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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Tiens, ma fille est née le même jour… sauf qu'aujourd'hui elle a exactement le dixième de l'âge du Blaireau ! 😃
  2. Je ferai courtiser cette colline par mon braquet habituel de 26/34. C'est un sacré charmeur, aucune ne lui a résisté jusqu'à présent! Mais j'espère que celle-ci est patiente, parce qu'il risque de se faire attendre encore un peu.
  3. Sortie de 2 h en début d'après-midi, par un temps sec et encore assez doux pour la saison (malgré un vent frisquet), dans la forêt de Soignes au sud de Bruxelles. RAS, à part une cheville gauche qui couine un peu.
  4. Mince, comment t'as deviné? 😃 Un Paterberg sans pavés, mais trois fois plus long, miam! 😛
  5. Ce qui m'étonne plutôt, mais c'est lié, c'est que les guidons des pros sont positionnés franchement très bas ces dernières années. Pour l'aérodynamisme certainement. Avec comme conséquence loufoque que les cocottes de freins, sans doute pour compenser, sont souvent très relevées, presque façon cornes de vaches. Et quand on voit que certains ont en permanence les mains aux cocottes même dans les longues descentes, ça annule le gain aérodynamique procuré par la position basse de leur cintre. Ceux-là feraient mieux de rehausser leur potence d'une façon ou d'une autre, à mon avis. Quitte à prendre un cadre plus grand. À mon avis toujours, la position basse sur les vélos actuels, à laquelle il est malaisé de remédier si on le souhaite (disparition des potences à expandeur), pourrait expliquer le succès des cintres dits «compacts».
  6. J'ai horreur du vent en effet, mais si ici en Belgique je devais éviter de sortir dès qu'il souffle à force 4, je supprimerais une sortie sur deux en moyenne, si pas plus. Alors «je mords sur ma chique» et je sors quand même… 😬
  7. Du football de l'âge de 6 ans à 14 ans, et surtout du judo, de 10 ans à… 25 ans. J'ai eu parallèlement une période course à pied (en loisir) pendant deux à trois ans en fin d'adolescence. J'ai toujours fait du vélo depuis l'enfance, mais je n'en fais régulièrement que depuis l'âge de 21 ans (je vais avoir 43 ans), Jamais en compétition, contrairement au foot et au judo. À un moment donné j'ai dû choisir entre judo et vélo, et finalement le côté ludique-détente du vélo l'a emporté.
  8. Ben non. Les pros (sauf exceptions genre Charly Gaul) ne tournaient pas les jambes bien vite en montagne à l'époque, au contraire même s'il faut en croire les vidéos d'archive de l'INA. Des cadences de 40 à 60 tours/minutes à vue de nez. Pas étonnant vu les braquets qu'ils devaient se taper (des plateaux de 42 à 47 dents avec des dentures rarement supérieures à 24 dents…). Si les cyclos de niveau moyen (non compétiteurs s'entend) de l'époque reprenaient vraiment ces braquets, ils auraient risqué de tomber de vélo à chaque coup de pédale… Je les imagine plutôt reprendre plus ou moins le même ordre de cadence, mais mettre des braquets genre 42/28 sur les pentes que les pros auraient grimpé en 42/21! Sinon, il faudra un jour que tu expliques en quoi il est plus intelligent de chercher à imiter les braquets de pros plutôt que leurs cadences. Dans les deux cas, je trouve cela contre-productif puisqu'il faut d'abord chercher soi-même son style personnel. Comme je te l'ai déjà dit, ma plage de fréquence optimale (80-90 tours/minutes) je l'avais déjà trouvée avant qu'Armstrong n'impose sa moulinette… et d'ailleurs il tournait les jambes nettement plus vite que moi (jusqu'à 100 tours/minutes et plus), comme bien des pros aujourd'hui (Froome, Wiggins, Contador, Wellens). Faudra t'y faire, pas plus que moi tu n'as pas la vérité absolue en matière de braquets et cadences. C'est trop personnel. La seule chose que je pense vraie, c'est que la cadence employée en côte ne devrait pas être bien différente de celle spontanément employée sur le plat, pour le même type d'effort. Autrement dit, si on se sent bien à tourner les jambes vite sur le plat, il n'y a pas de raison objective de ne pas le faire en côte, sinon l'habitude et les braquets. Et inversement si tu préfère les tourner lentement sur le plat, alors autant le faire aussi en côte.
  9. Cherche un peu mieux. Il y a trente ans, le VTT existait déjà, et donc ses braquets aussi. http://www.pyrenees-passion.info/VTT_histoire.php Le triple plateau existait déjà depuis longtemps (le vélo de mon père était monté en 52-42-32 en 1978) et le double compact d'ailleurs aussi, depuis encore plus longtemps, au moins depuis les années 1950 s'il faut en croire Jacques Roux des guides Altigraph: dans son «Guide du vélo en montagne», page 180, il parle du vélo qu'il utilisait en 1955 avec un pédalier… 48-34. Comme quoi même à l'époque on pouvait se passer d'utiliser des braquets de pro.
  10. Même constat d'usure asymétrique chez moi. Et les coupures sont beaucoup plus nombreuses du côté gauche de la bande de roulement. Des deux causes possibles que tu évoques, à mon avis c'est le dévers de la route qui doit jouer le plus. À cela s'ajoute avec moi que je suis vraiment de travers sur le vélo (confirmé par une étude de positionnement sur mesure), lequel penche en permanence légèrement sur la gauche de ce fait. Quand j'y pense, pour bien rééquilibrer ma bécane je devrais déménager en Grande-Bretagne ! 😃
  11. Parfait si ça te convient aussi bien que ça. Comme je le disais dans le sujet précédent avant qu'il soit bloqué, il faudrait que tu demandes à Tomassini de te transmettre les cotes du vélo et de ta position, histoire de pouvoir les faire reproduire en cas de besoin… particulièrement si elles te vont comme un gant!
  12. … ce qui serait la honte et le déshonneur suprêmes selon ton échelle de valeurs, je sais. 🙄 Le seul problème avec ta méthode, c'est que 90% des cyclistes débutants auront fait péter leurs articulations avant de prendre du muscle, ou ils auront été écœurés du vélo à force de souffrir comme des malades. Tu n'as vraiment pas l'air de réaliser que le 39/24 est un braquet énorme pour le cycliste lambda, particulièrement en montagne où il est carrément hors de la portée de la très grande majorité des cyclistes, même entraînée à ta façon. Sauf si on se contente de pentes à 5% maximum, et encore. Je ne recommande pas mes propres braquets à tout le monde pour autant, je dis que chacun doit trouver ceux qui lui conviennent. Et même avec le meilleur entraînement du monde, je suis certain que 90% des cyclistes ne peuvent pas encaisser un 39/24 mini en montagne. C'est comme ça. Ils ne seront pas pour autant conduits à mettre mon 26/34, s'ils sont plus forts et/ou moins véloces que moi. La grande majorité choisira son braquet minimal entre ces deux "extrêmes".
  13. Et tu as parfaitement raison. Dans un premier temps. Ensuite, dans quelques mois, peut-être auras-tu envie de monter plus vite… et dans ce cas-là il faudra (progressivement) mettre de plus gros braquets ou augmenter ta cadence de pédalage, idéalement les deux.
  14. «Conseiller à quelqu'un uniquement de s'équiper de développements plus petits ne règlera pas son problème. Si tu en chies comme un Russe avec un 39x24 et que tu te contentes de raccourcir tes braquets, ça te permettra certes de réduire l'impression de difficulté, mais ça ne te rendra pas les grimpées plus faciles. Il ne faut pas rêver. S'il se contente de ça notre ami, il montera plus lentement, et aura un peu moins l'impression de forcer, mais c'est tout. Au bout du compte, il n'en tirera pas plus de plaisir.» Tu raisonnes comme si «performer» en côte faisait partie du plaisir. C'est vrai pour les compétiteurs et les cyclosportifs, mais pas pour les autres. Je ne suis que ce qu'on appelle communément un cyclotouriste, et je fais partie de ceux qui ont réduit drastiquement leurs braquets en montagne, passant de 40/24 en braquet minimal à mes débuts à 26/34 aujourd'hui (comme je grimpe souvent sur route le même style de pente que les VTTistes), et c'est le jour et la nuit question performance plaisir, désolé. D'une part je vais plus vite, nettement, qu'à mes débuts, et j'en tire un grand plaisir aujourd'hui alors que je n'en avais aucun à l'époque. Et en cadence je suis généralement au-dessus des 80 tours/minutes. Il n'y a que les fortes pentes (12% et plus en montagne, 15% et plus dans les cours talus, approximativement) qui me paraissent dures avec mes braquets. Toutes les autres pentes me sont devenues faciles… si je décide de les passer facilement. Alors je mets aussi petit qu'il m'est nécessaire pour progresser sans forcer, et je me fiche de ma vitesse. Ça s'appelle la balade, et j'adore me balader, façon cyclotouriste. Je peux au contraire choisir de les rendre difficiles si je veux y aller plus à fond. Dans ce cas c'est du cyclosport et je mets alors un plus gros braquet… et je tourne les jambes encore plus vite, généralement. Un des avantages d'avoir prévu des petits braquets, c'est qu'on a aussi les gros, au cas où. L'inverse n'est pas vrai. 😃 Bref : adapter ses braquets à ses parcours et son niveau (celui qu'on a et ensuite celui qu'on veut atteindre), c'est la clé, le reste c'est de la littérature. Tour dépend de ce qu'Alex veut faire plus tard : sur quelles routes il roule, quel niveau il veut atteindre. S'il choisit de rouler à son aise et à un rythme de facteur, libre à lui, ce serait son choix. Les braquets disponibles actuellement le permettent dans une certaine mesure, alors pourquoi s'en priver, s'il le souhaite?
  15. Impressionnantes tes balades, comme d'habitude! Moi qui suis déjà nerveux à l'idée de croiser un sanglier ou même un chevreuil sur mon chemin… alors un éléphant je te dis pas! 😲 Pour les pauses-café pendant la balade, c'est la plupart du temps un petit truc de ça qui accompagne le thé ou le café dans mon exotique pays d'accueil: https://www.cotedor.be/produits/Mignonnette%20Noir%20de%20Noir?p=3494 Peut-être pas super bio, mais… j'adore quand même! 😳
  16. Joachim, il y a quelque chose de bizarre : Tommasini ne t'a apparemment pas fait parvenir les cotes précises de ton cadre et de ta position ? Ça m'étonne beaucoup de la part d'un fabricant de sur-mesure ! Je pense que tu devrais les leur réclamer. Si jamais tu as le moindre problème avec ce vélo (accident…) mais si tu étais satisfait de la position, tu sauras sur quelles bases repartir.
  17. 😲 Ça, c'est la bonne recette pour écœurer du vélo les 9/10 des débutants cyclistes, si pas plus encore. Avec possibilité de blessures articulaires à la clé. Ton conseil peut s'appliquer aux apprentis compétiteurs, des cyclistes doués à la base, et encore ils sont apparemment de moins en moins nombreux, les compétiteurs à mettre des braquets pareils en montagne. Les braquets doivent être adaptés au niveau du cycliste, pas le contraire. Il faut qu'Axel trouve les braquets qui lui conviennent pour qu'il passe à son aise partout où il veut. Comme ça il aura trouvé ses premières marques. Ensuite il pourra passer au travail de force et de puissance, et éventuellement augmenter ses braquets.
  18. Aujourd'hui, découverte d'un circuit touristique balisé pour cyclistes de 45 km à l'ouest de Bruxelles, appelé Bruegelroute. Il parcourt les communes de Dilbeek, Lennik, Leeuw-Saint-Pierre et Anderlecht, dans un cadre agréablement champêtre et assez vallonné, par un temps variable : alternance de soleil et de temps gris, un peu de pluie vers la fin. Le vent lui par contre était constant… et glacial! Il faisait 15° à l'ombre, mais ce p… de vent m'a contraint à garder le k-way tout le long de la sortie. Comme j'habite exactement de l'autre côté de Bruxelles, il m'a fallu traverser la capitale belge de part en part, à l'aller et au retour, pour accéder à la Bruegelroute et en revenir. D'où une moyenne bien basse de 19 km/h, pour 4h30 de vélo effectif, soit 86 km. La sortie en elle-même, pauses comprises, aura duré presque exactement cinq heures. Les routes… Bon, c'est la Belgique, hein, et dans toute sa splendeur : béton, nid-de-poules, pavés, boue, sable… En cette saison, faire du vélo de route dans le coin s'apparente souvent à du cyclo-cross. Faut juste le savoir et l'admettre! Le nom du circuit fait référence au peintre Pierre Bruegel l'ancien, qui a vécu dans la région. Original : on trouve tout le long du circuit plusieurs reproductions de ses tableaux, avec commentaires très instructifs (en néerlandais seulement hélas). On apprend ainsi qu'il s'est beaucoup inspiré de cet endroit : beaucoup de paysages locaux se retrouvent dans les tableaux en question. La carte du circuit, en PDF: http://www.toerismevlaamsbrabant.be/binaries/Bruegelroute_routekaart_tcm141-63870.pdf Les commentaires touristiques du circuit, en PDF également, pour ceux qui connaissent le néerlandais: http://www.toerismevlaamsbrabant.be/binaries/Bruegelroute_routekaart_tcm141-63870.pdf Dans la rubrique «faits-divers», j'ai cassé un porte-bidon pendant le parcours du circuit, du côté de Leeuw-Saint-Pierre, sans conséquences heureusement. Et sur le chemin du retour j'ai failli me faire renverser par une bagnole en bas d'une forte descente, à Bruxelles même : le conducteur ne m'avait pas vu arriver à grande vitesse par derrière lui sur la bande cyclable sur sa droite, et il s'est mis à tourner à droite, justement. Sans clignotant 😬. La route coupée, j'ai freiné en catastrophe, me suis arrêté à 20 cm de l'aile de la bagnole et c'est seulement à ce moment-là que le conducteur et sa passagère m'ont vu. Bon, c'est quand même d'abord ma faute, j'aurais dû anticiper sur sa prise de virage et ralentir moi-même avant l'intersection. Après avoir poussé un gros ouf de soulagement et avoir échangé des signes rassurants de la main avec les occupants de la voiture, je suis reparti avec la conscience de l'avoir échappé belle…
  19. http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Capitaine-le-role-de-l-ombre/385764
  20. Avec en plus Vansummeren comme capitaine de route, ils ont bien assuré leurs arrières.
  21. Je t'ai traumatisé avec mes braquets, ma parole ! 😃 Pour répondre à ta question un 34/32 ça fait 2,23 m si ta roue fait 2,1 m de circonférence (ce qui est le cas de la plupart des roues de route chaussées de pneus de 23 de section). Pour te retourner le couteau dans la plaie, mon 26/34 fait donc 1,61 m avec ce type de roue. 😛 Il y a une chose que tu oublies peut-être de prendre en compte : la cadence. Si avec mon 26/34 je tourne à 85 tours/minutes dans une pente bien raide, je vais aussi vite que quelqu'un qui appuie son 34/32 à 60 tours/minutes. Et même un poil plus vite : 8,2 km/h contre 8 km/h. Tu me diras que ce sont des vitesses très basses. Certes, mais ce sont des vitesses très rapidement atteintes par une énorme majorité de cyclistes dans les randonnées et cyclosportives de montagne ! Pense à la montée finale de l'Alpe d'Huez dans la Marmotte… Là ils sont sacrément nombreux à rouler en-dessous des 8 km/h ! Libre à tout le monde de forcer sur les pédales s'ils le souhaitent, mais moi je me sens beaucoup mieux en tournant les jambes (80-90 tours/minutes en général), quelle que soit la pente, et ça a joué énormément sur mon choix de braquets. En plus, je vais vite en descente, et donc j'ai l'usage de très grands braquets. Triple donc, indispensable dans mon cas.
  22. Il y a un an ou deux il avait fait le Galibier en 47/17, rien que ça. Face nord en montée et face sud en descente. http://www.widermag.com/video-fixie-col-galibier-pignon-fixe-selon-patrick-seabase
  23. Pour moi un grimpeur est simplement quelqu'un qui excelle dans les côtes, quelle que soit son allure ou son style, par rapport aux autres domaines qu'il pratique. Selon cette définition, Pantani était donc un grimpeur, mais aussi Virenque par exemple. Ullrich excellait dans les contre-la-montre, donc pour moi c'était un rouleur. Mais il était aussi un des meilleurs grimpeurs du peloton. Si un coureur d'allure régulière va plus vite qu'un autre à l'allure irrégulière, c'est le coureur régulier le meilleur grimpeur.
  24. Hier 4 h 30 de vélo dans le sud-ouest de Bruxelles, par un temps idyllique. Allure pépère, sauf dans les bosses où je me lâchais un peu plus : Krekelenberg, rue du Drabe (Braine-le-Château), Kesterbeekbos, Bruine Put, rue du Mystère (Forest)… J'aurai découvert un peu par hasard un mur pavé pas piqué des vers à Beersel, dans une ruelle appelée Beukenlandschap (littéralement «paysage de hêtres») dont je n'avais jamais entendu parler, juste au-dessus du château de Beersel. L'accès est difficile et même dangereux (traversée d'une route très fréquentée, celle qui relie le château de Beersel à l'autoroute E19), et la côte est réservée à la circulation locale, mais le pourcentage est digne d'une côte du Tour des Flandres : on doit approcher les 20% juste avant d'aboutir sur l'agréable place Herman Teirlinck à Beersel. Par contre le pavage est très correct, on est bien moins secoué que dans le Paterberg ou le Koppenberg.
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