chmotard Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier Il y a 8 heures, Bernard MOREAU a dit : Matteo Trentin : https://www.cyclingnews.com/news/we-need-to-understand-pro-cycling-has-changed-matteo-trentin-insists-rider-safety-goes-beyond-gear-restrictions/ 👍 voilà une phrase sage : « Lorsque des athlètes, quel que soit leur sport, vous disent que quelque chose n’est pas sûr, tout le monde doit les écouter. » Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel DURY Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier Il y a 15 heures, Bernard MOREAU a dit : Michel, puisque tu fais dans le farfelu, j'ai mieux. Imposer le nombre et la longueur des rayons et les fabriquer plats, mais plats transversalement, pas longitudinalement. Depuis le temps, tu devrais me connaître, Bernard. Mes propos farfelus contiennent souvent une part de vérité, même s'il faut parfois la chercher loin... En l'occurrence, descendre le centre de gravité peut avoir une bonne incidence sur la stabilité en virage rapide, et c'est tout à fait faisable facilement, je m'explique: Admettons un virage à gauche. La pédale droite est en bas, évidemment. L'idée est de décoller ton corps du vélo au maximum et de mettre tout ton poids sur la pédale droite. Seule l'intérieur de la cuisse est en contact léger contre le flanc de la selle, tu n'es surtout pas assis sur celle-ci. Ton point d'application des forces est transféré au niveau très bas de ta pédale droite, ce qui a pour effet de descendre ton centre de gravité d'une façon substantielle et de réduire l'effet centrifugatoire (terme que je viens d'inventer pour toi). Tu peux alors pencher très fortement le vélo à gauche, bien plus que si tu restais assis sur la selle. Et là, alléluia, tu passes plus vite et plus stablement ton virage. Fais l'essai à basse vitesse dans un virage sécurisé (des fois que tu raterais la manoeuvre...) et tu verras ce que ça donne. Par contre à très haute vitesse ce système à ses limites aussi, il y a un moment où ça va ripper quoi qu'on fasse, mais bon, ça marche pas mal à vitesse moyenne. J'ai trouvé cette vidéo qui explique le truc, on s'en rapproche https://www.google.com/search?q=virage+vélo+appui+sur+pédale&oq=virage+vélo+appui+sur+pédale+&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOdIBCTEwMDcxajBqN6gCALACAA&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:5e36a1ea,vid:mUs5AAuevMw,st:0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier il y a 11 minutes, Michel DURY a dit : Depuis le temps, tu devrais me connaître, Bernard. Mes propos farfelus contiennent souvent une part de vérité, même s'il faut parfois la chercher loin... En l'occurrence, descendre le centre de gravité peut avoir une bonne incidence sur la stabilité en virage rapide, et c'est tout à fait faisable facilement, je m'explique: Admettons un virage à gauche. La pédale droite est en bas, évidemment. L'idée est de décoller ton corps du vélo au maximum et de mettre tout ton poids sur la pédale droite. Seule l'intérieur de la cuisse est en contact léger contre le flanc de la selle, tu n'es surtout pas assis sur celle-ci. Ton point d'application des forces est transféré au niveau très bas de ta pédale droite, ce qui a pour effet de descendre ton centre de gravité d'une façon substantielle et de réduire l'effet centrifugatoire (terme que je viens d'inventer pour toi). Tu peux alors pencher très fortement le vélo à gauche, bien plus que si tu restais assis sur la selle. Et là, alléluia, tu passes plus vite et plus stablement ton virage. Fais l'essai à basse vitesse dans un virage sécurisé (des fois que tu raterais la manoeuvre...) et tu verras ce que ça donne. Par contre à très haute vitesse ce système à ses limites aussi, il y a un moment où ça va ripper quoi qu'on fasse, mais bon, ça marche pas mal à vitesse moyenne. J'ai trouvé cette vidéo qui explique le truc, on s'en rapproche https://www.google.com/search?q=virage+vélo+appui+sur+pédale&oq=virage+vélo+appui+sur+pédale+&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOdIBCTEwMDcxajBqN6gCALACAA&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:5e36a1ea,vid:mUs5AAuevMw,st:0 Ou alors on généralise les tiges de selle télescopiques déjà en usage en VTT. Mohoric a d'ailleurs gagné Milan-San Remo l'année dernière en en utilisant une dans la descente du Poggio. Mais le problème est toujours le même : par définition les compétiteurs roulent toujours « à la limite ». En particulier, s'ils sont plus stables en descente, les cyclistes en profiteront pour descendre encore plus vite (comme Mohoric à l'époque) et donc s'ils se crashent quand même les conséquences seront encore plus graves… Où se trouve le bon compromis ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel DURY Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier il y a 1 minute, Franck PASTOR a dit : Ou alors on généralise les tiges de selle télescopiques déjà en usage en VTT. Mohoric a d'ailleurs gagné Milan-San Remo l'année dernière en en utilisant une dans la descente du Poggio. Mais le problème est toujours le même : par définition les compétiteurs roulent toujours « à la limite ». En particulier, s'ils sont plus stables en descente, les cyclistes en profiteront pour descendre encore plus vite (comme Mohoric à l'époque) et donc s'ils se crashent quand même les conséquences seront encore plus graves… Où se trouve le bon compromis ? C'est ce que j'ai déjà écris plus haut, c'est sans espoir. Si on trouve une solution, les compétiteurs iront en chercher les limites et boum patatra une fois de plus. Donc sachant qu'ils vont s'exploser par terre d'une façon ou d'une autre, la meilleure solution serait encore des protections vestimentaires pour réduire leurs futurs impacts. Ne me dites pas que c'est farfelu (-: 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lewhippet Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier Il y a 17 heures, Frederic ANDRIEUX a dit : Ce sont les roues pleines qui sont sensibles au vent...pas le cadre, ni la position du coureur. Autant interdire les roues pleines dans ce cas. il y a chute si gros coup de vent sur l'avant du vélo, une roue pleine ne déstabilise pas le vélo, une jante haute à 'avant oui ! Perso, par grand vent j'évite de mettre à l'avant une Zipp 1080, je me contente de la 808 🙂 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pierre PLANA Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier il y a 20 minutes, Michel DURY a dit : C'est ce que j'ai déjà écris plus haut, c'est sans espoir. Si on trouve une solution, les compétiteurs iront en chercher les limites et boum patatra une fois de plus. Donc sachant qu'ils vont s'exploser par terre d'une façon ou d'une autre, la meilleure solution serait encore des protections vestimentaires pour réduire leurs futurs impacts. Ne me dites pas que c'est farfelu (-: Je ne sais pas trop où les fabricants de textile en sont sur les matériaux : de temps en temps on voit apparaitre des cuissards où des maillots avec des tissus destinés à diminuer les brulures. Mais je ne crois pas en avoir jamais vu en magasin. il y a 5 minutes, Lewhippet a dit : il y a chute si gros coup de vent sur l'avant du vélo, une roue pleine ne déstabilise pas le vélo, une jante haute à 'avant oui ! Perso, par grand vent j'évite de mettre à l'avant une Zipp 1080, je me contente de la 808 🙂 Les nouvelles roues larges sont beaucoup moins sensibles au vents latéraux, il faut que tu changes tout !!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel DURY Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier il y a 13 minutes, Pierre PLANA a dit : Je ne sais pas trop où les fabricants de textile en sont sur les matériaux : de temps en temps on voit apparaitre des cuissards où des maillots avec des tissus destinés à diminuer les brulures. Mais je ne crois pas en avoir jamais vu en magasin. Il suffirait déjà de quelques inserts aux points cruciaux, c'est très léger et discret. On pourrait les tester avec les spécialistes du raclement de bitume, Alaphillipe et Remco. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sylvain KARLE Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier il y a 55 minutes, Michel DURY a dit : Il suffirait déjà de quelques inserts aux points cruciaux, c'est très léger et discret. On pourrait les tester avec les spécialistes du raclement de bitume, Alaphillipe et Remco. J'ai un cuissard VTT DKT avec renfort sur chaques coté , cela protège un peu les hanches en cas de chute sur le coté ....cela ne me gène pas du tout quand je roule avec ..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sylvain KARLE Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier Faut changer les vélos , voila un vélo idéal tout équipé , tu est sur de ne pas rouler a 50klm avec ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier (modifié) Il y a 2 heures, Michel DURY a dit : Admettons un virage à gauche. La pédale droite est en bas, évidemment. L'idée est de décoller ton corps du vélo au maximum et de mettre tout ton poids sur la pédale droite. Seule l'intérieur de la cuisse est en contact léger contre le flanc de la selle, tu n'es surtout pas assis sur celle-ci. Ton point d'application des forces est transféré au niveau très bas de ta pédale droite, ce qui a pour effet de descendre ton centre de gravité d'une façon substantielle et de réduire l'effet centrifugatoire (terme que je viens d'inventer pour toi). Tu peux alors pencher très fortement le vélo à gauche, bien plus que si tu restais assis sur la selle. Et là, alléluia, tu passes plus vite et plus stablement ton virage. Entièrement d'accord avec toi sur l'effet stabilisateur de la jambe tendue sur la pédale extérieure au virage. Cela n'a par contre aucun effet sur le centre de gravité de l'ensemble cycliste-vélo, ni sur la pesanteur, ni sur la force centrifuge. Pour déplacer le centre de gravité, il faut déplacer son corps par rapport au vélo (vers le bas en prenant le bas du cintre et en pliant les bras, vers l'intérieur du virage en sortant le genou façon pilote de moto GP, par exemple). La force centrifuge dépend de la masse totale, du rayon du virage et de la vitesse (plus précisément la vitesse angulaire, mais celle-ci est déterminée par la vitesse et par le rayon du virage), mais pas de la position du cycliste. L'équilibre de l'ensemble cycliste-vélo est réalisé lorsque la résultante des forces centrifuge et de pesanteur appliquées au centre de gravité passent par la ligne reliant les points de contact pneus-sol. Modifié le 9 janvier par Thierry GEUMEZ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier SALEMBIER Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier Les très nombreux ronds-points,dos d'âne et coussins suisses sont accidentogènes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier SALEMBIER Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier On veut tout aseptiser de nos jours.Le progrès engendre fatalement des risques ! On le constate chaque jour dans tous les domaines.Le cyclisme n'échappe pas à la règle. L'utilisation des oreillettes devrait être limitée à informer les coureurs d'un danger sur le parcours. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pierre PLANA Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier Il y a 2 heures, Thierry GEUMEZ a dit : Entièrement d'accord avec toi sur l'effet stabilisateur de la jambe tendue sur la pédale extérieure au virage. Cela n'a par contre aucun effet sur le centre de gravité de l'ensemble cycliste-vélo, ni sur la pesanteur, ni sur la force centrifuge. Pour déplacer le centre de gravité, il faut déplacer son corps par rapport au vélo (vers le bas en prenant le bas du cintre et en pliant les bras, vers l'intérieur du virage en sortant le genou façon pilote de moto GP, par exemple). La force centrifuge dépend de la masse totale, du rayon du virage et de la vitesse (plus précisément la vitesse angulaire, mais celle-ci est déterminée par la vitesse et par le rayon du virage), mais pas de la position du cycliste. L'équilibre de l'ensemble cycliste-vélo est réalisé lorsque la résultante des forces centrifuge et de pesanteur appliquées au centre de gravité passent par la ligne reliant les points de contact pneus-sol. à ce propos... sortir le genou intérieur au virage en vélo, est ce une bonne idée ? Autant en moto GP je comprends (le genou sert souvent d'appui), autant en vélo je comprends moins. Moi j'ai tendance à au contraire tendre le bras intérieur et déplacer mon corps vers l'extérieur du virage. Pour moi ça déplace le centre de gravité au-dessus du point de contact avec la route et donc ça améliore l'adhérence.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel DURY Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier Le genou ne sert pas d'appui en moto! Si c'était le cas, tu pivoterais dessus et tu tombes immédiatement. Il est juste là "dans le chemin" et on met des sticks pour éviter de se les arracher, tout simplement. En ce qui concerne ta technique, elle se rapproche de ce que j'ai écris plus haut, et en effet c'est plutôt le point d'appui des forces qui se déplace vers le bas que le centre de gravité à proprement parler. Je dirais que ça crée un centre de gravité relatif plus bas que le réel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier il y a 7 minutes, Pierre PLANA a dit : à ce propos... sortir le genou intérieur au virage en vélo, est ce une bonne idée ? Autant en moto GP je comprends (le genou sert souvent d'appui), autant en vélo je comprends moins. Moi j'ai tendance à au contraire tendre le bras intérieur et déplacer mon corps vers l'extérieur du virage. Pour moi ça déplace le centre de gravité au-dessus du point de contact avec la route et donc ça améliore l'adhérence.... Déplacer le corps, donc le centre de gravité, ne modifie ni la pesanteur ni la force centrifuge ni l'adhérence (sauf si la qualité de la gomme des pneus varie selon la zone de contact avec le sol). Ce qui change, c'est la stabilité de l'ensemble et l'inclinaison du vélo et des pneus. En moto GP, le style de pilotage a fortement évolué à travers le temps. Autrefois les pilotes avaient tendance à pencher le corps vers l'extérieur comme tu le fais à vélo. Il faut garder à l'esprit que si le corps penche vers l'extérieur, cela déplace le centre de gravité vers l'extérieur et la moto doit être davantage inclinée vers l'intérieur pour compenser (pour satisfaire la condition d'équilibre qui veut que la résultante de la force de pesanteur et de la force centrifuge reste identique). Cette technique ne serait plus possible actuellement parce que l'adhérence des pneus a progressé énormément et parce que le carénage frotterait le sol si l'inclinaison de la moto était exagérée. Une inclinaison exagérée de la moto obligerait aussi les pneus à rouler à la limite du flanc et ils ne sont pas prévus pour cela. Les pilotes actuels se penchent vers l'intérieur en premier lieu pour réduire l'inclinaison de la moto. Cela a aussi pour effet d'abaisser le centre de gravité et d'améliorer la stabilité, mais pas l'adhérence. Pour en revenir à ta tendance à pencher le corps vers l'extérieur du virage, je pense que cela a peu d'incidence parce que l'inclinaison du vélo est toujours largement inférieure à celle des motos GP. La limite vient surtout des pédales qui ne doivent jamais toucher le sol. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier Si vous vous posez des questions, ceci aidera : http://www.velomath.fr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier (modifié) il y a 45 minutes, Michel DURY a dit : Le genou ne sert pas d'appui en moto! Si c'était le cas, tu pivoterais dessus et tu tombes immédiatement. Il est juste là "dans le chemin" et on met des sticks pour éviter de se les arracher, tout simplement. Les pilotes de circuit utilisent le "slider" comme point de repère. Dès qu'il touche le sol, le pilote sait plus ou moins l'angle d'inclinaison. Pour le motard "lambda", "poser le genou à terre" sert surtout à frimer, à en imposer à ceux qui n'osent pas le faire, mais ça ne donne aucune indication sur la vitesse de passage dans le virage. Modifié le 9 janvier par Thierry GEUMEZ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier il y a 6 minutes, Bernard MOREAU a dit : Si vous vous posez des questions, ceci aidera : http://www.velomath.fr Merci pour ce lien qui regorge d'infos ! Je lirai plus tard, il y a de quoi occuper quelques soirées d'hiver. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas JOARY Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier Il y a 4 heures, Sylvain KARLE a dit : Faut changer les vélos , voila un vélo idéal tout équipé , tu est sur de ne pas rouler a 50klm avec ... Ils le font pas en bleu, pour Pierre ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier SALEMBIER Posté le 9 janvier Share Posté le 9 janvier En descente,les 2 genoux plaqués sur le tube horizontal et roule ma poule à tombeau ouvert ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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