Franck PASTOR

906 m d'après l'organisation. La très grande majorité située entre les deux ravitaillements, donc sur une quarantaine de kilomètres, où ça n'arrêtait jamais de monter et descendre.

J'ai bien fait l'Omloop Het Nieuwsblad cyclo, sur les 105 km, comme relaté dans la rubrique «Sortie du jour 2016» sur cette page: http://bit.ly/1XTwQiQ À ce petit descriptif, j'ajoute quelques remarques: Le retrait des préinscriptions et inscriptions, ainsi que le départ se faisaient au vélodrome du «Kuipke» à Gand (je ne savais pas que les virages d'une piste de vélodrome étaient aussi inclinés, de vrais murs!!). Il y avait un nombre impressionnant de personnes qui faisaient la file ! Visiblement l'événement a été un succès. Le fléchage était absolument nickel. Jamais eu une seule hésitation sur le parcours, c'est assez rare. Le premier ravitaillement (musée du Tour des Flandres à Audenarde) était peut-être un peu proche du départ. J'aurais également mieux vu le deuxième (après la Paddestraat) un poil plus loin, vers le Lange Munte. L'ambiance était particulièrement sportive. Il n'y avait pas de classement, mais visiblement la plupart des participants étaient là pour faire un temps et «se faire mal». Parfois littéralement: j'ai vu un cycliste, assisté par un autre, qui avait visiblement une fracture de la clavicule… J'étais un des rares qui se contentaient d'aller à leur rythme sans jamais forcer. J'ai du reste tellement tourné les jambes que ma fréquence moyenne était à 93 tours/minutes à l'arrivée, mon record sur une cyclo. Pour les prochains rendez-vous, je compte coupler cette belle cadence avec une allure plus rapide, et donc plus de puissance.

Pourquoi je rigolerais ? Je bave d'envie oui ! Moi c'est 21,4 km/h de moyenne aujourd'hui, pour 105 bornes. Pour être précis, c'était pour le Omloop Het Nieuwsblad cyclo. Le circuit reprenait l'essentiel des difficultés de l'Omloop des professionnels disputé la veille, le début en moins. Mêmes conditions climatiques que pour toi ou presque, 1° au départ et 7° à l'arrivée, déjà bien frisquet donc, et avec un vent de nord-est sibérien pour ne rien arranger. Et fort en plus! Valait mieux mettre les mains en bas du guidon quand il soufflait de côté. Départ de Gand, les 30 premiers kilomètres cool à suivre grosso modo l'Escaut jusqu'à Audenarde, vent favorable, 25 km/h de moyenne au compteur, premier ravito. Et là les joyeusetés s'enchaînent : les collines du Taaienberg (pavé mais avec rigole bien large), Eikenberg (alternance pavés-bitume), Wolvenberg (bitumé), puis le secteur pavé de la Ruiterstraat, celui du Haaghoek, les côtes du Leberg (raide) et de Boembeek (facile), et le long secteur pavé de la Paddestraat. Puis le 2e ravito. Moyenne tombée à 21,2 km/h ! S'ensuivent les secteurs pavés de la Lippenhovestraat et du Lange Munte et puis le retour infernal à Gand, tout plat avec le vent en pleine poire, qui m'impose de souvent rouler à 15 km/h. Ce qui explique qu'entre le deuxième ravito et l'arrivée la moyenne n'ait augmentée que de 0,2 km/h… Sensations à l'inverse de celles éprouvées la veille : bonnes dans les côtes et très mauvaises sur le plat (surtout vent de face 📢). Par contre j'étais plutôt à l'aise sur les pavés, à en croire le nombre de cyclistes que j'y rattrapais. La bonne action du jour : après le Haaghoek j'ai dépanné un cycliste à plat en lui donnant une des mes deux chambres à air de rechange. Il a tenu à me payer avec la menue monnaie qu'il avait, pour le principe (3 euros, mieux que rien après tout). Incroyable, il n'avait rien pris comme matos de rechange, même pas de pompe ! 😲 Il avait juste les démonte-pneus! Il avait oublié chambre à air et pompe chez lui. Comme il était vraiment pas à l'aise dans la réparation, je l'ai fait à sa place, changement de chambre et regonflage. D'ailleurs, le nombre de cyclistes à plat était exceptionnellement élevé aujourd'hui. Pourtant les routes étaient sèches. Par ailleurs, toujours dans le Haaghoek (probablement le secteur pavé le plus malcommode du parcours) il y avait un nombre assez invraisemblables de bidons sur les pavés. Il n'y a pas que les pneus qui sont à revoir sur ce parcours pour bien des participants, il y aussi les porte-bidons…

Il n'y avait qu'une seule manche à l'époque. Tant mieux pour ma fierté 😇 Passer du 28/28 au 28/30 m'avait fait gagner une trentaine de secondes, puisqu'avec le 28/28 j'avais mis un poil plus de 13 minutes. Probable que le 30/30 te fera gagner du temps également par rapport au 30/25.

Du coup avec mon 30x30 je me tate pour faire la Bastille cette année Ça devrait suffire pour toi. J'y suis arrivé un jour avec le même braquet (dentures 28/28). Un peu avant je l'avais fait avec le 30/28, sans mettre pied à terre, mais ç'avait été une bonne galère. La première fois que j'avais essayé, c'était avec 30/26, et j'avais mis pied à terre deux fois. Tout ça date de 16-17 ans. La dernière fois que je suis monté à la Bastille à vélo, c'était juste avant de migrer en Belgique et c'était pour la montée chronométrée « La prise de la Bastille » en septembre 2000. Échaudé par mes expériences précédentes, j'avais mis un 28/30 et fait un temps de 12 min 32 s. Bon pour le milieu du classement. C'était le début de mon expérience avec les murs… et de ma descente des braquets! 🆒

C'est un moteur, dans le peloton il a déjà son surnom " La machine" c'est dire... C'est déjà le surnom de Chavanel en Belgique. La relève semble visiblement assurée.

Je confirme, un p'*** de raidard N'est-ce pas ? 😃 Maintenant que tu connais mon genre de terrain de jeu, tu comprends sans doute pourquoi je tiens à mon triple et à mes braquets minuscules! 🆒 La bifurcation que tu as prise par erreur, c'est probablement la Traverse de la Croix-de-Pinet. J'avais fait la même bourde aussi, dans le temps. De mémoire à hauteur de la maison la route était prolongée par un sentier (ça n'est peut-être plus le cas, puisque tu dis que c'est un cul-de-sac). Vu le nom de la voie, j'imagine qu'avec un VTT on pouvait alors arriver encore plus directement à la Croix-de-Pinet. 😛

Van Avermaet ! 😆 Si c'est pas mérité, ça…

T'es pas drôle ! 😃 Remarque, si tu ne bricoles pas toi-même tu t'exposes aux gaffes de ton vélociste. Si si, ça arrive. C'est moi qui avais appris au mien que les chaînes Shimano ont un sens de montage : selon les préceptes de Shimano, le rivet-ampoule doit être toujours monté à l'avant du maillon (dans le sens de rotation), ou ce qui revient au même, le marquage sur la chaîne (marque, modèle, etc) doit se trouver vers l'extérieur du vélo. Mon vélociste, pourtant sacrément compétent en règle générale, ne le savait pas et ne faisait pas attention à ça lors des montages, or Shimano prétend que le risque de casse est bien plus grand si on monte la chaîne dans le mauvais sens. Ceci étant il m'a dit qu'il n'avait jamais eu de casse malgré cela.

Ca m'est arrivé une fois aussi avec une chaine neuve de mal la passer dans la chape du dérailleur. Heureusement là il a suffit de dévisser les galets pour réparer l'erreur. Tiens, celle-là je l'ai faite aussi (certaines autres déjà citées également). Si je me rappelle bien, j'ai démonté la chaîne pour la remonter correctement ensuite. Je n'ai donc même pas eu la présence d'esprit de démonter les galets !

Il est loin d'être le seul à se poser la question. Je me souviens que le magazine «Le Cycle» conseillait d'attendre que les pneus aient roulé une centaine de kilomètres avant de se lancer avec sur routes humides. En raison de cette pellicule grasse qui couvrirait les pneus neufs. Je suppose que ce conseil était surtout destiné à ceux qui aiment rouler à la limite de l'adhérence. Pour ceux-là il vaudrait peut-être mieux être prudent, en effet.

Pas mal ! 😃

C'es juste, j'avais oublié.

C'est le premier pas qui coûte. On fait tous des erreurs, surtout au début, et on apprend de ces erreurs, c'est comme ça qu'on progresse ! 🆒

À chacun ses défauts. Toi tu me sembles manquer d'auto-dérision, sur ce coup-là. Ça fait pourtant du bien aussi parfois, et c'était l'objet de ce post. Pas de se foutre de la gueule des autres, çà on sait que tu y excelles.

Que celui qui n'a jamais fait de connerie me jette la première pierre. Serais-tu ce surhomme ? 🆒 Edit: non, je ne suis pas ingénieur, je suis pire: prof de maths.

Je dirais la 12-27, pour t'économiser autant que possible. Surtout si tu comptes faire le parcours long. Les côtes de Liège-Bastogne-Liège sont courtes certes, mais le dénivelé total est comparable à celui d'une cyclo de montagne et certaines côtes ont des pourcentages mortels qu'on ne trouve pas ou peu dans les Alpes. Les raidards de fin de parcours te feront donc très mal si tu y arrives entamé. Je pense notamment à la Redoute et à la Roche-aux-Faucons.

Je ne l'ai jamais vu sur une Flandrienne. Je me demande comment il se comporte sur les pavés. Sauf énorme surprise, il ne devrait quand même pas jouer la gagne, du fait de son manque d'expérience.

Je suppose que vous bricolez, souvent ou de temps en temps, votre ou vos vélos. Pour certains d'entre vous, c'est peut-être même une passion, voire un métier! Ce n'est pas mon cas, mais j'y prends un certain plaisir quand même. Mais il a dû vous arriver aussi d'avoir me..é dans ce domaine. Alors je vous propose de raconter votre plus belle maladresse ici ! 😄 En commençant par moi-même : j'ai un jour voulu changer les plateaux de mon pédalier, qui avait à l'époque un boîtier à cartouche. J'avais donc besoin de mon extracteur de manivelles pour ce faire. J'avais déjà fait cette manip plusieurs fois, donc j'étais en confiance. Je visse l'extracteur dans le pédalier, j'actionne le poussoir avec la clé idoine… Mince, pourquoi je dois forcer autant? J'insiste, j'insiste, mais rien à faire. Et ça finit par ne plus bouger plus du tout. Extracteur complètement coincé dans la manivelle ! Toute honte bue, je fais mes 5 km à vélo jusqu'à chez mon vélociste avec cette excroissance dépassant du pédalier, pour qu'il me tire d'affaire, ainsi qu'il l'a déjà fait plusieurs fois (notamment pour des vis de serrage de tige de selle cassées…). Je ne sais plus comment il arrive à «extraire l'extracteur,» mais il y arrive. Et il m'apprend que le modèle d'extracteur que j'ai utilisé n'est pas adapté à mon pédalier… En effet c'était un modèle que j'avais acquis pour un pédalier RX-100, que je venais de changer, il n'était donc plus d'actualité pour le 105 (poussoir trop étroit)… 😳 Chez les autres, je me rappelle un de mes cousins qui m'avait raconté avoir tellement bien réglé le voile de sa roue arrière que tous ses rayons ont cassé en cours de sortie, le laissant avec le moyeu à terre…

11 juillet 2002. Un paquet de souvenirs, bons et mauvais. Pour les bons, c'est généralement pour les échanges sur notre passion commune à tous, et les diverses rencontres en vrai que ce forum a occasionnées. Pour les mauvais ce sont certaines insultes reçues quand ça devient trop passionné. Spécialement dès que ça parle politique.

Ma mère avait fait le coup. Elle a essayé de rentrer dans e garage avec le vélo sur le toit. Heureusement, à l'époque les barres sur gouttières tenaient moins fort et c'était un cadre acier Pas eu besoin de ma mère, j'ai fait ça tout seul comme un grand, en entrant dans le garage familial. Heureusement mon père qui était dehors m'a gueulé dessus juste à temps, il n'y a eu donc qu'un choc minime. Le vélo (acier aussi) et galerie sur le toit étaient intacts. Mais pas mon amour-propre.

J'ai fait du foot en club depuis tout gamin jusqu'à l'adolescence, et du judo bien plus longtemps, de 10 ans à 28 ans. J'ai arrêté quand j'ai pris peur des blessures, notamment aux cervicales. J'étais passé pas bien loin plusieurs fois suite à de mauvaises chutes. J'ai fait pas mal de course à pied aussi, jusqu'à ce que mes genoux disent stop, assez vite en fait. Depuis je ne fais que du vélo comme sport. Sinon, je marche souvent et longtemps, le sport le plus naturel qui soit. Ça m'effare toujours autant de voir des gens faire genre 50 km de course à pied pendant la semaine mais qui préfèrent prendre la voiture ou les transports pour faire 500 m plutôt que de marcher…

Je fais l'Omloop Het Nieuwsblad ce dimanche. Parcours de 105 km. Je ne suis pas libre ce samedi. Comme la plupart des samedis en fait ! Eric Hennuy a bien raison d'évoquer le problème des plaques de glace, c'est la raison pour laquelle je vais éviter de partir aux toutes premières heures (on peut partir à 10 h au plus tard).

Sur 156 km en l'occurence ! 😉 Ça nous ferait donc (conditionnel de rigueur, on ne connait pas encore le parcours exact), pour ce moyen parcours, 650 + 500 = 1150 m, que j'arrondis à 1200 m de pavés à Stavelot. Dont la moitié au moins sont assez malcommodes, et en descente qui plus est. On y a ajoute les 500 m d'autres mauvais pavés dans la rue Naniot de Liège. Donc 1700 m de pavés environ, au final, pour les participants du 156 km, et 1200 m pour ceux du 270 km. Sans compter qu'il pourrait y avoir d'autres secteurs pavés-surprises à Liège même, comme il y a deux ans, où on avait dû dévaler quasiment dès le départ une rue pavée en pente raide qui en a déconcerté pas mal! Bref : on reste loin du Tour des Flandres, c'est vrai, on est carrément à des années-lumières de Paris-Roubaix, et il n'y a pas de quoi mettre des pneumatiques plus gros que d'habitude, mais ce serait mieux d'éviter tous matos fragile… et il vaudra mieux bien vérifier tous les différents serrages. N'est-ce pas Jérémie ? 😇

650 m de pavés à Stavelot c'est ce que tu avais en effet calculé, mais pour les participants du long parcours, quand ils viennent de Stockeu (i.e. de Wanneranval cette année). Les deux dernières années le parcours moyen, venant de Trois-Ponts, y ajoutait les pavés de la rue Neuve et de la rue du Haut Rivage (en descente donc) avant l'accès à l'abbaye. Soit au bas mot 500 m de pavés supplémentaires selon l'estimation de Michel.