Nicolas JOARY

Merci pour ce récit très vivant, j'ai frissonné en imaginant la scène. Tu t'en tires bien, en fin de compte. Bon rétablissement !

Je n'en avais pas trop envie, mais compte tenu de l'absence de pluie malgré un ciel gris avec de très rares éclaircies, j'ai mis le nez (et le reste) dehors en début d'après-midi. 43 km et 230m D+, au pas de course ce serait une belle sortie ; mais sur un vélo, même de 15 kilos, pas de quoi se taper le derrière au plafond. Je suis sorti, j'ai roulé, c'est déjà ça ! On se console comme on peut.

La côte belge, faut aimer ! Il y a des endroits prodigieusement moches, avec les constructions que tu mentionnes, et des coins plus corrects, mais ces derniers sont souvent chers et snobinards. En hiver, quand c'est presque désert, on peut quand même faire de belles balades, mais il faut se rapprocher d'un centre urbain pour trouver une boisson chaude. Nous préférons nous diriger vers la côte française, quand il nous prend l'envie de respirer le vent du large, c'est généralement plus "nature", avec beaucoup moins de cages à lapins. (Cela me remet en tête la chanson "Hors saison", de Francis Cabrel, une perle qui, mêlant musique et poésie, dresse à petites touches un tableau de maître ou une séquence de cinéma. Du grand art !)

Pas mal, comme lieu dit (je suppose) ! 😄

Excellent ! 😂 J'ai vécu une situation intermédiaire. J'ai un Garmin parce que ma famille a réuni la monnaie pour me l'offrir.

Pour en revenir aux questions initiales, dont nous avons dérivé en parlant de logiciels et d'applications, la réponse à tes trois questions est OUI, en ce qui concerne le Garmin Explore 2. Édit. : Pour la troisième question, relative à la définition d'une destination "sur le terrain", la suggestion d'ajouter un autre fond de carte, plus détaillé que la cartographie présente par défaut sur le Garmin, me semble excellente. Je n'ai pas d'expérience personnelle avec les cartes proposées par plusieurs intervenants. Ces derniers pourront certainement en dire davantage.

Je comprends ça. Alors, tu dois emmener en rando pédestre la carte topo IGN et t'en servir pour t'orienter. Le smartphone, tu le mets en marche si tu es perdu. Le GPS intégré te montrera où tu te trouves sur la carte IGN (si tu l'as téléchargée avant de partir), tu compareras avec la carte papier pour te repérer et tu repartiras GPS éteint. J'aime bien randonner comme ça. Je faisais ça quand je n'avais pas de GPS. Juste la carte papier et le smartphone en poche ou dans le sac à dos. On a besoin de la carte parce qu'on n'a pas l'habitude de regarder longuement une carte topo et de mémoriser tout l'itinéraire qu'on veut suivre. Si on connaît le chemin par cœur, on n'a plus besoin de carte : on sait où il faut bifurquer, etc. Quand tu prépares ton itinéraire et que tu crées un GPX, c'est le GPS qui a mémorisé pour toi les endroits où tu dois bifurquer. Il n'y a plus besoin de carte, parce que le GPS t'indique où tu es et où tu dois aller. Imagine que tu superposes un papier-calque à la carte topo IGN. Au fluo, tu traces le chemin à suivre et uniquement ça. Si tu pars rien qu'avec le calque, tu seras perdu. Si sur le calque tu as marqué en plus toutes les fourches, tous les croisements et que tu suis attentivement en marchant (par exemple en marquant ton avance au fur et à mesure), tu t'en tireras peut-être. Si tu pars avec toute la carte, pour autant que tu saches bien la lire et te repérer sur le terrain, tu seras à l'aise. En quelque sorte, sur la carte il y a le chemin qu'il faut prendre et tout un tas d'autres qu'il faut ignorer. Je présume que ça doit être rassurant de voir tout ça plutôt que seulement le chemin à suivre.

Oui, c'est peut-être différent. J'ignore totalement quelle carte se trouve sur l'Explore2. Mais pour moi, ça n'a pas d'importance. Avec un GPS, si tu as une trace (un GPX enregistré), tu la suis, avec ou sans fond de carte. Je n'ai aucun problème pour tracer mon trajet avec Open Runner et l'envoyer sur le Garmin Edge en passant par Connect ou pas (câble USB). Je ne comprends pas très bien pourquoi tu voudrais voir un sentier sur le petit écran du Garmin Edge. Le sentier, c'est au sol qu'il faut le voir. Le GPS devrait juste t'indiquer la direction où le trouver.

Oui, la version payante (Explorer) donne accès aux cartes topo IGN, entre autres. Je me sers de tout ça pour préparer les parcours, au besoin. Sur le terrain, c'est différent. Les problèmes sont ceux que tu soulèves : capter les satellites avec un smartphone et conserver de l'autonomie. Pas évident ! Récemment, j'ai eu le souci de voir un sentier qui existe théoriquement, mais qui est peu marqué par endroits à la mauvaise saison. Le GPS m'indiquait que j'étais à peu près dessus, mais je le perdais et retrouvais fréquemment. Mais les Garmin fonctionnent très bien. Ils captent très vite les signaux et les perdent rarement. Donc, quand le GPX a été bien fait, c'est à mon avis un problème de terrain. Pas de GPS.

Pour tracer mes parcours, aussi bien vélo que rando pédestre, je puise mes idées sur les cartes papier de Michelin. Puis je trace sur OpenRunner, avec lequel tu peux choisir ton moyen de déplacement (vélo route, gravel, marche...). J'ai essayé d'autres applications (Komoot, Base Camp, Maps.Me...), probablement aussi valables, mais c'est avec OpenRunner que je m'entends le mieux. J'ai aussi essayé de tracer directement sur Connect, mais je ne m'y fais pas. Question de tempérament ! J'ai pris l'abonnement Explorer, ce n'est pas cher et on accède à toute une série de fonds de cartes supplémentaires. Je m'en sers pour tracer avec mon smartphone ou mon PC. Je n'ai pas chargé de cartes supplémentaires sur le Garmin. Je ne pense pas que ce soit bien utile quand on dispose d'un PC ou smartphone. Quand je pars plusieurs jours (vélocamping), je préfère scanner des bouts de cartes Michelin. J'imprime et gribouille dessus, en me référant à OpenCycleMap (une version OSM dédiée au vélo, reprenant les Véloroutes et itinéraires régionaux balisés), entre autres. Je ne me sers du GPS que quand je ne sais plus où je suis et personne à qui demander mon chemin.

J'ai un Explore 2 que j'utilise essentiellement pour le guidage. Je trace mes parcours sur OpenRunner et les charge via Connect. Comme l'indique jiib73, on peut relier au PC par USB pour charger les parcours sans l'intermédiaire smartphone. L'Explore 2 s'en sort bien pour le recalcul en cours de route. Je n'ai pas encore eu de souci de perte de trace. L'Explore 2 fonctionne bien aussi en randonnée pédestre (j'ai créé un profil d'activité spécifique). Cela dit, j'ai peu d'expérience de ces engins (c'est mon premier GPS "vélo"), donc pas de point de comparaison avec d'autres modèles ou d'autres marques.

Aucune envie de sortir. Le vélo, c'était à la télé.

Pas rigoler avec les incidents cardiaques. Quand la machine dit "game over", c'est clair : fini de jouer.

Eh ben ! Le prévisionniste météo n'aura pas menti ! ☹️

Outre son talent, Valverde possède la très rare qualité d'avoir un énorme sens de la course. Garder son calme, faire l'effort utile au bon moment, puis sa science du finish dans les classiques, ça a très souvent payé.

Vos chiffres m'impressionnent ! Je suis infoutu de rouler aussi bien, même si j'ai (très) brièvement dépassé 40km/h sur le plat avec un bon vent de dos lors de ma dernière sortie.

Le cyclisme professionnel, ce n'est pas seulement du sport, malheureusement. C'est aussi du bizness, avec patrons, investisseurs et tout le toutim. Comment dès lors s'étonner qu'un boss soit insatisfait du travail d'un employé qu'il paie très cher ? Je ne salue pas la méthode qui consiste à déballer ce genre de conflit sur la place publique, de la même façon que je n'aurais pas apprécié que mon boss me fasse devant tout le monde des remarques négatives sur mon travail. Cela doit se faire discrètement, même si fermement. Et nous ? Est-ce qu'on fait bien d'en débattre ? À notre manière, on remet deux thunes dans le bastringue.

Oui, de l'asphalte régulier, on en voit parfois en Hainaut aussi. Mais ça ne dure pas longtemps, c'est vite défoncé. On dirait que les cahiers de charges sont relatifs à des pistes pour les gamins jouer aux billes plutôt que des voies pour semi-remorques de quarante tonnes égarés suite aux suggestions d'un GPS amnésique depuis sa dernière mise à jour. Et dans les quartiers résidentiels, à peine étalée et damée la nouvelle couche de tarmac, on y creuse des tranchées transversales pour raccorder à l'égout une nouvelle construction ou réparer une fuite d'eau. L'habitude, quand on se risque à réparer (voies locales, communes en panne de moyens financiers), est de bourrer dans les trous quelques pelletées d'enrobé à froid, en le faisant bien déborder, la bosse se transformant rapidement en nouveau nid-de-poule après quelques semaines de circulation. Quand il y a davantage de moyens (route provinciale), on coule une couche d'asphalte supplémentaire, à charge des automobilistes d'aligner les trains roulants pour éviter les avaloirs et couvercles de bouches d'égout désormais "enterrés" de cinq centimètres.

Il fallait profiter d'une accalmie (temps couvert et brumeux, peu de vent et pas de pluie) ce matin avant le retour du beau temps "à la belge" de cet après-midi. J'ai fait prendre l'air à la randonneuse pour une boucle vers Lambusart, Aiseau, Gerpinnes et Châtelet avant le retour vers Fleurus sous un vent qui, déjà, se renforçait et se chargeait d'humidité (de dos, c'était une consolation qui m'a permis de dépasser brièvement 40 km/h sur le plat). C'est sûr que ce genre de boucle est moins fun que le trajet Nyons - Buis-les-Baronnies par le Col d'Ey ou le tour des Dentelles de Montmirail en visitant les villages pittoresques (Suzette, Lafare, Séguret...) ; mais il me faut faire contre mauvaise fortune bon cœur et me satisfaire de mon circuit local belge de 44km et 375d+. Au moins, j'aurai déjà roulé cette semaine. Remettre ça avec ce qui s'annonce côté ciel, rien n'est moins sûr !

Tsss. De profil, ça reste plat.

Sur le plat, le profil est bas, il me semble...

Quand on doit aller quelque part avec la voiture et qu'on ne connaît pas, on demande l'adresse. On l'encode dans le GPS et, parfois, il ne la trouve pas. Ou il donne des indications incorrectes : passage par un chemin privé ou sans issue, par exemple. Ce n'est pas fréquent, mais ça arrive. Souvent, ça se passe bien. On retrouve des gens, des copains qu'on devait y retrouver. On leur demande : - T'as trouvé facilement ? T'es venu par où ? - Heu... Je sais pas. J'ai suivi le GPS... C'est sympa, la technologie, mais il me semble que ça ne doit pas rendre ignare. Il faut comprendre ce que la technologie nous fait faire et apprendre à se débrouiller sans. En cas de panne de l'engin, de batterie à plat, de non-liaison avec les satellites (pour un GPS)... il ne faut pas rester planté. Quant au téléphone portable, c'est une belle invention, mais des gens prennent des risques inconsidérés en se disant qu'en cas de pépin, ils appelleront du secours. J'ai déjà entendu ce qu'en pensent les secouristes qui risquent leur peau en montagne pour sauver celle de l'un ou l'autre inconscient technophile.

En montagne, c'est vite dangereux. Lors de notre rando à St Jaume en octobre, nous avons cherché assez souvent le sentier. Il est sur la carte; mais, sur le terrain, avec les rochers, les éboulis et le peu de gens qui s'y aventurent, on le perd facilement car il est à peine marqué ! Et plus on approche le sommet, plus les crêtes traîtresses sont nombreuses. À plusieurs reprises, le GPS nous situait sur le sentier, mais nous ne le devinions même pas. Un gros orage, des feuilles mortes et des branches cassées, le sol n'est plus le même que la veille ! GPS, carte, boussole... ça ne change rien. Quand on s'égare, si on n'a pas la technique, c'est compliqué ; et, surpris par une nuit qui peut tomber tôt en montagne, on peut se mettre misérable.

C'est vrai que les bombes, ça ne pète généralement qu'une seule fois.

Enclume ? Faut pas exagérer non plus. Un peu lourd ? Oui, peut-être. Pas des plus légers, sans doute, mais est-ce que ça fait une différence importante à notre niveau ? Les deux bidons pleins ou vides, ça fait une différence de plus d'un kilo. Est-ce que ça se ressent à notre niveau ? De bonnes roues et de bons pneus, par contre, ça change les sensations. Déjà rien que de meilleurs pneus, c'est flagrant, même si ça ne fait gagner que deux ou trois cents grammes.