Franck PASTOR

Une quarantaine de bornes à l'est entre Bruxelles et Louvain cet après-midi, en tournant les jambes. Parcours avec quelques côtes faciles, sensations moyennes.

Non. Sur le mien ces filets ne sont pas sous ni sur le casque. Dans chaque alvéole les extrémités latérales du filet sont insérées au niveau du milieu de l'épaisseur du polystyrène, donc loin de la tête. Les filets ont donc fait partie de la conception du casque, semble-t-il.

Sur le mien de casque il y a au minimum 1 cm d'écart entre les filets et ma tête. Faudrait un sacré dard ! 😆

Les trous dans le casque permettent au crâne d'être ventilé. Par temps chaud c'est très appréciable, particulièrement dans les longues montées où le soleil tape. Par temps froid, par contre… Certains en hiver utilisent un couvre-casque, d'autres mettent un bonnet étroit en-dessous.

Idem, mon casque est muni d'un filet anti-insectes, je n'achète que parmi ceux qui en sont munis. Je l'ai déjà dit quelque part sur un autre sujet et je le répète, cet accessoire devrait équiper obligatoirement tous les casques. J'ai fait un œdème de Quincke suite à une piqûre de guèpe quand j'étais gosse (rien à voir avec le vélo), et je me suis désensibilisé depuis selon l'allergologue, mais je n'ai aucune envie de me faire piquer à nouveau pour vérifier si c'est vrai !

À sa propre demande, selon un message qu'il m'a envoyé. Je n'en sais pas plus.

Un jour, qui sait, ce sera obligatoire. Autant t'y préparer mentalement : voilà un exemple de ce qui t'attend ! 😛 http://www.funecobikes.com/ekmps/shops/ed0f79/images/r-troviseur-velo-m-wave-3d-[3]-2379-p.jpg

Vu l'humour global de ton message, j'en viens à douter que tu recherches vraiment une sonnette. 😆 Enfin bon, faisons comme si tu en recherches vraiment une… C'est ce genre de modèle que j'utilise et que j'ai acheté il y a déjà longtemps : http://www.go-sport.com/sport/cycle/sonnette-velo/f-73000000401-mb00000028e.html Je l'ai en permanence sur mon vélo… et on s'est bien fichu de moi pour ça sur ce forum. C'est là que je me suis rendu compte de l'image étonnamment négative de ce petit accessoire, pourtant bien utile, auprès de nos grands sportifs, qui eux bien sûr sont des hommes, des vrais. C'est discret, peu encombrant (je l'ai fixé sur la partie verticale de ma potence — à plongeur) et le «ding» est suffisamment audible pour que les cyclistes et piétons que je rejoins s'écartent spontanément, et sans regimber autant que si je gueulais «Pardon !». Après tout, c'est le but recherché. Ceci dit il y a plus audible encore, mais plus encombrant et moins simple à actionner, comme ceci : http://www.cyclable.com/wp-content/uploads/2011/11/captain-shark.gif Et comme cette forme est très hydrodynamique, son aérodynamisme doit être aussi correct ! 😃

Juste, mais à vélo à partir de Grenoble ça fait déjà un bon bout de route (et pas des plus attractives 😕) pour y accéder…

Beaucoup de plat vers Grenoble, c'est vrai (aussi surprenant que cela puisse paraître pour une région coincée entre trois massifs montagneux), et on peut se contenter de petits vallonnements si on longe le pied de Chartreuse ou de Belledonne. Par contre il y a peu de longues montées à faibles pentes. Celle de Gières à Uriage (5 km environ) et celle de Sassenage à Engins (plus de 10 km), déjà citées, sont les deux seuls exemples qui me viennent à l'esprit. On peut y ajouter la route qui va de Goncelin à Moretel-de-Mailles, direction Saint-Pierre-d'Allevard, 2 à 3 km, mais il y a déjà un passage raide vers la fin. Bref, dans la région, quand ça monte haut, généralement ça monte sec…

La route de Sassenage à Engins est une des voies de circulations vitales du massif du Vercors, et elle est maintenue ouverte toute l'année normalement, sauf grosses intempéries hivernales. Mais même ainsi, je ne m'y risquerais jamais s'il y a de la neige à hauteur de la route. Les routes de montagne sont trop souvent traîtresses en hiver, il peut y avoir très facilement une plaque de verglas ici ou là, sur une portion non salée et qui vous attend traîtreusement dans l'ombre.

Elle a par contre l'inconvénient d'être très fréquentée. Avec les camions en semaine, ça peut être infernal. Heureusement que la route est large…

Attention Michel, c'est Wout Van Aert, pas Van Aerde 😉 Pour Sagan, ce qui m'a suffisamment impressionné pour le citer (outre le championnat du monde) c'est son incroyable constance sur le Tour et sa victoire in extremis au Tour de Californie où il est allé au bout de ses forces. Je suis persuadé que ce phénomène pourrait tout gagner s'il le souhaitait.

Et pour les triples plateaux, en général. Pour Alexandre, vu son niveau d'entrainement je recommanderais au moins braquet en dessous du «tour de roue», en dessous de 30/30, 28/28 donc, pour grimper les pentes de montagne sans risques. En route il n'y a qu'un triple plateau qui permette ça. Malheureusement en 11 vitesses il n'y a plus que Campa qui fasse un pédalier triple pour 11 vitesses. À défaut, un pédalier compact personnalisé façon TA pourrait convenir, genre 44-30 ou 42-28, pourrait peut-être convenir, si on le combine avec une cassette genre 11-32. Mais il faudra sacrifier les plus grands développements. Ça vaut cependant mieux que de sacrifier les plus petits. Pour info, je me suis fait un montagne particulier sur mon vélo de route (en 10 vitesses) avec un pédalier triple TA 48-38-26 et une cassette VTT 11-34. Avec mon braquet minimal 26/34, je peux m'attaquer à quasiment tous les cols alpins sans aucun entraînement préalable, quitte à aller aussi lentement que nécessaire. Je suis originaire de Grenoble, je précise ! 🆒

Ce récapitulatif m'aura permis de compléter quelques blancs (pas tous) dans mon palmarès. 😆 - Meilleur coureur mondial de l'année masculin sur route : Peter Sagan. - Meilleure féminine mondiale de l'année sur route : Pauline Ferrand-Prevot. - Meilleur coureur mondial de l'année masculin autres : Mathieu Van der Poel (cyclo-cross). - Meilleure féminine mondiale de l'année autres : Pauline Ferrand-Prevot. - Meilleur coureur français masculin sur route : Thibaut Pinot. - Meilleur espoir mondial de l'année sur route : Tiesj Benoot. - Meilleur grimpeur de l'année: Chris Froome. - Meilleur sprinter de l'année : Andre Greipel. - Meilleur puncheur de l'année : Greg Van Avermaet. - Meilleur rouleur de l'année CLM sur route : Vasil Kiryienka. - Meilleur équipier de l'année : ? - Baroudeur de l'année : ? - Meilleur flandrien de l'année : Greg Van Avermaet. - Meilleure équipe de l'année : Astana. - Course à étapes de l'année : Giro. - Classique de l'année : Gand-Wevelgem. - Moment de l'année : (l'explosion en éventails du peloton sur) Gand-Wevelgem. - Exploit de l'année : la Vuelta de Dumoulin. - Flop de l'année : la moto qui fait tomber Van Avermaet à San Sebastián. - Commentateur de l'année : Michel Wuyts.

Arriver à boucler 270 km de rang au mois d'avril… 😲 le prix à payer pour éviter la plupart des pavés est un peu trop élevé pour moi! Ou alors il faudrait que les températures ne descendent jamais en dessous de 0° pendant l'hiver, ce qui me donnerait le temps d'accumuler les bornes de préparation. Mais même si j'y arrivais, ça me prendrait 13 h ou 14 h de vélo pour boucler ça à mon rythme, si pas plus. J'aurais donc toutes les chances d'arriver hors délais. 🙁 J'ai plus de chances pour Tilff-Bastogne-Tilff, mais même si c'est le 15 mai c'est encore «limite».

J'ai retrouvé le parcours de l'édition 2015, moyenne distance ici, où on peut zoomer pour voir la traversée de Stavelot : http://www.sport.be/lblcyclo/2015/fr/parcours/map/#2 D'après cette carte, on quittait effectivement la N68 par la rue Neuve, pour descendre ensuite la rue du Haut Rivage jusqu'au croisement de la Rue Delwaque et de la rue du Châtelet, qu'on remontait vers l'Abbaye où se situait le ravito. Ensuite, c'était la Haute Levée. Si je recoupe ce plan et mes souvenirs, j'ai probablement shunté involontairement la descente de la rue du Haut Rivage pour descendre en fait la rue du Châtelet à contresens du parcours jusqu'à l'Abbaye et le ravito, pour repartir ensuite en sens inverse.

Le LBL challenge moyenne distance ne suit forcément pas le trajet habituel de la Doyenne. Il quitte ce trajet vers Werbomont (il me semble) pour emprunter la côte de l'Ancienne Barrière puis file directement sur Trois-Ponts puis le centre de Stavelot (ravitaillement à l'abbaye) pour rejoindre le parcours traditionnel au pied de la Haute-Levée. Il ne passe pas par Wanne ni le Stockeu. Je ne connais pas le nom des rues empruntées, mais ce que tu décris correspond parfaitement au trajet suivi : Évidemment si le parcours moyen de LBL te fait passer par le centre de Stavelot, tu dois quitter cette nationale au premier rond point que tu rencontres après la montée vers Stavelot, suivie d'une courte descente. A ce rond point tu prends la Rue Neuve à droite (à sens unique dans le sens de la descente). La Rue Neuve est effectivement pavée et en plus possède une gargouille au milieu de la chaussée. Elle débouche au centre de Stavelot au croisement avec la Rue du Chatelet (celle qui longe l'abbaye). Si c'est effectivement la Rue Neuve qui est au programme du parcours moyen, je comprends que cela puisse secouer. Jérémie et moi pouvons confirmer, ça secoue !!

Les secousses et vibrations d'une bonne séance de pavés vous font parfois découvrir que certains serrages, en particulier ceux d'un habitué aux belles routes grenobloises 😇, ne sont pas si serrés que ça. 😢 C'est ce que m'auront appris mes séances d'Ardennes flamandes quand elles m'ont desserré tour à tour ma tige de selle (et qu'elles me l'ont fissurée plus tard), mon jeu de direction, mon pédalier…

Je m'en souviens ! 😉

Ben moi qui ai maintenant une bonne expérience des pavés de Flandre et de Brabant, je les trouve pas évidents ces pavés stavelotains. Même si ceux du Vieux Kwaremont sont effectivement encore plus malcommodes, ceux de Stavelot sont gros, bombés et suffisamment disjoints pour piéger une roue étroite si leur conducteur n'est pas attentif. De plus, on les aborde en descente si on vient de Trois-Ponts comme sur le parcours du LBL moyenne distance. Bref, je conseillerais moi de ne pas les prendre à la légère.

Amusant, ma grand-mère à moi, une paysanne aussi mais née en Bourgogne, me ressassait la même chose. Bon, elle avait raison, mais faut avoir les moyens sur le moment de se payer cette qualité durable, et quand on n'a vraiment pas le rond, ben on peut pas…

Pas de souci, j'avais bien compris. Personnellement j'applique la technique Hinault-Genzling, sauf dans les virages très serrés type épingles à cheveux où je ne cherche pas à incliner mon buste de quel côté que ce soit. J'ai l'impression que cette technique est plus réservée aux courbes à prendre à (relativement) haute vitesse.

Et que penses-tu du conseil de Bernard Hinault et Claude Genzling, à savoir d'appliquer cette même technique mais tout en inclinant le buste du côté extérieur du virage ?

Bernard Hinault et Claude Genzling, dans leurs livres, recommandent d'incliner le vélo vers l'intérieur du virage, ce qui se fait en prenant appui sur le bras intérieur tout en pliant légèrement le bras extérieur, mais en inclinant légèrement le buste du côté extérieur du virage. Selon eux, c'est exactement l'inverse de la technique des motards, qui, je cite « disposent de la poignée des gaz pour augmenter l'adhérence au sol, contrairement aux cyclistes ». J'utilise cette technique depuis longtemps dans les virages pas trop serrés, c'est d'une efficacité étonnante. Je n'ai jamais fait attention à l'orientation de la roue, par contre. Peut-être que j'applique le contre-braquage sans le savoir !