Geoffroy CACHAT

Suite à une blessure à un doigt au hand, j'ai du passer par la case opération donc anesthésie locale. En attendant l'anesthésiste, j'étais donc déjà installé sur un brancard en début d'après midi, allongé avec le monitoring en place. Il n'arrêtait pas de bipper car j'étais détendu et mon coeur descendait facilement en dessous des 45 pulses, ce qui était anormal visiblement pour un gars qui attendait une opération, aussi minime soit elle (deux bouts de broches pour une double fracture d'un doigt). Alors ça ne m'étonne pas du tout que ça puisse bipper à fond pour un pro 😆

Merci Pierre ! Vraiment léger donc pour un vélo de ce type sans être complètement "haut de gamme".

Oui hier (il est bien copain avec le vélociste). En revanche, le RC10 est annoncé à 7,1kg par le site officiel de Scott, nouvelle version. Ils ont du tenir compte d'un poids approximatif de pédales ? En magasin, il n'en avait pas sur ton modèle pesé ? Car ce serait bien la première fois qu'une marque surestimerait le poids du vélo monté. Ou alors ils n'ont pas encore tout actualisé sur leur site officiel... Mais vu que le poids du RCPro est annoncé à 5,9, cela me laisse penser que c'est à jour. Et du reste, c'est très très léger quoiqu'il en soit.

Un copain du club vient de commander le RC10 (montage Ultegra au lieu de Dura Ace et composants un peu moins élite). Pour sa taille, poids annoncé à 7,2kg environ en L. Mon vélo le plus réactif, le Wilier Filante, est en comparaison environ 200gr plus lourd.

Le voici

Tu as raison, j'avais essayé le SLR et je suis allé un peu vite sur la description des vélos faites par frck25, qui parlait bien du SL. Désolé. 😉

L'ancien Madone (6° gen) est une barre à mine, il faut toujours avoir des jambes très fortes pour l'emmener. Et il ne faut pas trop lui causer balade pour la même raison. Je l'ai essayé et il est vraiment difficile à tordre. Et je ne parle pas de l'associer à des roues à profil haut. N'est pas Pedersen qui veut, malgré mon beau gabarit. Quand tu as les jambes et que tu ne roules qu'à plat ou vallonné, il est fabuleux. Mais il est nécessaire d'être vraiment entrainé et constant, sinon très peu de plaisir. La 7° génération est un peu plus polyvalent mais reste d'un vélo d'élite donc il faut vraiment avoir les jambes. Le vrai cap de polyvalence a été franchi avec la 8° génération.

Pareil chez nous, comme dit dans mon message précédent. J'ai eu essayé des sous-vêtements techniques de type Dkt ou Its ou autres, conçus pour d'autres sports, mais ce n'est vraiment pas la panacée. Ils ont tendance à moins permettre de respirer que ceux conçus spécifiquement pour le vélo. Du coup, la sensation de transpiration et d'humidité intérieure arrive plus rapidement, et avec elle en hiver, la possible sensation de froid. Du coup, j'en suis revenu et je ne prends plus que dans des gammes développées pour le vélo (du reste, comme dit plus haut, j'en ai très peu).

A titre personnel, chaque lavage en machine se fait, pour ces textiles techniques, dans un filet à linge : cuissards, maillots, etc... Et jamais directement dans le tambour. 30°c sur le programme "Textile technique" qui comprend un essorage moins rapide. Sauf pour mes vieilleries, celle j'ai depuis que j'ai repris le vélo (8 ansà et que j'utilise sur le home trainer ou pour aller me balader avec mes enfants. J'utilise différentes marques de textile, avec une priorité pour Bioracer (tenue club) dont je suis extrêmement satisfait pour toute la gamme (été, mi-saison ou hiver, court ou long). J'ai aussi du Assos, du Santini, du Dkt et quelques marques qui ne sont pas purement spécialisées dans le textile. En sous vêtements techniques, j'en ai deux pour l'été (Under Armour) et un pour l'hiver très efficace (Sportful Fiandre qui est aussi windstopper), car il permet de rajouter un coupe vent à la sous couche, ce qui autorise une utilisation avec juste un maillot ML sans "veste" chaude selon les conditions.

Je n'ai rien contre les "chinoiseries", mais je leur souhaite que le vélo soit réellement à la hauteur. Ils ont bien recruté et ce serait dommage que le matériel ne soit pas du même acabit. Car ils avaient un fournisseur avec deux vélos de top niveau. Dans un sens, tant mieux pour la Groupama/FDJ qui va voir les efforts de Wilier être concentrés sur l'équipe, sauf si Wilier signe un nouveau partenariat en remplacement d'Astana.

Pas encore sauf parfois dans quelques journaux de la PQR bien informés. 😉

Dans la mesure où elles sont plus jeunes que Vollering, elles peuvent aussi avoir à apprendre d'elle. Pour se construire encore. Etre à ses côtés n'est pas la pire des manières de courir, surtout que selon les courses, elles peuvent avoir le même niveau. Elles auront donc leur chance. C'est plus l'esprit de cette équipe que d'autres.

Certes il n'y a que deux étapes alpestres à proprement parler avec des enchainements de cols, mais alors quelles étapes sur le papier... Je suis bien d'accord avec toi. La 18 depuis Vif à destination de Courchevel va être un véritable calvaire pour bon nombre de coureurs. Les ascensions sont toutes longues et s'enchainent sans aucun réel répit. Car il ne faut pas se leurrer, même le faux plat montant dans la Tarentaise pour rejoindre Brides depuis le bas du col de la Madeleine ne va pas être de tout repos. Quant au lendemain, le seul répit sera entre Bourg Saint Maurice et le pied de la Plagne soit environ 15km de faux plat descendant, qui pourrait ne pas être tant facile que ça si les hostilités sont déjà lancées. Ce qui, entre nous, dépend certes des coureurs, mais serait fort probable.

J'aime bien ce parcours aussi, car ce sont les coureurs qui décideront si les premières étapes seront réellement tapées par les sprinteurs ou si les équipes ayant des puncheurs tenteront de les faire sauter. Un parcours équilibré et bien adapté aux stratégies et équipes modernes pour leur offrir différents terrains de jeux. Pour moi, cela manque juste d'un long, vraiment long, CLM plat.

Pour me faire l'avocat du Diable... Et dans ces vieux tours quid du centre de la France, de l'Auvergne, des frontières pyrénéennes et alpines ? C'est le tour de France, pas le tour de la France géographique hexagonale. D'ailleurs, pourquoi sommes-nous aussi égoïstes et n'allons pas faire le grand départ en Polynésie Française, avec des étapes sur chaque atoll. Puis un transfert jusqu'au canal de Panama : avec en plat de résistance CLM en pédalo par équipe pour traverser le canal, avant les étapes de montagne en Guadeloupe et en Martinique ? Puis un nouveau transfert jusqu'à Saint Pierre et Miquelon pour une étape sur chaque île. Et un dernier transfert pour le grand final sur l'ile de la Réunion (bah oui ils nous font ch**** ces parisiens à recevoir toutes les années la dernière étape alors qu'eux hein ils n'aiment même pas le vélo). Pour cette dernière étape, les cyclistes troqueront leur vélo de route pour un VTT et se taperont la Diagonale des Fous version VTT. Nous verrons bien qui est le meilleur cycliste du monde comme ça, vainqueur de la plus grande épreuve au monde, organisée sur le plus beau territoire du monde, par la meilleur peuple au monde ! 🤪😆

Du côté des féminines, il devrait y avoir des équipes plus équilibrées pour les deux prochaines années : - Chez les SD Worx Protime : de grands départs comme Vollering, Reusser, Fisher-Black (transferts) et Majerus (Retraite). Malgré le retour de Van der Breggen, l'équipe sera moins armée sur tous les terrains en comparaison avec les saison précédentes. - La Lidl Trek perd aussi des valeurs sûres : Longo Borghini, Deignan, Chapman, mais récupère une grimpeuse Fisher-Black, deux rouleurs Henderson et Markus, et une sprinteuse Norsgaard. - UAE se renforce en accueillant deux athlètes aguerries avec Longo Borghini et Chapman du coup. L'équipe aura un accent très italien. - Canyon Sram racing perd Chabbey mais voit arriver Uttrup Ludwig donc dans les classiques à bosses et les courses par étapes, elles ne sont pas perdantes, au contraire. - La Visma Lease a bike perd Markus et Henderson mais voit arriver PFP et fait venir des pépites en devenir et une jeune sprinteuse Fidanza. - La DSM Firmenich perd quelques jeunes talents en devenir comme Eglantine Rayer, Maeve Plouffe, mais surtout Juliette Labous, et ne compense pas. - Liv Alula Jayco, pas grand chose à signaler hormis le départ de Madame Tadej Urska Zigart et de Teniel Campbell - Et enfin, dans les grosses écuries, le plus gros recrutement est celui de la FDJ Suez : certes, départ de la valeur sûr Cecilie Uttrup Ludwig, bien qu'en lègère perte de vitesse (si on veut chipoter), Grace Brown la tout-terrain monumentale pour sa dernière saison, Loes Adegest (équipière de devoir et très bonne rouleuse) et Marta Cavalli. Mais arrivée de Vollering, Labous, Chabbey, Rayer, Wollaston et de la pépite Célia Géry. Une équipe peut être un peu moins armées sur les classiques "plates" mais qui devrait faire des étincelles dès que cela va être vallonné.

Cela m'est arrivé aussi en partant très (trop) fort sur une cyclo. Je pense que nous avons tous fait au moins une fois l'erreur 😉 Pour l'entrainement polarisé, je conçois tout à fait que cela puisse être efficace puisque j'en ai personnellement bénéficié. Mais personnellement, cela a été efficace parce que j'avais davantage de temps pour rouler et que je pouvais faire plusieurs fois un grand volume à Z2. Je ne souhaitais pas prendre le contrepied de ceux dont c'est le métier de concevoir, analyser l'efficacité sur quels types de profils de cyclistes. Mais je voulais simplement faire part de mon expérience personnelle. Avec beaucoup moins de temps pour faire du volume à basse intensité, j'ai été nettement moins en forme que lorsque j'appliquais une méthode plus proche du SST. Mais cela ne tient qu'à moi et mes qualités/défauts intrinsèques très probablement. Je suis déjà naturellement diesel, alors je pense que de ne pas avoir un volume de travail à intensité plus élevée ne me réussit pas. Ce dans l'hypothèse d'un volume restreint de temps/kilomètres, dans laquelle mon volume à haute intensité s'en trouve par conséquent beaucoup trop réduit pour que mon métabolisme sache ensuite le bonifier.

Je vois tout à fait 😉 Après, je n'ai pas de doutes sur le polarisé bien suivi comme dans mon cas en 2021-2022, mais il faut vraiment pouvoir se tenir au programme à la lettre, et vraiment à la lettre. Je pense juste qu'à l'inverse, quand on a moins de temps et que le planning se décide au fur et à mesure, l'entrainement le plus rentable reste SST soit Z3-Z4.

L'entrainement polarisé, c'est bien, pour les compétiteurs ou les personnes qui ont beaucoup de temps pour s'entrainer (hein les jeunes retraités 😁... mais ça ne se veut pas méchant). Dès que le temps d'entrainement diminue, cela conduit à une inévitable baisse des performances de manière vertigineuse. J'en suis le parfait exemple sur ces deux dernières années. 2021 et 2022, entrainement polarisé avec du temps à consacrer au vélo et des objectifs cyclos nombreux : performances excellentes (à mon niveau bien entendu) 2023 et 2024, même type d'entrainement et moins de temps, moins d'objectifs : performances très en baisse, en deçà des années 2017 à 2020 où je m'entrainais essentiellement en fonction du SST (sweetspot) avec un cycle de séances intensives. Cette année, à kilométrage équivalent en octobre à mon total de 2017 (mon plus mauvais depuis ma reprise en 2016), je suis pourtant moins en forme, nettement moins en terme de perfs pures. Et ce n'est pas que la vieillerie. 🤣 Mais plutot le type d'entrainement que j'aurais vraiment du faire dès le début d'année.

Absolument, c'est à éviter. Plus calme pour la circulation, mais c'est un dédale vraiment peu pratique. Valable pour une vraie balade du dimanche en famille mais déconseillé lorsqu'on effectue le tour du Léman. Voici ci-dessous ce que je fais et que Pierre, ou Pierre-Yves, je ne sais plus, ont également conseillé. C'est à dire : Villeuneuve, sortie par la route du Simplon, puis prendre à droite pour rejoindre Noville par la route d'Evian, puis sortir de Noville par la route de la Porte du Scex jusqu'à rejoindre la route cantonale après le passage de la passerelle/pont sur le Rhône. Le tout fait environ 6km, relativement souvent un vent légèrement de face.

Exact, une à deux fois par an, suivant la motivation que j'ai (et les équipiers), depuis le casino d'Annemasse (un peu plus de 190 kil) ou depuis la maison (un peu plus de 240kil). En général, j'évite les quais à Montreux et traverse le centre ville, certes avec la circulation, quelques feux et généralement sur voie cycliste, mais l'option décrite ci-dessus par Pierre et que tu as tracée et la meilleure pour une virée "touristique". Pour rejoindre ensuite l'autre rive du Rhône, je vais chercher la passerelle à Chessel plutôt que le pont un peu plus tôt. Surtout ne pas couper au plus court dans la forêt entre Villeneuve et le Bouveret, comme décrit plus haut, ça ne présente que des contraintes. De manière générale, côté suisse, tu vas rouler sur une très grande majorité de piste cyclable ou bande cyclable très propres, voire des voies partagées avec des bus (ex : traversée de Lausanne après le port d'Ouchy). Les usagers au volant sont globalement plutôt respectueux des cyclistes sauf quand ceux-ci en groupe font n'importe quoi (et ça peut se comprendre). Durant la traversée de Genève et Lausanne, les voies cyclables sont souvent à proximité des voies piétonnes et il faut donc être très vigilant en raison des coureurs, promeneurs en famille avec animaux de compagnie etc... Et aux aménagements urbains parfois implantés de manière surprenante (mais beaucoup moins qu'en France). Côté français, il y a deux parties "difficiles" en matière de sécurité : la liaison entre Saint Gingolph (lieu d'origine de ma famille) et Evian, où il n'y a qu'une route unique. C'est souvent la fin du parcours, la fatigue se fait davantage ressentir et la circulation peut être dense. L'autre étant le contournement intérieur extérieur de Thonon. Mais ton itinéraire me semble plutôt bien tracé. Après sur la fin il ne te restera que le passage pénible sur la D1005 après la remontée du pour rejoindre la D25 qui descend vers Excenevex. Globalement, côté français, quelques passages en voies aménagées, cyclables mais la majorité sur routes ouvertes avec circulation dense à peu dense selon l'heure et le jour. A l'inverse, la portion la plus "fatigante", d'Excenenex à Genève (succession de faux plats descendants et montants) quand tu es en fin de parcours, tu vas la faire au début et ce sera idéal pour être à bonne température pour aborder toute la rive suisse du lac et envoyer les watts, tout en pouvant prendre de magnifiques photos avec les sommets du Chablais en toile de fond (mais pas que) sur la rive opposée. Selon la période à laquelle tu souhaites le faire, et si tu acceptes de la compagnie (si tu n'en as pas déjà trop), n'hésites surtout pas à me faire signe. Nous pourrions être quelques uns du club à pouvoir/vouloir t'accompagner si tu es intéressé. Et quand bien même ça ne t'intéresserait pas, je reste à ta disposition pour d'autres détails pratiques. 😉

Pour Duplantis, je pense que comme Pogacar, il a des qualités physiques exceptionnelles, mais il a aussi une technique qu'il ne cesse d'améliorer. Il est aussi un redoutable sprinter, peut être le meilleur que le monde de la perche n'ait jamais connu. Mais il ne domine qu'une seule discipline, la perche. Pogacar, c'est comme s'il était Duplantis dans les 10 disciplines du Décathlon. Heureusement qu'il ne fait pas Paris-Roubaix pour le moment...

Je ne parle pas d'aide ou quoique ce soit, et bien entendu si aide il y a, il ne sera jamais le seul. Je compare justement à Nadal, car Nadal a rendu la terre battue quasi inintéressante pendant un certain temps. Et je fais l'analogie pour le vélo : tant que Pogacar est en course, le résultat est quasi plié. Sporadiquement, un membre du big four de l'époque arrivait à lui prendre un set, et puis plus régulièrement à proposer quelques luttes intéressantes, mais la cause et l'effet ont été le même. En tout cas pour ma personne : j'ai complètement zappé la partie terre battue jusqu'au moment où il a commencé à décliner et que ses rivaux ont pu le tenir voir le battre, ponctuellement.

Personnellement, je ne peux pas comparer les deux, Pogacar et Merckx. * Déjà parce que Merckx, je ne l'ai pas connu en tant que coureur (suis trop jeune, pas taper hein ?). Mais aussi parce trop de curseurs sont différents : circonstances d'adversité, de matériel, de type d'entrainement etc. Là où je suis préoccupé, c'est par l'archi domination de Pogi cette année du début à la fin de saison. Je ne crois pas à ce que ce soit du à sa pause estivale entre le TdF et les courses québécoises, vu les valises qu'il a collé à tout le monde partout et tout le temps cette année. Parce que justement, à l'inverse de l'ère Merckx, et je me fie à vos commentaires, il est face à des adversaires qui sont prêts le jour J et pour des choix plus spécifiques de courses. Alors que Merckx avait pour rivaux des adversaires qui se devaient de courir autant que lui pour vivre également. Aujourd'hui, en raison de cette saison, j'ai l'impression qu'il va écraser sa discipline et l'entraine dans le mur. Comme Nadal a pu le faire sur terre battue en tennis (et un peu moins ailleurs du reste). Là, même ses rivaux se font exploser. Il n'y a eu aucune lutte homérique cette saison (alors que par exemple en tennis il y a eu des confrontations entre le big four). Là il lamine absolument tout le monde. Autant j'avais l'espoir d'une saison passionnante avant avril, autant je me suis ennuyé fermement dès qu'il est sorti du chapeau.

Célia Géry s'est faite piéger a priori en ayant tenté à plusieurs reprises avant l'attaque décisive et ayant probablement laissé quelques cartouches. Dommage...