Franck PASTOR

Paradoxalement, ça nous fera un point d'entente.

Je n'écris pas pour te plaire, Monseigneur. 🆒

C'est salutaire de temps en temps mais quand ça devient systématique, c'est de la facilité. Pas bon pour le cerveau, justement.

Et pourtant tu es toujours là ?

Le téléphone portable est apparu bien après le casque cycliste ! 😃

Ce n'est apparemment pas de Voeckler qu'il parle, mais de quelque chose qui s'est produit devant lui. Les fous furieux à vélo n'ont pas attendu Voeckler pour prendre un rond-point à contre-sens…

Tu peux cumuler, tu sais, rien ne t'en empêche. 😉 Moi non plus je ne suis pas un casse-cou, je respecte le code et je mets toujours un casque. Je mets un casque parce que je suis prudent, et non l'inverse. Par ailleurs je sors généralement seul.

Où Laurent a-t-il parlé de «pro» ??? Il ne parle que d'un non-porteur de casque… Remarque, c'est vrai, les pros à l'entraînement ne portent apparemment jamais le casque. Effectivement, ce ne sont pas des modèles!

Hé oui, on commence à le savoir, pour toi le casque est un outil magique qui dès qu'on le coiffe transforme notre personnalité. J'attends encore de rencontrer un seul cycliste pour qui c'est le cas. Ce serait le contraire qui se passe, en fait : la plupart des casse-cous à vélo que j'ai rencontrés n'ont justement pas de casque. J'attends encore de voir un cycliste casqué qui téléphone ou manipule son GSM/smartphone sur son vélo, par exemple… Tous ceux que j'ai vu faire cette horreur n'en avaient pas. L'engin qui transforme certains quidams en fous furieux, ce serait plutôt la bagnole…

J'approuve le reste de l'article, mais ça, ça me fait tiquer, comme Patrick : « Les membres du CNSR ont également voté favorablement pour l’élargissement à d’autres villes de la pratique des «espaces mixtes piétons-cyclistes» sur les trottoirs, sans délimitation entre les deux catégories d’usagers. » Ici à Bruxelles ils n'ont pas attendu pour ces espaces mixtes. La quasi-totalité des pistes cyclables bruxelloises (toutes obligatoires comme partout ailleurs dans le pays) sont en fait des trottoirs reconvertis à la va-vite. Il aura suffi la plupart du temps d'une petite couche de peinture rouge. Donc ce sont de vrais tape-culs, dallés pour la plupart, avec d'ailleurs des dalles bien disjointes dans les interstices desquelles les roues étroites peuvent se coincer à tout moment. Tellement proches des habitations, ces «pistes» qu'il faut faire gaffe en permanence qu'une bagnole ne sorte pas d'un garage. Et enfin joyeusement « partagées » par les familles occupant généreusement tout l'espace, en promenant aussi leur chien, tant qu'à faire, de préférence sans laisse.

Les conditions météo, c'est bien la raison pour laquelle je ne m'inscrirai à aucune de ces randonnées trop à l'avance. J'attends les dernières semaines pour savoir quelles distances je vais choisir. Le froid c'est gênant en effet, mais le véritable problème ici, ce serait la neige ou le verglas. S'il neige ou gèle courant février et courant mars, ce sera impossible pour moi de faire les longues distances et peut-être même les moyennes, parce que je n'aurai pas pu rouler suffisamment. Ici en Belgique centrale les hivers sont en général relativement cléments, mais toujours humides, si bien que la moindre petite gelée nocturne provoque des plaques de verglas en veux-tu en voilà, et elles mettent longtemps à fondre en cours de journée… C'était souvent le cas en 2013, je n'avais donc vraiment pu commencer à m'entraîner que courant mars.

Sitôt que tu me prêtes la tienne.

Sur les routes de Grenoble, j'avais croisé sur le vélo Thierry Claveyrolat et Jean-Claude Colotti. En Belgique, au guichet du centre du Tour des Flandres à Audenarde, j'ai vu Freddy Maertens derrière le comptoir, à côté de la caissière, en conversation avec un autre quidam. Dans chaque cas je ne leur ai pas adressé la parole, ne sachant pas trop quoi leur dire! Le seul coureur avec qui j'ai eu une (très courte) conversation, c'est Thierry Marie, sur les pentes du col du Coq en Chartreuse, pendant une étape du Dauphiné 96. Je m'étais posté comme spectateur sur la courte remontée très casse-pattes qui figure dans la descente du col du Coq, versant Saint-Hugues. Arrive Thierry Marie, parmi les derniers à passer. Visiblement complètement cuit, il a demandé en passant aux spectateurs s'il y en avait encore pour longtemps à remonter comme ça. C'est moi qui lui ai répondu : « 2 km ». « Putain, mais c'est la merde ! » a été sa réponse. 😃 Après coup, je me suis rendu compte que je m'étais grossièrement trompé dans mon estimation, il restait en fait un kilomètre à tout casser avant le sommet de cette remontée. Il a dû me maudire, le pauvre…

J'en ai eu une, j'ai fini par la virer quand je suis arrivé à régler mon dérailleur suffisamment bien pour ne plus dérailler. Question émaillage : le serrage de la patte me l'a abîmé au niveau du tube de selle ! J'avais serré trop fort…

Sram pour ne pas proposer de groupe à triple plateau dans sa gamme.

Sortie de 3 h 30 après une semaine d'arrêt forcé en raison d'une méchante crève. Sensations pas aussi mauvaises que je m'attendais, mais j'ai quand même perdu pas mal. Parcours globalement plat entre Bruxelles et Louvain à l'exception d'un beau petit mur au milieu, le Smeysberg et ses 16% sur 300 m. Je voulais y tester mes nouvelles pédales Time (modèle VTT), et c'est d'ailleurs assez concluant malgré un léger grincement. Je devrai sans doute mettre un brin d'huile sur le mécanisme de fixation, comme sur les anciennes. Comme ailleurs, ça caillait pas mal ici, dans le Brabant. 5° à l'ombre mais bien moins en ressenti du fait d'un vent fort et glacial. J'ai vite pris mal au bout des doigts à cause du froid malgré les gants, et si ça s'est calmé ensuite, je suis par contre revenu avec les pieds engourdis (malgré les surchaussures). Le froid ne sera décidément jamais mon truc, pas plus que le vent son ami…

Nécessaire non à proprement parler, mais c'est une garantie d'avoir tous les acides aminés indispensables à la vie présents dans ton menu chaque jour et en quantité suffisante. Leur inconvénient étant leur haute teneur en matières grasses et en acides gras saturés (particulièrement les viandes rouges), contrairement aux protéines d'origine végétale. Le problème des protéines végétales est qu'elles sont généralement moins complètes en acides aminés indispensables (sauf le soja et le quinoa paraît-il), et qu'elles n'apportent pas de vitamines B12 contrairement à la viande, ni de calcium contrairement aux laitages. L'idéal serait donc que les deux types de protéines soient présents dans le menu, et en quantités raisonnables. Pour ma part c'est quatre portions par jour, dont deux portions de laitages, en suivant les conseils que j'ai lus dans des revues de nutrition. Par portion j'entends un morceau de fromage, ou un steak de 100 g environ, ou deux œufs, ce genre de choses. Je ne vais pas jusqu'à peser mes aliments au gramme près.

Les œufs, parfait, mais le jambon blanc, le poulet, la dinde, c'est aussi de la viande! Blanche, mais de la viande quand même. Après les précisions que tu as apportées, ce serait le principal changement que je ferais dans ton menu typique : supprimer cette viande du soir par un laitage ou des protéines végétales (soja, légumineuses) alternativement. Tout en conservant les deux œufs, deux fois par semaine environ. Aussi, plutôt que d'alterner féculents et légumes de jour en jour, je me débrouillerais pour que les deux soient présents chaque jour, tout en en consommant globalement la même quantité qu'avant sur deux jours.

Ça me paraît normal (mais quand même peu varié) sauf le manque de légumes (genre carottes, haricots, petits pois, broccolis, etc.) et la quasi-absence de fruits. Il en faudrait au minimum quatre ou cinq par jours, et on ne voit en guise de légumes-fruits que deux salades dans ton menu typique. Aussi, la viande du soir est peut-être de trop si tu en as déjà pris à midi. Selon les nutritionnistes une tranche de viande ou de poisson par jour devrait suffire. Pour le soir, des œufs ou des protéines végétales, ou éventuellement un laitage, devraient suffire.

Je ne vois pas en quoi c'est une mauvaise habitude de faire entrée-plat-fromage-dessert… du moment que l'entrée est une salade (sans sauce ou très peu) et le dessert un fruit ! 😃 C'est mon schéma habituel de repas de midi et du soir. Il m'arrive de faire sauter le fromage, mais c'est tout. Ce qu'il faut exclure de façon générale, ce sont les sucreries (y compris boissons sucrées) et les grignotages. Idéalement, on ne devrait boire que de l'eau. Les boissons, c'est d'ailleurs le seul côté drastique de mon «régime» : je ne bois jamais d'alcool. Ni de boissons sucrées, la seule exception pour celles-ci étant les boissons énergétiques consommées sur le vélo. Le nombre de personnes que je connais qui se plaignent de leur surpoids… mais il me suffit de regarder ce qu'ils mangent et boivent pour comprendre. Fanta par ci, Coca par là, une barre de mars en casse-graîne, le gâteau en dessert le soir, et n'oublions pas le verre de pinard ou la canette de bière pour faire passer… mais un seul petit sandwich à midi ou une petite salade, pour faire régime n'est-ce pas. Bien entendu, il est bourré de sauce, le sandwich, et la salade est noyée dans la vinaigrette.

C'est pas un peu court, comme effort? À moins que tu songes à un truc de longueur extrême, comme ça (qui se trouve dans la province où Jean habite, d'ailleurs, mais pas pile chez lui) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Montagne_de_Bueren Mais c'est justement un peu… extrême.

Pour les amateurs de voitures de courses, entre autres celles de l'époque de Jacky Ickx, ne pas manquer de visiter le musée du circuit de Spa-Francorchamps, situé dans l'ancienne abbaye de Stavelot, si vous passez dans le coin (sud de la province de Liège): http://www.musee-circuit.be Côté cyclisme, vous serez au pied du Stockeu (doté d'une stèle en l'honneur d'Eddy Merckx), de la Haute-levée, et tout près d'une multitude d'autres côtes sélectives qui font l'attrait de la région stavelotaine.

À l'époque c'était tous les deux ans (années impaires) et ils inversaient déjà aussi. C'est la tradition depuis que le BRA existe, je crois. Mon père l'avait bouclé en 1979, lui aussi dans le sens Galibier-Mollard-Croix de fer. Il avait pris tout son temps et avait mis plus de 18 h !! Du fait qu'aujourd'hui ça parte de et arrive Vizille, on peut retrancher 1 h 30 - 2 h aux temps de parcours de l'époque (pour le BRA standard). J'aurais donc mis 12 h 00 - 12 h 30 dans les conditions actuelles… Déjà de quoi torturer le fessier ! 😃

Et plein le c.. aussi : jamais eu aussi mal à cet endroit que pendant les 260 bornes de mon BRA en 97. Faut dire que ça m'avait pris plus de 14 h pour le boucler. C'était dans le même sens avec les mêmes ascensions, sauf qu'à l'époque Sarenne n'était pas au programme. Mais on partait de et on arrivait à Grenoble (palais des Sports) au lieu de Vizille. À l'époque, ce qu'on appelait « Super BRA » se faisait dans l'autre sens, donc tous les quatre ans seulement : départ et arrivée à Grenoble donc, et au programme le Grand Cucheron, le Glandon face nord (Saint-Etienne de Cuines), la Croix de fer dans la foulée, puis l'enchaînement Télégraphe-Galibier… Ça existe toujours ? Depuis que je vis en Belgique, j'ai un peu décroché du folklore cycliste grenoblois!

J'irai voir sans faute, d'autant que c'est près de chez moi ! 😄