Thierry GEUMEZ

Bienvenue à toi ! J'ai roulé il y a une dizaine d'années avec des Campa Eurus 2 way fit équipées de pneus Continental GP de 23 mm avec chambre et je ne me souviens pas avoir connu ce problème. Le montage était cependant un peu plus dur qu'avec les Eurus "normales". De quel modèle de pneu s'agit-il ? En as-tu essayé d'autres ? As-tu essayé de les gonfler un peu plus qu'à la pression habituelle lors du montage pour les aider à se mettre en place ?

Je ne sais pas ce que tu en penses mais perso, je le trouve de plus en plus incohérent dans ses arguments provocateurs 😉

Bravo Schtroumpf météorologue ! Tu as dû transiger un peu sur ta nouvelle façon de rouler mais tu es rentré sain et sauf, c'est toujours ça de pris. Tout absorbé par mon entraînement, mon cardio, mes capteurs, tout le toutim, j'ai refusé de tenir compte du ciel et me suis fait arroser. Oh, rien de très grave, mais je suis bon pour nettoyer le vélo... Je suis quand même content parce que la forme revient après 2 semaines plus cool 😊 Less is more...

Quand je vois tes perfs sur Garmin Express, je me dis que tu n'as pas besoin de programme d'entraînement parce que nous ne jouons clairement pas dans la même cour, tu te situes plutôt dans la catégorie "Eric Hennuy". Mais je te taquine, tu as bien raison de prendre du plaisir avec la préparation de tes triathlons ou avec ton vélo de CLM. J'espère que tu te remettras vite de ta mauvaise chute.

T'as tout compris. Il ne te reste plus qu'à maigrir 😂

Tu es surtout un vieux dinosaure, Bruno. Tu as fait ton temps, place aux jeunes 😊

Le Ventoux, c'est facile : tu mets tout à gauche et tu pries pour ne pas flancher avant le sommet 🤣

Ce que nous n'avons pas en commun avec les pros, c'est le niveau. Mais l'envie de progresser n'a rien à voir avec le niveau, Michel. Parce que tu es dans une démarche de respect de ton corps qui t'envoie des signaux, tu en viens à critiquer ceux dont la pratique est différente de la tienne. Pour certains, le plaisir est dans la recherche de la performance, pour d'autres, c'est dans la capacité à apprécier la beauté de la nature. L'un n'est pas supérieur à l'autre, nous sommes différents. https://www.bing.com/videos/search?q=chacun+sa+route+chacun+son+chemin&qpvt=chacun+sa+route+chacun+son+chemin&view=detail&mid=B8029051D1E6A8CF8A0EB8029051D1E6A8CF8A0E&&FORM=VRDGAR&ru=%2Fvideos%2Fsearch%3Fq%3Dchacun%2Bsa%2Broute%2Bchacun%2Bson%2Bchemin%26qpvt%3Dchacun%2Bsa%2Broute%2Bchacun%2Bson%2Bchemin%26FORM%3DVDRE

L'envie demeure mais je suis plus prudent, plus "spéculateur" qu'il y a 20 ans. Il faut bien adapter ses ambitions à ses moyens. Lorsqu'un "petit jeune" que je n'avais pas vu arriver me dépasse fougueusement au pied d'une côte, je laisse aller et observe. Soit il est vraiment fort et alors, à quoi bon lutter ? Soit il est inexpérimenté et a présumé de ses forces et il s'effondre au bout de quelques centaines de mètres... et j'éprouve une satisfaction, non ostentatoire, j'y mets un point d'honneur, à le repasser, comme si de rien n'était. L'esprit de compétition demeure en moi mais je sais perdre sans rancoeur ni amertume. Nul agacement non plus si on me "suce" la roue, ça me flatte plutôt. Tout ceci n'est qu'un jeu !

Quel que soit notre niveau, les méthodes pour progresser (ou pour ralentir la régression liée à l'âge) sont identiques. Les cardiofréquencemètres et autres capteurs de puissance ne savent pas reconnaître et récompenser les seuls clients qui le méritent 😉 Quant à savoir s'il est pertinent ou sage de rechercher la performance à partir d'un certain âge, c'est un problème philosophique, ou un choix de vie, qui ne remet pas en question la validité des méthodes d'entraînement actuelles.

En faisant les mêmes temps lors des séances par intervalles, le gars costaud travaillera sa VO2 max et celui d'un plus faible niveau sera en anaérobie. Être à l'écoute de son corps a ses limites 😉 Mais je suis d'accord avec toi que la technologie ne bouleverse pas la hiérarchie. Indurain rechignait à utiliser un cardiofréquencemètre et il savait que sa position n'était pas très aéro. Ça ne l'empêchait pas de gagner. En maîtrisant mieux les paramètres aujourd'hui, en laissant moins de place aux approximations, on constate cependant que les ėcarts entre les premiers du Tour de France se sont resserrés.

Dans les sports de combat, tu n'as pas trop la liberté de "rouler à ta main", sauf si tu es d'un niveau très supérieur à celui de ton adversaire, alors qu'à vélo en dehors de toute compétition, tu peux décider (dans ton immense sagesse 😛) de laisser l'autre partir. Ma préoccupation les lendemains et surlendemains des sorties dures n'est pas les douleurs aux pattes ou au dos (j'ai une hernie discale) mais plutôt la récupération dont la durée augmente avec les années.

La position mohoric n'est pas très éloignée de celle de Greame Obree, sauf qu'elle est très inconfortable pour pédaler, donc plus adaptée à la descente. D'autre part, il faut tenir compte des limites imposées par l'UCI. https://cyclingmagazine.ca/sections/feature/performance-tips-from-greame-obree/

Comment fais-tu pour suivre un programme sans outil pour mesurer tes efforts ? Si on enlève le tachymètre de ta voiture, comment peux-tu être certain de ne pas dépasser le 130 sur l'autoroute ?

Il n'est pas question de masochisme, Bruno. Je n'ai mal aux jambes qu'après les sorties très longues ou très dures, cet indicateur est donc insuffisant pour détecter le surentraînement et je roule régulièrement environ 250 km/sem. Par ailleurs, comme je l'ai précisé plus haut, je me repose dès que je ressens la fatigue et je ne suis pas "à fond tout le temps", même si je reconnais qu'il ne m'est pas évident de rouler "très cool". Je n'aurais pas pu me rendre compte seul de mon erreur. A moins que je ne sois pas dans l'erreur, que Garmin dise n'importe quoi et que je me tracasse pour rien 😎 Ce que je veux dire, c'est qu'il est facile de se tromper pendant longtemps si on n'a d'autres points de repère que soi-même, si on ne bénéficie pas de l'encadrement de coaches compétents ou si aucune pathologie ne vient donner l'alerte.

Le recul de selle ne dépend pas de la hauteur du cadre, ni de sa longueur, mais uniquement de l'angle du tube de selle et de la hauteur de selle (le modèle de selle intervient aussi mais je pars de l'hypothèse qu'il est identique pour les deux tailles de cadre). Pour le Giant TCR, il y a 0,5° de différence entre le M et le ML, soit environ 7 mm de recul de selle. La hauteur de la douille de direction est un critère qui doit retenir toute ton attention. Tu dis "1m79 et de longues jambes", donc un EJ de 86-87 cm, voire davantage et une hauteur de selle d'au moins 76 cm. Avec une douille de 145 mm, tu auras un cintre très bas (10-11 cm plus bas que la selle). Regarde la hauteur de douille de ton vélo actuel comme point de comparaison.

Oui, je ne me rendais pas compte que j'en faisais trop. Je me fiais à la fatigue ressentie mais mes sensations n'étaient pas un indicateur assez précis. Peut-être qu'un coach avec ses compétences et le recul nécessaire aurait détecté le problème. Aurais-tu levé le pied si tu n'avais pas souffert d'arythmie ?

Voudrais-tu insinuer que la majorité des participants à des épreuves telles l'Etape du tour, la Marmotte, ou un marathon pour les joggeurs, feraient mieux de renoncer pour éviter d'avoir mal aux jambes ? Si l'être humain n'essayait pas de progresser, de relever des défis, nous en serions toujours à allumer le feu en tapant des silex. Et on ne s'améliore qu'en "sortant de sa zone de confort", donc en acceptant d'avoir parfois mal aux jambes. Après, tout est une question de dosage et chacun choisit de "rester sage" ou "d'exagérer", avec tous les degrés intermédiaires possibles. Pour revenir à l'aspect physiologique de la question, les douleurs musculaires ne durent jamais très longtemps chez les sportifs entraînés. Mais la fatigue est plus insidieuse, c'est une notion plus difficile à appréhender et c'est pour cette raison qu'on peut tomber sans s'en rendre compte dans le surentraînement. Je le découvre, après pourtant presque 30 ans de pratique, grâce au GPS Garmin que j'ai acquis récemment. En utilisant les données cardiaques relatives à mes sorties, l'appareil estime ma charge de travail et mesure les temps passés en "aérobie basse", "aérobie haute" et "anaérobie". En m'inspirant de ces indications, ma forme progressait doucement mais régulièrement jusqu'au début avril puis je suis parti en France pendant 3 semaines et j'ai oublié ma ceinture cardiaque. Du coup, Garmin était dans les choux et j'ai roulé "au feeling", avec pour objectif une participation à LBL le 23 avril. J'ai continué d'alterner les sorties en endurance de base et les entraînements plus intenses par intervalles mais ma tendance naturelle à toujours vouloir en faire un peu plus m'a fait progresser trop vite. Bilan, j'étais au top 8 jours trop tôt (par rapport à mon objectif) et j'ai dû ralentir le rythme pendant les semaines suivantes pour récupérer. Mais je ne ressentais pas de fatigue particulière ! La recommandation de Garmin : après cette période de récupération, "il est conseillé de réduire votre charge d'entraînement à l'avenir". La technologie (contre laquelle tu pestes si souvent) a finalement du bon : je peux rouler mieux si je roule un peu moins 😎

J'ai déjà monté cette côte en 30x25 mais pour pédaler vers 75-80 tr/min, c'est 30x29 😉

Les pédales très soft ne sont pas sûres en toutes circonstances, j'ai failli chuter avec les Blade Carbon munies de la lame la plus souple en sautant une bordure, j'ai déclipsé accidentellement. Tu as surtout fait l'expérience des bandes blanches humides... Bon vélo Dominique.

La plus grosse différence entre les Keo 2 Max et les Blade Carbon, c'est le réglage en continu de la dureté du déclenchement pour les premières, et le choix entre 2 lames de duretés différentes pour les secondes. Mais pas de grosses différences à l'utilisation, la surface d'appui est surtout un argument marketing parce que la puissance absorbée par la déformation de la semelle de la chaussure est insignifiante. En fait, je n'ai pas compris l'objet de ta question : tu recherches des pédales qui te redonnent confiance après ta chute ou qui offrent plus de polyvalence (possibilité de marcher notamment) ?

Demande à Gérôme si les cartes installées d'origine dans le 1030+ sont détaillées, mais j'ai des doutes. Des cartes détaillées sont disponibles sur OpenStreetMap (OSM). Ce sera ma prochaine étape. Les Garmin haut de gamme sont conçus avant tout pour les sportifs qui veulent étudier les données relatives à leurs entraînements, ce qui rend les menus plus fouillés et complexes pour qui n'est pas trop à l'aise avec l'informatique. Je sais que ce n'est pas un problème pour toi mais ma remarque intéressera ceux qui ne veulent que le guidage.

J'ai le 830 depuis le mois de décembre. Les cartes installées dans le GPS sont très sommaires, il faut en télécharger d'autres pour avoir des détails.

On sent le vendeur qui essaie de passer en force, là ! Il paraît que ça fonctionne très bien avec les personnes influençables mais Franck est un rebelle ☺️

A 16 ans, je voulais prendre une licence pour courir en catégorie "débutant". J'avais d'ailleurs fait équiper mon vélo des braquets ad hoc, 49x16 maxi. C'était ça l'influence d'Eddy. Bon, mon père s'y est fermement opposé, il craignait que ça nuise à mes études... Une très mauvaise idée parce que j'ai traîné des regrets pendant des années alors que les premières courses m'auraient mis devant la réalité. J'ai découvert en recommençant le vélo à 36 ans que j'étais seulement un cycliste "normal". Mais la passion demeure. Elle est pas belle, la vie ?