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Nouveau vélo chaussure qui touche la roue avant


Azouz POPO

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il y a une heure, Alexandre a dit :

Je n'ai pas une longue expérience de la pratique du vélo puisque je viens de commencer mais pour en avoir parler avec mon frère qui roulent depuis plus de 50 ans, il n'a que très rarement freiné d'urgence en vélo, hormis sur les courses.

Durant ses entraînements ça lui est tellement rarement arrivé que c'est anecdotique. Pour lui il faut rouler comme un balot en ville pour que ce soit nécessaire alors qu'il suffit ds les endroits à risque d'adapter sa vitesse pour ne pas se mettre ds des situations délicates.

 

En ce qui me concerne ça fait 55 ans que je fais de la moto (j'ai commencé en motocross) et les freinages d'urgence sur la route ça ne m'est pas arrivé souvent. Je préfère l'évitement d'urgence où on a plus de chance d'éviter l'obstacle qu'avec un freinage. Un piéton qui traverse sans regarder juste devant toi tu ne pourras l'éviter sur un freinage d'urgence. Ton temps de réaction plus la distance de freinage rendent l'opération quasi impossible. Il vaut mieux tenter un évitement d'urgence qui ne demande que le temps de réaction.

En vélo il faut faire la même chose et mieux encore adopter sa vitesse au lieu qu'on traverse.

 

Comment se fait il que tu sois régulièrement obligé de freiner en urgence en vélo ?

Si c'est le cas en vélo alors ça doit être encore pire en moto si tu pratiques.

 

Je ne roule pas en moto. Je roule en vélo très régulièrement depuis trente ans. Depuis vingt-cinq ans j'habite en pleine ville (trois ans à Tournai, le reste à Bruxelles, pas vraiment une ville à petit trafic) et les freinages d'urgence sont dus le plus souvent aux imprévus de la ville : le gamin qui échappe à ses parents, le chien qui fait de même avec son maître avec la laisse bien tendue derrière lui, la voiture qui vient de te dépasser et qui tourne brusquement à droite alors que tu es sur la bande cyclable du bas-côté, celle qui surgit en marche arrière sur ta droite en sortant de son parking, la portière qui s'ouvre devant toi, l'obstacle sur la piste que tu n'as pas vu alors que le trafic bloque toute esquive, etc. Ce n'est heureusement pas systématique, mais régulier si, genre une fois par mois ou tous les deux mois.

 

Quant au pied qui touche la roue avant, j'ai déjà relaté mon expérience plus haut sur ce même fil, et d'autres que moi aussi. Je reste sidéré que sous prétexte que ce phénomène ne vous gêne jamais, vous soyez incapables de concevoir que ça puisse en gêner d'autres. Et ce malgré les expériences concordantes relatées ici même.

 

C'est donc si dur que ça de réaliser que d'autres personnes peuvent avoir d'autres expériences que la vôtre ?

 

Au moins, on aura essayé de vous faire comprendre.

Modifié par Franck PASTOR
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il y a 37 minutes, Franck PASTOR a dit :

 

Je ne roule pas en moto. Je roule en vélo très régulièrement depuis trente ans. Depuis vingt-cinq ans j'habite en pleine ville (trois ans à Tournai, le reste à Bruxelles, pas vraiment une ville à petit trafic) et les freinages d'urgence sont dus le plus souvent aux imprévus de la ville : le gamin qui échappe à ses parents, le chien qui fait de même avec son maître avec la laisse bien tendue derrière lui, la voiture qui vient de te dépasser et qui tourne brusquement à droite alors que tu es sur la bande cyclable du bas-côté, celle qui surgit en marche arrière sur ta droite en sortant de son parking, la portière qui s'ouvre devant toi, l'obstacle sur la piste que tu n'as pas vu alors que le trafic bloque toute esquive, etc. Ce n'est heureusement pas systématique, mais régulier si, genre une fois par mois ou tous les deux mois.

 

Quant au pied qui touche la roue avant, j'ai déjà relaté mon expérience plus haut sur ce même fil, et d'autres que moi aussi. Je reste sidéré que sous prétexte que ce phénomène ne vous gêne jamais, vous soyez incapables de concevoir que ça puisse en gêner d'autres. Et ce malgré les expériences concordantes relatées ici même.

 

C'est donc si dur que ça de réaliser que d'autres personnes peuvent avoir d'autres expériences que la vôtre ?

 

Au moins, on aura essayé de vous faire comprendre.

Ah mais je ne nie pas que le pied puisse toucher la roue avant puisque j'écris que c'est mon cas sur le vélo que j'ai actuellement.

Tu me demandes si c'est si dur que ça de réaliser que d'autres personnes peuvent avoir d'autres expériences que la mienne. Je te retourne la question ?

J'ai écris que j'étais d'accord avec ce que Michel Dury a écrit car c'est le cas de beaucoup de cyclistes et je pense qu'il y a beaucoup plus de cyclistes ds ce cas pour qui ça ne gêne pas du tout le pied qui touche la roue que des cyclistes qui sont gênés qui doivent être une minorité à ressentir cette gêne que tu décris.

Mon pied touche bien la roue avant. Je ne m'en étais même pas rendu compte, c'est en lisant ce post que j'ai vérifié.

A basse vitesse, si on a besoin de tourner on va dire à droite et bien le pied droit se met naturellement en avant pour faciliter la manœuvre et le pied gauche se trouve en arrière et ne peut plus toucher la roue et vice versa si on tourne à gauche.

Si vraiment c'était un sérieux problème, alors pour un néophyte comme moi j'aurais dès mes 1er tours de roue était ds la panade avec ça et immédiatement je me serais rend compte que mes pieds touchaient la roue avant et peut être que je me serais retrouvé par terre.

Modifié par Alexandre
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C'est vrai Franck, aies un peu de compassion pour nous qui allons même jusqu'à ignorer l'existence de ce problème quoi! Tu te rends compte... toute une vie de cycliste sans toucher la roue avant alors qu'on pourrait, c'est frustrant de ne pas être reconnu!

 

Ceci dit je te rejoins sur le roulage à Bruxelles, c'est un piège permanent et les évitements sont quasi impossibles, tu ne peux dans la plupart des cas que freiner ou gueuler pour réveiller les endormis.

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il y a une heure, Michel DURY a dit :

C'est vrai Franck, aies un peu de compassion pour nous qui allons même jusqu'à ignorer l'existence de ce problème quoi! Tu te rends compte... toute une vie de cycliste sans toucher la roue avant alors qu'on pourrait, c'est frustrant de ne pas être reconnu!

 

Ceci dit je te rejoins sur le roulage à Bruxelles, c'est un piège permanent et les évitements sont quasi impossibles, tu ne peux dans la plupart des cas que freiner ou gueuler pour réveiller les endormis.

 

Ce n'est pas moi qui ai un problème avec le fait que l'overlap ne te cause aucun problème réel (tant mieux pour toi :-)), mais toi qui en a un avec le fait que ça m'en cause un. Citation schtroumpfique :

 

Alors je me pose des questions, parce que votre blabla là, c'est un peu du n'importe quoi...

 

Ben non, c'est pas n'importe quoi. Je n'éprouverais sans doute pas de problème particulier avec cet overlap si je roulais sur tes parcours ou j'étais resté dans la vallée du Grésivaudan à grimper en montagne à chaque sortie. Mais dans ma pratique actuelle, si.

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Ah mais je reconnais qu'en milieu urbain ça puisse engendrer quelques problèmes, c'est vrai. Les situations d'urgence ne sont pas choses exceptionnelles, et on se retrouve parfois piégés dans des positions étranges, pied juste au mauvais endroit et au mauvais moment. L'anticipation sera salvatrice et une bonne synchronisation de l'angle du pied avec le coup de pédale est indispensable, quitte à faire du quart de rotation de pédalier, ce que j'ai souvent pratiqué, justement pour éviter de rester accroché.

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Il y a 1 heure, Michel DURY a dit :

Ah mais je reconnais qu'en milieu urbain ça puisse engendrer quelques problèmes, c'est vrai. Les situations d'urgence ne sont pas choses exceptionnelles, et on se retrouve parfois piégés dans des positions étranges, pied juste au mauvais endroit et au mauvais moment. L'anticipation sera salvatrice et une bonne synchronisation de l'angle du pied avec le coup de pédale est indispensable, quitte à faire du quart de rotation de pédalier, ce que j'ai souvent pratiqué, justement pour éviter de rester accroché.

J'ai été confronté quelques fois à ce problème dans le passé et je fais maintenant attention lors des demi-tours serrés. Mais il n'est pas toujours possible de garder le pied à risque dans la bonne position si on est obligé de pédaler, parce que le sol est en pente par exemple, parce que le vélo est presque arrêté et qu'il faut relancer pour ne pas tomber. Je n'avais pas ce souci avec mon Colnago acier qui avait un entraxe avant de 59 cm au lieu de 58 sur mes vélos actuels.

Modifié par Thierry GEUMEZ
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Amusant l'orthographe... on doit écrire des demi-tours avec S alors qu'on n'a finalement pas un tour complet (-: et même si on a 3 demi tours, ça ne fait jamais qu'un tour et demi, donc pas deux, donc pas tours, et pourtant il faut un S, enfin vous voyez ce que je veux dire.

Modifié par Michel DURY
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il y a 29 minutes, Michel DURY a dit :

Amusant l'orthographe... on doit écrire des demi-tours avec S alors qu'on n'a finalement pas un tour complet (-: et même si on a 3 demi tours, ça ne fait jamais qu'un tour et demi, donc pas deux, donc pas tours, et pourtant il faut un S, enfin vous voyez ce que je veux dire.

Et si on était bannis pour l'orthographe, le forum serait dépeuplé :classic_laugh:

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Il y a 13 heures, Franck PASTOR a dit :

Quant au pied qui touche la roue avant, j'ai déjà relaté mon expérience plus haut sur ce même fil, et d'autres que moi aussi. Je reste sidéré que sous prétexte que ce phénomène ne vous gêne jamais, vous soyez incapables de concevoir que ça puisse en gêner d'autres.

 

Et bien moi je pense souvent à toi , Franck . Sur la Via Rhôna que j'emprunte régulièrement , il faut monter un pont pour passer au dessus de la Drôme (la rivière ! ) , et il y a 2 virages en épingle ; le premier est plat , donc pas de problème , le deuxième est en montée . Alors , si il n'y a personne en face , tu peux prendre le virage bien large , mais si quelqu'un arrive , tu restes bien à l'intérieur du virage et évidemment , puisque ça monte , tu es bien obligé de pédaler et fatalament , si tu n'as pas le réflexe de baisser le talon , ton pied touche la roue .

C'est pourtant pas difficile à comprendre, ou alors vous n'avez jamais pris une épingle serrée en montée sur une petite route où il faut bien rester à l'intérieur du virage.

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Pour revenir sur les freinages d'urgence...oui messieurs, il arrive qu'on doive freiner à mort pour éviter le minou qui vous passe devant les roues au dernier moment! Frank , tu as acheté le vélo de ton pote, mais es tu bien sûr qu'il soit vraiment à ta taille? Les vélos actuels, endurance, ont un empattement bien plus grand qu'auparavant, on ne devrait plus rencontrer ce problème, de plus les cintres qu'ils montent sont vraiment peu profonds, les cocottes inclinées ( mais pourquoi on n'y avait pas pensé avant?), on oublie complètement qu'on a de grands pieds...ou pas!

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Il y a 1 heure, Claude MUNIER a dit :

Et bien moi je pense souvent à toi , Franck . Sur la Via Rhôna que j'emprunte régulièrement , il faut monter un pont pour passer au dessus de la Drôme (la rivière ! ) , et il y a 2 virages en épingle ; le premier est plat , donc pas de problème , le deuxième est en montée . Alors , si il n'y a personne en face , tu peux prendre le virage bien large , mais si quelqu'un arrive , tu restes bien à l'intérieur du virage et évidemment , puisque ça monte , tu es bien obligé de pédaler et fatalament , si tu n'as pas le réflexe de baisser le talon , ton pied touche la roue .

C'est pourtant pas difficile à comprendre, ou alors vous n'avez jamais pris une épingle serrée en montée sur une petite route où il faut bien rester à l'intérieur du virage.

Pour que la chaussure touche la roue il faut quand même la mettre à mini 30° pas courant en roulant. En virage, il faut incliner un poil le vélo vers l'intérieur pour avoir moins besoin de braquer la roue.  je n'ai jamais eu de pb de touchette même à 10 kmh sur de grosses pentes avec virage serré et tous mes vélos ont cette caractéristique de pouvoir toucher la chaussure. C'est juste en faisant un demi tour quasi à l'arrêt que ça peut se produire mais quand on le sait faut être un peu stupide (ou alors bien alcoolisé peut être) pour se planter. 

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Il y a 1 heure, Pierre-Yves DESSIMOZ a dit :

Pour revenir sur les freinages d'urgence...oui messieurs, il arrive qu'on doive freiner à mort pour éviter le minou qui vous passe devant les roues au dernier moment! Frank , tu as acheté le vélo de ton pote, mais es tu bien sûr qu'il soit vraiment à ta taille? Les vélos actuels, endurance, ont un empattement bien plus grand qu'auparavant, on ne devrait plus rencontrer ce problème, de plus les cintres qu'ils montent sont vraiment peu profonds, les cocottes inclinées ( mais pourquoi on n'y avait pas pensé avant?), on oublie complètement qu'on a de grands pieds...ou pas!

 

Oui, il est à ma taille (Jérémie Laplac, qui me l'a vendu, et moi avons le même gabarit) et d'ailleurs mon ancien vélo, un sur-mesure en acier, avait encore plus d'overlap que celui-là, malgré qu'il avait des pneus de 25 et l'actuel des pneus de 32.

 

En fait je pense qu'il suffirait d'un centimètre de longueur de cadre supplémentaire pour que mon pied ne touche plus du tout sur mon vélo actuel. C'est assez rageant.

Modifié par Franck PASTOR
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Il y a 6 heures, Franck PASTOR a dit :

 

Oui, il est à ma taille (Jérémie Laplac, qui me l'a vendu, et moi avons le même gabarit) et d'ailleurs mon ancien vélo, un sur-mesure en acier, avait encore plus d'overlap que celui-là, malgré qu'il avait des pneus de 25 et l'actuel des pneus de 32.

 

En fait je pense qu'il suffirait d'un centimètre de longueur de cadre supplémentaire pour que mon pied ne touche plus du tout sur mon vélo actuel. C'est assez rageant.

Ce n'est pas forcément la longueur de cadre mais ce peut être la géométrie, inclinaison fourche, angle du tube diagonal, etc 

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il y a 55 minutes, Pierre PLANA a dit :

C'est la mode des manivelles courtes ! toi qui aimes mouliner !

Les manivelles courtes permettent aussi de descendre un peu plus le cintre sans que les genoux ne viennent taper dans les côtes. C'est intéressant pour ceux qui veulent optimiser l'aéro.

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