Franck PASTOR

M'étant fait retirer les quatre dents de sagesse à l'âge de vingt ans et ayant toujours eu des grands pignons de 28 dents ou plus après 25 ans… je suis vieux depuis tout ce temps-là, alors ??? 😢

Jusqu'au mois de juin ? 😮 Tu ne peux pas faire des balades à altitude modérée (à pied ou à vélo) d'ici là ? Du genre à moins de 1000 m d'altitude à partir d'avril, voire plus tôt encore si la neige ou plutôt l'absence de neige le permet ?

Je peux être affirmatif en ce qui concerne la Brooks B17, le modèle phare de la marque, que j'ai essayée plusieurs mois avant de la placarder : NON !! Elle est douloureuse dès qu'on se penche un peu trop sur son guidon. Même Brooks ne la recommande qu'aux cyclos à la position décontractée, le tronc faisant un angle d'environ 60° avec l'horizontale (donc position ni agressive ni complètement droite). Ma position n'étant jamais très agressive faute de souplesse suffisante, je pensais que la B17 me conviendrait… mais non. Après deux mois je l'ai mise au placard suite à des douleurs récurrentes au périnées, suivies de problèmes (heureusement temporaires) au niveau urinaire. Si le cœur t'en dit, essaie plutôt la Swallow ou la Swift, qui sont prévues pour le cycliste sportif, ou les selles non en cuir mais évidées du catalogue de Brooks (Cambium C15, par exemple). Pour ma part, après mon fiasco avec la Brooks B17 je suis passé à SMP sur les conseils de mon médecin sportif, et à son modèle Hybrid Gel, depuis 10 mois, après avoir essayé deux autres selles de cette marque, la E-sport medium, une cata, et la VT20c gel, bien mieux mais peu agréable sur longue distance. Cette Hybrid Gel me convient fort bien, au point que j'ai installé ce modèle sur mes deux vélos, un route et un gravel. Mon popotin a en fait toujours apprécié les revêtements généreux en gel, tandis que d'autres les vouent aux gémonies. https://www.sellesmp.com/eu_fr/hybrid-gel.html Je me rappelle que mon père ne jurait que par une selle de marque indéterminée en plastique super dur qui lui convenait parfaitement alors que moi-même, quand je devais emprunter son vélo, je finissais avec un insupportable mal au derche. Il l'a gardée une bonne quarantaine d'années… jusqu'à sa mort, en fait. Il n'y décidément aucune règle commune en matière de selle…

L'analogie avec les semelles de running me paraît pertinente, à moi. Du temps (lointain) où je courais régulièrement à pied, je me rappelle avoir eu de sérieux problèmes aux genoux parce que je ne m'étais pas aperçu que les semelles de mes deux chaussures s'étaient affaissées au niveau du talon, côté extérieur dans les deux cas… J'avais probablement couru des centaines de kilomètres comme ça ! De même, une usure de la selle pourrait t'imposer des contraintes sur ton organisme que celui-ci n'est pas « équipé » pour combattre. Si elle s'est creusée d'un côté, par exemple, tu risque d'être de travers sur ton vélo, et si ça convient peut-être à certains, ça risque d'être mauvais pour d'autres, et entraîner des douleurs au niveau des lombaires, par exemple. De façon générale, les ergonomes et kinésithérapeutes essaient de corriger un déséquilibre plutôt que de le favoriser, et c'est sûrement pour de bonnes raisons.

Mais tu l'as dit. Puis retiré. Sans le faire vraiment. C'est compliqué un schtroumpf.

J'ai expérimenté les deux côtés de la clôture, et je suis entièrement de ton avis. 😑

Je plussoie, mais je précise quand même qu'il y a bon nombre de côtes de plus de 3 km, même si 3 km est effectivement une longueur de côte conséquente à l'échelle belge. Le record de longueur en Belgique pour une montée régulière d'au moins 5% de pente moyenne est détenu selon Climbfinder par celle-ci (que tu as faite avec Jérémie et moi, d'ailleurs) : https://climbfinder.com/fr/montees/vecquee Quand même 6,4 km à 5 % de moyenne. Si on cherche à cumuler forte pente, dénivelée conséquente et profil sans replat ni redescente, rien ne vaut le Stockeu dans ce pays: https://climbfinder.com/fr/montees/stockeu Celle-là ne fait «que» 2,3 km mais à 9,9% de moyenne avec un hectomètre à plus de 19%. Je précise ne pas avoir tenu compte de nombreuses côtes ardennaises (ou mosanes) plus longues que la Vecquée, ou plus pentues et peut-être plus difficiles encore que le Stockeu, parce qu'elles présentent des replats ou des redescentes qui parlent moins à l'imagination de ceux qui ont l'habitude des longues pentes régulières, alpines, pyrénéennes, vosgiennes…

Et on t'a fourni l'explication, Olivier et moi. Jacques confirmera lui-même, j'imagine. L'enchaînement de multiples côtes. Imagine que pendant sa courte sortie il fait 10 côtes de 50 m de dénivellation chacune (c'est mon type de menu habituel d'ailleurs), ça dépasse déjà largement le dénivelé qu'il indique pour sa sortie. Et encore, c'est simplifier le problème. S'y ajoutent beaucoup de petites dénivellations pas aussi franches. Le Valais n'étant pas le Hainaut ni le Brabant, peut-être as-tu du mal à te représenter ce qu'est ce genre de région ? Moi en tout cas, venant de Grenoble qui ne connaît que deux types de topographies, l'ultra-plate et l'ultra-vallonnée, je ne connaissais pas vraiment la topographie belge avant de m'établir dans ce pays.

La plus plate des provinces flamandes étant même celle d'Anvers (une seule côte de cette province dans l'encyclopédie Cotacol des côtes et cols de Belgique, record !). Je vais parfois me promener du côté de Malines, pas bien loin de chez moi. Les seuls obstacles topographiques dans cette région sont les ponts… Ça me change de mes balades habituelles qui enchaînent les bosses des deux Brabants.

Si je ne m'abuse, Jacques habite le nord-est du Hainaut, truffé de petites côtes. Si on les enchaîne à la file, ça peut faire un dénivelé conséquent.

Légende urbaine qui vient d'une chanson bien connue de Jacques Brel. Grosso modo, il n'y a que la Flandre qui est plate, et encore pas entièrement (le Tour des Flandres et ses murs, ça doit te dire quelque chose quand même ?). Dans sa chanson « Le Plat Pays », Brel faisait référence à la région d'origine de sa famille paternelle, la Flandre occidentale, effectivement toute plate… à pas mal d'exceptions près (pense au Kemmelberg de Gand-Wevelgem). Ce n'est pas parce que l'altitude maximale est de 694 m (Signal de Botrange, Ardenne liégeoise) que la topographie du pays est plate. Il y a au contraire un quantité innombrable de bosses plus ou moins courtes, plus ou moins raides, les plus notables se trouvant bien sûr en Ardenne dont les vallées sont particulièrement escarpées. Tu devrais décidément faire Liège-Bastogne-Liège un jour, ça t'enlèverait un bon nombre de préjugés.

J'apprécie beaucoup que d'autres que moi relèvent ce phénomène, qui use en particulier les jantes à très grande vitesse, lorsque les freins à patins appliquent cette m… sur les jantes. Dans les zones urbaines fréquemment en travaux, comme par chez moi à Bruxelles, il y aussi la terre qui s'écoule de ces zones de travaux vers les routes. Et tout cela affecte tout particulièrement les pistes cyclables (obligatoires en Belgique, pour rappel), parce qu'elles bordent les routes, donc ces saletés atterrissent d'abord sur les pistes cyclables, et ne sont forcément pas nettoyées par le passage régulier des roues des voitures (ni par les services de voirie, qui pensent probablement avoir d'autres chats à fouetter). Et quand on roule par tous les temps comme moi, cela accentue encore le phénomène. Sans même parler de la nature très sablonneuse de la terre brabançonne. Il y en a ici, ils se reconnaîtront facilement, qui ne m'ont carrément pas cru lorsque je leur expliquais que mes jantes étaient usées après 15000 km de ce régime, et que je pensais que le principal avantage des freins à disque était justement le fait que ce système préserve les jantes…

Knooppunten, littéralement « points-nœuds ». 😉 Créés dans le Limbourg en Flandre ils se sont rapidement répandus dans toute la Flandre, les Pays-Bas et même de plus en plus en Wallonie (Brabant Wallon, Pays des Collines, haute Ardenne et ailleurs encore). https://mobilite.wallonie.be/home/politiques-de-mobilite/wallonie-cyclable/velotourisme/points-noeuds.html Ce sera peut-être bientôt au tour de la France. Au moins les régions qui s'y prêtent, à maillage routier suffisamment dense. Je les vois mal s'implanter dans les Alpes !

En fait c'est l'extracteur de gauche qui a l'embout le plus fin 😉 mais oui, tu as certainement raison pour ce qui a dû se passer alors : cet extracteur a dû s'enfiler dans l'axe de l'octalink, ce qui l'a complètement bloqué. Je me revois encore pédaler vers chez le vélociste, avec l'extracteur coincé dans le pédalier… le genre de souvenir qui vous prévient définitivement de toute vantardise sur vos talents de bricoleur. 🥵

Dans mon cas, visser l'extracteur dans la manivelle n'a pas été un problème. C'est quand j'ai actionné le poussoir que ça ne s'est pas passé comme prévu… Voici une photo de mes deux extracteurs. À gauche celui adapté au Shimano RX100 (et à mon pédalier Spécialités TA actuel, quand l'extracteur intégré à la manivelle avait foiré), et à droite celui adapté au pédalier Shimano 105. On voit que l'embout du poussoir n'est pas du tout le même.

Je pense aussi qu'il faut un extracteur classique, comme ce que vient de montrer Yoann. Attention ceci dit, un extracteur donné ne marche pas pour toutes les marques ou tous les modèles. J'en ai fait l'expérience malheureuse il y a une quinzaine d'années quand je me suis aperçu que l'extracteur dont je me servais pour un vieil ensemble pédalier-boîtier (Shimano RX100 je crois, et axe carré) ne fonctionnait plus sur un pédalier plus récent de la même marque, mais plus récent (Shimano 105, boîtier octalink). L'extracteur inadapté s'est retrouvé proprement coincé dans la manivelle ! Mon vélociste a réussi à l'extraire mais ça n'a pas été évident ! Donc, bien vérifier si le modèle d'extracteur convient au modèle de pédalier-boîtier…

Parce qu'elles sont faciles à comprendre. (On me l'a faite, celle-là, forcément…)

Cela aurait pu être réglé au bord d'une route, un problème de roulements de la roue arrière ? Si non, pas de regrets. Mais tu es sûr que c'était un bruit de roulement ? Dès que j'entends du bruit à l'arrière, je pense forcément aux deux choses qui me sont arrivées et qui faisaient un tintamarre métallique de tous les diables : un bris de rayon (sans voilage de roue !), ou un dérailleur qui frotte contre les rayons (peu probable ici si votre stuut est arrivé sur route plate).

La Composit figure en effet toujours au catalogue. https://www.sellesmp.com/eu_fr/composit.html Pour ma part, je n'hésiterais pas. Je changerais ma selle usée pour une nouvelle du même modèle. L'usure d'une selle implique une modification de la position, et peut être à terme une source de déséquilibre, de frottements indus, bref de douleurs malvenues. De l'autre côté, passer à la nouvelle, même du même modèle, peut impliquer de devoir rectifier sa position, si l'ancienne selle s'était creusée par exemple. On était alors, souvent sans s'en être aperçu, assis plus bas qu'à l'origine, lorsque l'ancienne selle était neuve.

Perdu ! Pas de sortie aujourd'hui, ni demain d'ailleurs (alors qu'il devrait faire beau), pour la même raison : ma fille est chez moi tout le week-end, avec un programme shopping-fêtes et marche à pied.

Ma région d'origine, Grenoble, a ceci de particulier que les grandes routes sont soit du plat quasi parfait (la vallée de l'Isère), soit de longues montées allant jusqu'à 20 km et 1300 m de dénivellation (Chamrousse). Pour faire de l'intermédiaire entre ces deux extrêmes, il faut slalomer à flanc de montagne, ce qui n'est pas très gratifiant.

36 km après le boulot cet après-midi, sur un parcours à nouveau bosselé, passant cette fois par Tervuren, Huldenberg (et son Smeysberg, bien sûr) et Overijse. Quelques petits changements de rythme en fin de bosse, mais à part ça, rythme tranquille. Pour le temps et les conditions de sortie, c'est la routine qui continue : gris cafardeux, froid (6°), brumeux, humide (pas de vraie pluie aujourd'hui, et pourtant routes détrempées et crades en permanence) et vélo à nettoyer d'urgence au retour. Vivement le retour des routes sèches…

https://citation-celebre.leparisien.fr/citation/ne-changent-pas-d-avis

Faute de cardio, je me fie tout simplement à mes sensations, et elles me semblent fiables. Tourner les jambes à 95 tours/minutes me paraît bien plus confortable (ou bien moins contraignant, selon le point de vue) que de les tourner à 70 tours/minutes, donc je tourne les jambes à 95 tours/minutes. L'avantage d'avoir des petits braquets sur son vélo, c'est qu'on en a aussi de plus grands, contrairement à l'inverse. 😇 Et donc on peut comparer bien plus facilement… Plusieurs fois je me suis retrouvé dans la situation de devoir utiliser des braquets plus grands qu'à mon habitude, par exemple quand mon dérailleur avant ne fonctionnait pas ou mal. Je tournais donc les jambes bien moins vite et c'était toujours pénible. J'ai consulté plusieurs articles et même un petit livre sur la question de la «bonne» cadence. https://www.decitre.fr/livres/pedaler-9782846530323.html Tous concluaient la même chose : le choix spontané d'une cadence optimale est multi-factoriel et dépend fortement du cycliste lui-même. Les facteurs entrant en compte : la fréquence cardiaque en effet, mais aussi l'entrainement préalable (difficile de mouliner quand on ne l'a jamais fait auparavant), la dépense énergétique globale, l'intensité de l'effort, les sensations musculaires, la capacité de coordination… et bien sûr les développements déjà présents sur le vélo. Au final, chacun fait comme il le sent le mieux 🙂

C'était un peu le contraire pour moi… Sur mon ancien vélo (fabriqué sur mesure en 2002), à cadre acier et dérailleur avant triple à collier, pour que je l'adapte à un grand plateau de 46 dents il a fallu que je descende le dérailleur avant jusqu'à ce que la partie inférieure de la fourchette frôle la base arrière droite. Il n'y aurait pas eu moyen de monter un grand plateau plus petit que celui-là. Quand on achète un vélo et qu'on souhaite utiliser des braquets non standards, il faut vraiment prendre garde à la compatibilité du vélo avec ces braquets… même au niveau du cadre !