Franck PASTOR

Excellente initiative !

« À certains endroits, particulièrement dans les virages serrés, je n'osais pas relancer en danseuse de peur que ma roue arrière patine (c'est déjà arrivé ! Eh oui ! une désagréable et étrange sensation que quelqu'un me pousse de l'avant, on fait du surplace d'un coup, planté*** ). » Je ne compte même plus le nombre de fois où ça m'est arrivé, y compris en position assise. Avec parfois la chute pour conséquence. Il suffit que la côte soit raide et pavée, comme souvent par ici en Gelbique. J'évite ces secteurs quand il pleut, quand même (courageux, pas téméraire), mais si par malheur il reste la moindre trace d'humidité invisible, dans une portion ombragée par exemple, c'est parti pour une séance de surplace 😬 Sur route raide mais «normale», ça m'est arrivé aussi une fois. Il y avait une couche de boue bien humide en guise de revêtement complémentaire… Finalement c'est moi qui vis dans un pays exotique ! 😛

Je suis enseignant dans le secondaire belge et je n'ai donc pas de cours à donner le mercredi après-midi. Par contre je donne un cours du soir de 17 h à 19 h le mercredi, et ce jusqu'à la Toussaint. Ça me limite fortement le créneau de sortie, mais c'est le seul que j'ai en semaine. Après Toussaint, je disposerais du mercredi après-midi complet.

On n'attaque pas un homme à terre. C'est tout ce que je dirai là-dessus.

Rupture des ligaments croisés du genou. C'est plus que sérieux comme blessure, et pourtant certains ici n'hésitent pas à se foutre de la gueule de ce pauvre gars, sans aucune compassion. Incroyable.

En Belgique, la saison des randos et des cyclos est terminée ou presque, et je m'accorde comme à mon habitude le mois d'octobre pour faire relâche sur le vélo. Donc je ne roule que lorsque j'ai envie, et les grosses averses ne me donnent guère envie. Le vent encore moins d'ailleurs, que je déteste par dessus-tout. Par exemple, aujourd'hui j'aurai pu sortir cet après-midi mais il pleuvait comme vache qui pisse, donc je suis resté au chaud à la maison. Par contre, dès novembre, et jusqu'à la fin de septembre prochain, je reprend vraiment le vélo, pour accomplir un nombre raisonnable de kilomètres en vue de mes premiers objectifs, en avril. Et dès novembre je ne me laisserai pas arrêter par la pluie, ni par rien d'autre que la neige ou le verglas. Ou alors une véritable tempête, mais ça n'arrive qu'une ou deux fois par an maximum. C'est qu'en temps normal je ne peux sortir que deux fois par semaine, et à heures fixes. Je ne peux pas me permettre de reporter une sortie au lendemain sous prétexte qu'il pleut ou qu'il vente, parce que le lendemain je ne pourrai absolument pas sortir de toute façon, à cause du boulot ou de mes contraintes familiales. Et le climat de Belgique étant ce qu'il est, ça me ferait sortir en moyenne moins d'une fois par semaine sur l'année ! Exclu. Donc oui, je roule par temps de pluie, et même par grand vent, ce que je déteste. Parce que je veux être en forme dès avril.

Quelqu'un qui sait tellement bien se cacher que personne ne va penser à lui. 😛

En quoi c'est se compliquer la vie d'essayer cette selle ? Il n'a rien à y perdre, sauf l'argent nécessaire pour l'acheter. Mais si ça lui permet de continuer sa passion, c'est tout bénéf. Sinon, il n'aura pas de regret puisqu'il aura tout essayé.

Je pars du principe que c'est une prostatite que tu as. Si elle résiste à la selle Proust, qui est quand même censée supprimer la cause de prostatite sur le vélo (le bec de selle), c'est que cette prostatite a une autre origine. Maintenant, s'il y a erreur de diagnostic et s'il s'agit d'une névralgie pudendale, là c'est autre chose. Si la selle Proust s'avère inefficace pour cela, il faudra arrêter le vélo droit, et envisage le vélo couché, pourquoi pas!

ou faire du vélo couché ! 😉 http://www.cuk.ch/articles/5195

J'ai peut-être l'air d'insister, mais quand je vois le niveau qu'a atteint ton problème, je pense qu'il faut vraiment que tu essaies la selle Proust (ou une autre selle sans bec de selle). Ça me paraît la seule solution restante. Si ça ne marche pas, alors tu sauras au moins que ton problème n'a rien à voir avec le vélo.

Ça flotte dru ici à Bruxelles… C'est le début de la mauvaise période, on va probablement manger notre pain noir sans discontinuer jusqu'au printemps prochain. Voire plus tard encore si on a un printemps complètement pourri comme l'année dernière. C'est tous les ans pareils, mais ça me déprime toujours un peu. Ceci dit, je ne pense pas que j'échangerais contre la situation actuelle en Californie. Une sécheresse pareille, ça doit être terrible ! 😲

S'il y a si peu de marge de réglage du recul de selle, c'est un problème en effet. Il faut donc vraiment avoir un cadre adapté à ses cotes… Par contre, je pense qu'avec l'habitude les bras finissent par bien encaisser ces efforts supplémentaires. Mieux que le périnée de toutes façons, qui n'est absolument pas prévu pour ça. Le fait que tu aies pu tenir 200 bornes avec la selle Proust me rassure sur ce point. Je suis en ce moment à la recherche d'une nouvelle selle plus confortable que la précédente, et la selle Proust me tente même si je n'ai jamais eu de véritable problème à mon séant jusque là, juste le mal au c.. habituel sur longues distances. Ça me permettrait d'y remédier parce que c'est quand même ch…. (si j'ose dire), et ça me permettrait aussi de prévenir d'autres problèmes éventuels, genre prostatite (voir le sujet ouvert à ce sujet dans la rubrique «Entraînement, santé, forme»).

Selle Proust ? Jamais essayé personnellement, mais elle a été conçue pour ce genre de cas il me semble. http://www.selle-proust.fr/SelleProust/Accueil.html

«Musséou», en fait, serait la façon la plus correcte de rendre le nom de Museeuw en français. Le « s » se prononce toujours comme tel en néerlandais et jamais comme un « z » (à moins qu'il vienne d'un mot d'origine étrangère, allemande ou française par exemple). Évidemment, en français on ne peut pas rendre complètement justice aux intonations flamandes ! D'ailleurs j'ai toujours du mal à comprendre les Flamands ou les Néerlandais que je croise dans la rue. C'est un autre monde (truffé de dialectes) que la langue néerlandaise des médias, très standardisée, que je commence à bien maîtriser. Bon, pardon pour avoir dévié le sujet, j'en ai fini là-dessus, promis!

Détail linguistique : le "oe" néerlandais se prononce comme le "ou" français. Van der Poel (sans tréma, svp !) se prononce "Vann der Poul". Je me marre d'avance à l'idée que son nom va probablement être écorché un max en étant prononcé, surtout par ceux qui n'ont pas entendu parler de son père. Je me rappelle ce que c'était pour le pauvre Museeuw! 😃

+1 ! Qu'est-ce qu'il croit, que les autres vont lui servir la course sur un plateau ? 😃

C'est bien possible que ça me plaise beaucoup, les Pyrénées, en effet ! Je n'ai rien contre l'idée d'y aller passer quelques jours, si l'occasion s'en présente. Ceci dit, des ascensions sauvages, pentues et irrégulières, les Alpes en ont pas mal également. Il faut juste savoir sortir des sentiers battus (les ascensions du Tour de France) pour les trouver.

Mon obstination à rester sur mon vélo, malgré le champ de bataille qu'était la rue (sur un bon kilomètre), m'aura coûté 57,80 € exactement : 45,90 € le pneu et 11,90 € les deux chambres. C'est sûr, la prochaine fois que je me retrouve dans les mêmes circonstances, je mets pied à terre et je marche, ou je fais un détour ! Pour le tubeless : quand les flancs du pneumatique sont déchirés comme hier, par exemple, que ce soit un pneu classique ou un tubeless, on est à plat, et définitivement. La seule solution est de changer de pneumatique. Et pour le tubeless, il faudrait un compresseur paraît-il pour le monter…

À mon tour de me lancer, en sachant que j'en ai oublié un paquet (j'avais dépassé les 80 sur ma liste perdue, et je n'ai pu en lister ici — de tête — qu'une petite soixantaine). Tous les cols (recensés dans le Chauvot) que j'ai faits sont quasiment tous des cols alpins, et quasiment tous du nord des Alpes. Je les cite par massif (parfois approximativement), ou par zone géographique quand je ne connais pas le massif proprement dit. Belledonne : le Barioz, les Ayes, Pré long, la Croix des Adrets, le (petit) Lautaret, les Mouilles, le Luitel, le Champ-Laurent, le Grand Cucheron, le Glandon. Chartreuse : la Placette, la Charmette, Clémencières, Vence, Palaquit, Porte, le Coq, le Cucheron, le Granier, les Egaux, Coux, la Cluse, Marcieu. Vercors : Arzelier, Chalimont, la Croix-Perrin, Toutes Aures, Romeyère, Pra l'Etang, le Mont noir, la Bataille, Tourniol, les Limouches, le Rousset, le Fau, la Machine, Carri, l'Echarrasson. Matheysine : Malissol, la Morte. Les Grandes Rousses : Sarenne, le (grand) Lautaret, le Galibier, la Croix-de-Fer. Maurienne : le Télégraphe, le Mollard. Briançon : Granon, Izoard, Montgenèvre, les Échelles. Bauges : Tamié, Leschaux, la Clusaz. Les Bornes : la Forclaz de Montmin. Chablais : Joux-Plane, les Gets. Aravis : la Colombière, Châtillon. Un seul col non alpin : le col du Chat, qui même s'il est tout proche de Chambéry est situé sur une excroissance du Jura, comme le Grand Colombier (que je n'ai pas grimpé).

« La directive 2001/95/CE de la Commission européenne relative à la sécurité des produits propose comme définition de bicyclette : « un véhicule à deux roues propulsé exclusivement ou principalement par l'énergie musculaire du cycliste, à l'exception des véhicules équipés de deux selles ou plus1 ». » http://fr.wikipedia.org/wiki/Bicyclette Au moins, je ne suis pas si seul. Sur ce, bonne nuit. Ça ne vaut effectivement pas le coup d'en faire un fromage.

Je vois que tu tiens toujours à avoir le dernier mot. D'accord, je te laisse : merci de m'avoir apporté ta définition de la bicyclette, c'est sûr qu'elle en vaut une autre, même si elle n'a rien changé de la mienne.

Tu disais « La roue arrière doit être motrice ». Donc si tu es cohérent avec toi-même, tu dateras l'apparition du vrai vélo vers 1880 avec l'apparition de la chaîne de transmission, et non vers 1860 avec l'invention de la pédale par les Michaux. C'est tout, pas la peine d'en faire un débat dans le débat. À défaut d'un pan de mur entier j'ai lu quelques dizaines de bouquins sur le vélo, mais sur sa création proprement dite ma référence est «La fabuleuse histoire du cyclisme», de Pierre Chany. Avant de se consacrer à la compétition cycliste, le livre consacre son premier chapitre à détailler les origines de notre moyen de locomotion préféré. Un régal de lecture! Ça me donne envie de le relire, malheureusement il est chez mes parents à 900 km de chez moi 🙁

À l'époque des Michaux (années 1860), c'était la roue avant qui était motrice. La chaîne de transmission n'existait pas, les manivelles prolongeaient l'axe de la roue avant. D'où, un peu plus tard, les roues avants surdimensionnées façon «grand bi», pour couvrir plus de distance par coup de pédale. La roue arrière motrice n'a existé que lorsqu'on a inventé la chaîne de transmission pour le vélo, vers 1880 apparemment. http://www.enviesdevelo.com/Le-vélo-en-quelques-dates.html

L'inconvénient de ce type de selle, c'est les projections d'eau quand la route est trempée. À moins de ne jamais sortir quand il pleut, bien sûr. Sinon, pour éviter les compressions du périnée, on n'a pas fait plus radical que la selle Proust. http://www.selle-proust.fr/SelleProust/Accueil.html