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Geoffroy CACHAT

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Tout ce qui a été posté par Geoffroy CACHAT

  1. Merci à tous, nous avons (tous ?) de temps en temps envie d'être égoîstes, car il faut avouer que parfois ça fait du bien de ne penser qu'à soi (j'entends par là que ça "soulage"). Mais bercé par le sport co et ayant encore un peu de conscience d'intérêt général, cela me paraissait bien naturel. D'ailleurs, plusieurs fois des participants ont ralenti et demandé si nous avions besoin de quoi que ce soit. Preuve en est que l'esprit est plus cyclotouriste que cyclosportif pour sur cette épreuve (ce n'est pas péjoratif du tout dans mon appréciation). Et franchement, même adorant la compétition, cela fait plaisir à voir compte tenu du nombre de participants où l'on pourrait s'attendre à une grosse machine genre Etape du Tour, très individualiste. Je pense que le fait que les participants sont d'ailleurs moins présents sur cette cyclo pour se faire la guerre d'une manière générale que sur d'autres cyclos ; et moins internationaux/anglo saxons. En tout cas c'est mon impression et cela n'était pas désagréable.
  2. Pour répondre après Pierre qui a fait une description synthétique et pertinente comme très souvent, c'est certain que de passer du 23 au 28 a du te surprendre un peu. Depuis mon passage sur vélo à FAD (2 ans maintenant et j'ai gardé pendant 1 an un vélo à patins sur lequel je roulais en 25), je roule au moins sur des 26mm (Pirelli) ou 28mm (Pirelli et Hutchinson donc). Personnellement, pour moi, le poids supplémentaire du pneu n'est pas conséquent (on parle de quelques dizaines de grammes, pas de centaines), et je privilégie le rapport rendement/confort. Et force est de constater que je ne perds rien en ayant augmenté un peu la taille. Au contraire, c'est encore plus "sécurisant" et efficace, à mon avis. En ce qui concerne ce Hutchinson, je ne l'ai pas mesuré, mais d'après les retours ci et là, il serait inférieur à la section annoncée, le 28 étant plus proche d'un 26. Néanmoins, je l'ai trouvé très confortable par rapport à un vrai 28mm. Donc il peut être un excellent compromis pour ceux qui hésiteraient à passer un 28mm confirmé. Mais comme Pierre, chacun aura son propre avis sur la question. A titre personnel, je venais simplement alimenter la discussion avec ce nouveau pneu. En résumé, pour moi, ce type de pneus plus larges sur jantes plus larges n'ont absolument rien de pénalisant. Partant de là, comme le confort est accru, il n'y a pas raisons de ne pas les adopter.
  3. Merci Michel, pour moi ça paraissait normal, car le vélo c'est aussi un sport collectif. La "frustration" passe vite avec une (ou plusieurs ?😂) bonne(s) bière(s) à l'arrivée tous ensemble.
  4. Je déterre le sujet pour éviter d'en créer un nouveau à chaque test/avis sur un pneu : Je viens de tester en condition "cyclosportive" les nouveaux Hutchinson Blackbird Racing Lab, sur les routes de l'Ardéchoise. J'ai régulièrement changé de marque de pneus mais j'ai très majoritairement été sur des Hutchinson, des Vittoria et des Pirelli plus récemment. J'aime beaucoup cette dernière marque dont de nombreux produits étaient d'ailleurs fabriqué par Hutchinson, mais là, mon vélociste n'avait plus ceux que je voulais en tubeless en 28mm. Il m'avait proposé le classique Conti GP 5000 mais n'étant pas trop fan de la marque, je me suis orienté sur le Hutchinson Blackbird Racing Lab, dernier sorti et remplaçant du Fusion 5 Performance. Et franchement, je suis bluffé par ce pneu sur les premiers tours de roues. Tout d'abord, même s'il n'est pas le plus léger (290gr), il reste dans la moyenne des pneus haut de gamme qui ne sacrifient pas tout au poids. Ce qui m'a le plus frappé dans un premier temps est le confort de roulement. Il est d'une souplesse impressionnante et se déforme bien permettant d'en utiliser la meilleure largeur. Son rendement n'en est qu'accru, quelque soit l'état des routes. Les routes ardéchoises ne sont certes pas les routes belges 🤪 mais elles peuvent passer du tout au tout : d'un bitume parfaitement lisse et neuf à un revêtement ancien et granuleux, voire zébré. Nous sommes partis du gîte sous la pluie... Et pour tout dire, je n'avais pas eu le temps de les rouler depuis leur mise en place. J'aurais pu avoir une petite appréhension, mais elle aurait été très vite levée. Les 11km pour rejoindre le départ ont été de nature hyper rassurante, malgré la pluie continue et les routes détrempées. Immédiatement en confiance en descente en courbes, très bonne adhérence en montée dans les petits raidards pour couper au plus court. Dans les premières descentes mouillées de la cyclo, aucun problème pour mettre de l'angle et attaquer, et encore plus évidemment lorsque le sol s'est asséché. Confiance idem en cas de changement rapide de conditions dans certains passages encore bien humides en forêts, alternés avec des espaces secs le long de prés ouverts. J'ai également trouvé sur les phases de faux plat que plus on accélérait avec, plus il délivrait, comme si sa résilience était encore optimisée à une vitesse supérieure. Restera à voir la longévité et la résistance aux crevaisons. J'use en général plus vite les pneus que la moyenne donc je pourrai vous indiquer si les 4000km annoncés sont tenables ou non. Mais pour moi, ce pneu a vraiment tout pour devenir une vraie référence.
  5. Petit résumé de ma cyclo ardéchoise, sur le parcours des Boutières (137km/2400m D+). Arrivée le vendredi soir, retrait des dossards très rapide autour de 20h15, y compris pour un copain du club et sa femme. Retour au gite et bon petit repas. J'ai du encore travailler un peu jusqu'à 23h45. Du coup, la nuit a été courte car lever 5h15 pour départ 6h et rejoindre Saint Félicien (un de nos camarades de club prenait le départ à 6h45 sur les "Europe Mediofondo" desquels il termine 35° au scratch et 4° caté. Après 30' d'échauffement pour rejoindre la zone de départ, nous patientons dans le sas, les 8 restants du club. Nous passons la ligne vers 7h05 et c'est parti. Première montée relativement groupée avec notre première féminine pour la mettre dans le rythme (elle restera accompagnée par deux autres camarades). Je lui propose un rythme "tempo" bas histoire de ne pas trop en mettre de suite, car c'est bien inutile. Nous faisons la descente où les plus à l'aise prennent de l'avance (dont moi), et nous nous recalons à un rythme tempo bas pour la plus courte ascension suivante, le temps que les autres nous rejoignent. Je laisse notre féminine à ce stade avec ses deux autres "chaperons" et nous filons avec deux copains de club à un rythme plus soutenu. Je tire notre groupe sur tout le faux plat avant la troisième ascension, en bon sanglier. Je m'alimente en arrivant au pied de celle-ci, car elle est plus longue bien que peu difficile, et laisse "partir" mes deux collègues un peu plus rapidement. Au bout de quelques kilomètres, je reviens sur un des deux, qui est complètement à l'arrêt. Il est en très mauvaise posture, les papillons dans les yeux, plus d'énergie. Bien que sachant que notre féminine et deux autres sont encore derrière, je prends la décision de m'arrêter avec lui car son état m'inquiète de suite. Je le fais manger, se couvrir et reprendre ses esprits. Après 10 bonnes minutes de pause, nous repartons et je me cale à un rythme qu'il peut suivre. Dès lors, je ne pense qu'à une chose, l'aider à passer ce mauvais moment, sans me douter qu'il allait subir ceci tout le reste du parcours. Fréquemment, ces pauses reviennent au gré de ses pics glycémiques. La fin de l'ascension et le gros ravitaillement au sommet lui font du bien. Il reprend un peu de couleurs. Il reste 60km, et je lui demande si ça va aller. Il pense que oui alors nous reprenons avec notre féminine et ses deux acolytes qui nous ont bien évidemment repris (nous sommes passés de 18km/h moyen en montée à 11km/h moyen). Nous entamons donc à 5 l'avant dernière bosse. Il décroche un peu et je reste avec lui. Il ne tient pas les 10km/h. Nous laissons filer après la descente les trois autres au pied de la dernière longue ascension. Et là de nouveau, nous devons faire des pauses très régulières. Je lui propose de l'alimentation salée, voulant essayer de contrecarrer ses pics glycémiques dus à une prise d'alimentation uniquement sucrée, mais il refuse, ayant peur de ne pas la digérer. Bref, cette dernière montée pourtant très abordable et régulière sur 13km à 4,5% sont un véritable calvaire pour lui, malgré mes encouragements, mon soutien. Alors que nous aurions du normalement nous éclater sur ce parcours, étant habitués aux pourcentages un peu plus difficiles des cols de Haute-Savoie (même pour un gros comme moi ). Au sommet, encore une pause et nous commençons les 33 derniers km en descente et/ou faux plat descendant. Je ne suis pas fatigué et je reprends les devants pour lui faciliter la tâche autant que possible. Il reste dans ma roue tant bien que mal. Je lui demande si on peut finir un plus fort autour des 45km/h à 50km/h de moyenne. Il acquiesce, voulant essayer de me laisser me faire plaisir aussi (j'adore ce genre de portions). Mais lorsque je me retourne, ne sont dans ma roue que d'autres participants bien à l'abri . Je me relève et l'attends pour la vraie partie descente. Nous faisons le début ensemble et je finis les trois derniers km seul histoire de me faire un peu plus plaisir. Je l'attends en bas pour faire le dernier faux plat rejoignant l'arrivée, et nous passons la ligne ensemble. Le temps, le classement, tout cela est très clairement anecdotique, déjà parce qu'à allure normale pour moi, il serait bien modeste par rapport aux coursiers comme vous, mais encore plus cette fois-ci où je me suis véritablement mué en chien Saint-Bernard, en coéquipier responsable du club. Je suis satisfait de l'avoir ramené à l'arrivée sans qu'il abandonne (et sans que ce soit non plus dangereux pour lui), mais un peu "frustré" de ne pas avoir pu me livrer totalement sur un parcours qui me correspond bien : longues montées roulantes où mon poids pénalise moins que dans les forts pourcentages. C'était toutefois bien l'intention de départ d'accompagner nos féminines (l'une a préféré rouler avec un de ses collègues de travail en partant un peu plus tard pour éviter la première grosse demi-heure sous les averses). Mais je m'étais pris au jeu car les jambes étaient là, et le début de la mission était accompli. Bref, je retournerai faire l'Ardéchoise chaque année jusqu'à avoir fait l'intégralité des parcours y compris l'originale. Pour le nombre de participants, l'organisation et l'ambiance très cyclo plutôt que sport sont absolument parfaites. Chaque ravitaillement dans les villages décorés et animés sont un enchantement pour les yeux, les oreilles et les papilles. La météo n'a certes pas été celle d'un mois de juin (humide sinon pluvieux au début, puis éclaircies, mais température fraiche), mais cela n'enlève rien au plaisir de parcourir ces routes ardéchoises semblant hors du temps et aux paysages incitant à revenir flâner tranquillement en vélo.
  6. Et aujourd'hui, et ce we probablement, ils vont reprendre la pluie. Quelle météo pour un mois de juin... 🤨
  7. Mais je n'ai pas non plus dit à l'inverse que Traen ressemblait à un "pur" nordique Pierre-Yves, juste que le cliché était répandu et pas toujours justifié. 😉
  8. Oui alors après ce cliché là du blond nordique, il saute très vite... J'ai joué au hockey avec un certain nombre de suédois, et ni eux ni leurs conjointes étaient tous blonds aux yeux bleus (d'ailleurs en parlant de leur conjointes, les brunes aux yeux bleus ne sont pas plus moches). Et pourtant il s'agissait tous de suédois "de souche".
  9. Yates a pris du temps sur tous les principaux favoris en terminant à 23" de Traen qui a bien résisté. Almeida et Skjelmose. Les outsiders qui ont perdu du temps sont : Bernal, Pidcock, Carapaz, Martinez, Mas, Gall, Uijtedebroeks.
  10. Je vais participer cette année sur le parcours des Boutières, en accompagnant les deux féminines de notre club sur les 134km et 2470m de D+. Vu mes piètres statistiques depuis le début de l'année, je ne vais rien viser de personnel mais chercher à être utile pour notre club en les emmenant le mieux possible. Les autres joueront au plus bas chrono.
  11. La décision est certes très contraignante pour les participants, elle l'est aussi pour l'organisation. Mais à titre personnel, je la trouve très adéquate dans la mesure où les routes sont bloquées et auraient conduits à provoquer des comportements pouvant être de nature à menacer la sécurité des participants. Il en va de même d'ailleurs pour les pros qui seront près de Troyes ce jour là si je ne me trompe pas. Un jour d'élections, qui plus est le second tour, où une part déterminante des enjeux nationaux vont se jouer, ce serait prendre un risque.
  12. Lampaert semble s'en faire une spécialité, en effet. Les favoris se tiennent globalement, sur un prologue si court les écarts ne sont pas grands. Aujourd'hui, sprint massif ? Pas si évident que ça si des puncheurs tentent de tout faire exploser dans la dernière bosse...
  13. En l'espèce, sur les images amateur, regardez bien comme la gauche de la chaussée brille en raison de l'abondante eau qui y est présente. Rien n'exclut non plus une "pollution" par autre chose. J'ai déjà fait les frais d'une chute, par temps très sec fin juillet, dans un virage en épingle. Il y avait une trace d'huile qui occupait la totalité de la largeur de la chaussée, sur une route fréquentée (donc pas la possibilité de l'éviter). J'ai perdu l'avant sans pouvoir faire quoi que ce soit. Que j'eusse été en FAP, FAD, avec un vélo souple ou rigide, le résultat aurait été le même : au tas. Hier, franchement, pour moi, l'état de la route me parait être la première des causes parce qu'ils tombent vraiment comme sur la première étape du TdF 2020 à Nice. Oui il y a une certaine vitesse, mais selon qui on écoute après l'étape, ils n'ont pas tous le même point de vue.
  14. Oui et qui prouve bien que la chute n'a rien à voir avec les vélos. Tous ceux qui étaient sur la portion gauche de la route (en descendant) sont tombés alors que beaucoup moins à droite. Peut être qu'il y aura des éléments complémentaires d'enquête afin d'en déterminer la cause, mais pour moi, la technologie des vélos n'en est absolument pas la raison. D'ailleurs, sur les images amateur, l'impression n'est pas du tout la même que lors du visionnage des images télévisées. Sur ces dernières, nous avons le sentiment de voir un peloton très compact, alors qu'à l'inverse sur les images amateur, il est relativement étiré et clairsemé. Rien à voir par exemple avec la chute massive dans LBL quand Alaphilippe finit contre un arbre secouru par Bardet.
  15. Après, si les pros ne roulent plus quand il pleut, un gros tiers du calendrier au moins sera amputé. Les routes glissantes par jour de pluie, malheureusement, font aussi partie de ce sport. Un des problèmes (en tout cas cela ressemble à ça sur cette section), ce sont les routes refaites quelques semaines à peine avant le passage des courses, parfois moins. Je ne suis pas ingénieur, mais pour celles sur lesquelles je roule dans mon secteur, elles sont effectivement rendues très glissantes pendant un certain temps avant de retrouver une adhérence un peu plus normale au fur et à mesure des passages des automobiles. Elles ont tendance à moins bien drainer l'eau qui augmente le risque d'aquaplanning. Chez Visma, deux coureurs au tapis en plus : Van Baarle et Kruijswijk, deux équipiers aussi prévus sur le Tour pour Vingegaard probablement. Cela commence à faire beaucoup de très bons coureurs/équipiers qui ne seront pas présents pour leur leader lors de la grande kermesse, et ça ouvre encore plus les perspectives de Pogacar...
  16. Les trois étapes de montagne vont être révélatrices pour Remco Evenepoel, si oui ou non il va pouvoir venir jouer dans la cour des très grands en montagne. Il progresse d'année en année dans ce secteur, mais de là à déjà rivaliser avec Pogacar et Vingegaard qui sont sur une autre planète, j'émets encore des doutes. En revanche, pour ce critérium, dont il est question dans ce sujet, il a pris un peu d'avance. Et une équipe au moins sera déterminée à le faire tomber, c'est UAE avec Ayuso qui aura très probablement la tactique la plus offensive et ne s'en cache pas, au vu des déclarations de Pavel Sivakov hier. Bora pour Roglic et Visma pour Jorgenson peuvent aussi l'être mais j'ai plus de mal à les voir tenter de tout renverser : Bora parce que ce n'est en général pas dans les cordes d'un Roglic de taper tôt dans les étapes (sauf l'étape du Galibier sur le Tour, mais qui répondait à une vraie stratégie d'équipe de la Jumbo) ; Visma parce que je pense que les équipiers sont en deçà du niveau attendu. Kuss semble transparent (mais il peut se réveiller...) et donc ne reste que Kruijswijk éventuellement pour de longues chevauchées.
  17. Pas de risque en effet. Cela promet trois belles étapes de montagne sur VSD !
  18. Evenepoel a fini fort à l'inverse de Tarling qui avait fait un gros 2° tiers. 18" d'avance au final
  19. Oui le premier à approcher la minute de retard seulement... Ayuso 3° temps au premier inter.
  20. Powless résiste bien en étant à moins d'une minute au deuxième intermédiaire (+50")
  21. Wellens en termine à 1'51 en 3° position, en ayant encore perdu un peu de temps entre les deux derniers inter.
  22. Wright a explosé et finit juste devant Guernalec à 2'22, mais Sobrero a très bien fini et en termine à 1'36, ne perdant que 2" dans la troisième et dernière partie. Pendant ce temps, Powless passe à seulement 16" au premier inter.
  23. Politt prend la 2° place et Guernalec la 3° en attendant les arrivées prochaines de Wright et Sobrero, devant eux aux deux premiers intermédiaires. S'ils ne craquent pas, ils devraient les premiers à être proches de passer sous les 2' de retard seulement.
  24. A mon avis, il a sorti un gros temps de référence. Il met quand même Gradek et Kirsch à 2'30 et 3'40, et Van Baarle à près de 5'. Ce ne sont pas les plus manches en CLM.
  25. Aujourd'hui, pour le podium de l'étape, je vois bien Tarling en effet, avec Roglic et Evenepoel. A la lutte également, Ayuso et Sobrero je pense. Côté français, Armirail et Guernalec.
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