Michel ROTH

Pour ceux qui critiquaient l'attitude de Viviani à l'arrivée de Gand-Wevelgem, voici les larmes du petit-fils de Poupou battu au championnat du monde de cyclo-cross battu par ... Wout Van Aert :

Un volontaire pour retransmettre exactement les termes de l'interview de Boonen ? Mode d'emploi pour Garo : 1) Se munir d'un stylo et d'une feuille de papier 1) Ecouter la vidéo de l'interview de Boonen. Attendre le moment où le journaliste aborde le sujet des moteurs dans le peloton pro (actuellement et dans le passé). 3) Faire des arrêts sur image pour avoir le temps de noter 4) Répéter l'opération jusqu'à la fin de l'interview de Boonen sur les moteurs et le Tour des Flandres 2010. 5) Retranscrire ici mot pour mot les termes de cette interview 6) Comparer avec l'interprétation journalistique. Ce qui est très caractéristique c'est que la presse belge ne fait nul écho de cette interview dans les journaux ni sur le site sporza de la TV flamande, ni même sur les sites néerlandophones des Pays-Bas. C'est un non-événement car cette interview n'apprend rien de plus que ce que l'on connaissait déjà de l'opinion de Boonen. Le journaliste de la RTBF qui retransmet parfois les courses sur la chaîne francophone n'en a pas discuté après coup sur la chaîne. Ni aucun commentateur lors de Paris-Roubaix et la Flèche Brabançonne. Hier sur dans l'émission "Extra time koers" on n'en parle pas, comme on n'en avait pas parlé à la veille de Paris-Roubaix la semaine dernière, alors que Boonen était en studio.

Parce que dans le Poggio, un moteur ne servirait à rien! Vraiment n'importe quoi. Avec un moteur électrique on peut très bien pu faire le trou dans le Poggio. Regarde Dumoulin qui impose un tempo terrible pour Matthews mais qui doit lâcher prise avant le sommet. Avec un moteur électrique, il écœure tout le monde et se détache avant le sommet. Cancellara aurait très bien pu le faire s'il avait eu un moteur, et comme c'est un excellent descendeur et rouleur, personne ne serait revenu. Tes arguments ne tiennent pas la route. D'ailleurs pourquoi ne fait-il que 11ème de la Strade Bianche en 2010 ? C'est le Ronde + Paris-Roubaix.

Ce n'est pas l'interview de Boonen. Ce sont des papiers de journalistes qui extrapolent pour faire du papier. Ceci démontre que tu n'as même pas écouté l'interview. Car dans l'interview il ne dit pas : "je pense que..."

On peut te retourner exactement le même argument pour Cancellara que celui que tu avances pour Sagan. si Cancellara avait un moteur au Ronde 2010, il l'aurait aussi utilisé pour gagner Milan San-Remo 2010 où il ne termine que 17ème.

Il prenait le train quand la batterie de son vélo était vide.

Tu as écrit: Tom Boonen a confirmé à la presse belge vendredi qu'il pense que Fabian Cancellara a bénéficié de l'aide d'un moteur lors de sa victoire sur le Tour des Flandres 2010". Source L'Equipe. C'est une extrapolation, car "penser" veut aussi dire "croire, juger" (Petit Larousse). Ce n'est pas le sens de "douter". Mais Boonen, ne dit jamais qu'il pense que Cancellara a utilisé un moteur. Quand toi, ou un journaliste, présentez cet interview de cette manière, vous déformez les propos de Boonen. Tu aurais dû reproduire exactement les propos de Boonen.

Il n'avait pas tout-à-fait tort sur ce point. Quand Sagan perd, il fait aussi son Caliméro: il accuse systématiquement ses adversaires de rouler contre lui, alors que lui sait aussi profiter très souvent du travail des autres équipes avant d'attaquer. Boonen faisait surtout allusion au championnat du monde de Doha où il avait très bien su profiter du travail de l'équipe belge sans jamais prendre le moindre relais. C'était de bonne guerre. La course, c'est aussi presque toujours une question de tactique. Hier, toutes les équipes se sont liguées contre les QS vu leur force collective. C'était une des façons de les battre. Sagan part au moment où les QS ont besoin de souffler et quand Lampaert connait des ennuis mécaniques. Les autres équipes le laissent partir sans réagir et lui laissent prendre tout de suite 30 à 40 s. On voit bien que tout le monde se regarde à ce moment-là. On peut imaginer qu'ils se disent: "les QS sont les forts, donc à eux d'y aller". Ils attendent que les QS se réorganisent. Si les QS reviennent, Vanmarcke, Stuyven, Van Avermaet fument la pipe et Sagan , Terpstra et Cie auront tous brûlé leur cartouche si la jonction se fait. Les trois précités pourraient alors attaquer en contre au moment de la jonction. C'est comme une partie de poker. mais le seul gagnant de la partie a été Sagan. Au Ronde, c'était la même chose, sauf que les rôles étaient inversés. Terpstra part, alors c'est à Sagan de rouler, sinon on est de toute façon battu au sprint. Au moment où Sagan part, Stybar et Gilbert ont déjà brûlé leurs cartouches et seul Terpstra peut encore faire quelque chose, Lampaert étant retardé. Donc, dans la poursuite, on laisse faire le plus gros du travail à Terpstra (comme au Ronde, on avait laissé faire Sagan). Terpstra finit par réaliser que même s'il revient sur Sagan (à un moment il réduit l'écart à 40 s), il ne fera même pas un podium avec les mecs qui sont dans sa roue. Il réalise aussi que Sagan est très fort et que revenir semble impossible. Les autres équipes ont fait payer à la QS leur insolente supériorité des courses précédentes. Ils étaient probablement aussi un peu moins forts que lors du Ronde alors que Sagan montait en puissance. Mais il n'y a rien à redire la-dessus. On court à la fois avec les jambes et avec la tête. Sagan était fort et aussi très malin. Les QS ont joué et ont perdu. Les autres aussi. Terpstra en petit malin laisse l'écart ré-augmenter pour récupérer un peu, pouvoir s'extraire dans les derniers kilomètres et faire tout de même un podium.

C'est terrible comment le sens des mots est massacré actuellement dans la langue française. Pas étonnant de la part de quelqu'un qui était un cancre à l'école. Définition du doute. Petit Larousse: Etat d'esprit d'une personne qui est incertaine de la réalité d'un fait, qui hésite à prendre parti entre plusieurs options. Définition de certitude: Petit Larousse: Caractère de ce qui est certain. Pour en revenir à Boonen, je ne l'ai jamais entendu dire dans ses nombreuses interviews en néerlandais qu'il accusait Cancellara de tricherie. C'était plutôt du style: "je n'en sais rien, Cancellara est de toute façon un grand champion".

Il y a eu une enquête très fouillée sur Armstrong. Des gars ont balancé, à commencer par Landis et Hamilton. Hamilton a même écrit un bouquin où il raconte tout. A aucun moment, il ne dit que Armstrong utilisait un moteur. Plusieurs de ses anciens équipiers ont témoigné sous serment. Landis voue une haine féroce à Armstrong pour ne pas l'avoir soutenu lorsqu'il a été exclu de son TDF victorieux. Pourquoi ne l'a-t-il pas balancé sur ce sujet ? Il n'avait rien à perdre personnellement et Hamilton non plus. Tant qu'à faire. Autant tout balancer. De plus, l'enquête minutieuse de l'USADA ne mentionne même pas l'éventualité d'une telle tricherie de la part d'Armstrong. Ce n'est pas parce que le moteur électrique existe depuis 1821 grâce aux travaux de Faraday que Maurice Garin l'a utilisé.

Sagan nous a fait "une Terpstra". Enfin pas tout-à-fait car Terpstra était seul Belle revanche de Sagan qui atteint enfin son niveau de forme. Les QS trop surveillés et payant les efforts des courses précédentes. Malchance pour Lampaert qui a eu des ennuis mécaniques au mauvais moment. Beau numéro de Dillier qui relayait même Sagan après une échappée de plus de 200 km. Van Avermaet confirme qu'il est moins fort que l'an passé. Il est vrai que les spécialistes de son équipe sur ce genre de course sont tous partis ailleurs. Oss a été très utile à Sagan cette année, comme il l'avait été l'an passé à Van Avermaet. Dillier était aussi chez BMC l'an passé et donc équipier de GVA.

mais il n'en pense pas moins. Si tu écoutais plus souvent Boonen sur la chaîne flamande dans l'émission "Extra koers", qui passe chaque semaine, tu verrais que c'est plutôt toi qui pense à sa place.

Simon, je me suis peut-être mal fait comprendre. Je ne dis pas que Alaphilippe ne peut pas gagner Liège-Bastogne-Liège. Je me demande seulement ce qui se passerait si on durcissait vraiment la course comme on l'a déjà vu dans le passé. Même l'an dernier, à cause de travaux, l'itinéraire avait été modifié ce qui avait rendu l'espacement entre les côtes trop importantes. De nouveau, on a eu une course bloquée par les Movistar. Je ne sais pas ce qu'il en est pour l'édition 2018 concernant les travaux à Stavelot et si la trilogie sera à nouveau au programme. Dans les interviews d'avant-saison, Gilbert et Alaphilippe ont donné leur avis sur la façon de battre Valverde sur la Doyenne. Gilbert et Alaphilippe sont apparemment de bons copains dans l'équipe et Gilbert est prêt à aider Alaphilippe. Pour eux, la seule tactique valable est de durcir la course et de ne pas se laisser endormir par l'équipe de Valverde. Plus facile à dire qu'à faire me diras-tu, mais QS a du répondant si d'autres équipes collaborent. Quand la course est vraiment dure il faudra que Alaphilippe montre qu'il conserve toutes ses qualités de puncheur dans la finale. On ne sait pas vraiment car le cas ne s'est jamais présenté depuis qu'il participe à la Doyenne. Dans l'avant-dernière étape du Tour du pays-Basque il a tenté de se maintenir sur le podium (idem pour Paris-Nice), mais il manquait visiblement de fraîcheur. Peut-être seulement à cause de la fatigue des 3 étapes précédentes. Pour L-B-L, s'il est bien préparé, pas fatigué par 3 jours de courses précédentes, et si son équipe joue bien tactiquement, j'espère pour lui que ce sera différent. En cas, où la course serait durcie, il aura cependant d'autres adversaires que Valverde. Un point qu'il ne faut surtout pas oublier. Par contre, si les Movistar parviennent encore à contrôler, à lui de battre Valverde au sprint.

F1: Niki Terpstra F2: Philippe Gilbert F3: Peter Sagan F4: Greg Van Avermaet F5: Zdenek Stybar

On se demande si tu as bien écouté l'interview et ce que Boonen a dit avant et après cette phrase tirée du contexte global de l'interview. Même avoir un "doute" n'est pas la même chose que d'en être certain.

Attention. Quand Alaphilippe termine second derrière Valverde, il n'y avait pas eu vraiment de course.Même Stybar était encore avec les meilleurs dans la côte d'Ans. Je me souviens d'une interview de Gilbert lors de cette édition. Il avait dit que c'était un des plus "faciles" Liège-Bastogne-Liège car il n'y avait pas eu de bagarre. Ce que je pense, c'est que si la vraie bagarre commence tôt, on déstabilisera la Movistar qui a contrôlé très bien la course ces dernières années en endormant le peloton. Or, il y a eu des éditions bien plus corsées (celles gagnées par Schleck, Gilbert, et presque par Nibali). Si les coureurs décident de faire la course, on peut lancer des attaques dans la Roche aux Faucons, après avoir "fatigué" le reste dans les autres ascensions. Ce fut la cas lors des succès de Gilbert, Schleck et de l'attaque de Nibali repris de justesse par la chaudière Iglinski. Quand Poels gagne en 2016, Alaplhilippe avait terminé 23ème et Valverde 16ème. Mais en 2016, l'édition avait été plus disputée.

en est même convaincu Il n'a jamais dit qu'il en était convaincu. Tu déformes ses propos. Pas étonnant non plus de la part de l'Equipe. La vraie interview est ici: https://www.rtbf.be/auvio/detail_tom-boonen-quand-j-ai-realise-que-c-etait-les-200-derniers-metres-de-ma-vie-je-n-ai-pas-pu-lancer-mon-sprint?id=2332273 On sort une phrase hors contexte.

Pour la Flèche, Alaphilippe a ses chances car la distance est courte (204,5 km l'an passé) par rapport aux grandes classiques qui font plus de 250 km, et rien ne se passe avant le sprint en côte sur le mur de Huy. On se demande d'ailleurs qu'est-ce que les organisateurs attendent pour en revenir à un parcours plus traditionnel et surtout plus long. La Flèche Wallonne est devenue une course de côtes: la classique la plus ennuyeuse du calendrier. Pour Liège-Bastogne-Liège qui fait presque 260 km (258 km l'an passé) et si la course se joue à fond à partir de Wanne, je commence à avoir des doutes sur les capacités de Alaphilippe de se présenter à l'arrivée suffisamment frais pour faire parler ses qualités de puncheur. La Doyenne n'a rien à voir avec les deux premières étapes du Tour du Pays Basque qui ne faisaient que 162 km et 153 km. La Doyenne c'est presque 100 km en plus. Même si beaucoup de coureurs arrivent groupés au pied de l'ultime montée, beaucoup sont cuits si la course a été durcie avant et un costaud peut alors sortir. Pour battre Valverde, il faudra rendre la course très dure et ne pas l'emmener sur un plateau d'argent sur les hauteurs de Ans. Si la QS adopte cette tactique pour faire gagner Alaphilippe (il n'y a pas d'alternative; ce sera la seule façon !), elle fera automatiquement le jeu de gars comme Poels, Martin, Nibali, Kwiatkowski,... qui pourraient se détacher dans l'ultime grimpette.

On peut mettre 4 QS dans les 5 premiers + Wout Van Aert. Le compte est bon. Reste à trouver le bon ordre.

Il y en a bien qui sont crédules à propos de la Movistar, malgré les casseroles que traîne le cyclisme espagnol et le vétéran Valverde.

C'était 18 millions en 2016. 😃

"défaillance" a été mis entre guillemets, Maillet. Qu'il "fléchisse" peu de temps après avoir attaqué, on peut à la limite comprendre si Terpstra l'a dégoûté. Van Avermaet a tenté le coup et Sagan aussi. Tous les deux ont "fléchi" et sont rentrés dans le rang d'où ils étaient sortis. Nibali, qui n'est pas n'importe qui, a rétrogradé au-delà du groupe auquel il appartenait avant son attaque. Cela ne lui ressemble pas. Il pouvait encore faire un podium s'il avait pu rester dans le groupe Sagan. Donc il me semble légitime de m'interroger. Peut-être s'est-il ménagé pour le Tour du Pays Basque ?

F1: Mikel Landa F2: Primoz Roglic F3: Nairo Quintana F4: Ion Izagirre F5: Gorka Izagirre

Bravo pour ton prono ! tu avais vu juste pour le vainqueur. 😄

Mads Pedersen avait terminé 5ème de à Travers la Flandre. Je ne crois pas qu'il aurait pu revenir sur Terpstra. D'ailleurs celui-ci est resté longtemps à 20 - 30 s du trio de tête quand il a décroché Nibali. Il a comblé tout son retard dans l'ascension du vieux Kwaremont. Pedersen a aussi été le dernier à tenter de s'accrocher. S'il est un peu revenu sur Terpstra au pied du Paterberg (je ne crois pas que c'était au sommet), c'est probablement parce que Terpstra voulait garder des réserves pour l'ascension et pour la suite. Il a couru exactement comme un spécialiste du clm (qu'il est par ailleurs). Pour le prono, j'aurais dû écouter Tom Boonen qui le pointait comme le grand favori. Enfin, encore un QS vainqueur (comment ne pas y avoir cru au vu des courses précédentes !) et un second sur le podium (celui-là je l'avais à la bonne place). J'ai préféré faire confiance à Van Avermaet qui affirmait qu'il était aussi fort que l'an passé alors qu'Eddy Planckaert (consultant sur la chaîne flamande) ne cessait de répéter que GVA était moins fort que l'an passé. Je ne me suis pas vraiment trompé sur Sagan. Il n'est pas encore au top, même s'il a progressé depuis les Strade. Certes il a réussi à créer un trou au sommet du Paterberg (mais il était resté bien sagement dans les roues jusque là). Cependant, jamais il n'a repris la moindre seconde à Terpstra et il s'est fait reprendre par le groupe des poursuivants (un scénario déjà vu auparavant). Curieux la "défaillance" soudaine de Nibali (défaillance, ennui technique, ... ?). Il ne termine même pas avec le groupe Sagan, mais à plus d'une minute avec le groupe Démare.