Franck PASTOR

Purée, ça fait peur!!! 😲 Et j'espère que tu t'en es complètement rétabli, 3 semaines d'hosto! Comme prix à payer pour une discussion mère-fille qui ne te concernait pas, ça se pose là! Moralité : tout ce qui distrait l'attention du conducteur est dangereux… y compris les discussions avec le passager!

<sans objet, on a déjà fourni la même réponse que moi>

«Il manque juste de la "vraie" haute montagne, au dessus de 2000 mètres, mais ça c'est le relief de l'Espagne qui décide» Non, c'est le concepteur du parcours qui en a décidé ainsi. Dans la Sierra Nevada (Andalousie) tu trouves les routes les plus hautes d'Europe. On approche les 3400 m au Pico Veleta, tout près du Mulhacén, le point culminant de toute la péninsule ibérique.

Arg! Il ne faut vraiment pas craindre les coups de soleil pour rêver de ce genre de maillot! S'il y a un endroit exposé en permanence au soleil, immobile ou presque, quand on fait du vélo, c'est bien le dos. Alors, si on roule 6h ou 7h de rang, et en montagne en plus, là où le soleil attaque encore plus sournoisement qu'ailleurs… Déjà que je me tartine les bras, la tête et les jambes de crème solaire et qu'il faut renouveler la chose toutes les 2h-3h pour que ça reste efficace, ce serait deux fois plus chiant si en plus je devais me protéger le dos. Non merci, pas pour moi!

Et à rouler bien droit sans jamais tenir le guidon! Faut bien bronzer le devant aussi!

Oui. Encore plus "ridicule" j'ai cette marque d'un seul côté, le gauche, puisque quand je suis sur le vélo ma tête est en permanence inclinée vers la droite. Froome fait pareil, j'ai remarqué. Il doit avoir comme moi une scoliose assez importante… 🆒

Quand elles sont neuves mes selles sont réglées 3 cm plus haut que la cote donnée par la formule de Piednoir. Ensuite, comme elles s'assouplissent avec l'usage, je les remonte au fur et à mesure. Ça peut encore rajouter 1 cm dans les cas extrêmes (mais là c'est le signe que la selle est bonne à jeter)! Ça fait quand même beaucoup, comme différence…

C'est de ce message dont tu parles? « Malheureusement il semble bien que dans ta région il faille se mettre en plein milieu de la route pour arrêter les automobilistes ». Drôle d'indicateur de «quiétude». On dirait au contraire qu'il avait son accident en tête en écrivant ça. 😬

Puisque cette voiture t'a dépassé, comment diable la conductrice et la passagère (surtout elle !) peuvent-elles ne pas t'avoir vu?

? Comprends pas. Si tu n'utilises quasi jamais le 52 dents, ça veut donc dire qu'en pratique tu n'utilises que deux plateaux, le médian et le petit. Tu dis cependant t'embrouiller avec. Mais au compact il y aura encore deux plateaux, donc tu t'embrouilleras tout autant, non?

il faudrait que Movistar recrute d'autres spécialistes que Chavanel pour pouvoir l'aider sur les parcours pavés. Actuellement, à part peut-être Ventoso, je ne vois pas qui dans cette équipe est susceptible de passer correctement dessus.

J'étais en neuf vitesses jusqu'à il y a deux ans. Avec le plateau du milieu, qui doit être de loin le plus utilisé, j'évitais le plus grand et le plus petit pignon, par prudence. Beaucoup n'hésitent pas à utiliser tous les pignons avec le plateau médian. Avec le grand plateau j'utilisais les cinq plus petits pignons régulièrement, occasionnellement le sixième. Même topo avec le petit plateau, mais inversé évidemment: j'utilisais les cinq plus grand pignons régulièrement, occasionnellement le sixième. Mais tout cela dépend du déport du pédalier par rapport à l'axe horizontal du vélo, qui n'est pas forcément le même suivant les modèles de pédalier. À toi de regarder l'allure de ta chaîne, si elle te paraît trop croisée ou non dans certaines configurations…

Ça dépend de ce que tu recherches. Si ton seul but est de supprimer toute souffrance en montant un col, alors peu importe d'aller plus vite ou moins vite. En revanche, si ton but est d'optimiser la performance, tu verras bien, sensations et compteurs aidant, si tu vas plus vite ou moins vite à telle cadence sur telle pente. En n'oubliant pas qu'il faut s'accorder un certain temps d'adaptation, et respecter une certaine progression, si on part d'une cadence de pédalage beaucoup plus faible que la plage évoquée. Après avoir déterminé sa cadence optimale, on fixe définitivement ses braquets. À mon avis, ça vaut largement le coup de tenter l'expérience.

Cette plage optimale de cadence est valable en côte aussi, j'en suis persuadé, ou guère moins. Encore faut-il avoir les braquets qui le permettent.

La revue «Zatopek» assure une certaine pérennité auprès des jeunes générations au nom de cet athlète hors du commun, qui était aussi, paraît-il, un homme d'une rectitude et d'une bonté exceptionnelles. J'aimerais bien qu'on me crie ça un jour, c'est un beau compliment.

Il y a une vingtaine d'années, c'est «vas-y Bobet» qu'un jeune m'avait lancé, alors que j'escaladais un col. C'est-à-dire quelques quarante ans après la période de gloire dudit Bobet. Ça m'avait fait tout bizarre, d'autant que je n'avais moi-même que vingt ans…

30 tours/minutes en 39/25, en supposant un diamètre de roue de 2,1 m cela fait une vitesse de 6 km/h environ. Un poil moins mais j'arrondis, comme pour les calculs suivants, puisque je n'ai pas la donnée exacte du diamètre de roue. Rouler à 6 km/h en 34/28 signifie tourner les jambes à… 40 tours/minutes. C'est pas beaucoup mieux! En 34/32, c'est 45 tours/minutes. Pour arriver aux 60 tours/minutes, il faut aller chercher du côté des braquets de VTT, comme 24/30. C'est ce genre de braquets que je monte sur ma machine, justement pour mieux dompter ce type de monstre.

Tu devrais essayer aussi la Bastille de Grenoble un jour… 1,5 km de montée "seulement" mais 17% de pente… moyenne!

30 dents seulement? Pfff, Gilbert est un petit joueur: Contador n'hésite pas à monter un 32 dents (braquet 34/32) pour le Zoncolan, le Plan de Corones et l'Angliru. 🆒

Rayer tous les résultats acquis par un coureur parce qu'il fait aveu de dopage, quelle hypocrisie. On voudrait dissuader d'autres cyclistes de faire des aveux qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

Mais justement je me méfie en permanence dans la circulation, y compris quand le code me donne la priorité. J'habite dans une grande ville, ça incite d'autant plus à être prudent, en treize ans de vélo dans ces conditions on apprend vite que le danger peut vraiment venir de partout. Par exemple d'une dame avec son bébé qui décide brusquement, à 10 m devant le cycliste, de traverser la route en poussant le landeau devant elle, n'ayant pas entendu de voiture arriver derrière elle… Une des circonstances où un cycliste peut tuer quelqu'un d'ailleurs, le bébé en l'occurence. Ça fait réfléchir quant à notre responsabilité, même quand on n'est pas fautif soi-même. Aussi je me méfie de tout et même, contrairement à toi, de mon jugement d'une situation donnée. Quand il y a un feu rouge, je m'arrête donc systématiquement. Quand il repasse au vert, j'en ai profité pour regarder autour de moi le plus possible, pour essayer d'évaluer la circulation autour de moi. Un temps d'observation en plus, que du bénéfice. Et puis, je ne fais pas la course, j'ai tout mon temps. Les seuls fois où je grille un feu rouge, c'est lorsque celui-ci est tout simplement en panne, et les bagnoles le font alors en même temps que moi. Ça doit m'arriver une ou deux fois par an… Un autre cas possible est que la conception du feu fait en sorte qu'il ne puisse passer au vert que lors de l'arrivée d'un quatre-roues au croisement, et non d'un deux-roues, ce qui était le cas d'un croisement dans le village de mon enfance (heureusement je n'ai plus rencontré ce type de détection idiote depuis)… Dans ce cas, je franchissais le carrefour dès que le feu piéton en face de moi passait au vert. Faut dire que le maire de ce village s'était un jour distingué en proclamant: « les piétons et les cyclistes, je m'en fous! ».

On peut tout aussi bien dire «Je ne grille jamais de feu ni de stop, ce qui ne m'a jamais mis dans des situations dangereuses». Si j'ai appris quelque chose sur la circulation en général, c'est que l'excessive confiance en soi est génératrice d'accident. Tu sembles avoir sacrément confiance en ton jugement d'une situation routière donnée. Fort bien, jusqu'au jour tu grilleras un feu, croyant qu'il n'y a aucun danger… et tu n'auras pas vu, ou pas correctement appréhendé, l'auto/moto/vélo/piéton qui te percutera ou te percutera. Personne n'est infaillible. Toujours être vigilant, ça doit être une règle absolue… en sachant que même ça ne suffit pas toujours. Alors je trouve personnellement inutile d'en rajouter dans les risques.

Comment ça, Farrar n'était pas là???? Il finit troisième de l'étape, c'est Renshaw qui avait crevé. Et encore une fois, c'était un sprint en côte, et une côte de bonne pente. Les coureurs sprintent généralement les mains en bas du guidon sur le plat ou en faux plat (exception: Cancellara), mais j'imagine qu'en côte, pesanteur aidant c'est beaucoup plus partagé.

Il fait comme il le sent le mieux et Gilbert aussi, qui n'est quand même pas le premier venu pour ce qui est de sprinter en côte. Par ailleurs, regarde devant qui il finit: Farrar, Pettachi, Pozzato…

Dans une côte comme celle-là (et vraiment pas un faux-plat montant comme indiqué erronément dans le résumé de Vélo101), c'est beaucoup moins choquant.