Michel DURY

Par chez moi c'est hyper plat et le vent n'est freiné par rien. De dos en effet ça donne comme dans une descente, c'est grisant. De face ça va encore, mais de coté c'est l'enfer. Les écarts sont violents et il est préférable de laisser filer, si je veux rouler droit absolument ça va tout raidir et je vais très vite me retrouver dans le décor. Mais là avec 50 kmh en bourrasque je n'essaie même plus, j'en ai marre de lutter, je n'ai plus de plaisir. Vent plus routes défoncées, laisse tomber.

Enfoiré un jour, enfoiré toujours (-: (on va se faire tirer les oreilles par la modé - c'est pour rire hein!!!! on est potes)

Etonnant de la part d'un prof de math... n'as-tu jamais entendu parler de la proportionnalité?

52 - 60 comme max... bonne chance !

Même s'il fait soleil de temps en temps, on est dans un régime de vent très puissant. Hier j'allais dans tous les sens, à tel point que j'ai hésité à raccourcir la sortie, mais je me suis accroché et j'ai laissé le vélo se dandiner souplement dans les bourrasques. Cet après midi devrait être ensoleillé mais avec 60 kmh de vent, pas question de rouler là dedans, même si Thierry va dire que je trouve des prétextes pour ne pas.

Incroyable! Je suis sorti ce matin pour un petit 35 km après un rikiki crachin du matin, à peine rentré je prends ma douche et hop, voilà qu'il pleut à verse! Ca s'est joué à 5 minutes mais j'ai gagné, hahaha!!!

Bof tu sais, je ne risque pas trop de me prendre un glacier sur la figure.

C'est dû au fait que tous les allergènes disparaissent d'un coup, ils sont au sol à cause de la pluie. Ceux qui souffrent du rhume des foins bénissent la pluie. Par contre le lendemain, c'est l'explosion nasale garantie.

Je ne fais pas la météo, je la consulte. Mais ayant une bonne connaissance des ciels et de leurs évolutions possibles j'évite la plupart du temps d'en subir ses caprices. C'est un peu comme rentrer dans une cage aux fauves, tu vois. Il y a un beau potentiel destructeur mais le dresseur sait jusqu'où il peut aller pour ne pas se faire dévorer. Bon appétit si vous passez à table!

Oui mais j'ai dû chipoter sur l'autoroute sinon je serais arrivé tout mouillé. Je t'avais pourtant bien dis de me faire du beau temps... c'est bon pour une fois hein!

Je préfère nettement un système orageux qui permet de "passer entre les gouttes" si on calcule bien son coup. Entre deux zones orageuses le ciel est bleu et il fait sec en dessous, de plus les nuages d'orage sont faciles à repérer et se déplacent lentement, ce qui donne clairement le chemin à éviter. Par contre quand c'est uniformément blanc ou gris léger c'est beaucoup plus difficile d'éviter la pluie qu'on ne voit évidemment pas arriver.

Non, on n'a pas beaucoup roulé d'ailleurs.

Voilà, c'est tout à fait ça.

C'est lui qui m'a coupé la veille, mais la photo a été prise alors que j'avais mal coiffé les cheveux, il a bien bossé (-:

Les vilains poilus qui disent que j'apporte la poisse ont presque raison... Figurez vous que je suis allé chez notre Sylvain ce week end, et qu'il aurait dû faire beau. Là déjà vous vous dites qu'il y a quelque chose qui cloche... je ne peux décemment pas apporter le beau temps, ça se saurait. Donc il a plu sur la route et à Metz samedi, Sylvain était désolé pour moi... Sauf que j'ai joué et gagné. Et oui, même en moto sur l'autoroute il y a moyen de. Donc voilà, à mi chemin je voyais très clairement la pluie tomber au loin, vitesse du vent, direction, nuages machins, enfin vous voyez, ça cogite dans la cervelle du schtroumpf et hop, comme Frnck Pstr j'adapte le braquet et ralentis fortement l'allure pour laisser pisser la flotte au loin. Quelques km à me traîner à 90 à l'heure et j'arrive à passer entre deux zones de pluie sans en recevoir, le sol était bien trempé mais je suis au sec, hahaha! Rebelotte 50 km plus loin où j'ai dû la jouer fine, c'était bien gris noir... je laisse passer et à quelques minutes près j'échappe encore une fois à la drache. Si j'avais maintenu mon allure de départ, j'aurais été saucé deux fois. Je suis arrivé chez lui sans avoir eu de pluie et le restant du week end s'est passé sous le soleil revenu, c'était très amusant. Chouette re rencontre avec Sylvain et Gégé, c'est chaque fois un plaisir de le revoir et de discuter autour d'une bonne assiette, merci à eux pour leur accueil. Sylvain à gauche, l'autre c'est moi

chiche?

Ah oui, on a quelques bons clients cette année, tchiouuu, costauds les gars! Moi j'ai complètement perdu la motivation.... demain soir je vois Sylvain, j'espère qu'il va me remonter le moral car je suis en pleine déprime. Il a du bon vin et j'apporte les pralines, ça devrait aller. Accessoirement une petite sortie cet aprèm, 52 km avec un temps de rêve et zéro plaisir, c'est dingue non?

Les variations ne sont pas très importantes. Sur les altimètres de parapente on a environ 30 mètres sur 700 de dénivelé en fonction de la météo, et ces appareils sont de bonne qualité et fiables.

Quand j'avais 12 ans j'ai reçu mon premier "vélo de course". Comme c'était un bleu, j'étais persuadé de gagner le Tour de France, disons un peu plus tard.

Dans le temps de notre lointaine jeunesse c'était facile. Si tu voulais faire comme les coureurs il suffisait de mettre ta casquette à l'envers. Maintenant il faut pousser de la grosse braquasse à 45 de moyenne... les temps changent.

Je suis surpris de ces niveaux qui vont faire de ton vélo une mobylette électrique et qui vont quelque part prendre presque la totalité de la force motrice à ta place. Maintenant il faut aussi voir ce dont tu as besoin, car déjà 70% au premier niveau, par rapport à 0% quand l'assistance est coupée, ça fait beaucoup d'un coup. Ma copine roule en permanence avec le niveau 1 qui est réglé à 40% (c'est triste mais ça ne se négocie pas, c'est ça ou elle ne fait plus de vélo!). Bon, dans un monde parfait où elle n'utiliserait pas l'assistance en conditions normales de roulage, l'énergie à mettre dans les pédales serait raisonnable à allure cyclo mais ce serait parfois difficile du fait du poids du vélo et du manque d'entraînement de la copine... passer en 40% va faire que sa dépense d'énergie sera très fortement diminuée mais lui permettra de rouler à mon allure sans problème, ce qui était le but recherché. L'assistance fonctionne jusqu'à 29 kmh, on a un peu chipoté dans le système... Là elle tient le 27 sans problème. Je dirais que pour quelqu'un qui a perdu de ses capacités pour une raison quelconque ou pour un non sportif, 40% en permanence est un bon choix d'assistance. Juste faire gaffe à l'autonomie, mais j'y reviendrai. En niveau 2, on lui a paramétré 60%. Elle l'utilise dès que ça monte, genre petites cotes gentilles qu'on se met pas encore petit plateau mais presque, vous voyez? Le pédalage reste fluide et facile, sa dépense d'énergie est plus ou moins similaire au niveau 1 sur du plat, donc pas de variation brutale comme nous le vivons sur vélo musculaire. En niveau 3 elle sera sur 90%. Là c'est quand ça monte bien, genre ça monte, quoi. Je ne lui ai pas mis 100% car je trouve qu'elle doit toujours faire un effort musculaire sinon ce n'est plus du vélo, et 10% de résiduel, elle peut le faire quand même, fainéas... heuuu, chérie... d'ailleurs si elle n'est pas gentille, je brandis la menace du 80% pour la ramener à meilleure composition, ce qui est très efficace et nous fait accessoirement rigoler! Question autonomie, elle tient 80 km et il lui reste un bon 20%, avec une montée de 2 km dans le parcours en niveau 3. Donc voilà une approche qui me semble saine pour une utilisation bien étagée d'une assistance, mais on peut bien entendu varier les pourcentages selon ses ressentis, dans notre cas via une application spécifique Specialized qui est très facile à utiliser. Ma conclusion est que s'il y a trois niveaux d'assistance, ceux ci doivent avoir une progressivité linéaire et débuter assez bas, mettre en premier 70% me semble bien trop élevé et sans doute destiné à un public totalement étranger au monde cycliste, vous voyez, ceux en gilet jaune avec les sacoches et la grosse sonnette ?

Samedi j'irai chez Sylvain, il va peut-être me mettre minable avec sa chinoiserie là, qui sait...?

Ce qui m'avait incité à en acheter une, c'était une sortie en Alsace avec René (il est où d'ailleurs, celui là???). Lors d'une grimpette, il était monté dans les tours comme un fou et je me demandais où j'en étais de mon coté, juste par curiosité. J'ai acheté le truc, testé pendant deux semaines, et une fois pris mes repères je ne l'ai plus utilisé. J'essayerai la prochaine fois que j'irai dans la région, curieux de voir jusqu'où je monte le coeur. Déjà que ma copine a des doutes sur sa présence, faudra que je lui confirme ça de visu...

Oui, je pense que vendre un vélo haut de gamme ne doit pas être facile, le prix obligatoirement élevé mis en rapport avec du neuf un peu moins "qualitatif" fait quand même réfléchir. La 2° paire de roues est un bon argument... à voir si notre ami a le budget, pourquoi pas?

T'inquiète, tu sais que j'adore ça, hahaha! Ne t'excuse pas, on est entre personnes de bonne compagnie et on s'amuse, voilà tout.