Nicolas JOARY

Une nouvelle belle journée sur Nyons et les alentours, malgré la fraîcheur du vent. 51km et 725m D+, pour une boucle vers Les Pilles, Condorcet et Saint-Ferréol (une partie en sens inverse de la route de l'étape de demain dans la course Paris-Nice), mais sans grimper au Col de la Sausse. À la place, très chouette montée, sur une petite route tranquille et récemment asphaltée, vers Eyroles. Descente ensuite vers Sahune (revêtement plus ancien et graveleux de ce côté), avec également de beaux points de vue, avant de prendre la route de Montréal-Les-Sources. Petit patelin bien entretenu, les habitants bénéficient de jolis panoramas sur la vallée. Demi-tour vers Sahune, passage à Curnier (j'irai là demain voir passer les coureurs) et retour à Nyons toujours sous le soleil mais dans un vent qui fraîchit encore. Vraiment facile de trouver la motivation pour sortir, dans cette belle région aux routes tranquilles et en bon état, aux villages pittoresques, aux vues imprenables et au soleil généreux !

Assurément. Je me souviens avoir entendu Lucien Van Impe raconter qu'à certaines périodes, il s'entraînait comme ça. À l'époque, le cyclisme professionnel payait nettement moins bien et je présume que les stages à l'étranger n'étaient pas à la portée de tous.

J'ai déjà fait ce type d'exercice, sur des pentes encore plus courtes près de chez moi en Hainaut. Répéter, ce n'est effectivement pas rigolo, mais je n'ai pas trouvé cela ennuyeux non plus. Le souci, c'est qu'il faut redescendre à chaque fois, ce qui permet de récupérer.

Un truc que nous avons remarqué hier, c'est que le temps peut changer très vite et qu'en mars, ça peut devenir dangereux par endroits. Hier, donc, nous étions à Buis-les-Baronnies (en voiture) pour des visites. Étant venus par Vaison, nous sommes repartis vers Nyons via le Col d'Ey. À 2 bornes du sommet, le temps s'est assombri, il s'est mis à neiger et le thermomètre a dégringolé de 9 à 1°C. Nous avons serré les fesses dans la descente vers Ste-Jalle, les pneus "été" ne sont pas rassurants sur une route en lacets dans ces conditions climatiques ! Édit. : À Nyons, à notre retour, plein soleil et petit café en terrasse !

Y a plus de Jumbo dans le nom, il me semble. Dans l'esprit, par contre...

Davantage de neige côté sud, dirait-on...

Dans le fil de discussion sur la météo, je disais ne pas prévoir de sortie aujourd'hui pour cause d'agenda chargé... (" Temps splendide aujourd'hui sur les Baronnies Provençales. Il reste des pointes de neige sur les sommets, c'est joli sous le soleil. Il y a des fruitiers en fleurs, c'est tôt dans la saison, les fruiticulteurs sont inquiets. Pas de vélo aujourd'hui pour moi, c'est dommage, mais l'agenda est chargé. ") C'était tellement tentant avec cette météo favorable que je suis quand même parti en fin d'après-midi en direction de Vaison-la-Romaine, pensant rentrer assez vite, mais après un tour de ville, j'ai poursuivi vers Malaucène et la source du Grozeau, histoire de chatouiller un peu les pieds du Géant de Provence (sommet enneigé fermé - accessible jusqu'au Mont Serein). Juste chatouiller, puis retour à Nyons par Mollans, Faucon, Puymeras et Mirabel. Donc 66km vallonnés (650d+), terminés à la tombée de la nuit. J'avais emporté les loupiotes flashy, mais il était temps de rentrer avant l'obscurité, car je n'avais pas ma lampe "qui éclaire valablement la route".

Temps splendide aujourd'hui sur les Baronnies Provençales. Il reste des pointes de neige sur les sommets, c'est joli sous le soleil. Il y a des fruitiers en fleurs, c'est tôt dans la saison, les fruiticulteurs sont inquiets. Pas de vélo aujourd'hui pour moi, c'est dommage, mais l'agenda est chargé.

Je l'ai fait une seule fois par Sault, moi aussi. C'est une très belle montée, pas trop ardue jusqu'au Chalet. Après ça, les 6 derniers kilomètres sont plus gratinés, surtout le dernier parce qu'il vient après tous les autres et qu'il y a davantage de vent là-haut. J'avais compté 26 km depuis la place de Sault ; et ça commence par une petite descente. Si je le refaisais depuis Nyons, ce serait probablement par un des côtés les plus durs, mais je n'en suis pas là. Il me faut des kilomètres dans les jambes avant d'attaquer ça, surtout qu'avec mes soucis cardiaques, je ne le ferais pas en deux heures. Mais il y a tant de choses plus chouettes à faire dans le coin, comme la Nesque, en effet !

Malgré tous ses efforts, veux-tu dire ?

Je suis à Nyons cette semaine, sans être venu pour voir la course, mais Col de la Sausse, Condorcet et Col de Peyruergue, c'est tout près !

Je me le demande... Mais on a des rendez-vous pour des visites de maisons. On dira qu'elles ne conviennent pas, puisqu'il pleut dessus !

Dites pas aux Nyonsais que je suis de retour. Ils prépareraient le goudron et les plumes. Quatre degrés, mais il ne pleut plus.

Nous sommes sur l'autoroute près de Montélimar. UN degré. Neige fondante. C'est l'autoroute du soleil, askiparè.

Nous sommes en route pour l'instant. Il drache depuis notre départ ce matin 7h. Les prévisions ne sont pas bonnes pour cette semaine là-bas. Je pense qu'il va même neiger sur les hauteurs... Venterol, c'est près de Nyons. Je connais bien. Faut aller à Nyons, très chouette ville, pour les emplettes et le tourisme. Marché sympa le jeudi matin. En sus des suggestions de Jacques, pour les lieux à visiter, il y a des villages médiévaux perchés aux alentours. Ne pas rater Rousset-Les-Vignes ! Plus loin en allant vers Gap, la route est jolie. Gorges de St-May, vieux village de Sahune, cascade d'Aubres... À pied au départ de Nyons, le sentier du Devès, bien balisé. À Vaison, beaucoup à voir, le marché est le mardi matin. Un autre beau village : Rasteau. Entretien impeccable, très joli point de vue depuis la magnifique vieille ville. Je ne m'attendais pas à ça. De l'autre côté, ne pas insister sur Valréas (peu attrayant mais gros commerces), mais Grignan vaut la peine. Et aussi les villages perchés : Chantemerle, Chamaret, Clansaye...

Le talent, le panache, le charisme... Il a tout pour lui, ce garçon ! Impressionnante victoire, même si le suspense n'y était plus quand les carottes carbonisaient déjà à 75 bornes de l'arrivée.

Je ne serais pas étonné que cette route secondaire soit très défoncée parce qu'il y circule beaucoup plus de véhicules que ce qui était prévu dans un cahier des charges déjà trop léger à la base.

Bon. Et si on causait un peu des pneus tubeless, maintenant ?

Quand on sort une phrase de son contexte, c'est sujet à méprise. Encore une fois (et je n'insisterai plus), l'exagération dont je parlais ne visait pas les incidents/accidents rapportés. Elle visait seulement le débat qui surgit généralement quand on oppose une technologie ancienne et une nouvelle. C'est pour cela que je mentionnais aussi la photographie ou le support musical. Toutes mes excuses à ceux que j'ai pu choquer avec mes sous-entendus et ma mauvaise foi très involontaires. Ce n'était pas le but.

Mais bien sûr, Pierre. Il n'y a pas de souci. Je suis certain que tu as raison et que le FAD finira par s'imposer. C'est l'évidence. Mais par ailleurs, ce n'est pas parce qu'une technologie est dépassée qu'il faut la jeter immédiatement aux orties. Cela prend du temps. Et je suis certain que les accidents rapportés par les uns et les autres sont réels. Le risque zéro n'existe pas. Bientôt, il y aura l'ABS, en plus des disques. Parce que le plus dangereux en freinage d'urgence, c'est la perte d'adhérence, surtout par blocage de roues.

M'enfin ! Cèkiki exagère, là ?

Serge Masselot doit bien connaître ça aussi, lui qui est encore passé récemment par "la vache qui pète". Fatalement, ça doit pas être tout propre, dans le secteur.

Oui, j'aime bien lire tout ça. Et tout d'abord, il pleut, ici. Et puis y'a du vent. Et il fait pas chaud non plus. La lecture bien à l'abri, ça passe le temps.

Je m'amuse à lire ce débat sans fin où tout le monde a raison avec des avis tantôt nuancés, tantôt radicaux. Mais c'est très souvent ce qui arrive quand une technologie tente d'en supplanter une autre, plus ancienne et qui a fonctionné pendant de longues années. Photographie argentique, musique sur support analogique, etc. Les exemples sont nombreux. Quant aux réactions, entre ceux qui bondissent sur la nouveauté et les réfractaires au changement, en passant par les méfiants, les attentistes et ceux qui s'en fichent complètement ; il y a de quoi débattre. L'exagération pointe le bout du nez quand on en arrive à penser que des patins ne freinent pas, que 9 ou 10 vitesses sont insuffisantes pour avancer, qu'un vélo de 9 kilos est une enclume, que sans GPS on ne peut que se perdre, etc. Mais c'est rigolo, hein ! Faut pas s'fâcher pour ça !

De chaque gamelle que j'ai prise, même sans grosses blessures - heureusement pour moi - je garde en souvenir la vitesse à laquelle ça se passe, qu'on roule vite ou pas, et je me dis que je n'ai pas les bons réflexes. Difficile de s'entraîner pour ça, il y a tant de variables en jeu, mais quand on se sent partir, c'est souvent déjà trop tard pour se rattraper. Faudrait apprendre à tomber, mais le vélo c'est pas le judo.