'il vaut mieux anticiper, prendre un peu moins de vitesse, tenir compte du temps de réaction de l'étrier sur jante... Tout ça pour ne pas reconnaître que le disque est meilleur dans cette circonstance !!! Ca te gêne tant que ça de préférer les freins à patins malgré la supériorité des disques sous la pluie ?
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Tu parles des courbes abordées à hautes vitesses, je te parle des virages qui nécessitent un gros ralentissement
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Effectivement, je freine comme à moto : le plus tard possible. Sur le sec, ça me permet de doubler pas mal de monde, mais sur le mouillé, le temps de séchage des jantes m'a déjà donné quelques sueurs froides... Je ne suis toutefois jamais allé à la faute 😬
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J'ai l'impression qu'on ne parle pas de la même chose. Un pilotage "en douceur sans freinage brusque", tu le fais comment quand tu as une épingle après une portion droite ? Comment passes-tu de 60-70 à 20-25 km/h "en douceur" ? En commençant à freiner 100 mètres à l'avance ?
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Tu parles comme Simon : tu n'as vraiment pas de temps de latence avant d'obtenir une puissance de freinage suffisante dans les descentes mouillées ? Personnellement, les premières secondes passées à sécher les jantes me paraissent une éternité
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tu peux décoder ?
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sans maîtrise la puissance n'est rien. tu te souviens de la pub de Michelin ! 😉
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Le cas évoqué par Jean Guy pose aussi la question du choix le plus judicieux par rapport à son poids. Un cycliste de 60 kilos n'a pas besoin du même diamètre de disque qu'un autre de 100 kilos.
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la pression appliquée sur des étriers de frein me parait plus facile à appliquer, à doser, que sur un levier hydraulique avec une course morte. Il y a aussi une course morte avec des freins sur jante, ça n'explique pas ta plus grande capacité à doser ce type de freinage. En fait, tu as répondu indirectement à ma question "comment fais-tu pour ne pas bloquer habituellement ?" : c'est tout simplement l'habitude; 33 ans d'expérience, dont 20 de compétition, ça compte, tu as largement eu le temps d'apprendre. Que se passe-t-il lorsque tu essaies pour la première fois une voiture dont l'assistance des freins est supérieure à ce que tu connais ? Tu freines trop fort au début puis tu t'habitues à appuyer moins fort sur la pédale. Tu dis avoir bloqué lors du test d'un nouveau groupe en Autriche, en attaquant fort dans une succession d'épingles. Et dans des conditions habituelles, après une petite période de rodage, penses-tu vraiment être incapable d'apprendre à doser correctement de tels freins ? Encore une fois, je n'essaie pas de convaincre quiconque de passer aux disques, je ne sais pas ce que je ferai moi-même pour mon prochain vélo, mais qu'on arrête de dire que les disques sont "trop" efficaces...
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Mais compte tenu de la puissance de freinage, surtout sur le mouillé et quand tu fais un poids de criquet comme moi, tu n'as pas le choix. Car sinon c'est blocage de roues systématique. Tu admettras qu'il est possible de bloquer avec des freins à patins, sans déployer des efforts surhumains. Comment fais-tu donc pour ne pas bloquer habituellement ?
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perso pas vraiment de latence problématique de ma pratique... Si les freins ne sont plus opérant sous la pluie il faut prendre des patins adaptés il n'y a pas de raison que ca marche chez certains et pas d'autres Je roule en Chorus, patins Campa, roues Campa Eurus. J'ai eu autrefois des étriers Dura Ace sur jantes Mavic et c'était pareil. J'ai vraiment l'impression d'être sur une autre planète à t'entendre. Ou alors, tu te mens à toi même : prétendre qu'il n'y a pas de latence lors d'un freinage dans une descente pluvieuse, je demande sincèrement à voir. Ou alors, tu descends à 15 km/h et ne vois pas la différence... Mon sentiment d'insécurité ne vient pas du manque d'adhérence des pneus mais d'un freinage "à retardement" et moins finement dosable que sur le sec. Si je compare les différences d'efficacité sec/mouillé en voiture, à moto ou à vélo, le vélo avec frein sur jante est le plus pénalisé, très largement (sous réserve de quelques jantes munies d'un revêtement spécial) Je ne suis pas craintif, j'aime la conduite sportive, j'ai fait du circuit à moto. Je connais parfaitement les impératifs d'une conduite "dynamique" et la nécessité d'être vigilant et d'anticiper. Tout simplement, à te lire (ainsi que Jo), on pourrait croire qu'un freinage peu puissant est gage de sécurité... Encore une fois, je ne remets pas en question les arguments de poids, de prix, de perte sur le plan aérodynamique, de difficulté d'entretien, etc, etc. qui plaident tous en faveur des patins. Mais affirmer que le patin est supérieur au disque sur le strict plan du freinage, c'est de la mauvaise foi.
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Je suis d'accord que sur route mouillée de toute façon, si le pneu n'est pas prévu pour les chaussés humide, on finit dans le décors si on freine à fond. Autant je peux entendre tes autres arguments, autant celui-ci ne... tient pas la route : le problème du freinage à patins sur route mouillée est d'abord le temps de latence important avant de ralentir effectivement, ce qui signifie qu'il faut toujours anticiper beaucoup plus qu'en voiture ou à moto. Il devient presqu'impossible d'estimer précisément les distances de freinage, même avec des pneus adhérents, au point que je n'éprouve plus aucun plaisir dans ces circonstances, alors que je m'amuse beaucoup dans les descentes sur sol sec.
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Tour des Flandres challenge
Thierry GEUMEZ a répondu à un(e) sujet de Patrick GOUSSAULT dans Les évènements route
La force, c'est largement inné Comme la PMA, l'explosivité, etc. L'entraînement permet d'exploiter au mieux ses potentialités, mais il ne peut révéler des qualités inexistantes au départ. Ce qui pose la question des compétitions. Je pense que la course, quel qu'en soit le niveau, crée un climat favorable au dépassement de soi, mais le seul mérite ne fait pas le champion... -
Tour des Flandres challenge
Thierry GEUMEZ a répondu à un(e) sujet de Patrick GOUSSAULT dans Les évènements route
le pire de la mentalité cyclo, ils ne se mettraient même pas sur le côté pour laisser passer ceux qui montent en selle ... C'est hors sujet, mais pourquoi voudrais-tu que les cyclos soient plus éduqués que les automobilistes qui rechignent à rouler à droite ? -
Le poids, argument souvent mis en avant, ne concerne réellement que les coureurs, principalement en côte. Pour le cyclo lambda (qui de plus porte quelques kilos de graisse sur le bide), cela importe-t-il qu'il mette 1 minute de plus sur l'ascension du Ventoux ? Le tarif est un argument tout à fait recevable. La qualité du freinage est indiscutablement supérieure en disque, mais dans quelles circonstances est-ce réellement utile ? Si je vivais à la montagne, je choisirais le disque. Actuellement, je trouve le frein à patin vraiment problématique 3 ou 4 jours par an, dans les descentes mouillées. Le risque de sortir de la route une seule fois, avec les conséquences qu'on peut imaginer, justifie-t-il de rouler en disque toute l'année, avec les inconvénients qu'on sait ?
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Comme il est difficile de ne pas faire intervenir l'affectif dans ce débat ! Le changement provoque toujours des réactions passionnelles ! Lorsqu'on aborde le problème de manière exclusivement objective, il y a des avantages et des inconvénients, variables selon les usages et les circonstances, avec les deux systèmes. Le choix est donc largement une affaire personnelle. C'est ce qui explique la difficulté des fabricants à imposer cette nouvelle technologie, d'autant que les coureurs professionnels n'en font pas massivement la publicité.