Thierry GEUMEZ

Pour ta balade en bord de Meuse du côté de Fumay, tu restes en Belgique ou tu te risques en France ?

Le mérite, c'est bien, mais ça a ses limites ! Je suis finalement parvenu à convaincre ma compagne de me rejoindre à Cuesmes depuis 6 ans 😄 C'est plat par chez moi, du moins dans le secteur Ouest, ce que ma balade de septembre vers le Sud-Est ne laissait pas deviner. Et pas de Bruine Put à gravir pour rentrer à la maison 🆒 Mais rien ne t'empêche d'arpenter toutes les côtes du Brabant Flamand ou d'ailleurs : quand on aime, on ne compte pas !

Le petit tampon en caoutchouc situé au milieu de la cale (son but est de supprimer tout jeu entre la cale et la pédale) a besoin de se tasser un peu. Par ailleurs, l'enclenchement à la main n'est pas aussi efficace qu'en appuyant de tout son poids sur le pied. Si c'est la crainte de ne pas pouvoir déclipser qui te fait hésiter, tu peux faire tes premiers essais en ôtant le tampon en caoutchouc.

Vu que j'aime bien les cadres plutôt petits (la mode actuelle sans doute par rapport aux années 70/80), je choisis des potences un poil plus longues que la moyenne (plutot 120 que 110). Cette tendance vient notamment du milieu professionnel où la réduction de la résistance aérodynamique impose des douilles de direction très basses. Pour le cyclo qui recherche une position moins extrême, le choix d'un cadre de petite taille oblige à mettre plusieurs bagues sous la (longue) potence, sauf peut-être avec les gammes "endurance" qui ont des douilles plus hautes.

Je te dois des excuses, je t'ai confondu avec un autre forumer qui tient un discours proche du tien.

Je ne veux pas relancer des débat stériles, mais là on touche un peu l'absurde de notre monde commercial: 2.160€ pour des campa WTO, excusez du peu! Nous savons tous que tu gères ton budget "en bon père de famille", Bruno, tu fais par exemple durer tes pédales Look depuis plus de 15 ans, malgré que les roulements soient morts... La richesse du monde vient de sa diversité et certains cyclistes aiment rouler sur un beau vélo ! Ta question reste néanmoins pertinente 😃

Oui, on peut mélanger les groupes. Ce que je dis plus haut, c'est que le 15 d'une cassette 11-25 n'est pas identique au 15 d'une 11-29. Le premier est marqué "15A" alors que le second est un "15D". Les découpes destinées à faciliter le passage des vitesses ne tombent pas aux mêmes endroits.

Si le 15 est indépendant, tu peux le placer en 4ème position plutôt qu'en 5ème. Le seul petit souci, c'est que les découpes pour un même pignon (le 15 par exemple) ne sont pas identiques selon l'étagement de la cassette. Il en résulte une indexation plus difficile si on mélange les "familles".

Ou 12 13 14 15 17 19 21 23 26 29. A voir si le 11 est plus utile que le 14.

aller de 11 à 29 sans trous en 10V c'est insoluble... c'est pour ça qu'aujourd'hui il y a 11-12-13 pignons... ... et qu'autrefois il y avait le triple plateaux !

Je n'ai pas d'avis sur la selle ou la forme du cintre, ou sur les braquets, parce que c'est très personnel. Juste une interrogation concernant les pédales. Tu as sélectionné les plus chères parmi les Look. Je ne critiquerai pas la marque (je l'utilise depuis plus de 20 ans) mais les roulements céramique ne sont d'aucune utilité sur des pédales. Beaucoup de cyclistes plébiscitent les Shimano, apparemment plus durables.

Ayant un EJ de 81.5 cm, j'ai eu longtemps des manivelles de 170 mm puis ai essayé des 172.5... pendant plus de 10 ans, pour revenir enfin à des 170. Sur un VTT, j'ai aussi des 175. Je trouve les 175 quand même un peu longues mais pas de douleurs particulières. Tu crains des tendinites ? Ca ne devrait pas poser de problème si tu penses à adapter la hauteur de selle et si tu n'attaques pas directement une très grosse sortie.

Donc BORA Ultra ou WTO ? Si tu relis les messages précédents, tu verras que tu as tous les éléments pour décider, tout seul, comme un grand 🆒

Vous ne les trouvez pas un peu trop banals ces vélos... ? Toi, tu es sur le point de succomber aux charmes du VAE 😃 Sinon, je te suggère un retour aux sources : la draisienne !

Les Bora WTO sont la dernière évolution des Bora. Elles offrent des performances du même niveau que les One et sont compatibles avec les pneus tubeless. A mon sens, les One 35, toujours au catalogue Campa, ne sont à considérer que si tu souhaites rouler en boyaux. Si c'est le cas, tu peux acheter le vélo avec des roues plus basiques en alu, pour l'hiver, et trouver les Bora One à boyaux indépendamment d'Origine. Tu réaliseras une belle économie par rapport aux Bora Ultra proposées par Origine.

Si tes chaussures ne frottent qu'occasionnellement, cela signifie que tu n'utilises généralement pas toute l'amplitude angulaire offerte par les cales grises. Les cales noires 0° (dans la pratique, il subsiste une petite liberté angulaire) pourraient probablement régler le souci, si tu les tolères. Leur réglage exige plus de précision que les grises.

Tu n'as pas la possibilité de choisir les roues campa bora one plutôt que les bora "ultra" ? La différence consiste en des moyeux carbone et des roulements céramique pour les "ultra", ce qui ne se sent pas au roulage, mais la différence de prix n'est pas négligeable.

As-tu vérifié que la géométrie te permettait d'obtenir tes cotes de position sans recourir à des solutions extrêmes ou inesthétiques (trop de bagues sous la potence, potence très courte ou très longue, recul de selle à la limite) ?

descendre un col avec les mains aux cocottes c'est à dire en position semi relevée à plus de 60kms/.h ne témoigne pas d'une grande volonté de performance Mon allusion au ski voulait mettre en évidence qu'une position "sur l'arrière" (ou mains aux cocottes à vélo) témoigne d'un refus de s'engager dans la descente. La peur a un effet paralysant et favorise la chute, ou oblige à ralentir (je n'ai pas dit que la témérité permettait de descendre en toute sécurité 😃)

Descendre les mains aux cocottes n'est plus rédhibitoire avec le matériel actuel Tu fais allusion aux freins à disques ? Il s'agit aussi, et surtout, d'une question de stabilité. Tenir le cintre en bas augmente l'appui sur la roue avant, abaisse le centre de gravité et améliore la précision de conduite. Ma très faible expérience en ski m'a appris que mettre l'appui sur les talons conduit presque inévitablement à la chute 😃

Je partage largement ton analyse. Les champions de n'importe quelle discipline font le plus souvent la démonstration de leurs dispositions hors normes dès leur plus jeune âge... même si certains se découvrent doués plus tardivement. Il n'est pas non plus indispensable de piloter comme Marquez, Loeb ou Hamilton pour remporter un grand tour cycliste. En ce qui concerne Remco, ses erreurs de pilotage dans les descentes résultent peut-être également de sa volonté de trop bien faire. La presse et le public attendent beaucoup de lui et il se met probablement une pression qui le dépasse. Indépendamment des progrès qu'il pourrait (devrait) réaliser sur le plan technique, je pense qu'il a besoin de retrouver la sérénité et la confiance. Je l'ai senti plein de doutes lorsqu'il se tenait debout contre le rail après sa chute d'hier. Le rôle de Patrick Lefevere n'est pas évident sur ce plan. Il doit protéger son poulain en l'obligeant à prendre du recul par rapport aux événements mais doit en même temps prendre garde de ne pas briser son ambition.

sachant qu'il a commencé le vélo tard, et n'a pas fait d'école de cyclisme, il n'est pas illogique que ce soit sur le plan technique qu'il soit le plus perfectible Le pilotage s'apprend, comme n'importe quelle discipline, mais certains sont plus doués que d'autres. Et l'expérience ne suffit pas, nous connaissons tous des automobilistes qui continuent d'être maladroits après 40 ans de conduite, par exemple. Le manque d'assurance de Remco dans ce domaine et sa terrible chute de l'an dernier risquent de le faire entrer dans un cercle vicieux. Les mauvaises expériences antérieures génèrent une peur qui fait perdre ses moyens et favorise de nouvelles chutes...

https://www.msn.com/fr-be/sport/actualite/en-grosse-difficult%C3%A9-ce-lundi-remco-evenepoel-veut-aller-jusqu-au-bout-du-tour-d-italie-je-n-ai-jamais-dit-que-je-quitterais-la-course-vid%C3%A9o/ar-AAKkvkZ?ocid=msedgntp

il faut que le cyclo change ses préoccupations, sa façon d'envisager la pente plus précisément Le cycliste a avant tout une expérience de la marche : à pied, la vitesse varie beaucoup moins qu'à vélo au gré des variations de la pente; le cycliste comprend mal, voire refuse, de voir son allure ralentie par la pente, au point qu'il oublie parfois de changer à temps de braquet ou veut imaginer qu'il suffit de forcer un peu pour vaincre l'obstacle.

L'avantage de monter à pied est que tu n'as pas à subir (en espagnol subir = monter ) le poids du vélo. Je pense également à un autre aspect du problème mais je ne vois pas comment en calculer l'influence : sur une pente, se maintenir immobile à pied réclame très peu d'effort, c'est plus ou moins la même chose que sur un sol horizontal, alors que le vélo nécessite d'appuyer sur les pédales pour ne pas redescendre aussitôt.