Franck PASTOR

J'ai fais une petite sortie et j'ai quand même rencontré quelques courageux mais avec le vent de face c'était dur !!!! Je confirme, c'était pénible ! Mais je préfère encore avoir le vent de face que de travers. En milieu de journée j'ai longé un long bout de temps le canal Bruxelles-Charleroi avec le vent de trois-quart face, qu'est-ce c'était ch… de faire gaffe au moindre écart à chaque instant…

Hé oui… Les pistes cyclables, ça peut être la meilleure comme la pire des choses. Si elles sont bien conçues, c'est un régal (celle du boulevard du Souverain à Bruxelles par exemple). Seulement voilà, pour qu'elles soient bien conçues, il faut qu'elles fassent partie du plan d'aménagement cohérent de la chaussée. La plupart du temps lors de la construction d'une nouvelle chaussée ou d'un réaménagement complet de celle-ci. Mais si la piste est rajoutée après coup sans autre forme de procès (ce qui permet des économies…), le résultat est souvent désastreux. En Brabant, flamand comme wallon, c'est très souvent ce qui est arrivé : des trottoirs dallés reconverties en pistes cyclables par la magie d'un coup de peinture rouge, ou des bandes cyclables rétrécissant le passage des bagnoles au point qu'elles doivent souvent mordre dessus lorsqu'une autre bagnole arrive en face. Voire, à Bruxelles, de simples petits vélos symboliques dessinés à même la chaussée, juste là pour indiquer au cycliste la distance de sécurité pour éviter les portières des voitures garées qui s'ouvrent… Et pour couronner le tout, ces bandes cyclables reçoivent toutes les déjections de ces voitures, et sont souvent négligées par les services d'entretien (économie ou flemme ?). Et tout ça à emprunter obligatoirement par les cyclistes. Pour éviter les emmerdes (flics pointilleux, conducteurs agressifs qui ne comprennent pas pourquoi on ne roule pas sur la piste) je le fais, sauf quand c'est franchement «inroulable». Ou quand c'est carrément du foutage de gueule. Par exemple à Molenbeek, une piste cyclable est pavée alors que le reste de la chaussée est bitumé. Véridique! Les locaux, allez vérifier, c'est sur la chaussée de Ninove, direction la porte du même nom, en venant de Dilbeek…

3 h 30 de sortie aujourd'hui, sud-ouest de Bruxelles. Temps sec, froid mais pas trop (5°), très venteux, limite dangereux quand ça soufflait de côté. Pas question de lâcher le guidon même d'une main alors. J'ai commencé par rejoindre le canal Bruxelles-Charleroi au pont Van Praet, au nord de la ville, et à partir de là j'ai longé le canal vers le sud pendant 2 h, avec un vent de trois quart face très gênant. Traversée diagonale de Bruxelles en entier, puis Ruisbroek, Lot, Halle et finalement Lembeek, où j'ai quitté le canal. À partir de là, quasiment que des bosses (courtes) pour rentrer à Bruxelles, par Halle à nouveau, Dworp, Beersel et Linkebeek, et le vent devenu favorable. Si bien que j'ai mis 1 h 30 pour le retour, en faisant autant de distance sur un terrain vallonné que j'en avais fait en 2 h sur un terrain parfaitement plat avec vent défavorable. La magie du dieu Éole…

En Belgique la question ne se pose pas, les pistes cyclables sont obligatoires. Et elles sont bien pires que dans l'Hexagone en moyenne. Mais de toutes manières, entre risquer une crevaison et me faire frôler par un 4*4 agressif, je préfère risquer la crevaison. 2 ou 3 par an, parce que j'ai de bons pneus : les Conti GP 4 Seasons.

C'est pas forcément une question de trajectoire. Une roue qui dérape, ça peut arriver en roulant tout droit. Ça peut être sur une pente très raide et détrempée, par exemple. Ou un passage pavé humide, même très bref. Ou pire, les deux situations cumulées. Des situations très belges quoi (je vis en Belgique). Ou bien, toujours par temps humide, tu t'es arrêté à un croisement, ta roue arrière sur une portion peinte de la chaussée (détail auquel tu n'as pas fait gaffe), tu repars et hop, ta roue arrière dérape à ce moment-là. Ça m'est arrivé le mois dernier. Pas de chute, mais ça surprend.

Les pneus Continental (GP 4000 et 4 Seasons), en plus d'avoir une chape résistante à la crevaison, ont une bonne adhérence. Par contre ils sont assez fragiles sur les flancs. Il y a quelques mois j'ai eu la brillante idée de passer dans une rue défoncée par des travaux, avec des pierres de partout, et de vouloir quand même rester sur mon vélo. Résultats, flancs de mon pneu GP 4 Seasons avant déchirés par une pierre. Je l'ai remplacé par un Schwalbe Durano Plus, le nec plus ultra en matière de pneu route résistant à la crevaison, m'a dit la vélociste visitée en urgence ce jour-là. De fait, il est renforcé aussi bien sur la chape que sur les flancs, et il n'a pas encore crevé depuis… mais il est aussi bien moins adhérent que le Conti. J'ai monté ce Schwalbe à l'arrière quelques temps plus tard, et j'ai noté que qu'il avait tendance à déraper dans des circonstances où un GP 4 Seasons ne dérapait pas, notamment sur les parties peintes de la route lorsqu'elle est humide. Pour conclure, aucun pneu n'est parfait, son choix est une affaire de compromis!

Je compatis. Pas loin de chez toi, en Belgique, la météo annonçait des vents jusqu'à force 6, de 39 à 49 km/h. Lorsque on roule à vélo vent de face, on doit y ajouter sa vitesse de déplacement, soit un ressenti de vent de 54 à 64 km/h (force 7 à 8) si on roule à 15 km/h. Effectivement un temps à laisser le vélo à la maison…

Je roule juste à côté, en Belgique, et sur des pneus de 25. Mais vu l'état déplorable des routes je n'hésiterais pas à passer au 28… si seulement mon vélo le permettait : il n'y a pas assez d'espace entre la fourche et le haut de la roue avant pour un pneu aussi épais. Même avec mes pneus de 25, cet espace est réduit, et il m'est arrivé plusieurs fois que des saletés s'accumulent sous la fourche au point que le pneu viennent frotter dessus. 😲 Attention donc à ces détails si tu passes au 28. Attention à vérifier aussi qu'il y a l'espace nécessaire entre les freins et le pneu. Si tout ça ne pose pas problème, je ne vois pas pourquoi tu ne passerais pas au 28 : quand on voit les vitesses atteintes par les pros sur Paris-Roubaix, on peut en déduire que la section des pneus n'a pas trop d'incidence sur le rendement…

Ma première sortie de l'année hier, par beau temps pas trop froid (5°). 1 h 20 à roulotter dans les faubourgs est de Bruxelles, principalement à Zaventem, près de l'aéroport. Vivement que les routes soient sèches. J'en ai de plus en plus marre de nettoyer mon vélo à fond après chaque sortie ! 📢

Nulle part. Mes aléas professionnels et familiaux étant ce qu'ils sont, je m'inscris généralement à la dernière minute. Ça me laisse la possibilité de bouleverser mon planning si besoin est .

Tu confonds Gran Fondo Eddy Merckx et Géants des Ardennes ! 😉 Le départ du Gran Fondo était à Andenne, province de Namur. Si le parcours reste le même les principales difficultés du grand parcours de TBT sont : Chambralles, Bonnerue, Mont-le-Soie, Wanne, Amermont, Rosier, Redoute et Hornay. Et quantités de côtes non répertoriées, comme d'habitude ! Détails du parcours 2014 ici : http://www.sport.be/cyclingtour/tilffbastognetilff/2014/nl/parcours/249.html

Tu reviens de loin toi aussi ! Donc bon retour au vélo et là aussi, plus que tout, patience !

Ou la selle Proust. http://www.selle-proust.fr/SelleProust/Accueil.html

Super ! Juste faire attention à ne pas brûler les étapes ! Après l'euphorie du début, des coups de moins bien peuvent arriver. C'est normal, faut encore être un peu patient… 😉 A priori, c'est justement vent de dos qu'on entend mieux les bagnoles arriver derrière, non ?

Merci Jean-Pierre pour ces précisions ! Je n'ai pas bien compris au sujet de Bastogne ?

Bien noté ! Deux questions : Il y a aussi un délai d'arrivée, je suppose ? Les parcours précis sont-ils déjà connus, par miracle ?

Toutes les randos et cyclosportives que j'envisage cette année sont en Belgique, sauf une. En avril, la flèche brabançonne cyclo (130 bornes) et Liège-Bastogne-Liège distance moyenne (dans les 160 bornes quand même). Fin mai, principal objectif de la saison : Tilff-Bastogne-Tilff longue distance (dans les 250 bornes habituellement). En juin, le Grinta Challenge à Tournai (170 bornes ?) et/ou le Gran Fondo Eddy Merckx (150 bornes environ), une des rares cyclosportives avec classement de Belgique. Fin juillet, le Rad am Ring, l'équivalent des 24 h du Mans de Guillaume, mais pour moi ce sera en duo et sur le circuit du Nürburgring dans l'Eifel, prolongement allemand des Ardennes. Même en se partageant la besogne à deux, ça promet au moins 200 bornes et 5000 m de dénivelée pour chacun de nous pendant ces 24 h… La première quinzaine d'août, c'est mon séjour habituel dans les environs de Grenoble et donc escalades de cols à gogo. Fin août, soit les Géants des Ardennes, soit la Vélomédiane, toutes les deux autour de 150 bornes. Programme copieux, peut-être trop. Je serai bien content si j'arrive à boucler seulement Tilff-Bastogne-Tilff et le Rad am Ring.

Je connais mal le coin où tu roules, mais j'imagine qu'il y a moins de pistes cyclables (toujours un désastre question entretien), et moins d'étendues agricoles dont la terre déborde sur les routes à la moindre goutte d'eau, que dans ce cher Brabant. Pour le degré d'usure, la notice de ma chaîne dit précisément (sur le lien donné au début du sujet, c'est le quatrième onglet en partant du haut, celui de la notice en PDF) : « +0,075 mm (allongement par maillon) chaîne à remplacer rapidement, les pignons risquent d'être usés ». Je prends ça, peut-être à tort, comme une incitation à remplacer la chaîne avant ce seuil si on veut préserver les pignons.

Je roule aussi en Belgique (Bruxelles et les deux Brabants), et tu décris les conditions de vie d'une chaîne sur un VTT, pourtant tu décris précisément ce qui se passe pour la mienne, alors que je ne fais que du vélo de route ! Mais justement elles sont si sales, mes routes brabançonnes (surtout en cette saison) que mes conditions de pratique doivent se rapprocher de ça. Ça me rassure en quelque sorte, l'usure rapide d'une chaîne dans ces conditions serait normale. Si cette tendance se confirme avec mes chaînes suivantes, je crois que je vais en changer tous les 1000 km environs, pour éviter tout risque d'usure du reste de la transmission.

Je fais exactement comme toi, sauf que je nettoie ma chaîne systématiquement après chaque sortie "sale" (autant dire après chaque sortie en général) et que je sors par temps humide également. Si je ne le faisais pas, ça diminuerait assez nettement le nombre de mes sorties. Je dois donc en déduire que la durée limitée de ma chaîne est due quasi exclusivement aux saletés répandues sur la route ! Surtout actuellement, les routes étant humides quasiment en permanence autour de Bruxelles, boue sablonneuse à gogo. Merci à tous d'avoir répondu!

Ah Libéria… Des vélos magnifiques qui me faisaient rêver quand j'étais gamin à Grenoble. Paradoxalement je n'en ai jamais eu un, c'est ma sœur qui a eu ce privilège. Son vélo est toujours en bon état d'ailleurs ! Hélas, la marque n'existe plus depuis 1996… 😢

Récemment, j'ai acquis un outil de mesure d'usure d'une chaîne : http://www.probikeshop.fr/var-controleur-d-usure-de-chaine/77398.html Cet outil indique deux degrés d'usure (allongement) de la chaîne : plus de 0,075 mm par maillon, auquel cas il est conseillé de changer vite la chaîne et éventuellement les pignons, et plus de 0,1 mm par maillon, motif de changement d'urgence de la chaîne et peut-être des pignons et plateaux avec. J'ai eu la surprise de constater que la première chaîne neuve que j'ai installée ensuite était usée (0,075 d'allongement par maillon, soit 7,5 mm pour 100 maillons) après… 1200 km seulement !! Bien que je roule habituellement par tous les temps (sauf neige et verglas), sur des routes généralement très sales, poussiéreuses par temps sec et boueuses par temps humide, ça me paraît une usure très rapide. Et pourtant je nettoie ma chaîne après chaque sortie ou presque. J'aimerais savoir, pour ceux qui ont aussi un outil de mesure d'usure de chaîne, au bout de combien de kilomètres leur chaîne commence à être usée. Et au juste, bonne année !

Prière de ne pas répondre à ma question précédente, j'ai préféré ouvrir un nouveau sujet là-dessus, pour éviter de dévier le sujet de Michel !

Par ici (environs de Bruxelles), j'ai déjà très souvent fait remarquer avec les autres locaux que les routes sont pitoyables. Pour la chaîne en particulier, c'est une torture quasi permanente : poussière à volonté par temps sec et boue sablonneuse à gogo à la moindre pluie. Ce qui fait que je dois nettoyer et lubrifier ma chaîne quasiment après chaque sortie. Ça n'a pas empêché ma chaîne précédente d'être déclarée usée (75 mm d'allongement pour cent maillons) après seulement 1200 bornes par mon outil de mesurage d'usure. C'est la première fois que j'ai une statistique fiable là-dessus, puisque je n'ai cet outil (et un compteur) que depuis cet été. Je me demande ce que cette mesure aurait donné si je n'avais pas si régulièrement nettoyé ma chaîne. Ça fait peur! Je serais intéressé de savoir quelles sont les stats des chaînes pour ceux qui ont un outil semblable au mien ou à celui de Michel, pour comparer.

Sur la notice de mon outil Var, il était écrit que pour une usure au-delà de 0,075 mm par maillon (7,5 mm pour cent maillons) il fallait changer la chaîne et éventuellement les pignons, et qu'au-delà de 0,01 mm d'allongement par maillon (1 cm pour cent maillons) il fallait changer chaîne, pignons et éventuellement les plateaux. On n'y parlait pas de différence entre chaîne acier et chaîne alu.