Franck PASTOR

Il y a dix ans, le cadre de mon vélo "neuf" ayant rendu l'âme, le temps d'en avoir un autre j'avais fait monter sa roue à neuf pignons et son dérailleur arrière (Shimano Deore XT*) sur mon vieux vélo de 1985 avec manettes au cadre. Ça fonctionnait parfaitement, et c'était en triple plateau. Ceci dit, les manettes n'étaient pas indexées. * Oui, j'utilise un dérailleur arrière de VTT (pour avaler une cassette 11-32 venant aussi du VTT) sur mon vélo de route.

Pareil que toi. Ma principale motivation est qu'une roue avant à plat est beaucoup plus difficile à maîtriser qu'une roue arrière à plat. Surtout en descente… Donc je ne tente pas le diable.

Et le pompon, voir la façon dont il avait muselé Filippo Simeoni lors du Tour 2004 avec des méthodes purement mafieuses. Au vu et au su de tous. Parce que Simeoni avait osé témoigner contre Ferrari, l'ami et préparateur du parrain. ASO et l'UCI ont pourtant laissé filer, comme les autres. Et ils vont maintenant jouer les vierges effarouchées, bien sûr. Bassons et Simeoni doivent arborer un sourire ironique ces derniers jours…

… et de le faire passer en triple, pour que des cyclistes comme moi puissent en profiter aussi. Mais j'ai quand même une réticence de principe, un peu comme Laurent : le vélo idéal pour moi ne doit pas dépendre d'une autre source d'énergie que le cycliste lui-même. La simple idée de risquer de rester en rade sur un braquet inadapté à cause d'une batterie vide me révulse.

C'est probable que ça influera sur ta position, en hauteur de selle comme en recul. Dans quel sens, ça reste sujet à débat. Certains suggèrent de reculer la selle de 5 mm et de la relever d'autant si on raccourcit les manivelles de 5 mm. D'autres conseillent de ne rien changer, d'autres encore changent leurs cotes aux sensations et peuvent arriver au contraire à baisser leur selle, etc. Il n'y a pas de règles définitives, ça dépend trop des spécificités du cycliste. Remarque que du temps où la longueur des manivelles étaient la même pour tout le monde, des générations de coureurs minuscules ont couru avec des 170 mm sans que ça leur pose apparemment de problèmes particuliers. Jean Robic par exemple en son temps (entrejambes de 72 cm d'après "Cyclisme sur route" de Bernard Hinault et Claude Genzling). Ce n'est donc pas parce que tu es petit que tu dois forcément raccourcir tes manivelles. Ça dépend de d'autres facteurs, ta souplesse articulaire, ta force, ta faculté à tourner les jambes. Je dirais que si tu te sens bien avec les 170 mm, il n'y a aucune raison d'en changer. Mais si tu tiens à essayer des 165 mm, le mieux est que tu fasses l'expérience toi-même, sur une saison complète (le temps d'adaptation peut être assez long). Comme ça tu pourras juger sur pièces.

Je crois qu'on dit plutôt comme ça : ik heb zojuist de trieste melding gekregen van Jos Huysmans overlijden , innige deelneming.

Pour ma part, je lis Le Cycle de temps en temps. En Belgique, "L'acheteur cycliste" n'est apparemment pas souvent présent dans les rayons. Pour la presse spécifiquement belge, la revue flamande « Grinta! » n'est pas mal du tout, mais bien sûr il faut savoir le néerlandais!

Les GP 3000 je les utilisais il y a 15 ans ! Apparemment ils sont toujours fabriqués ? Je ne savais pas, je n'en ai plus vu en magasin depuis des lustres. Mais comme ce sont de très bons pneus, leur clientèle doit être fidèle!

Demande-toi aussi si tu ne risques pas de perdre en développements en passant au compact. Plus globalement, si tu es satisfaite de ton groupe actuel, n'en change pas. Le mieux est l'ennemi du bien.

Moi je suis un âne et je veux le rester. Je préfère de loin les ânes aux chevaux, les ânes sont bien plus intelligents, attachants, endurants… et bien moins dangereux. 😛

Il se donne bonne conscience un peu trop facilement, Rudy Pevenage ! Mais à en croire les réactions du milieu il n'est pas le seul. Ils sont en train de peindre Armstrong en plus noir encore qu'il ne l'est, pour paraître moins noirs eux-mêmes. Exactement comme ce qui s'était passé du temps de l'affaire Festina. Malheur à ceux qui se font prendre.

Oui, l'EPO peut faire d'un âne un cheval de course. Willy Voet l'affirme explicitement dans son bouquin "Massacre à la chaîne", et il est bien placé pour le savoir.

Ces dentelures évitent à une semelle "normale" de déraper trop facilement sur la pédale, mais question qualité du maintien ça ne peut pas rivaliser avec le système des cale-pédales. Par ailleurs, certaines chaussures cyclistes bon marché de l'époque présentaient des semelles à rainures caoutchoutées qui pouvaient remplacer la cale-pédale, puisque la partie arrière de la cage de la pédale pouvait s'enfoncer dans l'une de ces rainures (difficile à expliquer sans avoir ce genre de chaussures sous la main). L'avantage, c'est qu'on pouvait marcher plus facilement. Mais le problème de ces rainures "incorporées", c'est qu'on ne pouvait forcément pas changer leur orientation (contrairement à la cale-pédale), et donc le pied était bloqué dans une position angulaire qui n'était pas forcément la meilleure pour les tendons du genou. Au final, fais gaffe : quand tu utiliseras les cale-pieds à courroies et les cale-pédales, pour déchausser ce sera pas évident, surtout au début ! Encore plus pour quelqu'un qui est habitué au confort des pédales automatiques !

Le bon sens s'exprime grâce à Jean Guy, comme d'habitude ! 😄

Pour pédaler efficacement avec des cale-pieds à courroies, il faut des chaussures spéciales telles qu'on en trouvait à l'époque. Comme cette chaussure-ci par exemple : http://en.wikipedia.org/wiki/File:Sidi_Super_Cycle_43.5_sole.jpg Lorsqu'on glissait la chaussure dans le cale-pied, la cale-pédale (la pièce blanche de la photo, sous la semelle) venait s'emboîter sur la partie arrière de la cage de la pédale. Avec les courroies serrées raisonnablement, ça permettait de "tirer" efficacement sur la pédale lorsqu'elle remontait, sans risque que le pied sorte du cale-pied. Et sans avoir à serrer les courroies comme un malade. Mais peut-être que tu sais tout ça aussi bien que moi ! Je me demande si ce type de chaussures est encore disponible dans le commerce…

Sorte de sandwiches géants bourrés de frites et de viande, souvent une fricadelle (saucisse). Appréciable si (et seulement si) on a vraiment la dalle ! Par exemple après 130 bornes dans les Ardennes flamandes. 😛 http://fr.wikipedia.org/wiki/Mitraillette_(cuisine)

Tu vas voir ce que peut faire un 26/32 dans le Paterberg et le Taaienberg ! 🆒 Oui, ce serait une bonne idée, un RV vélo 101 sur la E3! puis, je ne vous ferai pas concurrence sur les gaufres, je ne mange rien de solide pendant ce genre de cyclos. Après, par contre, s'ils proposent quelques bonnes « mitraillettes »…

Pour moi, ce qui a primé dans mon choix des 25, c'est la plus grande robustesse et le fait qu'on peut gonfler à moindre pression pour mieux amortir les chocs. Je roule en Belgique sur des routes souvent très dégradées (euphémisme). J'aurais même mis des 28 si cette section avait pu passer à l'aise sous ma fourche et mes freins. Mais déjà avec le 25, c'est limite, alors… Pas d'inconvénient particulier pour le moment : à mon (faible) niveau, la différence de poids entre un 23 et un 25 ne joue pas. Ah si, quand même : les 25 sont parfois plus chers. Pour l'anecdote, il paraît que Fausto Coppi aimait rouler en compétition avec des boyaux de 32 mm de section, et pas seulement sur Paris-Roubaix. (Tiré du livre de Bernard Hinault et Claude Genzling, « Cyclisme sur route »).

Nan, moi je serai le rat de service : je resterai sagement dans vos roues sur le plat et je vous exploserai dans les bergs! 😛

Un dimanche ? Oh que ça m'intéresse! Je sens que je serai partant cette année, alors, si la condition est là. Je connais tous ces bergs par cœur, Boigneberg excepté, mais je serai content de les escalader pendant une cyclo bien flamande.

Hier, sortie de 5 h, Bruxelles vers le Brabant wallon et retour. Objectif : rejoindre le site des ruines de l'abbaye de Villers, une des attractions touristiques de l'endroit. À visiter si vous êtes dans le coin, c'est impressionnant : http://www.villers.be/ Ce qu'il en reste est tellement grandiose, qu'imaginer ce que c'était avant que ça tombe en ruine, ça donne un peu le vertige… Mais c'est aussi une attraction pour les cyclos, parce que juste à côté se trouve la plus longue côte pavée de Belgique (deux kilomètres) : la bien nommée « côte de l'abbaye ». Ceci dit, seuls les 500 premiers mètres sont vraiment pentus, et c'est progressivement de moins en moins pentu ensuite. Mais la longueur de la montée combinée aux pavés en font une des côtes les plus dures de tout le Brabant, selon l'Encyclopédie Cotacol. Il y a des bas-côtés en bon état sur les premières centaines de mètres, les plus pentus, mais après il faut les oublier, tellement ils deviennent dégradés. Rouler dessus serait alors bien pire que sur les pavés. Je l'ai passée sans trop de problèmes, juste mal aux épaules juste après à force d'être secoué… Parce qu'après la côte, la descente aussi est pavée (même si c'est avec des blocs plus petits), et c'est presque aussi long. Et ça on ne me l'avait pas dit! 😬 Enfin bon, le vélo et son pilote ont tenu, c'est l'essentiel !

En compact on ne "peut" pas plus croiser que sur un double classique, si la chaîne est la même. Mais l'écart de dentures habituel entre les deux plateaux d'un compact impose de croiser un peu plus que sur un double classique. D'où l'importance de l'attention à accorder à la chaîne. Et une question aux spécialistes : la chaîne montée par défaut sur un groupe compact est-elle différente de celle montée sur un classique ? Pour ma part, sur Shimano 105 triple 10 pignons, j'en utilise 6 sur le grand plateau, 8 sur le médian et 6 sur le petit.

Exceptions à la règle : Contador avait couru la Flèche wallonne 2010 pour la gagner, et il n'était pas passé loin. Il a terminé troisième, débordé par Evans puis Rodriguez sur la fin. http://www.youtube.com/watch?v=ujUbOPDou4g Cette même année 2010, on l'avait vu dans le final de Liège-Bastogne-Liège. Cette année 2012, il aura gagné Milan-Turin. Pas une classique, mais une course d'un jour quand même, autrefois une semi-classique qui aura été ressuscitée cette année. Donc ce genre de courses peut l'intéresser. Moi ça ne m'étonnerait pas qu'il gagne Liège-Bastogne-Liège un jour, c'est vraiment dans ses cordes.

« Quand on veut se débarasser de son chien, on l'accuse de la rage. » Toutes ces histoires colportées contre les écolos me font penser à cette maxime…

« officiellement, ils ne sont toujours pas sortis du Mercantour !! » Tes renseignements officiels doivent dater ! Les loups étaient très officiellement de retour en Isère avant 2000. En remontant les Alpes vers le nord à partir du Mercantour, comme je l'ai dit. Ça ne m'étonnerait donc pas plus que ça que certains d'entre eux soient passés aux Pyrénées vers 2007. Quand on sait les courses que sont capables de faire ces bestioles, je trouve même leur progression très lente. C'est vrai qu'elles ont appris à être prudentes…