Pour ceux qui aiment bien les montées raides comme moi, les murs pavés comme les Paterberg, Taaienberg, Koppenberg et autres Mur de Grammont ont un avantage : ils sont équivalents à des côtes non pavées mais avec 2% ou 3% de plus. Du pain bénit pour moi. J'aime bien y rattraper et larguer des cyclistes qui m'avaient laissé sur place sans un mot sur le passage plat d'avant. 🆒 Mais les pavés sur le plat ou en descente, c'est autre chose. Le seul moyen de parvenir à les passer sans trop souffrir est d'aller suffisamment vite (comme rappelé par d'autres ici)… ou alors carrément au pas. C'est le fameux principe de la tôle ondulée. Et le fil de fer que je suis n'a pas toujours la caisse pour aller à la bonne vitesse ! Le pire, c'est quand le secteur pavé est une succession de courtes montées et descentes. On n'a même pas le temps de trouver le bon rythme que la pente change déjà d'inclinaison. Terrible ! Il a un passage comme ça dans les Ardennes flamandes, le Haaghoek. Jamais pu l'encaisser correctement, un véritable enfer. Tiens d'ailleurs, c'est là que Cancellara s'est brisé quelques vertèbres lors du Grand Prix E3 de cette année. 😬