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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Je ne cherche généralement pas à rejoindre ceux qui sont déjà devant moi dans une bosse quand je l'entame, ni ceux qui me doublent en allant constamment plus vite que moi. Par contre, si quelqu'un me double à la vitesse de l'éclair en bas d'une côte, pour ralentir fortement vingt mètres plus loin, ça m'agace, parce que ça veut dire que cette personne veut «me battre» plutôt que de gérer la côte correctement à son propre rythme. Et on sait que faire un sprint en bas d'une côte n'est pas vraiment la meilleure façon de la grimper… En plus généralement c'est le type de personne qui ne répond jamais à mes «Bonjour !». Alors souvent, et uniquement pour le faire ch… je hausse progressivement mon rythme, juste assez pour passer devant lui pile avant le sommet. J'en profite pour lui asséner un «Re-bonjour!» sonore. En général il n'essaie pas de me suivre ensuite, essoufflé qu'il est par sa bosse mal gérée… 😛
  2. Le climat en Belgique est océanique, donc très semblable à celui de l'ouest de la France : humide mais tempéré. Sauf en Ardenne où il peut faire très froid l'hiver, ce ne sont généralement pas les températures qui causent problème en Belgique pour le cycliste. Le problème de la Belgique par rapport à la côte ouest française, c'est le réseau routier, beaucoup plus dense et encombré et surtout en bien plus mauvais état : les routes secondaires empruntées généralement par les cyclistes sont souvent en béton rugueux, ou en asphalte défoncé. Les routes principales sont parfois dans le même état, sinon pire. Les pavés sont de plus en plus du folklore mais il en reste, notamment en centre-ville. Et je ne parle pas des pistes cyclables, pour être charitable. Tout cela est aggravé par le mauvais temps bien sûr : les intempéries transforment souvent les routes et pistes en itinéraires de cyclo-cross, gadoueux et sablonneux à souhait. 😢
  3. La partie du dérailleur arrière qui relie les deux galets (les deux petites roulettes). Plus elle est longue et mieux le dérailleur encaisse les grosses différences de braquets. Ainsi les dérailleurs arrière des groupes à triple plateau ont généralement une chape longue, ainsi que certains groupes compacts disposant d'une grosse cassette, comme la 11-32.
  4. Pour ce que j'en ai vu, c'est un baroudeur convaincu qui n'a pas peur d'attaquer régullèrement et de préférence sur terrain accidenté. Question style, j'ai noté qu'il est posé de travers sur son vélo, et je serais curieux de savoir pourquoi (scoliose? jambe nettement plus courte?). Rien d'autre à dire.
  5. J'ai vu un dérailleur à chape courte monté avec ce genre de cassette (une 8 vitesses à l'époque) et c'était même avec un triple, 50-40-28. Le seul problème que ça posait est que les combinaisons petit plateau - petits pignons étaient délicates voire impossibles. Mais je partais de l'hypothèse qu'il avait déjà un dérailleur arrière adapté à une cassette 11-32, et que le problème était le 32 dents à l'avant.
  6. À une question au 2e ou 3e degré je me permets de répondre sciemment au 1er degré… Les feuilles au sol ça me fait ch..r mais pas parce que ça rend le sol glissant : parce que comme c'est souvent poisseux, ça colle aux pneus puis ça s'accumule sous la fourche (mon vélo de route habituel n'a qu'1 cm d'espace entre le pneu et la fourche). Ça finit alors par frotter contre le pneu en faisant un bruit de tous les diables et donc ça me force à m'arrêter pour dégager la fourche. Et rebelote tous les kilomètres ou presque si la route est recouverte de feuilles tout du long. En automne j'évite de rouler en forêt uniquement à cause de ça.
  7. La chape ne devrait pas poser de problème si le dérailleur arrière acceptait déjà la cassette 11-32. Il suffit de raccourcir légèrement la chaîne si on passe du 50-34 à un 48-32 à l'avant.
  8. (Dire qu'il y en a ici qui croient encore qu'un 34/32 est suffisant pour tout le monde…) Avec un pédalier compact standard un 48-32 à l'avant est impossible. L'entraxe habituel de 110 mm ne permet qu'un plateau minimal de 33 dents. Si tu tiens au 32 dents à l'avant il te faudra changer de pédalier. Chez Spécialités TA par exemple les modèles Vega et Carmina sont à étoile interchangeables, avec un grand choix d'entraxes, et avec leurs plateaux personnalisables ce genre de dentures est possible. Quoique un 46-32 ou encore mieux, un 44-32 serait préférable pour avoir un trou moins grand lors du changement de plateau. Ou bien un triple genre 48-40-32 mais ça n'existe pas (pas encore?) en 11 vitesses.
  9. Si tu te contentes de rester en plaine, au niveau du lac, ce sera peut-être possible. L'altitude n'est pas encore trop élevée à Annecy même (400 m environ) et donc il n'y a pas forcément de neige en hiver. Mais il peut très bien faire faire doux comme il peut très bien faire froid et humide pendant cette période, on ne peut pas le prévoir. Attends le mois de décembre et vois le temps qu'il y fera alors pour te décider…
  10. De mémoire, Robert Millar aussi, mais je n'en suis pas absolument certain.
  11. Mais si voyons, celui que tu trouves si moche à voir pédaler… Bien que je ne me souvienne pas que tu aies dit que son casque contribuait à son manque d'allure.
  12. Il lance une provocation comme il en a l'habitude. Et ça marche.
  13. <blague vaseuse que j'ai préféré supprimer>
  14. Mêmes conditions climatiques à Bruxelles, mais moi j'ai eu froid pendant ma sortie de quatre heures (de 11 h 30 à 15 h 30), particulièrement aux pieds, alors que j'avais sorti la tenue d'hiver… sauf les surchaussures justement. Ce n'est qu'à partir de 14 h que je n'ai plus ressenti le froid. Mon organisme ne s'est encore réhabitué à ces températures, faut croire. J'ai déjà la nostalgie des températures estivales… 😢
  15. Oui, c'est ce que j'expliquais plus haut : pédaler en descente sans tourner les jambes trop vite, en gardant une légère résistance au pédalage, c'est un luxe très appréciable en montagne. Il m'arrive de pédaler à fond sur le 11 dents mais c'est très rare. Les pentes suffisamment fortes, dégagées et sûres pour permettre cela ne sont pas légion ! Par exemple, la descente à 11 % du «Fuchsröhre» sur le circuit du Nürburgring, dans l'Eifel, lors du Rad am Ring, un week-end de juillet pendant lequel ce circuit automobile est fermé aux voitures et réservé aux cyclistes. Je ne crois pas d'ailleurs que ça fasse avancer plus vite de pédaler ainsi dans ce genre de descentes abruptes. C'est alors uniquement la pente, l'aérodynamisme et le poids qui permettent de prendre de la vitesse. En pédalant on ne fait qu'accompagner le mouvement, et même on doit perdre en vitesse puisque le buste se redresse et pénalise l'aérodynamisme. Le seul intérêt est de tester la vitesse de pédalage.
  16. C'est vrai qu'en Belgique le 48/11 ne me sert pas beaucoup, au contraire du 26/34. En Brabant, je ne mets guère le 11 dents que dans la descente large et en ligne droite du Bruine Put, mais elle ne dure qu'une trentaine de secondes. En Ardenne c'est plus fréquent. Par exemple dans la zone entre Houffalize et La Roche où je vais fréquemment, je le mets dans les longues descentes de Bérismesnil vers Maboge et d'Hives vers La Roche. Du côté d'Aywaille et Trois-Ponts, il y a d'autres descentes roulantes où ça m'est arrivé aussi de l'utiliser. Pas de quoi justifier complètement une cassette avec un départ 11 dents ceci dit. Donc je me contenterais bien d'une cassette 13/34 en Belgique, mais ça n'existe pas, même en dentures personnalisées. Donc je garde la 11-34, dont le 11 dents prend tout son sens dès que je retourne à Grenoble. 🆒
  17. En bonne partie, je pense, parce que ce genre de cassettes n'est que très rarement proposée en première monte. Imagine qu'elle le soit plus systématiquement, je pense alors que bien des cyclistes s'y tiendraient. Entre autres parce qu'ils ne se préoccupent souvent guère de leurs braquets, laissant le vélociste décider pour eux.
  18. C'est amusant que toi comme Michel disiez que vous n'avez pas de montagnes en Belgique. L'Ardenne est quand même une chaîne de montagnes, même érodée. Et surtout, les pentes que ses vallées proposent sont suffisamment spectaculaires pour susciter le respect. Ce n'est pas un hasard si c'est en Belgique que je suis passé à des braquets inférieurs au «tour de roue» (26/26, 28/28, etc) : mes Alpes natales sont certes beaucoup plus hautes et proposent des pentes généralement nettement plus longues, mais elles sont aussi généralement moins raides. La semaine dernière, j'ai emmené ma fille de 7 ans dans les environs de Stavelot. Quand on a vu de notre voiture l'Ardenne se profiler au loin, elle a dit : « Chouette, la montagne ! » Venant d'elle, qui connait bien aussi les environs de Grenoble, ça veut bien dire ce que ça veut dire ! 😄
  19. Dans ta région se cachent pourtant des murs pas piqués des vers, courts mais avec des pourcentages à faire frémir. La rue du Drabe et la Sablière à Braine-le-Château, le Smeysberg à Huldenberg, le Kardaan et la Moskesstraat à Overijse, la drève de Stadt à Wavre, etc. me font bénir mon 26/34 à chaque fois que j'y passe. Et comme j'adore les forts pourcentages, j'essaie d'en emprunter autant que possible à chaque sortie ou presque. Tous ces murs peuvent se passer avec des braquets nettement plus gros que ça, j'en suis conscient. Mais j'ai horreur de forcer, même en côte. Je ne suis d'ailleurs pas sûr que mes genoux, qui sont fragiles, y résisteraient. Alors je passe ces murs en tournant les jambes à 80 tours/minutes, voire plus, et m'en porte d'autant mieux.
  20. D'une part on n'a pas trop le choix, les cassettes genre 13-32 ou 14-32 n'existant pas à ma connaissance, et d'autre part, comme je l'ai dit, un 11 dents est bien agréable en descente.
  21. Un dérailleur arrière venant du VTT. Dans mon cas un Shimano Deore XT de 2001 ou 2002, prévu pour 9 pignons mais parfaitement compatible avec une transmission 10 vitesses route comme la mienne (105 triple) puisque c'est le même ratio de tirage. Voir mon profil pour les détails du matos.
  22. Ce n'est pas avec le 11 dents que tu vas prendre de la vitesse, ça c'est la pente qui en décide. Et encore, seulement si tu te laisses aller, et en prenant la position la plus aéro possible. C'est vrai, ça m'arrive de me lâcher ainsi en montagne, c'est peut-être contradictoire avec mon modus vivendi de cycliste quand je suis en milieu urbain ou semi-urbain, mais c'est une contradiction que j'assume tant j'aime aussi bien descendre que monter. Mais ce n'est pas pour ça que j'aime le 11 dents dans les descentes. Pour un cycliste un tant soi peu expérimenté, rouler en roue libre entre 50 et 60 km/h dans les longues descentes de montagne est très courant, si la route est large, peu sinueuse et en bon état (ainsi que le vélo…). Et c'est là que le 11 dents fait merveille : il permet si on le souhaite de pédaler encore relativement aisément à cette vitesse (et non de prendre de la vitesse) et donc de ne pas laisser les jambes se refroidir. Particulièrement intéressant lorsqu'une autre ascension attend le cycliste juste après.
  23. Et en gros, oublie le 11 dents, il n'y a que 200 mecs en France qui sont capables de l'emmener correctement. Sauf en montagne, justement.
  24. Avec ma cassette 11-34 couplée à un pédalier triple 48-38-26 je monte Chamrousse (18,6 km à 7,1 % de moyenne) à 11,8 km/h. Donc presque 50% plus vite qu'à 8 km/h. L'étagement de la cassette dépend aussi de la vitesse à laquelle on tourne les jambes… 🆒
  25. Une chaîne cassée au début de la montée d'Hurtières, à Tencin (Isère). C'était avec un vélo où les leviers de vitesses étaient au cadre. En me mettant en danseuse mon genou a heurté le levier de changement de pignons. La chaîne s'est retrouvée d'un coup sur le petit plateau (d'un triple) et le petit pignon : CLAC ! Heureusement que j'avais un dérive-chaîne avec moi… La pire avarie, c'est quand même la fourche qui s'est soudainement fendue en haut des deux fourreaux, vers la fin de la descente du col de Romeyère sur Saint-Gervais (toujours en Isère)… Je ne maîtrisais plus du tout la direction, j'ai donc fini la descente à pied et j'ai continué la marche jusqu'à une maison d'où j'ai appelé mes parents à la rescousse. En chargeant le vélo, la fourche s'est alors complètement brisée.
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