Nicolas JOARY

Oui. Il y a des problèmes d'imprécision avec les satellites, qui nous situent parfois à côté de la route ou sur une autre en contrebas, par exemple. L'altimètre barométrique est lui aussi sujet à des imprécisions, la PA n'est pas toujours très stable et le vent peut aussi perturber le baromètre embarqué. Par contre, si je suis un itinéraire bien cartographié, c'est ce total de D+ qui devrait être correct et, donc, si je choisis de faire rectifier par Connect le D+ enregistré par le capteur barométrique du Garmin Edge, le résultat ne devrait pas être fantaisiste. Or, il l'est généralement.

Oh, vraiment pas important ! C'est juste que ça me surprend quand même qu'en passant par des routes pourtant bien cartographiées, la dénivelée reste imprécise. La pente, c'est autre chose, mais quand il n'est question que de D+...

Effectivement. Temps de m*. Positivons : je n'ai pas eu à faire la queue à la déchetterie.

Je trouve cela bizarre, à notre époque et avec toute notre technologie, qu'on ne puisse pas vraiment se fier aux chiffres de D+ donnés par les applications.

Non, pas encore. Nous avons toujours notre location, qui est plutôt bien, en attendant de trouver mieux. Pour l'instant, ici en Belgique, on trie, on vire, on emballe... C'est du boulot, mais on entrevoit le bout du tunnel.

Faut de la volonté, que je n'ai plus du tout ces derniers temps. Mais je pars bientôt vers le Midi pour un nouveau petit séjour là-bas avant mon déménagement prévu fin mai. Je serai certainement plus motivé pour rouler en Drôme Provençale.

Est-ce que quelqu'un qui met 100.000 € dans une voiture est présumé avoir un niveau de vie supérieur à celui qui achète un vélo 10.000 € ? Difficile d'estimer le niveau de vie de quelqu'un en se basant seulement sur un signe extérieur de richesse...

Belle montée finale ! Je n'ai vu que les 9 derniers kilomètres, ils ont dû avoir froid ! (Les coureurs, pas les kilomètres.)

Tu peux aller voir sur OpenCycleMap. C'est une version intéressante d'Open Street Map, spécifique au vélo. On y trouve pas mal d'informations, les Véloroutes sont renseignées, ainsi que les parcours locaux, balisés ou non. Quand je prépare des sorties sur plusieurs jours, j'utilise les cartes Michelin, OpenRunner et OpenCycleMap pour me faire ma religion et choisir ce qui me paraît le mieux. Je repère les campings et points bivouac (il y en a plusieurs dans la région Chimay - Couvin), et les possibilités de variantes sur mon parcours. Je scanne et imprime des portions de carte, j'y mets du fluo, des annotations... Et, sous pochette plastique avec une pince à papier, j'attache ça sur mon sac de cintre. C'est ma méthode en mode voyage, mais si tu n'as pas de bagages et reviens quotidiennement à ton point de départ, une trace GPS sur cyclocomputer ou Smartphone peut faire l'affaire.

C'est pas mal de ce côté. La vallée de la Meuse y est très encaissée, quelques belles côtes dans la botte de Givet ; et probablement, entre Monthermé et Fumay, la plus belle partie de la voie verte transardennaise. Une petite escapade dans la région Chimay - Couvin, Treignes, Petigny, la montée au Ry de Rome... Pas mal non plus. Et puis il y a par là quelques montées dont le Schtroumpf pourrait te vanter l'intérêt. Je te souhaite en tout cas une météo clémente.

C'est talkie walkie ou walkie talkie ? Peut-être que ça dépend du fait de parler en marchant ou de marcher en parlant ?

Presta ou Schrader, Shim ou SRAM... ce sont des débats sans fin et une affaire de convenance personnelle. Les jantes larges des VTT sont plus souvent équipées en Schrader, les jantes étroites des vélos de route généralement en Presta.

Bon voyage ! Le plaisir avant tout ! Tu en as vu d'autres, ça devrait bien se passer.

Quand je dis qu'il fait davantage (= plus souvent) venteux en Belgique qu'en Provence, je pense ne pas faire erreur. Cela dit, le mistral, avec ses rafales, peut être dangereux ; mais il ne souffle pas tout le temps. En Belgique, depuis deux ou trois ans au moins, j'ai l'impression qu'il fait tout le temps venteux.

L'avantage avec moi c'est qu'il n'y a même plus besoin d'âne.

C'est sûr que tous les fabricants adoptent un principe de précaution. Les poids maximaux donnés sont davantage destinés à éviter les ennuis et les procédures en justice que limiter les usages qui seront faits du matériel, même si le cycliste prudent évitera généralement de dépasser les limites annoncées. Tu roules parfois bien chargé, mais avec des enfants, c'est vrai qu'on emporte un peu plus. Cinquante kilos sur l'arrière, c'est quand même beaucoup. Pour le matériel et pour les guibolles. Mais si tu y es accoutumé, pourquoi pas ? Les voies vertes, c'est raisonnable comme terrain, aussi. Chacun de ces vélos devrait convenir, du moment qu'il est à ta taille, bien réglé et et entretenu. Je mettrais la priorité sur de bonnes roues et pneus, en m'assurant de disposer de petits braquets (en dessous du rapport 1:1). Sur ce plan, le RC120 me semble le meilleur choix, car 34:34 comme plus petit rapport, ça me semble un minimum à viser.

Pas mieux en Drôme Provençale.

Je n'ai aucun flash innocent.

Image prise pendant l'éclipse totale :

Au contraire ! Je trouve qu'elles ont du charme, ces photos. Les photos a priori ratées qui ont un bel intérêt artistique ne sont pas rares.

Première sortie pour moi depuis le... 25 mars ! Météo maussade en Hainaut, quand pas franchement mauvaise ; et puis beaucoup de boulot pour préparer mon déménagement. Il m'a suffi de moins de 24h à Nyons pour avoir envie de sortir. Je suis arrivé dimanche soir, des caisses à décharger et ranger, des étagères à assembler, un terrain qui avait urgent besoin d'un bon débroussaillage... Du taf, du taf... Je ne pensais pas disposer du temps pour aller rouler un peu, mais tout est question de motivation. En Belgique, plus de temps que d'envie. Ici, c'est l'inverse. En fin d'après-midi, donc, je me suis offert une brève escapade jusqu'en haut du Col de Valouse, puis retour en sens inverse, pour 42km et 529d+ qui m'ont fait un bien fou et motivé pour l'apéro. Demain, encore du taf, puis je remballe et retour en Belgique mercredi ☹️.

Oui, il est bien, celui-là, et équipement généreux. Je n'aime pas beaucoup le monoplateau, mais avec 36 devant et 11-46 derrière, on peut envisager les côtes avec du chargement. Pour les descentes, c'est court, mais dans ces conditions, on profite de la roue libre. L'inconvénient majeur, c'est qu'il faut s'adapter aux gouffres entre les braquets.

Le premier, oui. Mais... Il est essentiel qu'il soit à ta taille et que tu sois bien posé dessus, sinon, c'est peine perdue et tes douleurs reviendront. Il faut essayer. C'est pour rouler longuement, avec des bagages (sans doute lourds). Il faut une géométrie qui permette de rouler chargé, avec tous les oeillets pour fixer les accessoires. Tu as l'habitude des voyages à vélo. Je trouve ça génial, comme façon de voyager, mais il faut une monture robuste et confortable. Et, si tu as des montées sérieuses en vue, des petits braquets. En-dessous du rapport 1 :1 ! Donc, plus de dents sur le grand pignon que sur le petit plateau.

Depuis quelques années, c'est comme ça en Belgique. Du vent, du vent, du vent... Des hivers plus doux, souvent pluvieux, puis des périodes de sécheresse en été. Mais généralement, toujours avec du vent. Le dérèglement climatique n'est pas une vue de l'esprit.

Malgré le vent, je trouve qu'il fait lourd. Et poussiéreux. Ils n'ont pas menti avec le sable du Sahara.