Franck PASTOR

+1. J'ai toujours fait pareil, bien que je n'aie pas un compact. On se retrouve moins à pédaler dans le vide ou dans le dur quand on change de plateau.

Est-ce que Froome est sélectionné pour le contre-la-montre? Si oui, je le vois bien gagner.

À Bruxelles, il faisait 8° ce matin quand je suis parti faire ma balade, rythmée par des périodes de crachin et un vent constant de force 4. Collant long et maillot à manches longues de rigueur, et coupe-vent par dessus en plus. Voilà ce qui a caractérisé ma sortie d'aujourd'hui, en tout 3h30 avec entre au milieu une fietsroute (route pour cyclistes) appelée kanaalroute (route du canal), au nord de Bruxelles (Vilvorde, Grimbergen, Malines, Zemst). http://www.toerismevlaamsbrabant.be/binaries/20101005_KANAALROUTE_tcm141-64246.pdf Circuit bien agréable, très varié, mais il m'a fallu un sacré bout de temps pour me réchauffer… Quand je pense que c'est encore l'été pour certains, je suis vert de jalousie! 🙁

Veinard. À Bruxelles et alentours (je vais surtout vers le sud de la ville, en slalomant sur la frontière linguistique), ils se sont en général même pas donnés cette peine. 🙁

Comme je n'ai pas de compteur, c'est difficile de le dire. Moi je change mon pneu arrière avant qu'il soit vraiment usé, en fait dès que la bande de roulement commence à s'aplatir. Alors j'achète un pneu neuf, je le place systématiquement à l'avant et je place l'ancien pneu avant (qui lui est toujours nettement moins usé) à l'arrière. Dans le cas du Conti 4 Seasons, je viens juste de changer mon pneu arrière. Il a roulé comme tel de mars à septembre. Ça doit correspondre à 5000 km (estimation à la louche) comme pneu arrière, et il avait dû en faire à peu près autant comme pneu avant. Et comme je l'ai dit, il pouvait encore durer plus longtemps, mais vu que je dois rouler en permanence sur des routes dégradées (c'est ça la Belgique), je préfère ne prendre aucun risque. Au final, ça lui fait une très bonne longévité potentielle. Meilleure en tout cas que les GP 4000 que j'avais avant, dont la bande de roulement s'aplatissait nettement plus vite. Ce pneu que je viens de changer aura subi au total deux crevaisons, dont une par pincement parce que je n'avais pas assez gonflé. L'autre crevaison venait d'un mini-verre orangé, venant probablement d'un feu arrière de voiture cassé. Un petit bout de verre bien pointu, en forme de mini-pyramide dont la pointe s'était carrément plantée dans le pneu. Comme quoi aucun pneu n'est vraiment invulnérable! Mais vu le traitement qu'il a subi avec ces fichues routes belges, c'est un très bon bilan.

Merci! 😄

« Quand je vois les développements de Thierry Pastor et les conseils avisés qu'il donne, » Ça faisait longtemps qu'on ne me l'avait plus faite celle-là ! 😆 Moi c'est Franck, et ce Thierry n'est même pas de ma famille! Tiens, d'ailleurs, je me demande ce qu'il est devenu…

Ce matin, deux heures de balade dans la forêt de Soignes et le sud de Bruxelles, avec la pluie au début, le soleil à la fin et (évidemment) le vent en permanence. Pour info, il devait faire 10° au début de la sortie, et sous la flotte… David ne connait pas son bonheur avec son soleil et ses 34°! Dimanche dernier, c'était Bruxelles-Louvain et retour en trois heures, par un temps splendide, toujours en mode balade. Question effort physique j'ai de plus en plus la flemme, en ce moment! 🆒

Je vois plus de cyclistes sans casque, c'est vrai, mais je vois aussi de plus en plus de cyclistes occasionnels mettre un casque. Mais cette constatation risquerait de t'envoyer à la clinique psychiatrique pour dépression, je suppose. 😃 Ah et au juste, je fais partie de ceux qui ne font pas dix mètres à vélo sans leur casque et qui attachent toujours leurs ceinture de sécurité en voiture. Et, bizarre, je ne bois pas d'alcool. Qui plus est, j'essaie d'être prudent en permanence. C'est d'ailleurs le cas de la plupart des cyclistes que je connais qui ont leur casque : ils le mettent parce qu'ils sont prudents. Les rares casse-cous que j'ai croisés, il n'en avaient pas, de casque. Bizarre? Non, plutôt logique. Les vrais casse-cous, ils cherchent le risque à tout prix, ce qui est incompatible avec l'idée de se protéger, il me semble? Tu sais, les idées toutes faites, elles sont rarement réalistes…

le pourcentage des cyclistes sauvés par le casque est tout de même étonnant sur vélo 101 Ah bon, il est de combien, ce pourcentage? Tu as fait les statistiques? 😛

Les Continental Grand Prix 4 Seasons que j'utilise peuvent te convenir : ultra-résistants, et d'une grande longévité. Ils sont dispos en 25 et même 28. Inconvénient: ils sont chers (plus de 50 euros le pneu de 25, prix magasin).

… et chacun fait donc du vélo où il peut. On n'a pas tous la chance de vivre dans des endroits paradisiaques pour cyclistes.

Longtemps et régulièrement. C'est la variété du paysage (et des pourcentages) qui m'intéresse plutôt que de varier le type d'effort.

Peux plus venir, je suis en Belgique et c'est fini les vacances… 😢 Mais Dieu que ça me fait envie!

Il existait déjà en 7 vitesses vers 1995-97, avec le Shimano RSX qui avait à l'époque un pédalier 46-36 en double, et 46-36-26 en triple. Ça n'avait pas fait école à l'époque, va savoir pourquoi… Mais bon, des pédaliers genre 46-36, ça existait déjà dans les années 70, d'après Jacques Roux, l'auteur du « Guide du vélo en montagne » (Altigraph). Les nouveaux plats sont parfois faits avec de vieilles recettes! 😃

Sortie de deux heures avec en cours de route la "route des aviateurs" (Vliegeniersroute, 22 km) de Zaventem, près de Bruxelles. Comme son nom l'indique, ça se passe autour de l'aéroport local. Circuit semi-urbain agréable, à peine vallonné, que j'ai effectué au rythme d'une balade. http://www.routeyou.com/route/view/177644/fietsroute-vliegeniersroute.nl Je crois que ça va être la consigne jusqu'à l'hiver pour chacune de mes sorties, d'ailleurs : balade. Détente. Profiter de la fin de l'été puis de l'été indien avant le retour des frimas…

Et que c'était à la fin du Tour, avec un organisme déjà bien fatigué par presque trois semaines de course quotidienne.

Coppi grimpait le Puy-de-Dôme avec un 45/25, paraît-il (d'après un carnet publié dans "la Saga du Tour de France", Découvertes Gallimard). Plutôt imposant comme développement, quand même! C'était plutôt les petits plateaux genre 34 à 42 qui n'existaient pas ou peu chez les pros, apparemment.

Tu rejoins donc ce que je dis sur l'algo(neuro)dystrophie, qu'il faudrait systématiquement appeler SDRC (de type 1 ou 2) aujourd'hui. Note que ma cheville était aussi raide qu'enflammée quand j'ai été victime de cette saleté. Et donc la capsulite rétractile ne serait pas due à un dérèglement du système nerveux central ? Parce que c'est ça qui caractérise les SDRC. Dans ce cas, il faudrait que quelqu'un change la page de Wikipedia sur la capsulite rétractile.

Il devait confondre algodystrophie et algoneurodystrophie, justement. Mon médecin d'alors m'avait appris la différence (je faisais aussi la confusion), et le site que je citais plus haut l'explique bien : http://algoneurodystrophie.pagesperso-orange.fr/ (voir l'onglet «Introduction»). Dans le cas de l'algoneurodystrophie proprement dite (heureusement très rare!), les guérisons seraient donc plutôt l'exception que la règle 🙁, à l'inverse de l'algodystrophie.

Mais quelle est la différence, s'il s'agit dans les deux cas de syndrome régional douloureux complexe ? De type 1 et sur l'épaule dans le cas de la capsulite rétractile. Peut-être y a-t-il confusion entre algodystrophie (= SDRC de type 1) et algoneurodystrophie (SDRC de type 2). Dans le premier cas, il y a dérèglement du système nerveux central, qui surréagit à un traumatisme subi par une articulation. C'est ce qui m'était arrivé. Mais les nerfs eux-mêmes ne sont pas atteints, contrairement à l'algoneurodystrophie (SDRC de type 2), encore plus grave et souvent irréversible.

Qu'est-ce qu'il y a de choquant à vouloir faire passer les coureurs dans des pourcentages de 20% et plus ? Évidemment, si on décide de monter ça avec du 39/23, même les meilleurs coureurs vont en ch… Mais c'est une tout autre affaire s'ils ont un 34/32 ou un 30/30. Ah mais oui, pardon, mais c'est des braquets de VTT ça, c'est la honte ça, on n'est pas des VTTistes! Trêve de plaisanteries : la seule limite aux pourcentages, c'est celle qui ne permet plus au cycliste de tenir sur son vélo, quand il se cabre de lui-même (ou quand la roue arrière patine). Ça laisse une bonne marge. J'ai grimpé des floppées de pentes (parfois pavées en plus) à 20% et plus sans avoir de problème d'équilibre, et je ne suis même pas la moitié aussi bon qu'un cycliste pro. Là où je rejoins Michel, c'est sur le côté tactique. Mettre un mur sur la fin de l'étape sans grosse difficulté avant, c'est effectivement bloquer la course jusqu'au pied de ce mur. C'est le syndrome de la Flèche wallonne, avec le Mur de Huy… et c'est bien dommage pour le spectacle. Ce serait mieux d'inclure ce genre de mur au 2/3 ou au 3/4 du parcours, comme avant-dernièr difficulté par exemple, comme ça un écrémage se fait et la fin de l'étape serait plus passionnante, entre des échappés qui cherchent à conclure et des lâchés qui veulent revenir…

Citation du site concerné, concernant la kinésithérapie : Phase froide : froide avec raideur et rétraction qui entraîne une impotence fonctionnelle. Impotence fonctionnelle qui peut n'être que temporaire pour la majorité des cas, ou parfois définitive dans certains cas où les rétractions deviennent irrécupérables, malgré parfois une kinésithérapie longue et intensive. D'où l'importance de la mobilisation du ou des membres atteints dès le début de la maladie si possible, mais sans jamais pratiquer une kinésithérapie agressive, il faut toujours mobiliser dans la douceur, la piscine de kinésithérapie (34° *) restant l'idéal pour la mobilisation en douceur. * (La chaleur permettant de mobiliser plus facilement les articulations, de renforcer les groupes musculaires, donc d’améliorer l’amplitude et l’intensité de la mobilisation) Ça ne me concernait pas puisque le moindre mouvement de ma cheville me faisait très mal. C'est pour cela que dans mon cas ces mobilisations n'avaient pas lieu d'être. Mais dans ton cas, ce serait peut-être bénéfique. J'insiste, il faut consulter un spécialiste (neurologue tant qu'à faire) le plus vite possible.

Tout ce qui est douloureux est à exclure dans le traitement de cette horreur. Les traitements kiné que Charles et Bernard citent ne le sont apparemment pas, tant mieux, ça modifie un peu mon point de vue sur ces thérapies. Mais je n'y crois pas trop quand même. Ça ne leur a apparemment pas fait de mal, mais ça n'a peut-être pas accéléré la guérison, pas plus apparemment que la calcitonine qu'on m'avait prescrite. Le problème est qu'il n'y a apparemment pas de traitement efficace reconnu pour les SDRC. En fait, il semble que les SDRC de type 1 guérissent la plupart du temps spontanément sans qu'on ait rien à faire, sinon être patient et ménager l'articulation blessée. Pour les type 2, c'est bien plus compliqué, mais tu n'es heureusement pas concerné. Un lien instructif là-dessus : http://algoneurodystrophie.pagesperso-orange.fr/ Voire l'onglet "traitement" en particulier.

Au juste, en guise de spécialiste, il faut de préférence aller voir du côté des neurologues, ces fichues SRDC étant des dérèglements du système nerveux.