Franck PASTOR

Très intéressante interview de Daniel Gisiger au sujet de Rohan Dennis, avant la tentative d'aujourd'hui: http://www.24heures.ch/sports/magnifique-defi-coureur-lance-luimeme/story/15082095 Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il a eu le nez creux! Tout ce qu'il a prédit sur le record de Dennis s'est réalisé.

(Je fais exception de mes vélos de gamin.) Je n'ai eu que trois vélos depuis que je pratique le cyclisme comme un sport, depuis 21 ans, tous des aciers : pendant un an, le Peugeot "carbolite" à 2*6 puis 3*6 vitesses de mon adolescence, toujours entier mais qui prend la poussière dans la cave de mes parents ; puis pendant 7 ans un José Alvarez à 3*7 vitesse dont la fourche puis le cadre m'ont lâché, mangés de l'intérieur par la rouille ; et ma bécane actuelle qui a déjà 13 ans, un Gir's à 3*9 puis 3*10 vitesses, fait sur mesure.

Justement : sur ma chaise, je suis assis sur mes fesses, mais pas sur le périnée, seulement sur les ischions. Qui ne m'ont d'ailleurs jamais fait souffrir.

La question est de savoir si le poids du corps doit reposer sur le périnée, justement, aussi peu que ce soit. Le périnée n'est absolument pas fait pour ça. Selon Daniel Proust, c'est cet appui, même minime, la source de la plupart des problèmes de selle, d'où carrément la suppression du bec de selle sur ses selles à lui. Ayant moi aussi des douleurs au périnée depuis toujours après plusieurs heures de vélo avant que ça se calme (quels que soit ma hauteur de seile, mon recul, ma position, l'inclinaison de la selle, etc), je suis également tenté par ce concept.

Paris-Roubaix aussi pour moi, mais surtout Liège-Bastogne-Liège, qui me déçoit rarement. L'année dernière ayant été une de ces rares déceptions avec la victoire de Gerrans, qui n'avait fait que (très bien) se cacher jusqu'au sprint final. J'espère que l'édition de cette année sera plus palpitante. J'aurais mis le Tour des Flandres en tout premier il y a quelques années, mais les parcours en boucle de ses dernière éditions et la suppression du Mur de Grammont l'ont rendu nettement moins attrayant à mes yeux.

Mais quand on reste longtemps debout, sur place et sans bouger, on porte le poids du corps sur les chaussures en permanence et on finit par attraper mal au pieds avec n'importe quelle chaussure, j'imagine. Même chose pour un cycliste sur sa selle. J'imagine par contre qu'avec l'habitude on finit par bien supporter les longues stations debout. De même certains ont, je suppose, le c.. plus robuste que d'autres et pour ceux-là il n'y aura pas de problèmes non plus. La différence c'est que le périnée, contrairement à la plante du pied, n'est pas "conçue" de nature pour supporter ce genre de pression constante. Donc si on a le malheur d'être sensible à cet endroit, les problèmes peuvent devenir très sérieux… y compris avec une selle bien adaptée à son séant.

Il ne doit pas y avoir beaucoup de trafic routier dans ta région (info complémentaire sur la mienne : Belgique = 350 habitants/km^2).

Et quand on est seul sur route ouverte, on survit comment dans ces conditions? 😬

Hé bien, chapeau bas…

Froid ou pas, un cycliste n'arrive certainement pas à tenir sur son vélo avec un vent pareil dès qu'il est un peu de travers. Dans le nord (Belgique) où j'habite j'ai déjà failli finir dans le décor avec de «petites brises» genre 70 km/h, alors 100 km/h…

À moins d'un vent vraiment fort, 2° ou 3° c'est parfaitement supportable pour des pros aguerris et bien équipés, enfin j'espère. S'il y avait des rafales à 120 km/h alors je comprends les arrêts du peloton: un cycliste solitaire est depuis longtemps envoyé dans le décor à ce régime! Et en peloton, une chute en entraînant plein d'autres, ce serait un vrai jeu de quille. Mais j'ai quand même un doute vu le comportement du Néerlandais échappé en solitaire. Il ne s'est apparemment jamais arrêté, lui, donc le vent ne soufflait certainement pas à 120 km/h… et il ne bénéficiait généralement d'aucun abri, ni contre le vent, ni contre le froid.

J'ai de la famille qui a migré dans ce coin-là (Cerizay), mais je n'y ai pour le moment jamais mis mes roues de vélo. Je dois dire qu'à vous lire ça devient tentant. De même dans les environs la Roche-sur-Yon, où je vais régulièrement aussi, mais généralement en été et toujours sans vélo. Bon, là-bas c'est encore moins vallonné que le Brabant.

Après dix jours sans vélo, essentiellement la faute à un virus, reprise poussive aujourd'hui en début d'après-midi pour une sortie de deux heures dans les petites collines du sud-est de Bruxelles (Hoeilaart, Overijse). Temps hivernal bien sûr : température maxi de 4°, vent de nord-est réfrigérant. Par contre ni verglas ni neige nulle part. Départ sous le soleil et la bruine simultanément (ça fait toujours bizarre), puis une courte averse de petits grêlons en milieu de sortie pour bien refroidir les ardeurs, qui n'en avaient pas vraiment besoin. Guère de plaisir à pédaler pour cette reprise. Qu'est-ce que je languis de l'été et des 30° à l'ombre…

Belle matinée à Bruxelles, mais l'après-midi s'est couvert progressivement et ma sortie d'aujourd'hui aura été agrémentée d'une courte bruine puis d'une averse de grêlons, petits heureusement. Pas de trace de neige, température toujours assez clémente (0° à 4°) mais ça va changer ces prochains jours. 🙁

«A lire pas mal d'interventions, je crois que le 51 fait aussi des ravages…....» 😆

Malheureusement, ça montre aussi ce que des insultes et gestes vulgaires venant du cycliste peuvent déclencher chez un automobiliste complètement dépourvu de scrupules. Si vous êtes un adepte des doigts d'honneur, c'est ce qui peut vous tomber dessus, il faut le savoir. On revient ainsi à ce qu'a vécu Guillaume. Ce n'est pas simple comme problème, il n'y a pas de réponse passe-partout quant à la bonne attitude à adopter.

Vous étiez deux contre un et ça change beaucoup de choses lors de la «discussion»…

Le phénomène d'aero-frein s'applique aussi bien pour le cycliste débutant à 25km/h de moyenne que pour le champion à 50km/h. Désolé mais ça, non, on te l'a déjà expliqué…

Considère que les raidards ne manquent pas sur le Ronde, et que lorsqu'ils sont pavés c'est comme si le pourcentage augmentait nettement. À la louche et pour donner une idée je dirais que 18% pavés, c'est équivalent à 22% non pavés… Et on n'a même pas évoqué le problème de l'adhérence, si les pavés sont humides.

Pour la côte de Wanne, c'était le versant de Spineux qui avait été grimpé lors de TBT (et qui m'avait d'ailleurs fait très mal). Par contre j'oubliais qu'il y a également le Rosier en commun. Là où j'avais abandonné perclus de crampes sur le TBT… Arg, je veux ma revanche! 📢

Tu es nouveau sur les pavés apparemment, donc oui tu vas très probablement trouver que ça secoue très très fort, d'autant que tu es un poids plume. Moi aussi du reste, mais j'ai quand même appris à les apprivoiser, donc garde le moral, ça va passer quand même ! Il faut bien commencer un jour. 🆒

Laisse tomber les 400 g en mieux qui ne t'apporteront rien sur ce parcours et prend tes roues Mavic bien solides. Et fais comme Philippe Gilbert, mets le plus petit possible comme braquet, comme ça tu n'auras pas de regrets ! 😄 Concernant la distance, ça dépend de ce que tu as l'habitude de faire. C'est sûr qu'il faut avoir fait au moins une et idéalement plusieurs sorties de plus de cent bornes sur terrain accidenté avant de participer à cette épreuve sur la distance de 130. Raison pour laquelle je ne l'ai jamais faite d'ailleurs, c'est un peu trop tôt dans la saison pour que je puisse être au point sur de telles distances. Sauf si l'hiver est particulièrement clément cette année, et ce n'est pas le cas actuellement ici…

Apparemment Tilff-Bastogne-Tilff était par tradition le pendant cyclotouriste de Liège-Bastogne-Liège. Le «Liège-Bastogne-Liège cyclo» actuel ne serait venu que bien après. Mais Michel va te confirmer ou infirmer cela. D'autre part leurs parcours respectifs aujourd'hui, à part le concept (partir de Liège ou environ pour aller à Bastogne et en revenir) n'ont pas grand-chose en commun : l'année dernière il n'y avait guère que la Redoute comme ascension commune.

Je parlais justement de ce passage pavé du début dans mon message précédent. Ça, et le passage de Stavelot en ont surpris pas mal l'année dernière, j'ai pu voir. Il suffit d'un mauvais passage de quelques centaines de mètres sur une rando de 250 bornes pour exploser une roue fragile, et franchement, moi qui suis un habitué des Ardennes flamandes, mes bras et mon séant m'ont pourtant confirmé que les gros blocs de Stavelot n'ont rien à leur envier. 😬 Alors si par "belle roue" tu entends "roues fragiles", moi je ne m'y risquerai pas avec, ou alors j'y passerai au pas (après tout ces passages ne sont pas bien long et LBL cyclo n'est pas une course). Maintenant chacun fait comme il veut. 😉

Je n'ai pas encore fait le Ronde pour cyclotouristes (trop tôt dans la saison pour moi), mais j'ai habité dans le coin et l'ai souvent arpenté à vélo. Vu ton niveau et le fait que les côtes sont toutes assez courtes finalement, le 134 km et ton choix de braquet me paraissent faisables. Sache quand même que même Philppe Gilbert, pas particulièrement porté sur les petits braquets, mettrait un 39/27 dans cette épreuve, selon ce qu'il a confié à un autre membre du forum. Les 20% et 22% maxis de pente pavée du Paterberg et du Koppenberg respectivement sont difficiles à passer et nécessitent de prévoir large. Ces pavés du Ronde secouent bien (particulièrement ceux du Vieux Kwaremont), mais ce ne sont pas les champs de ruines qu'on peut voir sur Paris-Roubaix. Donc des roues et des pneus solides (comme les Conti GP4000) et de section moyenne (23-25) passent bien avec un peu de maîtrise. Mais si tu en as la possibilité, et puisque tu es novice sur ces kasseien, tu ne regretteras probablement pas d'avoir un 28 quand ton vélo voudra jouer au marteau-piqueur, et ça ne t'handicapera guère sur les sections bitumées (d'ailleurs très souvent en mauvais état elles-même). Bonne chance !