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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Ce ne sont pas plutôt l'arrière de la cuisse, les ischio-jambiers qui requièrent un certain angle de fermeture du genou pour travailler de façon optimale? Il ne me semble pas qu'un angle très ouvert gêne le travail du quadriceps, au contraire. Selon certains principes de position, du moment qu'on se déhanche pour pédaler, même (et surtout) en plein effort, c'est que la selle serait trop haute pour soi. Mais d'autres ne sont pas d'accord, comme Daniel Proust. Pour ma part, à en croire les gens qui me regardent pédaler, je me suis toujours déhanché sur ma selle, sans que ça me gêne. Je dois dire que j'ai une jambe plus courte que l'autre (1 cm d'inégalité au squelette) et une légère scoliose, ce qui doit accentuer le phénomène.
  2. Non, malheureusement. À vrai dire, je ne l'ai encore jamais eu l'occasion de le voir à la télé, celui-là. Je vais chercher de mon côté l'une ou l'autre vidéo le concernant…
  3. Une exception notable: Fabian Cancellara. Lui est posé assez haut. Sur cette vidéo, on voit d'ailleurs qu'il se déhanche très nettement lorsqu'il pédale, et ça n'a pas l'air de le gêner. C'est particulièrement flagrant vers les 2'35 - 2'50 de la vidéo.
  4. Je le fais toujours juste avant de me mettre en danseuse. Après, c'est plus délicat, parce que le changement de vitesses est alors moins fluide (ça dépend aussi du groupe, bien sûr). Pendant, c'est pas recommandé : si tu appuies brusquement plus fort sur les pédales au moment où la chaîne est entre deux pignons, elle risque de ne pas accrocher et de dérailler.
  5. C'est normal que la cadence baisse en danseuse à vitesse égale, puisque les bras et le poids du corps participent aussi au pédalage la coordination des gestes est plus complexe à assurer. Par contre c'est dommage que tu ne mettes pas plus de braquet pour compenser, ça signifie que tu ralentis à chaque fois que tu te dresses sur les pédales. Tu devrais en faire un réflexe: à chaque fois que tu te mets en danseuse, baisse d'un voire plusieurs pignons, sauf si la pente augmente sensiblement bien sûr!
  6. Tout ça me paraît parfaitement logique. Notamment, une position plus basse sollicite forcément plus les quadriceps et donc les genoux, et les ischio-jambiers, devant s'adapter à une position chamboulée, souffrent pendant un temps. Je me rappelle les crampes que j'avais eu aux ischio-jambiers lorsque j'avais trop généreusement baissé ma selle à une époque… Ces symptômes sont accentués par ta baisse de position beaucoup trop brutale à mon avis. Je maintiens que c'est une grosse erreur de la baisser d'1,5 cm comme ça d'un coup. Si tu persévères, ça risque de te faire avoir des problèmes articulaires à court terme, aux genoux surtout. Remarque, tu fais peut-être partie de cette minorité privilégiée de cyclistes qui ont des articulations en acier trempé, et dans ce cas tu n'auras pas ou peu de problèmes, mais dans l'autre cas… Tu aurais dû y aller beaucoup plus progressivement, par touches de 1 à 2 mm tous les 15 jours par exemple, ou bien pédaler bien plus cool pendant quelques semaines le temps à ton corps de s'adapter à cette nouvelle position..
  7. Je sais que tu plaisantes, mais peut-être que certains envisagent ça sur le long terme… et j'espère que ça n'arrivera jamais! Les environs de Besse forment un cadre alpestre magnifiquement préservé, je ne voudrais surtout pas y voir passer une grande route avec ses hordes de camions!
  8. Pour l'instant, les côtes belges qui m'ont paru les plus exigeantes sont le Pied Monti à Maboge, près de La-Roche-en-Ardenne (aussi appelé Mur de la Vélomédiane), et juste derrière, le versant pavé du Beau-Site, à Saint-Sauveur près de Frasnes, que vient de mentionner Grégory. Une vacherie bien trop méconnue, méchamment pavée dans sa partie la plus pentue et bétonnée pour le reste, et pourtant aussi large qu'un boulevard, ce qui accentue l'impression de pente. Le Koppenberg vient juste après dans ma hiérarchie. Celui-là, je lui trouve un côté angoissant : la partie la plus pentue est à l'ombre d'un chemin creux, d'en bas on se demande ce qui s'y cache si on ne connaît pas bien, et quand on connaît bien, ça reste angoissant quand même car on sait que c'est là que ça va se jouer… 😬
  9. Pour être plus précis : le Stockeu a 340 points Cotacol pour une distance totale de 2,3 km. Soit un rapport points Cotacol/distance de 340/2,3 = 148 environ. Haussire-sud-ouest, c'est donc 363 points Cotacol pour une distance de 4,6 km. Donc un rapport beaucoup plus faible: 363/4,6 = 79 environ. Bref, selon Cotacol, le Stockeu laissera une impression d'effort beaucoup plus importante que Haussire-sud-ouest. Pas loin du double, en fait. À noter que l'ascension la plus éprouvante de Belgique, de ce point de vue, n'est pas le Stockeu, mais un mur parfaitement méconnu : « La Rochette du Nouveau Monde» à Seilles, près d'Andenne, en province de Namur. 154 points Cotacol, mais sur une distance de 200 m seulement! À 20,5 % de moyenne, s'il vous plait (maxi 27 % sur 5 m). Et un rapport de 154/0,2 = 770… On ne verra jamais de pelotons y passer, si la description qu'en fait l'encyclopédie Cotacol en 1990 est encore d'actualité : «Petit sentier goudronné finissant en serpentins dans le quartier du Nouveau Monde. Deux fois des piquets (pas gênants pour le cycliste) interdisent le passage aux voitures éventuelles. Au passage à 27 %, un petit banc providentiel attend les témoins de votre exercice. Voici le détail décamétrique des pourcentages relevés: 12, 22, 21, 20, 25, 23, 23, 21, 20 et 17 pour le premier hectomètre, et 22, 22, 22, 20, 23, 20, 23, 16, 18 et 20 pour le deuxième hectomètre.» Plat pays, vraiment? 😃
  10. En fait c'est « Haussire sud-ouest » qui a le plus de points Cotacol (363). Haussire-sud, la variante la plus naturelle de la côte d'Haussire (toujours tout droit!), en a 308. Pour avoir une idée de la véritable impression d'effort ressentie lorsqu'on grimpe une côte, Cotacol recommande de diviser le nombre de points Cotacol par la longueur de la côte. Avec ce rapport, Stockeu, nettement moins long qu'Haussire sud-ouest, le dépasse largement.
  11. Cette «côte la plus dure» est en fait la combinaison de deux côtes : celle du Parc à Gibier et celle d'Haussire-sud. Cette combinaison n'a pas été reconnue comme côte véritable par l'encyclopédie Cotacol des côtes et cols de Belgique, en raison de sa partie descendante bien trop longue. Remarque, on pourrait tout aussi bien faire précéder le Parc à Gibier par un autre mur voisin appelé «Gohette» ou «Trou Bourbon»: Gohette+Parc à Gibier+Haussire. Ce sera encore plus dur, mais ce ne sera quand même toujours pas une côte véritable, la partie descendante aura encore été augmentée par la jonction entre la Gohette et le Parc à Gibier… Voici la variante d'Haussire qui est véritablement la côte de Belgique avec le plus de points «Cotacol» (ce qui ne veut pas dire qu'elle paraîtra la plus dure, mais simplement que — principalement en raison de sa longueur — la dépense d'énergie pour la grimper est la plus élevée): http://www.climbbybike.com/NL/beklimming.asp?Col=Col-dHaussire&qryMountainID=183 Cette variante, appelée «Haussire-sud-ouest», commence par le début de la côte du Parc à Gibier, mais quitte cette côte bien avant le sommet son sommet pour rejoindre la côte d'Haussire-sud bien plus tôt que la variante précédente. Elle a donc une part descendante nettement moins importante, et a pu donc être considérée comme une côte véritable par l'encyclopédie Cotacol. Pour info, voici les côtes de Trou Bourbon (Gohette), du Parc à Gibier et d'Haussire-sud, prises indépendamment. Haussire-sud: http://www.climbbybike.com/NL/beklimming.asp?Col=Haussire-Sud&qryMountainID=676 (cette côte est d'ailleurs remarquable par le fait qu'elle suit une ligne droite presque parfaite jusqu'à son sommet). Côte du Parc à Gibier: http://www.climbbybike.com/NL/beklimming.asp?Col=Cote-du-Parc-a-Gibier&qryMountainID=607 Trou Bourbon ou Gohette: http://www.climbbybike.com/NL/beklimming.asp?Col=Trou-Bourbon&qryMountainID=1129
  12. Bonne résolution! 😄
  13. Une position se teste et s'adapte sur de longues distances et des centaines, voire des miliers de kilomètres, donc ce ne sont généralement pas les «sensations» immédiates qui sont à prendre en compte (sauf erreurs de positionnement grossières), mais celles sur le long terme… En vélib, on fait des courtes distances sur un court laps de temps en général, donc on n'a pas forcément le temps de «sentir» si la position est optimale. Ça laisse une bien plus grande marge de manœuvre 🆒
  14. C'est une bonne base de départ qui évite les grosses erreurs. Mais à partir de cette base, considère-toi libre de tester d'autres positions, plus avancée ou reculée, pour «sentir» ce qui te correspond le mieux. En y allant toujours progressivement, j'insiste! Et en n'oubliant pas que la marge de manœuvre est pas mal limitée par le fait que la distance selle-cintre va varier aussi par la même occasion. J'ai toujours trouvé dommage qu'on ne puisse pas en général régler la longueur de la potence sans la changer. Look avait sorti à une époque une potence de longueur réglable, appelée «Ergostem», mais je ne sais pas si elle est encore commercialisée.
  15. Oui, mais c'est comme ça, je te l'ai dit: en dehors des études posturales chez un ergonome, il est impossible d'avoir des règles de positionnement précises et fiables à 100%. Il faut alors choisir soi-même ses règles (et ses repères), et ensuite affiner aux sensations, ce qui peut prendre longtemps. Par curiosité, comment as-tu réglé ton recul de selle? Là aussi, pas de règle empirique fiable à 100%, a priori.
  16. Intermédiaire, j'ai dit. Un plateau à placer entre celui de 52 et celui de 34, genre 42 ou 44. Un écart de 18 dents entre deux plateaux consécutifs est absurde. 16 dents c'est déjà énorme, alors 18…
  17. Et je ne suis pas sûr de t'avoir compris. La règle du coefficient 0,885 (qui vient de Claude Genzling, d'ailleurs) n'a absolument rien à voir avec la méthode des orteils. Mais bon, passons. La position du cycliste sur la selle, si on veut être vraiment rigoureux, est déterminée par la position de ses ischions sur cette selle, et une radiographie du cycliste lorsqu'il est calé sur sa selle est nécessaire pour savoir cette position avec précision. Tel cycliste, selon la configuration de son bassin, se calera plus en arrière ou en avant de sa selle. Alors la notion de «creux de selle» apparaît bien variable selon le cycliste… et la selle. En dehors de la radiographie, on ne peut qu'être approximatif. Pour ma part, pour repérer (approximativement donc) le creux de selle je pose une règle sur la longueur de ma selle et je note l'endroit sur la selle où la distance entre la règle et la surface de la selle est la plus grande. Ce n'est pas forcément l'endroit où mon bassin vient se caler, mais ça me fournit un point de repère.
  18. Si on a besoin d'un 52/34, c'est qu'il manque un plateau intermédiaire…
  19. Je l'ai déjà dit, et Jean Roule aussi, cette «méthode des orteils» n'est pas une bonne règle du tout pour déterminer la bonne position. Par exemple, si l'axe de pédalier (là où sont fixées les manivelles) avait été, disons, plus haute de 2 cm, cette même méthode des orteils t'aurait fait descendre ta tige de selle 2 cm plus bas par rapport au réglage que tu viens de faire… Mais bon, tu fais comme tu veux!
  20. Une meilleure ligne de chaîne? Comment ça?
  21. «si tu es vraiment 1,5 km trop haut, assis sur la selle tu ne dois absolument pas pouvoir toucher le sol de la pointe des pieds,…» En effet, ça me paraît difficile 😃, à moins de s'appeler Micromégas (pour ceux qui connaissent Voltaire).
  22. Alors regarde d'abord si une position légèrement plus basse (1 mm à 2 mm, pas plus) n'arrange pas les choses, et si ça semble aller mieux comme ça (notamment le léger mal de dos), agis en conséquence. Mais comme le dit Jean, ça peut aussi venir d'ailleurs… Rappelle-toi juste que lorsqu'on change de position il faut toujours y aller progressivement, par petites touches. À moins d'avoir subi un véritable traumatisme auparavant, ce qui pourrait justifier un changement drastique. Mais c'est vraiment pas ton cas.
  23. Une bonne lecture pour un début de saine réflexion sur le sujet: http://www.piednoir.com/4.15.Bonne%20position.pdf Mais c'est comme le reste: à ne pas prendre comme la vérité absolue.
  24. Ce n'est pas la règle telle que que je la connais, mais bon, pourquoi pas. Dans ce cas tu auras une position encore plus basse que celle obtenue avec chaussures, or celle-ci est déjà considérée comme trop basse en général par les spécialistes comme Genzling… Et ça ne tient toujours pas compte de ta pointure, ni de la position de tes cales… ni, en l'occurence, du modèle de chaussures: semelle plus ou moins épaisse, cambrure plus ou moins prononcée. Plus la chaussure est cambrée, plus la position sera haute, puisqu'on pédalera plus «du bout du pied». Il faut s'y faire, il n'y a pas de recette miracle.
  25. C'est plus ou moins la même règle qui veut que l'on doive pouvoir mettre le talon de la chaussure sur la pédale, lorsque celle-ci est à son point le plus bas, en ayant la jambe tendue naturellement (sans la raidir). Une règle qui conduit à une position qui n'est pas «absurde», mais généralement plus basse que l'optimale, selon Claude Genzling («Cyclisme sur route», éd. Robert Laffont). Et puis, elle varie selon le modèle de chaussures, très cambrée ou pas cambrée… et elle ne tient pas compte de ta pointure, puisqu'elle donne le même résultat si tu chausses du 40 ou du 46, or dans le deuxième cas tu as toutes les chances d'être mieux avec une selle nettement plus haute! Ni également de la position de tes cales, plutôt avancées ou reculées… ou d'une jambe plus courte que l'autre! Bref, c'est comme le reste: une recette facile qui n'est pas à appliquer aveuglément mais avec toute la prudence requise. La seule façon de s'approcher d'une certitude (et encore) c'est de consulter un ergonome spécialisé et compétent.
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