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Pour les anciens routards : Comment faisiez vous avant sans capteurs ?


chmotard

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il y a 47 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

(...) grimpe-les tantôt en force, tantôt en vélocité, ou encore en danseuse. (...)

Et, qu'on se rassure, pour cette dernière option, le tutu et les ballerines sont superflus.

Par contre, sur la voie publique, les vêtements restent requis.

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Il y a 1 heure, Thierry GEUMEZ a dit :

Tu voudrais savoir si tout ce qui se dit sur les méthodes d'entraînement modernes et le matériel hi-tech actuel est exact et permet de rouler plus vite qu'autrefois ? Je vois par ailleurs de plus en plus de coachs qui proposent leurs services sur internet avec la promesse de gains de performance assez spectaculaires (+ 40 à 80 W pour la FTP), témoignages à l'appui, parce que le cyclo de base serait incapable de s'entraîner correctement et rêve de péter le chrono sur l'Etape du Tour, par exemple.

 

J'ai repris le cyclisme sur route depuis plus de 30 ans et mon profil est celui du cyclosportif "lambda" roulant bon an mal an 10.000 km, avec toujours dans un coin de la tête l'envie de rouler "mieux qu'avant" mais n'ayant suivi plus ou moins sérieusement un programme d'entrainement que depuis ces dernières années à la suite de l'acquisition de pédales avec capteur de puissance et d'un compteur Garmin.

 

Si je résume mon expérience :

- L'entraînement "polarisé" préconisé actuellement ne m'a pas fait progresser de manière sensible... mais je me trompe peut-être parce que mes performances décroissent logiquement avec l'âge, l'un compensant l'autre.

- Les sorties en groupe que d'aucuns prétendent indispensables pour progresser n'ont pas d'effet sensible sur moi. Lorsque je suis retourné dans un club après un an d'absence, donc après avoir roulé seul, j'étais toujours au même niveau (à moins que le celui du groupe ait régressé mais ce serait étonnant, quelques jeunes ayant remplacé les plus vieux dans l'intervalle).

- Mes appareils de mesure (FC, cadence, puissance) me rassurent et satisfont ma curiosité pour les chiffres, mais l'expérience et la connaissance de soi-même permettent quand même de doser ses efforts de façon satisfaisante.

 

Finalement, qu'est-ce qui fait progresser ?

- Avoir un but, un objectif : c'est l'élément-clé de la motivation et sans motivation, pas de progrès.

- La préparation doit être générale quand on est loin de l'objectif (travailler toutes les intensités) puis elle doit devenir spécifique, c'est-à-dire que les séances doivent ressembler à l'effort à réaliser le jour "J". L'année où j'ai fait (de très loin) mon meilleur temps sur la Vélomédiane Claudy Criquielion (172 km et 3400 m D+), j'avais passé mes vacances à grimper des petits cols dans les Cévennes.

 

En guise de conclusion :

- Miguel Indurain ne voulait pas porter de cardiofréquencemètre et disait qu'il savait écouter son corps.

- Pour un entraînement donné, la limite de la performance est déterminée à au moins 80% (chiffre estimé au pifomètre) par la génétique, le restera dépend du mental et des gains "marginaux". Quand je lis l'importance de s'entraîner en zone 2 et qu'on l'illustre avec les valeurs de Pogacar (environ 320-330 W au premier seuil ventilatoire), ça me fait doucement rire... et ça achève de détruire ce qui me reste de rêves.

 

 

 

En plus des objectifs (pour ma part cette année LBL en avril - modestement sur le "petit" circuit - et le bol d'or en juin - essayer de faire au moins un tour à plus de 40km/h de moyenne), j'entretiens ma motivation en changeant régulièrement de vélo. C'est un peu couteux mais ça fonctionne ! 🙂 

 

Donc LBL ce sera avec l'Orbéa Orca + Campagnolo Hyperon et le Bol d'Or avec le Factor OSTRO VAM + Zipp 404... si rien ne change d'ici là.

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il y a 22 minutes, Nicolas JOARY a dit :

Et, qu'on se rassure, pour cette dernière option, le tutu et les ballerines sont superflus.

Par contre, sur la voie publique, les vêtements restent requis.

Merciîiiiii ! Je flippais deja de ne pas trouver de ballerines à ma taille ( je rentre encore dans mon tutu )

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il y a une heure, Thierry GEUMEZ a dit :

Avec 3.000 km/an et aucune intention d'en faire davantage, tu devras limiter tes ambitions. Insiste un peu dans les côtes pour te faire plaisir, grimpe-les tantôt en force, tantôt en vélocité, ou encore en danseuse.

On verra à la retraite pour augmenter le kilométrage, pour l'instant le temps me manque , et puis on verra fin 2025 a combien j'en serait réellement 🙂.

Pour les côtes c'est déjà ce que je fais donc c'est rassurant.

 

 

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Il y a 3 heures, chmotard a dit :

Impressionnant 😮 . Comme quoi on pourrait bien se passer de la technologie 😁.

Tu faisais de la compétition à l'époque ?

Quand je débutais le vélo, avant la compét. -- vers 16 ans -- j'étais curieux de savoir jusqu'où je pouvais faire monter et mon coeur et je sprintais dans une longue bosse et m'arrêtais pour compter sur 5s.
Déception : je n'arrivais pas à compter assez vite et me mélangeais. De sorte que je sais seulement que je dépassais 192 = 16 fois 12. Compter 17 ou 18 ou même 19 en 5 s sans se. tromper, ce n'est pas évident.

Dans ma période de compétition intense, entre 19 et 24 ans, je ne me souviens pas m'y être intéressé.

Puis j'ai vécu en altitude et là je mesurais mon rythme cardiaque au repos pour comparer à ce qu'il était au niveau de la mer.

Par le suite, disons dans les 20 ans plus tard, quand j'ai voulu lancer l'idée de ce que l'on appelle maintenant "l'Everesting" mais que ça n'a intéressé personne (normal, en France pour qu'une idée soit intéressante il faut qu'elle vienne de l'étranger, je ne sais pas si la Belgique ça compte), je voulais savoir comment se comportait mon coeur à une allure à peu près constante sur plusieurs ascensions consécutives du Col de la Faucille (4 fois puis 8 fois).
Cela me permettait de me projeter jusqu'à 8848 m de D+.

Mais sur le plat, il m'arrivait aussi de tourner autour du Lac de Divonne (3,1 km) à diverses allures fixes et de mesurer mon rythme cardiaque à ces différentes allures.

J'étais donc le plus souvent motivé par la curiosité plutôt qu'autre chose.

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il y a 19 minutes, Bernard MOREAU a dit :

Quand je débutais le vélo, avant la compét. -- vers 16 ans -- j'étais curieux de savoir jusqu'où je pouvais faire monter et mon coeur et je sprintais dans une longue bosse et m'arrêtais pour compter sur 5s.
Déception : je n'arrivais pas à compter assez vite et me mélangeais. De sorte que je sais seulement que je dépassais 192 = 16 fois 12. Compter 17 ou 18 ou même 19 en 5 s sans se. tromper, ce n'est pas évident.

Dans ma période de compétition intense, entre 19 et 24 ans, je ne me souviens pas m'y être intéressé.

Puis j'ai vécu en altitude et là je mesurais mon rythme cardiaque au repos pour comparer à ce qu'il était au niveau de la mer.

Par le suite, disons dans les 20 ans plus tard, quand j'ai voulu lancer l'idée de ce que l'on appelle maintenant "l'Everesting" mais que ça n'a intéressé personne (normal, en France pour qu'une idée soit intéressante il faut qu'elle vienne de l'étranger, je ne sais pas si la Belgique ça compte), je voulais savoir comment se comportait mon coeur à une allure à peu près constante sur plusieurs ascensions consécutives du Col de la Faucille (4 fois puis 8 fois).
Cela me permettait de me projeter jusqu'à 8848 m de D+.

Mais sur le plat, il m'arrivait aussi de tourner autour du Lac de Divonne (3,1 km) à diverses allures fixes et de mesurer mon rythme cardiaque à ces différentes allures.

J'étais donc le plus souvent motivé par la curiosité plutôt qu'autre chose.

LOL... je suis un poil plus jeune que Bernard donc quand j'ai recommencé les vélo (à 25 ans), on avait déjà des cardio fréquencemètres et j'ai même fait un test à l'effort avec mesure du seuil (avec des prises de sang aux paliers).

Bon, la conclusion c'est que j'étais relativement puissant (à l'époque 400W sur 3 minutes) mais pas très affûté 🙂 

Modifié par Pierre PLANA
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Il y a 1 heure, chmotard a dit :

- J'ai 55 ans (et 8 mois 😱) ,...

Personnellement, c'est à 57 ans que j'ai cessé d'être jeune.
A 56 ans j'ai roulé 7 heures (ou un petit peu plus) en restant sur tous les cols à + de 155 bpm sur le Maratona  dles Dolomites (Parcours de 185 km avec env. 4800 m de D+, mais à plus haute altitude que la Marmotte en moyenne). Ce que je faisais aussi depuis plusieurs années sur la Marmotte.

Mais à 58 ans je ne pouvais plus faire monter mon coeur à plus de 155 bpm sur 7h. Je devais baisser de rythme cardiaque sur la fin.
Il se pourrait que le grave accident (🚘) que j'avais eu entretemps y soit pour quelque chose, mais je ne le crois pas, j'avais juste 1 an de plus.

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il y a 1 minute, Bernard MOREAU a dit :

Personnellement, c'est à 57 ans que j'ai cessé d'être jeune.
A 56 ans j'ai roulé 7 heures (ou un petit peu plus) en restant sur tous les cols à + de 155 bpm sur le Maratona  dles Dolomites (Parcours de 185 km avec env. 4800 m de D+, mais à plus haute altitude que la Marmotte en moyenne). Ce que je faisais aussi depuis plusieurs années sur la Marmotte.

Mais à 58 ans je ne pouvais plus faire monter mon coeur à plus de 155 bpm sur 7h. Je devais baisser de rythme cardiaque sur la fin.
Il se pourrait que le grave accident (🚘) que j'avais eu entretemps y soit pour quelque chose, mais je ne le crois pas, j'avais juste 1 an de plus.

Bernard, ce que j'ai remarqué pour ma part (57 ans dans qques semaines), c'est que la baisse de mes performances sur les dernières années est très lente (depuis 2021 que je suis sur Strava, j'arrive encore à battre des records personnels et sur les ascensions longues, mes temps ne bougent quasiment pas quand j'arrive sur mes pics de forme). Par contre, j'ai eu une péritonite en 2010 et là, il y a vraiment eu un avant et un après... 

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il y a 16 minutes, Bernard MOREAU a dit :

(...) à 57 ans que j'ai cessé d'être jeune. (...)

Dans un autre style, c'est à cet âge-là que j'ai commencé à avoir des soucis de rythme cardiaque au repos.

J'ai abandonné 7 kilos dans l'aventure. J'écris "abandonné" parce que je ne parviens pas à les retrouver. J'ai perdu du muscle et n'ai repris vraiment le vélo que depuis 3 ou 4 ans. La condition physique est bonne, mais, à plus de 60 balais, difficile de refaire du muscle.

Il me manque toujours 5 kilos.

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Quand j'y repense, je me dis que je suis conditionné par le sport de base que je pratiquais depuis mon enfance et que je pratique encore aujourd'hui de Septembre à Avril deux fois par semaine (hockey sur glace) qui est un sport de stop and go. Si je reporte cela au vélo, je me rends compte que je roule par à-coup ce qui me permets d'entretenir mon endurance à l'effort. J'ai toujours fait du sport aux sensations, jamais utilisé de ceinture cardiaque en ayant une règle que je respecte à la lettre, sur une échelle de 5 mon essoufflement ne dépasse jamais 3 sur 5 et plus la forme est là plus vite je fais redescendre mes battements cardiaques.  Sur mon nouveau vélo, j'ai opté pour un capteur de puissance par simple curiosité ce qui me permettra de suivre ma progression sur les trois premiers mois de ma saison en considérant que ce capteur est davantage utile en montagne ce qui n'est pas le cas ici.

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En ce qui me concerne je possède un capteur de puissance et je m'en sert lors de séances ciblés ou je peut travailler des exercices sur des bosses de Endurance critique ou autres thèmes .

Je n'ai pas de prétentions surtout à mon âge ( 64ans ) mais je souhaite prendre du plaisir avec un niveau honorable .

Je peut m'en servir lors d'une ascension si je suis avec quelqu'un dont je ne connaît pas le niveau et que l'on se tire la bourre gentiment .Je connaît mes seuils dont je sait à quelle vitesse je peut rouler ..Tiens par exemple lors de la sortie Vélo 101 dans l'ariège sur Beille je peut surveiller 😁😎.

Quand au capteur de fréquence je le met juste quelques séances pour savoir ou j'en suis ..

Et je trouve le capteur de cadence important pour ne pas être en force .

Quand au capteur de vitesse il sert a rien , c'est juste un résultat 

Attention je n'ai pas le nez rivé sur le compteur sur mes sorties 

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il y a une heure, Nicolas JOARY a dit :

... à plus de 60 balais, difficile de refaire du muscle.

 

La fonte musculaire est une des conséquences du vieillissement et elle est responsable, de même que la diminution du VO2 max, du déclin de la performance sportive.

Pour refaire du muscle, il faut faire de la musculation en salle ou, plus modestement, des exercices spécifiques sur le vélo (mettre de plus gros braquets que d'ordinaire, effectuer des sprints maximaux pendant quelques secondes, etc). 

Modifié par Thierry GEUMEZ
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il y a 16 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

La fonte musculaire est une des conséquences du vieillissement et elle est responsable, de même que la diminution de la VO2 max, du déclin de la performance sportive.

Pour refaire du muscle, il faut faire de la musculation en salle ou, plus modestement, des exercices spécifiques sur le vélo (mettre de plus gros braquets que d'ordinaire, effectuer des sprints maximaux pendant quelques secondes, etc). 

Merci pour les suggestions.

De la musculation en salle (ainsi que la plupart des sports en salle ou en statique), ça me ferait trop ch*r.

Par contre, ici à l'extérieur, le terrain se prête bien aux exercices que tu suggères et qui me seraient certainement bénéfiques. Roulant presque toujours seul, j'ai tendance à prendre les choses très à l'aise et, probablement, à "diéseliser".

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il y a 11 minutes, Nicolas JOARY a dit :

Merci pour les suggestions.

De la musculation en salle (ainsi que la plupart des sports en salle ou en statique), ça me ferait trop ch*r.

Par contre, ici à l'extérieur, le terrain se prête bien aux exercices que tu suggères et qui me seraient certainement bénéfiques. Roulant presque toujours seul, j'ai tendance à prendre les choses très à l'aise et, probablement, à "diéseliser".

Michel a fini par me convaincre, lui qui monte les bosses sur un gros braquet 😅  Je me force depuis la mi-décembre à mettre le petit plateau le moins souvent possible et à me mettre plus souvent en danseuse (je ne le faisais que très peu auparavant et sur de très courtes distances). 

Modifié par Thierry GEUMEZ
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il y a 5 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Michel a fini par me convaincre, lui qui monte les bosses sur un gros braquet 😅  Je me force depuis la mi-décembre à mettre le petit plateau le moins souvent possible et à me mettre plus souvent en danseuse (je ne le faisais que très peu auparavant et sur de très courtes distances). 

Ts ts ts, ce ne sont pas des gros braquets, mais des braquets adaptés, ce n'est pas pareil. J'ai l'avantage d'avoir un plateau de 40 qui est l'idéal dans nos contrées, le 34 ou en dessous n'ayant aucun sens, sauf en Ardennes.

 

Et donc, je t'ai converti? Alors là j'en suis sur le pet!

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