Jérémie LAPLAC

Les moustiques, c'est une plaie, effectivement. Tu as beau mettre du produit, tu te ramasses dix piqûres sur le cm² de peau où tu as oublié d'en mettre 😬 Lübeck - maison : nous sommes passé au sud d'Hambourg et de Bremen, au nord de Münster et du bassin de la Rhur. Je voulais absolument évier les grosses zones urbaines. Ensuite, direction sud-ouest vers les Pays-Bas, Maastricht et Liège. Traversées de l'Elbe, du Rhin et de la Meuse en bac ferry, ce qui est assez amusant.

Agenda toujours un peu compliqué à cette période de l'année.... mais oui, ça me tente très très fort. Ma seule hantise, c'est la météo imprévisible et changeante.

Les circonstances familiales et professionnelles étant inhabituelles cette année, il nous a été impossible de planifier les vacances d'été à l'avance. Une chose était cependant claire : ce serait un voyage sans contraintes et là où la météo serait la plus favorable ... pour le vélo. C'est donc à la toute dernière minute que nous nous décidons pour la Suède, sans trop savoir ce qui nous attend. Vélos et matériel de bikepacking embarqués et 24 heures plus tard, nous débarquons à Olöfström au sud de la Suède, avec comme seuls guides, les GPS, une connexion Internet et un semblant de carte. De là, nous remontons jusqu'à Växjö puis bifurquons vers la côte Baltique. C'est la révélation : paysages magnifiques, routes impeccables et sécurisées pour les cyclistes, routes secondaires en terre, des dizaines de lacs avec du mobilier public invitant au barbecue ou au camping sauvage, des plages de sable fin vides de touristes. Dans les campagnes, il n'y a pas un chat, à un point tel qu'il nous faut transporter de la bouffe pour 3 ou 4 jours. Autre révélation : la capacité des enfants aligner les kilomètres. Notre plus jeune, âgée de 8 ans, a gentiment suivi, à son aise et à son rythme, et a parcouru plus de 600 kilomètres sur son VTT 24 pouces, avec un sac au guidon et ses vêtements, en (seulement) 12 jours de vélo entrecoupés de pauses en bord de mer ou sur les berges sauvages des lacs. A la fin du périple, nous reprenons le Ferry pour Lübeck et sa vieille ville classée au patrimoine mondiale de l'humanité. C'est là que ma fille aînée et moi-même décidons de rentrer en Belgique à vélo . Nous voilà donc parti pour une longue traversée du nord de l'Allemagne en prenant soin d'éviter au maximum les grandes villes. 6 jours et 749 kilomètres de pistes forestières et de voies vertes plus tard, nous voilà rentrés à la maison et à nouveau, je suis stupéfait de voir ce qu'une enfant de 12 ans sans entraînement particulier est capable d'accomplir sur un vélo, en pleine canicule. La conclusion de ces trois grosses semaines est que le vélo est aussi bien plus qu'un sport : c'est un outil de découverte, de voyage, un moyen de transport qui suscite la sympathie. On s'aperçoit qu'on peut vivre sans soucis avec deux slips, deux cuissards, un t-shirt et un savon de Marseille. On redécouvre sa propre capacité à s'adapter au déroulement de la journée, à improviser, à se contenter d'eau, de thé, de miel et d'une boite de sardines comme seule nourriture énergétique…. A refaire, sans modération.

Je vois que tu as mordu, Franck 🤐 Pas possible pour moi cette année, il faut faire des choix.....

Le Queyras, c'est grandiose. J'avais séjourné à St Véran il y a quelques année, avec de somptueuses sorties à vélo et à pied....

Le Finestre, Eric, est un de mes cols préférés ;=) Je le trouve difficile et magnifique, préservé du "grand tourisme" ..... Quant au Parpaillon, je suis surpris de lire qu'il est dans un si sale état. Je l'ai escaladé en 2006, avec un Cannondale Touring et des pneus de 35 mm et ça passait sans aucun problème. Mais peut-être étais-je moins regardant et plus fou à cette époque....

Peut-être un manque de fluidité dans le câble. Une nouvelle gaine, un nouveau câble, un peu d'huile pour que ça coulisse très bien et ça pourrait aider.

104 kilomètres de petites routes et de Gravel entre la maison et Bruxelles hier, avec ma fille de 12 ans. Météo magique, parcours grandiose - merci aus outils informatiques tels que Komoot ou Ridewithgps. Une pensée pour Franck P, l'itinéraire rejoignant la Vliegeniersroute peu avant Sterrebeek. Je ne savais pas que la région bruxelloise était aussi propice au Gravel 😬 Petit bémol, une douleur persistante dans le genou gauche dont je ne sais me défaire. Va falloir aller consulter.....

Tu vas dans les Alpes en été ?

Beau, le Co-Motion. Et le système Pinion a l'avantage d'être bien au centre du vélo, offrnat ainsi une très bonne répartition des masse. Il est sur ta short list ?

T'aurais pu faire un effort pour accrocher les 400.

Sympa, les photos.

Ca me rassure, l'autre jour quand je disais que j'étais parfois un peu limite en 34x32, certains avaient l'air de trouver que j'exagérais... Ceux-là sont soit très forts (ce que je leur souhaite), soit n'ont jamais essayé. D'habitude, pour ce genre de sorties, je prends le vélo plus "voyage" avec 24/36/48 et 11/32. Mais comme tout mon équipement tenait dans une sacoche de selle (Arkel de 15 litres), j'ai voulu prendre le vélo typé sport. Si le rendement global est meilleur, il me faudra, à l'avenir, mettre une K7 12/36. Malgré tout, je termine ce périple à 20,8 km/h de moyenne, ce qui, n'est pas trop mal même si c'est bien en deçà d'une moyenne sur la route à difficulté identique.

Gros week-end Gravel entre les Ardennes et l'Eifel. Une longue boucle sur deux jours, en autonomie, de 295 kilomètres et 4500 mètres de D+, en passant par Jalhay, Eupen puis Simmerath en Allemagne. L'itinéraire passait ensuite par le Vogelsang, une ancienne forteresse nazie transformée en lieu de mémoire avant de redescendre à Schleiden, petite bourgade perdue dans le massif volcanique. Le deuxième jour, nous sommes remonté vers Rocherath, un des village les plus hauts de Belgique avant de zigzaguer à travers forêts et fagnes pour rentrer à la maison. L'un dans l'autre, nous avons eu de superbes paysages, une majorité de vraies routes Gravel, des pentes parfois épouvantables et une météo globalement clémente. Malheureusement, j'ai sous-estimé la difficulté de certains passages et mes braquets étaient un poil trop longs : 32/28 dans du 16% sur 1800 mètres de sentier, ça laisse des traces et une douleur au genou gauche a quelque peu entaché les 50 derniers kilomètres.

je ne vois toujours pas où le mettre dans ma cave minuscule. Au mur dans la cuisine, c'est du plus bel effet 😆😃😃

Citroën, plus jamais, saloperie. Comme disait la pub, "vous n'imaginez pas ce que Citroën peut faire pour vous"

Je plussoie ; et un morceau de Parmesan fait un miraculeux complément.

La pression n'est jamais très loin C'est un peu dans tous les sports et pire, dans tous les domaines de la vie professionnelle. En F1 par exemple, des sociétés comme Red Bull font passer pour un "khonar" (comme tu dirais) des types qu'elles ont encensés quelques semaines plus tôt sous prétexte que son équipier va un poil plus vite. Le vélo moderne n'est pas fort différent. Certains gagnent, les perdants -càd les 199 autres types alignés au départ- ne sont plus que des faire-valoirs dont les dirigeants n'ont que faire.

C'est intéressant par rapport aux gens qui te disent que Gravel c'est confort, géométrie amicale, toussa et que le CX c'est un vélo dédié à la performance et affreux passé une heure de selle En effet. Et ça montre surtout que ce n'est pas parce qu'un vélo est présenté comme un CX ou un gravel qu'il est adapté à la pratique que le fabricant lui attrbué. Un CX devrait être optimisé pour des changements de directions vifs, des relances brutales .... alors qu'un Gravel devrait être plus stable, plus économe sur le bonhomme qui est plus susceptible de passer des heures dessus. Un peu comme un vélo de course "compétition" et son homologue "confort". Le tout est de bien lire les géométries .....

Sans doute, Joël 😉. J'ai eu une mauvaise expérience avec du Avid BB7 puis du Shimano bon marché 😕. Mais dans tous les cas, mieux vaut préférer des systèmes à deux pistons

A part TRP et Paul Components, les disques mécaniques n'ont qu'un piston et ne sont pas flottants. Donc, quand tu freines, la plaquette côté piston déforme le disques pour le pousser contre la plaquette opposée. L'usure est de facto inégale et tu dois régulièrement recentrer l'étrier pour compenser. Système bon marché et peu intéressant.

ça a l'air vraiment bien, par chez toi. Je rentre d'un grosse sortie, j'ai eu majoritairement du plus cassant que toi. Du coup, je comprends mieux tes pneus de 33 (ou ceux de Maurice), mais quand vous verrez mes routes, vous comprendrez mes 40 🤐

Son seul défaut, c'est le mix des freins câbles/hydraulique, même si TRP fait du très bon matos. Je préfère le 100% hydraulique.

Merci à l'encyclopédie Cotacol pour ce petit cours de géologie belge C'est bien ce que je pensais ; Cotacol est ton livre de chevet 😃

Je me suis fendu des 29,99 euros pour avoir accès à toutes les cartes. En zoomant sur les cartes, c'est assez précis....