Thierry GEUMEZ

Matt Bié s'est fait sortir, comment pouvait-il en être autrement ? Agressant tout le monde sur son passage, faisant preuve de manque de jugement et de vulgarité et demeurant imperméable à toute invitation à la modération, il me faisait l'impression d'un chien fou. Nous ne savons à peu près rien de lui qui permette de comprendre ou de le trouver moins antipathique. Son histoire de frère mort de s'être trompé de voie m'a toutefois touché. Matt a dit qu'il s'était aperçu trop tard que son frère dealait. J'imagine qu'il s'en veut terriblement de ne pas avoir pu empêcher l'irréparable, à un point tellement insupportable qu'il préfère reporter toute sa colère sur les "Arabes". Il devra se pardonner à lui-même pour retrouver un peu de sérénité. En sera-t-il capable ? Il m'avait semblé qu'un début de dialogue (extrêmement ténu) s'était amorcé. Je ne peux m'empêcher d'être un indécrottable idéaliste...

Le chemin de la vie est parsemé de questions. Je te répète mes encouragements Christian. Garde l'espoir !

Je ne pense pas que l'écart de 16 dents concerne le dérailleur arrière. La longueur de la chape conditionne le plus grand pignon admissible. Le Potenza permet un pignon de 32 et les autres sont limités à 29, sauf erreur de ma part

Les motos sont aussi sujettes au guidonnage. Sur les modèles particulièrement sensibles, les constructeurs prévoient un amortisseur de direction. A vélo, l'amortissement est effectué par les bras... à condition qu'ils ne soient pas crispés. La peur est mauvaise conseillère ! La position "de sécurité", c'est mains en bas bien calées au fond du cintre pour mettre suffisamment d'appui sur l'avant (comme au ski), donc bras légèrement fléchis assurant le rôle d'amortisseurs.

"nous étions a plus de 40km /h en léger faux plat descendant ,donc ce n est pas dû a la vitesse" Disons plutôt que selon la vitesse, le phénomène s'entretient plus ou moins de lui-même

J'en ai connu 2, à chaque fois à 60-65 km/h, à la reprise du cyclisme après une interruption de plusieurs années. Tout a été dit plus haut : crispation du cycliste et entrée en résonance du vélo. Lorsqu'on expérimente la guidonnage pour la première fois, la panique renforce la crispation et c'est le cercle vicieux. La position sur le vélo peut favoriser ou accentuer le phénomène. Je vous propose un petit exercice sans danger pour prendre conscience du phénomène et l'apprivoiser, ce qui permet de mieux maîtriser sa peur le jour où il se produit : En roulant à 25-30 km/h sur un parcours plat, provoquez volontairement des petites oscillations rapides du guidon. En raison de son élasticité, le cadre va se déformer comme un ressort. Dès que vous arrêtez d'imprimer le mouvement au guidon, la déformation élastique du cadre s'interrompt et le vélo redevient stable. Le phénomène est identique en descente, sauf que la vitesse atteinte fait entrer le vélo en résonance et que les oscillations s'entretiennent d'elles-mêmes si on ne les amortit pas (genoux contre le cadre, bras suffisamment souples).

Je trouve que tu te débrouilles très bien dans ton rôle de modérateur Simon 🆒

Voilà comment je vois la situation : 1) Depuis ta ré-inscription sur le forum (je ne t'ai pas connu auparavant), tu mords tout ce qui bouge, tu insultes, tu fais le malin, tu te comportes comme un chien fou. 2) Tu en viens à dire que ton frère s'est fait tuer par des trafiquants de drogue "Arabes" parce qu'il leur faisait de l'ombre et tu l'as remarqué trop tard. 3) Comme nous nous intéressons à ton histoire, Bernard Luc nous dit que tu nous mènes en bateau. Vu que tu es comme fou : soit tu es un déséquilibré mental et tu racontes n'importe quoi, soit ton histoire est vraie et tu es fou de douleur. Je ne sais pas quelle version choisir, j'attends que tu m'aides.

Tu as dit aussi que tu l'as vu trop tard

Je posais une question Si tu m'insultes, je préfère arrêter cette discussion

Arrête ton char Bernard A force de flirter avec les limites, tu ne sais plus très bien de quel côté tu te situes, et nous, on ne sait pas qui tu es. Tu t'es vanté sur un autre post de t'en tirer toujours à bon compte lorsque tu te fais arrêter par la maréchaussée. Tu deviens poli jusqu'à l'obséquiosité, ce sont tes propres termes, et ne comprenant plus très bien, les gendarmes renoncent généralement. Jouer, c'est bien. Comme Michel Dury par exemple, notre schtroumpf facétieux. Il taquine mais reste respectueux. Toi, on dirait que tu ne respectes rien.

Matt, ce qui est arrivé à ton frère et du coup à toi et à toute ta famille est terrible et je comprends ta colère. Les meurtriers ont-ils été arrêtés et jugés ?

"De là à comprendre l'absence de réactions aux propos inadmissibles de Bié... ont peut imaginer sous les lèvres de beaucoup ici dégouliner un filet de salive âpre et gluant, le plaisir de lire ce qu'ils pensent" Tu peux imaginer tout ce que tu veux mais je n'adhère pas à ta façon de prêter à d'autres des intentions ou des propos qu'ils n'ont pas formulés. Quant à mon absence de réactions, je vais te l'expliquer, et du coup je me contredis : je suis déjà intervenu sur un autre post pour essayer de calmer Matt Bié et cela m'a valu des messages privés d'insultes. J'ai donc pris le parti de l'ignorer et même d'éviter les sujets où il sévit. L'ambiance sur le forum est plombée depuis quelques jours... Nous sommes les victimes d'une attaque terroriste 😉

Bonjour Michel, tu as quand même craqué pour le C60... Tu le prends dans quelle taille ?

Oups ! Je me suis un peu perdu dans tes explications... J'attribuais uniquement à l'air la différence terre/lune. Exceptées les pertes dues à l'air, toutes les autres résistances à l'avancement sont linéairement proportionnelles à la vitesse. Sur la lune, lors d'un aller-retour sur une pente, l'énergie absorbée est toujours proportionnelle à la vitesse fois la durée, durée qui est inversement proportionnelle à la vitesse. Il y a donc égalité des énergies absorbées dans la montée et dans la descente quelle que soit la vitesse. En présence d'air, la résistance due à cet élément est proportionnelle au carré de la vitesse. Il n'y a plus égalité des énergies absorbées à la montée et à la descente, sauf à rouler à la même vitesse dans les deux sens 😬

J'ai bien spécifié "pour les moins matheux que toi" Bernard. Logiquement, tu ne pouvais pas répondre 😉 Combien d'étourdis tombent dans le panneau et répondent 30 km/h ? La différence est encore plus marquée en montagne lorsque les écarts de vitesse sont plus grands, ce que n'ignore aucun cycliste expérimenté. Es-tu d'accord avec moi qu'un parcours montagneux sur la Lune constitué d'un aller-retour se ferait à la même vitesse moyenne qu'un parcours plat (si l'on excepte notre besoin de respirer) ?

"Le vent m'a harcelé à l'aller, mais je n'ai pas récupéré au retour la totalité de mon investissement." Question pour les moins matheux que toi : récupère-t-on au retour avec le vent arrière ce qu'on a perdu à l'aller avec le vent de face ? Variante : je roule 20 km à 20 km/h avec le vent de face à l'aller, puis je fais demi tour et revient à mon point de départ à 40 km/h avec le vent arrière; quelle sera ma vitesse moyenne ?

Je ne ferai une remarque que concernant la géométrie du cadre : l'angle du tube de selle est de 75°. C'est quand même assez redressé et ne permet pas un grand recul de selle. A comparer avec ton cadre actuel.

Bonjour, Je roule très peu en VTT et me sens donc moins compétent pour te conseiller que pour un vélo route. Ton texte m'inspire quand même... "Depuis, quelques marques ont enfin compris (pas toutes, loin de là, malheureusement) que l'angle de tube de selle ne peut être le même pour les petits et pour les grands" Je me suis aussi fait cette réflexion, mais en prenant le problème par l'autre bout : pourquoi les grands devraient-ils avoir un tube de selle plus couché que les petits ? En fait, je pense que c'est lié à la longueur des manivelles disponibles sur le marché. Si les manivelles avaient une longueur proportionnelle à celle des jambes, l'angle du tube de selle pourrait être identique dans toutes les tailles (à condition d'avoir un rapport de longueurs fémur/tibia constant). En imaginant qu'on règle le recul de selle suivant la méthode du fil à plomb et en supposant un angle de tube de selle constant, deux cyclistes ayant respectivement des entrejambes de 80 et 90 cm devraient avoir des manivelles dont les longueurs seraient dans un rapport de 8 à 9, par exemple 160 et 180 mm. Les longueurs les plus courantes vont de 170 à 175... tu vois le problème : trop long pour le petit et trop court pour le grand. En modifiant l'angle du tube de selle, il y a donc moyen de contourner cette insuffisance de choix de manivelles. Pensez vous qu'un angle de selle de 73° avec une tige de selle droite (ou au pire que je changerai pour une à recul pour retrouver la même position que sur mon route) serait adaptée? Mon vélociste qui fait aussi des études posturales m'a dit qu'on mettait moins de recul de selle sur un VTT que sur un route. Je suppose que c'est pour moins soulever la roue avant dans les pentes les plus raides, les spécialistes me corrigeront si je me trompe. Mais si tu veux utiliser ton VTT en mode balade, je pense qu'un réglage plus proche de ta position "route" est tout aussi justifié.

... où à ceux dont les ouvriers se lèvent tôt (on en avait parlé il y a peu)

40 km par jour pendant trois mois et demi, ça commence à compter ! Tu es en très bonne voie 😉

"avec un départ à 8h30 faire 30 mn d'échauffement ça ne va pas être simple surtout que j'ai aussi une petite 1/2h de route avec un bac à prendre plus" Demain, je me lève à 4h00 et je fais plus de 100 km pour aller au boulot... je suis déjà fatigué ! 😛

Un prolongement imprévisible des réactions d'oxydo-réduction ?

On ne connaît pas ton niveau. Globalement, vu que tu roules depuis peu de temps, j'aurais tendance à penser que tu es un peu impatient, mais que risques-tu à essayer ? Si je me fie aux infos trouvées sur le net, le col d'Aspin semble un peu moins dur. Tu y vas à ton rythme, sans te mettre dans le rouge et tu décides en fonction de tes sensations si tu continues ou pas. Inutile de te fixer un objectif, pas de honte à éprouver si tu ne fais que 3 ou 4 kilomètres, cette tentative te sert de point de repère pour évaluer ton niveau et les progrès nécessaires pour arriver jusqu'au sommet.

"brassage monastique si possible" Monsieur aime profiter de la vie de manière sélective 😉