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Thierry GEUMEZ

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Tout ce qui a été posté par Thierry GEUMEZ

  1. Je fantasme peut-être sur les vertus du disque, quoique, pas autant que tu l'imagines puisque j'ai un VTT équipé de disques. Et surtout, je ne fantasme pas sur les défauts, réels et expérimentés maintes fois, des freins à patins sur jante. Quant au risque de blocage des roues par excès de puissance de freinage, il est bien réel mais je peux apprendre à maîtriser la pression que j'exerce sur les leviers alors que la faiblesse d'un frein inopérant, je dois la subir. La solidité d'une chaîne dépend toujours de son maillon le plus faible. Pour apporter un complément technique sur le freinage des véhicules, il est certain que le vélo est désavantagé par rapport à la moto, elle-même désavantagée par rapport à la voiture. L'adhérence des pneumatiques sur la chaussée (qui fait intervenir la pression de gonflage, la qualité de la gomme et la largeur du pneu) est un élément important mais ne suffit pas à expliquer le phénomène. Il faut aussi prendre en compte le transfert des masses vers l'avant induit par la décélération, source d'un délestage de la roue arrière, avec les conséquences qu'on imagine très bien : basculement par-dessus le vélo ou brutal tête à queue, selon qu'on freine en ligne ou en virage La sensibilité au transfert des masses est d'autant plus grande que le centre de gravité est élevé et que l'empattement de l'engin est court… le vélo est bien le plus mal loti. Pour améliorer nettement le freinage des vélos, il faudrait augmenter l'empattement, augmenter la largeur et réduire la pression des pneus… inimaginable pour un coureur mais c'est quand même la tendance sur les vélos de cyclotourisme. Qu'on fasse le choix de "sacrifier" le freinage sur un vélo de course pour maximiser sa vitesse (ou pour toute autre raison) est parfaitement pertinent ou légitime, mais qu'on arrête de justifier ce choix au moyen d'arguments… qui ne tiennent pas la route !
  2. Les a priori ou la mauvaise foi de certains rendent parfois les échanges un peu difficiles. Je vais essayer d'exclure mes sentiments et de m'en tenir à la technique et aux faits. Outre la perte de puissance des freins à patins par temps de pluie, je déplore aussi et surtout un temps de latence plus ou moins long entre le moment où j'actionne mes freins et celui où ils commencent effectivement à me ralentir. Jean dit que les progrès réalisés sur les roues carbone modernes de qualité gomment presqu'entièrement ces inconvénients. Je n'ai pas encore eu l'occasion de tester mes Campa Bora One dans de longues descentes mouillées mais juste sur un freinage d'urgence en milieu urbain : je roulais à environ 35 km/h dans un faux plat descendant lorsqu'une voiture venant en sens inverse a redémarré brutalement en me coupant la route. Il y a eu ce temps de latence caractéristique des freins à patins, pas très long dans le cas présent parce que la pluie était modérée et la chaussée pas complètement détrempée, mais cette seconde m'a paru interminable et aurait pu être fatale. Je n'ai jamais cette sensation en voiture, à moto ou à VTT, tous équipés de disques, le freinage vient pratiquement tout de suite. Je ne discuterai pas ici de l'utilité d'avoir des freins performants sur un vélo, ton expérience vaut largement cette de quiconque pour te forger une opinion sur la question.
  3. Tu m'as convaincu que le débat était inutile.
  4. Les voitures sont toutes équipées de l'abs actuellement. Du coup, on a dû abaisser la vitesse à 80 🙄
  5. Mes patins sont pincés et ça fait toujours du bruit (beaucoup) lorsque je dois freiner énergiquement.
  6. Tu es trop fort pour moi Jo 😉
  7. Docteur ! Imanol nous refait une crise ! 😲 Je pense qu'il faudra augmenter la dose de Haldol 😬
  8. sur sol mouiller tu adaptes ta vitesses en fonction du terrain C'est ton argumentation pour refuser d'admettre que les disques sont plus sécurisants dans cette circonstance ? Descends à 10 km/h, tu seras certain de ne pas tomber à 20 km/h... Que penses-tu du système ABS des voitures ? Le frein à patin est parfait, Fignon avait été mesuré à 100 km/h dans la descente d'un col avec un vélo des années 80 Sans commentaire ! J'en reste muet de stupéfaction 😃
  9. C'est bien résumé. C'est un plus par temps de pluie. Sur le sec, les limites viennent plutôt du centre de gravité trop haut par rapport à l'empattement limité d'un vélo et bien sûr des pneus étroits et très gonflés. Je confirme pour le bruit des freins sur jantes : mes bora one émettent un bruit strident lors des freinages appuyés.
  10. Je suis d'accord avec toi, les avis sont généralement très peu techniques et empreints d'a priori. Un coureur peut critiquer à juste titre le surpoids ou la perte de temps lors d'un changement de roue en course, mais ceux qui prétendent que les freins à disques n'apportent aucun avantage sur le strict plan du freinage sont, au choix, de mauvaise foi ou incompétents.
  11. Au contraire, l'expérience de chacun est utile pour se faire une opinion plus globale. Mais tu semblais me contredire sur des affirmations qui n'étaient pas les miennes, ce que je tenais à rectifier.
  12. J'oppose le cyclo contemplatif au coureur dans le sens où la performance n'est pas sa préoccupation prioritaire. Cela ne signifie pas que les descentes lui fassent peur ni qu'il n'y prenne pas du plaisir. A lire tes critiques, je pense que ta pratique t'amène à freiner très rarement… Je t'estime donc incompétent dans cette matière.
  13. Je questionnais Jean à partir de ses propres affirmations. Mon utilisation très occasionnelle de mon VTT ne me permet pas d'avoir assez de recul sur la question.
  14. Je vais tenter d'adopter un point de vue qui pourrait être celui de Franck, ou du moins que j'imagine tel. Le manque relatif de vivacité des vélos à disques d'entrée et de milieu de gamme est-il vraiment pénalisant pour un cyclo adepte de sorties en solitaire et qui relance donc peu souvent ? L'allongement des bases habituellement rencontré sur ce type de vélo n'induit-il pas une meilleure stabilité à haute vitesse ? Le problème de compatibilité entre les différents modèles de disques est très gênant pour un coureur susceptible d'être dépanné rapidement en course, mais est-ce un souci pour un cycliste plus "contemplatif" qui répare sa crevaison sur le bord de la route et n'échange pas ses roues ? Les ennuis après le transport en voiture et le remontage des roues s'opposent à la tranquillité d'esprit d'un roule-toujours. Un bon vélo est d'abord un vélo qui se fait oublier.
  15. As-tu une préférence pour une marque en particulier ?
  16. Aujourd'hui Chavanel avait repris le vélo avec des patins. Pourtant, il y avait plus de descentes qu'en Vendée. Je suis un peu déçu de ton manque de pédagogie, Jean. Tu voulais sans doute dire : "Normal, il y avait plus de montées qu'en Vendée". 😉
  17. Pour ton deuxième exemple, on peut raisonnablement avancer que la sollicitation mécanique a dépassé les limites d'utilisation du matériel 😲
  18. Que ce soit dans un "tube" fermé ou dans un pneu + jante, la chambre est toujours retenue et son éclatement ne peut s'expliquer pour des raisons uniquement mécaniques, à moins que les chambres latex soient plus sensibles à un mauvais montage (pincettes avec des démonte-pneus). Si la chaleur est en cause, le latex perdrait-il ses propriétés (par "décomposition") dans ces conditions ?
  19. Pour le plaisir de jeter le pavé dans la marre : ne sommes-nous pas tous un peu complices d'exiger un spectacle toujours plus extraordinaire ?
  20. Merci ! Je voulais mettre en évidence l'immense désarroi de mon père face à sa prise de conscience. C'est aussi le défi de chacun..
  21. Finalement, choper de temps en temps un coureur, fût-il un champion, pour faire croire que le dopage est poursuivi et sous contrôle n'a pas de sens. Chaque fois qu'on en pince un, c'est tout le milieu qui est secoué et si on ne fait plus rien... on n'y croit plus non plus. Mais le besoin des spectateurs d'avoir leur dose de spectacle permet de maintenir le jeu en équilibre.
  22. C'est aussi mon opinion. D'ailleurs, je n'ai pas encore regardé le Tour. Peut-être l'une ou l'autre étape de montagne, parce que les montagnes me font rêver
  23. Les patins rouge et noirs dont tu parles, c'est pour les jantes alu ? Sinon, les eurus ne sont pas plus efficaces que les bora 35 mm dans les montées. Elles ont plus ou moins le même poids et les bora sont un poil plus nerveuses.
  24. Avec mes roues campa eurus et mes freins chorus, le freinage dans les descentes sous la pluie n'est vraiment pas efficace. Les premières secondes servent à racler l'eau et pendant ce temps, presqu'aucun freinage. Ensuite, l'eau et les résidus de patins forment une boue qui réduit nettement le coefficient de frottement. C'est un peu mieux avec des patins BBB. Je roue actuellement avec des bora one et les patins associés mais je n'ai pas encore essayé sous la pluie.
  25. Il n'est pas nécessaire de rouler à fond dans les descentes pour apprécier les disques lorsqu'il pleut. Parfois, on n'a tout simplement plus de freins dans ces circonstances. Mais combien de jours par an ?
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