Nicolas JOARY

Hahaha. Ben oui. Le souci, avec un "testeur" comme toi, c'est que tu roules très bien sans assistance. L'assistance te permettra de faire de meilleurs chronos en côte, mais tu y mets quand même du tien et, comparativement à un cycliste incapable de grimper sans assistance, tu solliciteras moins la batterie. Et sur le plat, la limitation à 25 km/h peut devenir ennuyeuse si tu as envie d'aller plus vite. Le poids se ressent ! De bons "testeurs", ce sont des gens comme ma Chérie et d'autres membres de ma famille qui ne peuvent pas grimper du 5% sans devoir mettre pied à terre.

Quand nous avons acheté un VAE pour ma chérie, un couple maximal de 75Nm ne se trouvait que sur quelques modèles à moteur Yamaha. Le sien, à moteur Bosch, ne doit guère offrir plus que 50Nm (je n'ai pas le chiffre exact en mémoire). C'est déjà une belle aide. Alors, 80Nm, si c'est vraiment disponible... Il ne devrait pas y avoir de souci. C'est plus l'autonomie qui est à surveiller. Les fabricants font beaucoup de progrès sur les batteries...

Il y a le poids du moteur mais, surtout celui de la batterie. Plus le moteur est coupleux, plus il est gourmand en courant, plus la batterie doit être grosse pour assurer une autonomie correcte. Je vois dans le tableau que le vélo le plus généreux en couple a une autonomie de 50km. Ils ne testent certainement pas les vélos avec une assistance maximale tout le temps. Et, avec l'assistance dans le pédalier, c'est trompeur. Certains pensent qu'ils utilisent peu de puissance parce qu'ils roulent sur le premier ou second niveau d'assistance, mais cela dépend aussi du rapport de transmission engagé. Dans une côte, le vélo peut consommer plus en mode éco qu'en mode confort ou sport, si le cycliste tourne les jambes à 50tpm sur un gros braquet. En roulant comme ça, il pousse plus fort sur les pédales, le capteur d'effort de pédalage le sent et augmente l'assistance. Même en mode éco.

Oui, question hauteur de douille, ce n'est pas facile pour moi, déjà. Je suis du genre "grandes guibolles", avec 89cm d'EJ pour 178cm de haut. Et mon envergure atteint à peine 180cm. Donc pas de longs bras pour compenser mon buste court. Mon Fuji est en taille 56, avec un TT (virtuel) de 56cm et un tube de direction de 19cm. Stack de 600, reach de 377. C'est vraiment "endurance", comme géométrie. J'ai toutefois dû remplacer la tige de selle d'origine pour une plus longue, sinon je dépassais la marque-limite de sortie. Toutes les entretoises sont sous la potence, que j'ai remplacée par une plus courte en 25° positifs... et malgré ça, mon cintre est encore entre 5 et 8 cm plus bas que la selle (différence difficile à mesurer avec une SMP). La position est satisfaisante comme ça, sauf ce problème de douleurs aux mains dans les longues descentes de cols, problème qui était absent avant mon changement de terrain de jeu. Je suis souple en flexion, mais absolument pas en étirement. Davantage de "drop" pourrait peut-être me convenir, puisque ça ne place pas les freins franchement plus bas. Je suis de toute façon plutôt à l'aise avec les mains tout en bas. Une courbe plus généreuse pourrait me convenir, mais 1cm plus bas pour le bas, peut-être moins... Il y a des formes "ergonomiques" avec un plan plus droit au milieu de la courbe qui devrait mieux soutenir la paume des mains, mais encore faut-il que cette partie plus droite soit à la bonne place et avec l'angle adéquat ! S'il faut mettre les mains un peu plus haut ou plus bas, ça foire ! Je serais davantage tenté par une forme ronde, donc. Merci pour ta réponse !

Un couple de 100Nm, c'est du costaud sur un VAE. Il faut la batterie qui suit, sous peine d'autonomie ridicule, surtout en montagne. Cela veut dire vélo lourd et vite frustrant sur le plat et le faux plat descendant.

Sympas, tes photos ! Merci !

Je me suis souvent demandé s'il existait des raisons autres qu'esthétiques d'installer des cintres dits "compacts" sur les vélos de route. Je pense "esthétique" parce qu'il me semble que les fabricants proposent des vélos avec des cadres longs et bas pour qu'ils aient une apparence plus sportive et les équipent de cintres plus courts et moins profonds pour contrecarrer les positions de conduite plus "agressives" qu'ils imposeraient et que le cycliste ordinaire est généralement incapable de supporter longtemps. C'est ma perception des choses, mais il existe peut-être d'autres bonnes raisons... La question n'est cependant pas là. Utiliser un cintre "compact" ne m'avait pas gêné jusqu'il y a peu, mais à présent que je roule dans un environnement montagneux, je réalise que ce type de cintre me cause des douleurs aux mains dans les descentes de col. Rouler plusieurs kilomètres avec les mains dans les courbes du bas et les doigts proches des poignées de freins m'occasionne des douleurs à la fois dans le creux pouce-index et dans le tranchant de la main. La courbure me semble trop serrée, le centre de mes paumes ne la touche pas ! Le cintre actuel est un "Oval Concepts" fourni d'origine sur mon Fuji Sportif : reach de 83mm et drop de 125mm. Est-ce qu'un "drop" plus important pourrait régler le souci ? Est-ce qu'une différence de 10mm (donc, drop de 135) est un changement important ? Est-ce qu'un drop moins arrondi pourrait être une solution ? Ce n'est pas facile d'essayer des cintres... Quelles sont vos expériences avec les différentes formes de cintres ? Merci pour vos réponses.

Apparemment, il n'est pas de ce côté (Drôme) non plus ! 🤣

Quelques jours de beau temps annoncés en Belgique, c'est appréciable. Surtout à présent que les enfants sont retournés à l'école.

Ici, en Drôme, ils gravillonnent aussi, mais j'ai l'impression que c'est fait de manière plus fréquente et régulière, donc avec moins de matière et du gravier assez fin. Il n'en reste pas moins que ce n'est pas rigolo sur une bicyclette de route... en descente de col (cas vécu plusieurs fois dont une à l'amorce de la descente de Valouse avec crevaison à la clé, mais c'est toujours mieux qu'une gamelle) !

Le Canyon se rapproche du rapport 1,6. Je pense qu'il te faut absolument éviter les cadres à géométrie plus agressive. Déjà, avec un cadre "endurance" tu seras bien étiré.

Avec de telles cotes, tu es non seulement grand, mais aussi typé "longues jambes". À moins d'être nanti de bras très longs pour compenser (ce qui n'est pas nécessairement acquis en même temps que les longues jambes), tous les vélos de taille courante seront probablement trop longs. Tu vas te retrouver avec une sortie de selle maximale et devoir mettre une potence courte et relevée, avec le max d'entretoises par-dessous, si tu n'as pas la souplesse requise pour rouler sur un vélo dont le haut du cintre est beaucoup plus bas que celui de la selle. Une solution, comme tu l'indiques, est de viser une machine à géométrie "endurance", donc avec un rapport stack/reach important (1,6). L'angle du tube de selle a aussi beaucoup d'importance... Ce n'est pas facile. Il faudrait que tu puisses essayer. Donc, éviter l'achat en ligne... Bonne chance !

C'était mon impression lorsque je suis passé par là avec armes et bagages lors d'un voyage de trois jours en cyclocamping. J'avais essentiellement suivi la voie verte entre Tamines et Dinant, où elle rejoint la Meuse. Pour partir ensuite en rejoignant l'autre voie verte vers Givet, j'étais monté par Hastière et c'est une belle bosse. Avec 15 kilos de bagages, ça ne rigole pas !

Compte tenu du vent bien présent ce matin, j'ai limité ma sortie d'aujourd'hui à des boucles et allers-retours sur les petites routes qui atteignent les hauteurs nord-ouest de Nyons : 51,5km/1156m+, ça fait un peu "service minimum", mais la répétition de ces côtes qui serpentent entre vignes et oliviers finit par être un peu casse-pattes. Il y a certes les descentes pour souffler un peu et soulager le palpitant, mais chaque nouvelle montée demande de reprendre un bon rythme, ce qui n'est pas évident dans les premières centaines de mètres, où les jambes peuvent faire mal. L'autre danger de ce genre de petites boucles "près de chez soi" est de jeter prématurément l'éponge et rentrer au garage plutôt que de se dire : allez, encore une, puis j'arrête. En attendant les vendanges, septembre approche, les touristes s'éloignent, les grappes s'assombrissent, le feuillage commence à changer de couleur et les journées raccourcissent. L'automne est la plus belle saison, ici !

C'est dingue. Les motards n'aiment que le dimanche. Et la bière d'abbaye à Maredsous.

Des bouts de parcours que je connais bien, parce que parmi les plus agréables à atteindre au départ de mon ancien domicile de Fleurus. La Molignée déserte un dimanche, c'est étonnant ! Où donc se planquaient les motards ? Je partage ton opinion concernant les bières sans alcool, désormais bien plus savoureuses et avec de plus en plus de choix ! Nous en consommons fréquemment.

La première question qui me vient à l'esprit est peut-être idiote : as-tu bien une carte d'Europe occidentale chargée sur tes appareils ?

Hahaha ! C'est pas ma chérie qui ferait 107 bornes à vélo ! Ou alors en cinq sorties sur un mois... Bravo à vous de pouvoir partager de tels moments !

Si tu n'aimes pas emmener gros, un 46/30 c'est très bien, mais je ne sais pas si c'est possible avec le vélo que tu envisages d'acquérir.

Pour ajouter à ce qu'a écrit Franck, je dirais qu'un monoplateau de justifie aussi pour ceux qui n'ont pas besoin d'une grande palette de braquets parce qu'ils roulent essentiellement sur le plat et peuvent installer une cassette à rapports resserrés.

J'en touche quelques mots dans mon précédent message, voici mon parcours de ce matin, au départ de Nyons et en évitant la D94 coupée entre Sahune et Rémuzat. Les routes ne manquent pas là autour, mais, comme l'annonce Didier, ça grimpe un peu (Soubeyrand, Route du Vignal, Pré Guittard, Lescou, La Sausse). Ci-dessous, vue peu après le sommet de Soubeyrand : Sans être casse-pattes, Soubeyrand n'est pas un col facile. Le revêtement est rugueux et, à l'exception du kilomètre au-dessus du Poët Sigillat, ça monte bien tout du long et avec peu d'ombre. La D61B, évoquée précédemment, permet de rouler sur un itinéraire appelé "Les deux rives de l'Oule" (si ma mémoire est bonne), et franchit un joli pont avant de rejoindre la D61 peu avant Cornillon : Peu d'eau en cette saison, mais ça coule et cascade quand même ! Enfn, ci-après, une vue dans la montée de Pré Guittard, un col assez roulant, bien asphalté, où les plus gros pourcentages (8 à 10%) sont au début et à la fin, en montant depuis Cornillon : Les gorges et parois sont spectaculaires, ma petite image ne leur rend pas vraiment justice... Au total, 92km/1628m+. Les 10 derniers kilomètres, entre Les Pilles et Nyons, ont été contrariés par un fort vent défavorable. En partant, de bon matin, il soufflait dans l'autre direction, au même endroit. C'est très fréquent, ici, le Pontias soufflant du N-E chaque matin ; puis, lorsqu'il se calme, il est fréquemment remplacé en sens inverse par un vent chaud qui remonte la vallée de l'Eygues depuis Orange.

Je plussoie à la suggestion. Toute la partie entre La Motte Chalancon et Saint Nazaire Le Désert est splendide. La Sausse et Valouse sont fréquemment dans mes parcours, on peut les relier en boucle par La Paillette, Vesc et Crupies. Pré Guittard, La Sausse et, de l'autre côté, Soubeyrand, sont toutefois assez fréquentés par les automobilistes en ce moment, en raison de la coupure de la D94 entre Sahune et Rémuzat. Pour relier Rémuzat à Cornillon-s-l'Oule, plutôt que de suivre la route principale (D61), il est beaucoup plus pittoresque d'emprunter la D61b, une route plus étroite qui serpente et s'élève sur l'autre rive de l'Oule, tranquille et qui offre de plus beaux paysages. Je l'ai suivie ce matin et c'était très sympa.

Je n'y ai jamais roulé à vélo, mais y suis allé plusieurs fois, à l'automne et en fin d'hiver. C'est joli et très vallonné et, compte tenu du vent assez fréquent, c'est certainement plus ardu à parcourir à vélo qu'on ne pourrait le croire rien qu'en regardant une carte et des courbes de niveau.

Bah ! Ça viendra ! 😜

À tes souhaits !