Nicolas JOARY

Oui, c'est pas facile. Il y a des plantes qui s'enracinent dans n'importe quel sol, d'autres sont plus délicates.

J'en ai eu un ce matin. Le maître d'un côté, le clebs est parti de l'autre, a contourné le vélo par devant et s'est retourné pour aboyer après mes pieds. J'ai freiné, roulé sur la laisse, pas eu de mal, tandis que le monsieur gueulait sur son chien. J'ai continué sans rien dire. Tant que c'est sans mal ni dégâts, c'est le mieux à faire.

Le vent qu'il y a ici, près de Charleroi, ça doit te faire bien rire, toi qui roules au milieu des polders... 😉

Bien content pour lui !

En tant que Belge très amoureux de la France (du moins ce que j'en ai visité), je comprends très bien ce qui se passe dans la tête de certains de mes compatriotes. Ce que nous connaissons de la France, c'est surtout à travers les loisirs. Y vivre et travailler, pendant toute l'année, plutôt qu'y passer quelques semaines par an, ce n'est pas la même chose. À présent que je suis retraité, c'est vivre quotidiennement du matin au soir au même endroit, dont tout d'une fois on découvre les mauvais côtés, ceux qu'on ne voyait pas quand on passait le tiers de notre temps ailleurs pour bosser. Six mois que j'ai raccroché, dont trois depuis ma mise officielle à la retraite, et ça change tout. Ma femme et moi, on en a marre de notre quartier, marre des zones urbaines. On aspire à changer d'air. On adore la Provence (maladie d'amour très belge), on aimerait bien y passer plus de notre temps. Mais partir, ce n'est pas que sentimental, ce n'est pas que la famille. Il y a des contraintes financières qu'il faut surmonter et, avec l'âge, on devient prudents comme de vieux crabes...

Escapade de 78 km et 450 d+ en Brabant wallon. Première sortie de l'année en manches courtes et sans même et emporter de coupe-vent. J'avais même un short cycliste très court (pour varier les lignes de bronzage). Il faut dire que je suis parti beaucoup plus tard (10h30) que de coutume. Le vent de N-E était frais, mais avec le soleil, c'était bien après les quelques premières minutes d'échauffement.

Pas pour la couleur. Les rouges vont plus vite.

Chez nous, les vaches regardent passer les cyclistes plutôt que les trains, depuis qu'on a transformé en voies vertes les lignes désaffectées.

Intéressantes, ces comparaisons. Moi aussi, quand je franchis la frontière, j'ai presque toujours l'impression que les Français ont gardé le meilleur pour eux. L'avantage de la Belgique pour le vélo, surtout en Wallonie, c'est la variété des types de parcours possibles et le grand nombre de routes qui permettent à tout moment d'improviser un itinéraire sans être obligé de faire demi-tour parce que c'est plus court. Il est très rare, à l'exception de quelques centaines de mètres, que je rentre par où je suis parti.

Super, Franck. Beau compte-rendu détaillé et agréable à lire. Et bravo pour la performance.

Je passerai une semaine par là fin juillet. J'ai hâte !

Tant qu'une appellation n'est pas protégée, on peut l'utiliser comme on veut. Si "Dogma" était une marque protégée, Pinarello n'aurait pas pu l'utiliser non plus. Donc, "Dogma" tout seul sur un vélo, a priori, c'est louche. Pour l'anecdote (connue), Peugeot a "déposé" tous les nombres de trois chiffres avec un zéro au milieu, pour les voitures. Raison pour laquelle Porsche a dû changer en 911 (avec le succès qu'on connaît) son modèle initialement appelé 908.

Autrefois, en Belgique, on disait souvent qu'il ne peut pas faire beau longtemps. Quelques journées chaudes amenaient de l'orage et on perdait souvent de 10 à 15 degrés en 24h. On avait bien de temps à autre des étés pourris ou caniculaires, mais c'était l'exception. Des situations "stables" comme actuellement (longues périodes de mauvais temps ou de sécheresse), ça se répète depuis quelques années, et ce n'est pas bon du tout. Ceux qui nient encore le dérèglement climatique sont soit des idiots, soit des menteurs égoïstes qui raisonnent sur base de "après moi, les mouches". En prenant le vélo plutôt que la voiture, nous faisons une bonne action pour la Planète, même si ça ne pèse pas lourd.

Les deux, mon Général !

Je suis rentré début d'après-midi de mon BàD : 91 km et 1100 m D+ à 21 de moyenne. Il faut y ajouter 31 km de liaison A/R entre mon domicile et le point de départ. Je suis bien fatigué, surtout par la seconde partie du parcours qui était vent défavorable avec de belles rafales qui secouaient le vélo. Une centaine de bornes avec environ 1000 m de D+, c'est à peu près le maximum abordable pour moi, actuellement. Mais je progresse, c'est très positif.

Et c'était que le parcours médian. Y'a des durs ! 😅

Il s'est effectivement renforcé en cours de matinée. Et il n'y a pas qu'à la côte qu'il est devenu assez fort avec des rafales. La partie "retour" de ma sortie du jour était vent défavorable, avec passages en pleine campagne (notamment aux alentours de Rognée) qui m'ont bien secoué.

Oui, mais une tafiotte qui se lève de bonne heure pour aller rouler ! 😄

L'avantage d'être déjà bleu, c'est qu'on voit pas quand t'as froid.

Je dois être une petite nature. Même en plein été, j'ai toujours trouvé les grands lacs vosgiens très froids. La Kruth, c'est peut-être différent aussi. Je connais pas.

Évidemment, le dos, c'est de plus en plus sensible avec l'âge. J'ai toutefois découvert que mon matelas autogonflant, que j'envisageais de remplacer, n'était pour rien dans mon mal de dos sous tente. Le sac de couchage était en cause. Son utilisation comme couette a tout arrangé. J'ai besoin de dormir dans une position "habituelle", ce que le sac ne permet pas. Moralité : je ne suis pas encore trop "vieux" pour camper un petit peu.

C'est froid comment, la flotte, en cette saison ?

Chacun a ses compétences. Ma femme est incapable de régler un dérailleur, je le comprends, même si pour moi c'est simple. Il y a d'autres choses qu'elle fait en deux temps et trois mouvements alors que je serais toujours en train de me demander comment on procède. N'est-ce pas pour cette raison qu'il y a tant de compétences différentes et pas de sot métier ?

Un avis qui n'engage que moi, mais je trouve que ce n'est pas bien de faire ça. Quand on choisit le tourisme minimaliste, on assume. On ne doit pas compter sur autrui pour fournir ce qui manque. Quand on est "invité", pourquoi pas, mais procéder comme un mendiant, non, ça ne me branche pas. C'est aussi pour cela que je ne pars que deux ou trois jours. Ce n'est pas trop long dans un relatif inconfort. Cela dit, dans ma récente rando, ce qui a m'a matériellement manqué, c'est le réchaud et un récipient pour me faire au moins un café ou un potage. Un choix de m'alléger dès le départ. Je l'assume, mais j'y réfléchirai mieux la prochaine fois. Tout compte fait, j'ai trimbalé d'autres choses que j'aurais pu laisser à la maison, comme les deux conserves, que je pouvais facilement acheter en chemin et consommer sans délai. Chaque expérience doit nous faire apprendre de nos erreurs.

Intéressant !