Franck PASTOR

Ergo sum.

Pour ma part ça fait 20 ans (depuis 1994) que je porte le casque à chaque sortie et par tous les temps, y compris et surtout en montagne. En fait à l'époque je ne faisais du vélo qu'en montagne ou presque, étant Grenoblois. Je n'ai jamais eu de problème particulier de chaleur à la tête, et pourtant la cuvette grenobloise est réputée pour sa chaleur étouffante. En fait c'est à l'époque de la carrière de LeMond, je crois, plus précisément au tournant des années 80-90, que les casques ont fait un grand bond en avant question confort. Mais on dévie, là… Faut pas continuer sur cette pente glissante, ou les Trolls ne vont pas tarder à débarquer… 😕

Moi je suis un puriste : dans la liste de cols que j'ai perdue, je n'avais énuméré que les cols qu'on pouvait trouver dans le catalogue Chauvot. Donc, exclues les montées genre Chamrousse. Je vais reconstituer cette liste dès que possible mais je risque d'en oublier pas mal. Mais, comme pour ma précédente liste, je ne vais pas comptabiliser les versants ni le nombre de fois que j'ai grimpé chaque col : pour certains, comme le col du Coq, je les ai grimpés tellement souvent que j'ai perdu le compte depuis longtemps! Et je vais inclure les cols que j'ai franchi en descente, sans problème de conscience. Pour pouvoir franchir un col en descente, il a bien fallu monter avant, et encore plus haut !

Ce qui m'inquiète c'est qu'il y a de plus en plus de véhicules que tu n'entends pas arriver, les véhicules électriques entre autres… Sans même parler des autres cyclistes (notamment sur vélos électriques justement, très rapides!) qui ne jugent pas utile d'avertir qu'ils vont te dépasser à toute bringue alors que tu roules sur une piste cyclable étroite. Alors voir ce qui arrive derrière, sans risquer l'écart que tu fais en tournant la tête vers l'arrière, ça devient de plus en plus utile. Notamment pour les cyclistes urbains comme moi.

«Quant à cette histoire de rétro sur les vélos, cela se fera,…...peut-être, sur les vélos de ville, et d'ailleurs beaucoup en ont déjà (le mien, par exemple!), mais sur les machines de course, personne ne le fera, car également non fonctionnel.» Et pour ceux qui ont une machine de course mais qui habitent en pleine ville ? 🆒 Pour les catadioptres sur les pédales automatiques, ça existe déjà chez Shimano pour certains modèles http://www.xxcycle.com/plateformes-shimano-avec-catadioptres-pour-pedales-automatiq,,en.php Peut-être que ça va se généraliser. Pas en compétition, j'espère.

Pour enfoncer le clou (et provoquer un peu plus, j'avoue 🆒), c'est ce type de rétro que j'ai vu plusieurs fois en ville : http://streining.com/racing_description.php?id_lang= Élégant et discret, je trouve. C'est même tellement petit que je me demande si on peut voir grand'chose dedans !

Ah mais oui, le rétro, la sonnette, l'éclairage, ça fait pas macho, ça fait pas coureur… Ça fait touriste, ça fait cycliste du dimanche, ça fait pédaleur citadin avec les pantalons qui frottent les rayons, ça fait grand-mère qui trimballe ces commissions dans le cabas fixé sur le guidon. Bref, c'est la honte ! C'est bon, j'ai bien traduit ce que vous pensez ? 🆒 Vivant en plein Bruxelles et subissant son trafic constamment, j'ai une sonnette en permanence, j'ai l'éclairage sur le vélo dès la Toussaint et jusqu'à Pâques, et l'idée d'un rétroviseur n'est pas du tout ridicule pour qui roule dans ce genre d'environnement. Moi ça me tente, parce que ça me permettrait d'anticiper plus facilement les dangers potentiels qui arrivent derrière moi. Vous allez frémir d'horreur : j'ai pu voir d'autres cyclistes urbains sur vélos de route qui ont franchi le pas, eux, avec des modèles de rétroviseurs discrets qui se fixent comme des embouts de cintre, en bas du guidon. Rendre ça obligatoire me semble carrément absurde, et je suis contre, surtout pour un usage en dehors des villes. Mais appeler à passer «à la roue» l'instigateur de la loi (si cette loi n'est pas un canular!), même en plaisantant, ça va trop loin. Il a certainement ses raisons, et s'il avait en tête les contraintes de la circulation urbaine, je peux facilement le comprendre.

Dans cet article-là, on voit Rominger rouler sur un vélo dont les deux roues ont même diamètre. http://www.sudouest.fr/2014/09/18/cyclisme-quand-le-record-de-l-heure-tombait-a-bordeaux-1675844-8.php Il a probablement effectué un de ses deux records sur ce vélo (le premier ?) et l'autre sur le vélo à roues de diamètres différent qu'on voit dans l'article espagnol. On y voit aussi que Boardman, contrairement à mes souvenirs, ne roulait pas sur un vélo monopoutre. Mais sa position semble très avancée, sans doute trop pour les règles actuelles.

Le vélo d'Obree et sa position de l'œuf seraient parfaitement illégaux aujourd'hui, donc ses records ne seraient pas homologués de toutes façons. Boardman pour son premier record, puis Indurain utilisaient une position classique de contre-la-montre ou poursuite, mais des cadres monopoutres (Corima et Pinarello Espada respectivement) qui ne seraient pas permis aujourd'hui (le cadre doit être triangulaire). Le deuxième record de Boardman (56,375) a été établi grâce à une position dite «superman» (inventée par Obree, encore lui) qui serait toujours illégale aujourd'hui. En fait, depuis le premier record d'Obree (en 1993) jusqu'aux 56,375 de Boardman (1996), seuls les records de Tony Rominger (1994) seraient probablement homologués s'ils avaient lieu aujourd'hui. J'ai revu les images, il avait conservé sa position classique de contre-la-montre et son cadre (Colnago) était un classique triangle. Mais bon, puisqu'il était ouvertement coaché à l'époque par un certain Michele Ferrari, ça m'étonnerait fort que l'UCI soit enthousiaste à l'idée de lui restituer ses records…

C'est certainement le même genre de vélo. Mais bon, même si les règles ont été assouplies récemment, je crois qu'elles sont quand même plus strictes que du temps du 1er record de Boardman ou de ceux de Rominger, notamment en ce qui concerne le recul de selle (minimum 5 cm il me semble), ou la forme du cadre (qui doit être triangulaire aujourd'hui). Ce qui fait que leurs vélos ne seraient peut-être quand même pas homologués aujourd'hui.

Je me réponds à moi-même : il aurait finalement utilisé un 55/14, un poil plus gros qu'initialement prévu. http://www.francetvsport.fr/cyclisme/jens-voigt-bat-le-record-de-l-heure-244893 55/14, c'est à comparer avec le 53/13 du premier record de Boardman en 1993 (52,270), le 59/14 d'Indurain (53,040) et le 60/14 de Rominger (55,291). Tous roulaient sur des vélos type poursuite/contre-la-montre, comme Voigt, mais leurs records, eux, ont malheureusement disparu des tablettes officielles. Pour l'anecdote 51,115 km avec un 55/14 donne une fréquence de pédalage moyenne de 103 tours/minutes environ (diamètre de roue supposé : 2.1 m). Ça confirme que pour le record de l'heure la plage de fréquence de pédalage optimale est généralement de 100-110 tours/minutes.

Oui, comme je l'ai dit le nouveau règlement n'a aucun effet rétroactif (contrairement au précédent), ce qui fait que les 49,441 de Boardman et les 49,700 de Sosenka resteront dans les annales du record de l'heure. Je suis très heureux pour Voigt, mais aussi un peu content de moi, j'avais prévu 51 km environ sur le braquet de 54/14 qu'il envisageait (au juste, l'a-t-il conservé ?) et je suis tombé juste ! 😄

Eric a parfaitement raison, il y a souvent d'énormes nids-de-poules sur les autoroutes belges. Sur l'autoroute Lille-Bruxelles (E429-E42), tu as la portion entre la frontière franco-belge et Tournai qui est pourrie, encore aujourd'hui. Sur l'autoroute Paris-Bruxelles (E19), la portion entre la frontière et Mons était encore pire la dernière fois que j'y ai roulé (il y a trois ans quand même). Eric pense que nous sommes doublement pigeons de payer, seulement nous les résidents de Belgique, des impôts sur ces routes : premièrement, parce que malgré ces impôts elles restent dans un état déplorable ;deuxièmement parce qu'il y a un énorme trafic de véhicules étrangers dessus (venant principalement des Pays-bas et de France), ce qui contribue donc fortement à les dégrader, mais les chauffeurs de ces véhicules ne paient rien, eux, ni péages ni taxes.Il était question ces dernières années d'introduire en Belgique une vignette autoroutière comme il existe actuellement en Suisse, ce qui diminuerait ce problème. Mais on n'en parle malheureusement plus actuellement… Peut-être à cause de désaccords entre les régions ?

Et les Bruxellois, ni Wallons ni Flamands, ils vont faire quoi? …

Quelqu'un a-t-il testé le squirtlube par mauvais temps constant? Par «constant», j'entends pluie à chaque sortie, et sur une période conséquente (disons trois ou quatre sorties consécutives dont au moins une longue), comme c'est souvent le cas chez moi. Si personne ne l'a fait, je vais peut-être me dévouer cet automne… Pour ma part, j'utilise le Finish Line "Wet Cross-country", qui tient très bien sous ces conditions, et l'applique en suivant le même procédé que Michel Dusun, sauf que pour nettoyer la chaîne avant application, j'utilise un outil nettoyeur de chaîne, très pratique, de ce genre-là : http://www.rouesartisanales.com/article-722886.html Ceci dit, même le Finish Line "wet" n'est pas éternel sous ces conditions. Mais de tous ceux que j'ai testés, c'est lui qui se maintient le mieux. En revanche, il retient les saletés, et il faut nettoyer la chaîne très régulièrement. Pour ma part, je le fais après chaque sortie sous la pluie, et après chaque longue sortie (plus de 80 km). Soit une fois par semaine au minimum. Mais c'est le prix à payer pour une chaîne restant correctement lubrifiée sur toute la sortie, même sous des conditions plus qu'hostiles.

Si je vois les choses du côté positif, ça m'a poussé à apprendre à faire sauter les deux roues de mon vélo en même temps. Je ne savais pas faire ça avant de venir vivre dans ce pays (les acrobaties à vélo, c'est vraiment pas mon fort).

Je plussoie, bien sûr. Depuis le temps que je n'arrête pas de m'en plaindre aussi… Autour de Tournai où j'ai habité trois ans, et à Bruxelles aussi, où je vis maintenant, c'est lamentable. L'état des routes et pistes cyclables (toutes obligatoires en Belgique) est peut-être meilleur en Flandre près de la frontière (et encore, dans les "Ardennes flamandes" c'est vraiment pas génial) mais en Brabant flamand il est tout aussi catastrophique qu'en Brabant wallon. Prompt rétablissement à D.S…

Il me semble l'avoir repérée "d'en haut" à une époque, cette route, en regardant de la route principale vers le bas, mais je n'y jamais posé les roues. Ça me tente!

Tu finis en beauté dis donc ! 😲 L'année prochaine, tu feras toute la montée de Chamrousse sur le grand plateau, on parie?

Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, il va tenter le record de l'heure, pas le record de la grimpée du Zoncolan. 😛 Comme je l'ai dit plus haut, vu son choix de braquet je le vois finir entre le record actuel de Sosenka et l'ancien record de Rominger, mais plus près du Tchèque que du Suisse. Un 54/14 tourné autour de 105 tours/minutes, ça ferait autour des 51 km dans l'heure avec une roue standard.

Sosenka. Ça reste le seul record officiel. Le nouveau règlement de l'UCI n'a visiblement pas d'effet rétroactif. Et puis même si c'était le cas, la position «Superman» de Boardman ne serait certainement pas en accord avec ce règlement. Par contre le record de Rominger, peut-être, mais je ne suis pas entré dans les détails.

Tiens, elle est bitumée aujourd'hui cette route qui mène au col de Toutes Aures par Saint-André ? Elle ne l'était pas entièrement il y a une quinzaine d'années. Ça fait donc un accès de plus :-) En venant de Pont-en-Royans, et en passant par les hameaux du Bel et de Vermenay, ça rajoutera au côté sportif (fortes pentes vers Vermenay). Pour ma part mon accès préféré (pour le panorama) reste celui par Pont-en-Royans et les falaises de Presles. Pour ma part je n'ai jamais grimpé à Montchardon mais je vois où ça se trouve. Bonne suggestion pour mon prochain séjour dans le coin.

Au juste, j'oubliais Peter Sagan, qui pourrait bien sûr rivaliser avec Gerrans dans ces circonstances, mais il faudrait qu'il ait la grande forme. Est-ce que c'est le cas? Il est bien discret en ce moment.

Surtout qu'il y a quand même plus de 4000 m de dénivelée… donc pas de sprint massif en effet sauf si plusieurs équipes influentes en décident autrement et cadenassent la course ensemble. Moi c'est Simon Gerrans que je vois gros comme une maison. Si les autres favoris font à nouveau l'erreur de l'emmener dans un fauteuil jusqu'aux derniers kilomètres, façon Liège-Bastogne-Liège ou Grand Prix de Québec/Montréal, inutile de chercher ailleurs le vainqueur. Parmi ceux qui passent bien les bosses c'est de loin celui qui a la plus belle pointe de vitesse. C'est donc le gars qu'il faudra lâcher en priorité.

Question piège : quel accès au Mont Noir est ton favori ? Pour les non initiés, il y a cinq points de départ possibles en plaine et les routes qui mènent au col se croisent un peu dans tous les sens, ce qui fait une multitude de variantes possibles. 😃