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Thierry GEUMEZ

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Tout ce qui a été posté par Thierry GEUMEZ

  1. Il n'y a pas une position idéale universelle. Par exemple, les côtes reportent notre poids vers l'arrière et sollicitent plus le bas du dos. Les descentes accentuent l'appui sur les bras et les mains. Lors des efforts au train, il est plus reposant d'être allongé, et les accélérations brèves et puissantes tendent à nous contracter, à nous raccourcir. Il s'agit de trouver le compromis le moins mauvais possible...
  2. As-tu comparé les géométries ? C'est essentiel. Entre compact et semi-compact, fie-toi à ton expérience personnelle plutôt qu'à l'avis de quelqu'un qui n'a pas un niveau et une pratique identiques aux tiens.
  3. Chaque clé à sa gamme de serrage, il n'en existe pas d'universelle. Songe qu'on est souvent vers les 100-140 Nm pour les roues des voitures... Mais 2 Nm est une valeur assez basse, c'est la valeur mini chez BBB, D4(btwin), Park Tool, Var, pour rester dans les prix accessibles. A noter que la précision diminue lors d'une utilisation au minimum de l'échelle.
  4. D'accord avec toi. Et il faudrait corréler la vitesse et la puissance pour commencer à discuter sérieusement.
  5. Là je réfléchis à "investir" dans des carbones hautes ou moyenne. Mais je sais que je ne vais rien gagner en performance. Ce serait juste pour le plaisir J'ai hésité pendant 2 ans avant de franchir le pas. Je roulais depuis 6 ans avec des campa eurus qui me donnaient entière satisfaction si j'excepte le freinage en descente sous la pluie… 3-4 jours par an. Ayant une nette tendance à calculer (pour ceux qui ne le sauraient pas encore), je savais qu'il n'y avait que quelques watts à gagner, mais j'ai fini par craquer pour les bora one 35 à pneus, en partie parce que ces roues font l'unanimité auprès des testeurs et utilisateurs. Petit bilan après 1500 km : - impossibilité d'estimer s'il y a un gain de performance; les variations de ma condition d'un jour à l'autre dépassent largement les différences de rendement entre les roues; je n'ai pas de capteur de puissance; l'avantage aérodynamique serait de l'ordre de 0,2-0,3 km/h; poids très proche de celui des eurus. - sensations : les vibrations engendrées par les revêtements rugueux sont légèrement plus absorbées, les chocs sont un peu moins "secs"; un poil plus vivantes lors des relances en danseuse (à cause des rayons en acier au lieu de l'alu pour les eurus ?); impression de légèreté dans les côtes, comme s'il n'y avait plus de roues. - objectivement (pour le cyclo lambda) : un caprice pour celui qui a les moyens de se les payer et un fantasme pour celui qui ne le peut pas. Réflexion : si le rendement des zonda est proche de celui des eurus, à quoi bon dépenser (quatre fois) plus ? Remarque : l'avis d'un compétiteur peut légitimement différer du mien. Un gain, même minime, peut faire la différence dans le classement d'une course.
  6. la géométrie avec les cadres carbone, je pense que ça ne suffit pas, car avec ce matériau on faire beaucoup varier les paramètres avec une même géométrie, savoir quel type de vélo on veut, confort, performances, quelle pratique Ne prends pas le problème à l'envers. Espérer avoir un vélo confortable par l'utilisation de fibres adéquates et en négligeant la géométrie sera voué à l'échec dans la plupart des cas. C'est 1° la géométrie et 2° les fibres.
  7. Par contre, mes vélos préférés, en fait je les ai achetés sans les essayer... mais peut être en portant plus d'attention à leur géométrie... Mon avis rejoint assez bien celui de Pierre. La géométrie est essentielle, c'est elle qui conditionne la position et une bonne partie du comportement. Cela suppose de connaître ses cotes, c'est la phase délicate pour un débutant. Pour les aspects tels que la fiabilité, la qualité du SAV, la rigidité, nervosité, etc, etc, il y a moyen de trouver pas mal d'infos sur le net. Et pour l'aspect émotionnel… à chacun d'assumer ses préférences. Savoir et accepter que le vélo parfait n'existe pas peut aussi aider à se décider… 😆
  8. Tu ne dois pas me convaincre Georges, j'utilise régulièrement mes 3 clés dynamométriques.
  9. Ce n'est qu'un début. Je m'appliquerai à faire mieux la prochaine fois...
  10. Une question me vient à l'esprit : comment as-tu introduit le 2ème câble ? De la main gauche ou de la droite ? C'est important, le résultat n'est pas pareil ! Et puis, comme on dit, jamais deux sans trois... Courage !
  11. Les clés dynamométriques, à l'instar des casques et des freins à disque, sont des produits proposés à seule fin de distiller sournoisement la peur. Ben-Hur n'en disposait pas pour serrer les roues de son char, pourquoi Contador en aurait-il besoin ? Est-il besoin de rappeler que tous ces gadgets sont avant tout les instruments du pouvoir de ceux qui en vantent les mérites ? 😉
  12. Mais ils pourraient au moins programmer un vainqueur qui à de la classe sur un vélo ! Sans doute ! Mais on parle quand même beaucoup de lui...
  13. Franchement ce phénomène m'interpelle Je l'ai constaté à chaque fois (des dizaines, pour ne pas dire des centaines de fois). Représente-toi le serrage d'une pièce ronde, ouverte donc mobile (la potence) autour d'une autre pièce ronde et fermée (pivot de fourche ou cintre). Le serrage impose à la pièce ouverte de glisser en se refermant sur la pièce fixe pour en épouser la forme le plus étroitement possible. Mais le glissement est contrarié par le coefficient de frottement entre les deux pièces et l'interdiction de mettre un lubrifiant. La mise en place est donc aidée par les oscillations appliquées sur le cintre en provoquant des micro-glissements et permet à la pièce mobile de se resserrer un peu plus sur la fixe. L'usure n'y est pour rien.
  14. As-tu pensé à mettre la manette en position "petit pignon" avant d'installer le câble ?
  15. Oui, Christian a beaucoup d'expérience question matos et mécanique.
  16. Les pédaliers Stronglight Pulsion n'ont-ils pas été aussi sujets à des décollements d'inserts ?
  17. Si tu dois resserrer jour après jour, jusqu'à la casse de la vis, cela suppose que ta vis s'allonge de plus en plus pour un même couple de serrage et donc que tu as dépassé sa limite élastique. Il n'y a pas de déformation permanente si tu restes en deçà de la limite élastique. Lorsque je procède comme décrit plus haut (en simulant les contraintes d'un sprint), la vis tourne un peu plus deux-trois fois maximum (je remarque une différence selon les modèles de potence : les fixations de la ritchey wcs c220 ou la deda zero 100 demandent d'être "travaillées" davantage que celles de la pro vibe 7s), puis ne bouge plus, même si je repasse dessus le lendemain. Le tassement des pièces (potence et pivot ou cintre) est donc bien l'explication. Sur une vis ayant été desserrée/resserrée de nombreuses fois, et d'autant plus que le filetage est "sec", le phénomène de fatigue peut intervenir et diminuer sa résistance.
  18. Résultats ca grattait énormément presque au point de ne pas tourner librement. Je préfère régler sur une roue montée (sur le cadre), le jeu est plus facilement décelable. Il est préférable de serrer trop peu au début, puis de rectifier peu à peu plutôt que serrer trop (et abimer les roulements) et desserrer ensuite.
  19. Je ne sais quelle est la marque de ta potence. Mais apparemment le constructeur est sérieux car il a mis de la visserie en concordance avec le couple de serrage et c'est la vis qui a fait "fusible" en cassant avant le cintre. Deda Elementi Zero 100. Le couple maxi indiqué était de 8 Nm… et ça a cassé à 8 Nm. Visserie titane si ne me souviens bien. Je rappelle que la potence avait déjà "vécu".
  20. j'ai constaté que diverses raisons (les vibrations sur la chaussée, le filetage peut être un encrassé, le graissage carbone, et la tolérance de serrage) font que après avoir roulé, cela se "tasse", et je peux, avec le même réglage, à nouveau serrer avec la clé dynamométrique sans déclencher le clic. Tu as raison, cela se "tasse" en roulant. Mais je suis sceptique par rapport à ta méthode de serrer trop fort pour anticiper parce qu'elle soumet momentanément le matériel à un stress peut-être dommageable. J'applique une autre méthode : je serre au couple souhaité puis j'applique des efforts alternatifs sur le cintre pour simuler un sprint, puis je resserre. Je recommence 2 ou 3 fois et arrive ainsi au serrage définitif sans avoir dû dépasser la valeur constructeur.
  21. si le serrage réel est de 4 ou 6 N.m le résultat sera le même : pas de casse et pas de desserrage. A 15, et bien je ne m'y risquerait pas. J'ai été surpris de casser une vis lors du serrage d'une potence (plus vraiment neuve) alors que j'utilisais une clé dynamométrique. J'avais oublié que j'avais resserré mes plateaux le jour précédent et n'avais pas contrôlé le réglage de la clé. Elle était sur 8Nm 😳 Sans connaître la précision de la clé, la marge de manœuvre n'est donc pas forcément aussi grande qu'on le croit.
  22. Ne pas perdre de vue qu'un couple de serrage ne donne qu'une idée approximative du serrage de la vis. Selon que les pièces sont graissées ou non, la friction est différente et le résultat final est modifié. Un filetage sec crée davantage de torsion dans la vis (avec risque de bris de celle-ci) et un filetage graissé ou huilé augmentera le serrage de la pièce.
  23. Une clé Allen de 4 a une longueur d'environ 7cm. Tu y appliques 7 kg et le compte est bon. Mais effectivement c'est déjà beaucoup 5Nm pour une potence. D'ailleurs, il est souvent précisé que c'est le maximum.
  24. Un autre truc tout %@!? que j'ai déjà renseigné pour ceux qui veulent faire l'économie de la clé dynamométrique : arrêter le serrage de n'importe quelle vis un quart de tour avant qu'elle casse. Ca marche à tous les coups.
  25. Combien de kilomètres as-tu parcouru avec ce pédalier ?
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