Franck PASTOR

C'est dur chaque fois. Un peu moins en 1998 parce que je venais de rouler 2 semaines dans les Cévennes ce qui confirme ce dont je parlais, l'importance de donner du temps à l'organisme de s'adapter à des conditions de travail inhabituelles.

Les statistiques des montées par Bédoin et par Malaucène semblent indiquer des difficultés tout à fait semblables : même distance, même pourcentage moyen, à un chouïa près. La différence essentielle est que le versant Malaucène est plus irrégulier, ce qui peut être un avantage ou un inconvénient selon le type de côtes qu'on aime grimper. Donc si tu as réussi l'un tu peux aussi réussir l'autre. Edit : on a souvent mal partout dans la première ascension en haute montagne de l'année. C'est normal, l'organisme est confronté à un effort auquel il n'est pas habitué (à moins d'habiter près de la montagne). Et puis petit à petit, au fil des ascensions ça va mieux. La différence entre tes temps de montée de Malaucène (2h30) et Sault (2h15) semble indiquer cette adaptation chez toi. Si tu reviens dans le coin, je conseillerais de grimper une ou deux fois par Sault, puis par Malaucène et enfin par Bédoin.

Je voulais faire une excursion dans les Ardennes ce dimanche, et plus précisément du côté d'Houffalize, mais les prévisions météo locales (orages…) m'en ont dissuadé. À défaut des vraies Ardennes, j'ai opté pour les « Ardennes flamandes », le cadre du Tour des Flandres, à l'autre bout du pays. Voiture jusqu'à Audenarde, et de là une orgie de côtes classiques de la région, raides ou pavées ou les deux à la fois. Le texte des articles pointés par les liens qui suivent sont en néerlandais, mais avec le profil et l'itinéraire de l'ascension à chaque fois, et parfois une vidéo. Mont de l'Enclus (par Ruien) : https://www.klimtijd.nl/beklimming/kluisberg ;côte de Trieu alias Knokteberg : https://www.klimtijd.nl/beklimming/knokteberg ;Oude Kwaremont : https://www.klimtijd.nl/beklimming/oude-kwaremont ;le Fiertelmeers jusqu'à Hotond, la dernière partie à peine praticable en vélo de route ; d'après le lien suivant c'est l'ascension la plus dure de la région : https://www.klimtijd.nl/beklimming/fiertelmeers ;le Paterberg : https://www.klimtijd.nl/beklimming/paterberg ;le Koppenberg : https://www.klimtijd.nl/beklimming/koppenberg ;le secteur pavé de la Mariaborrestraat enchaîné avec la montée (pavée) de la Steenbeekdries et la descente (pavée, tiens donc !) du Stationsberg : https://www.klimtijd.nl/beklimming/steenbeekdries ;le Taaienberg, aussi appelé Boonenberg puisque Tom Boonen y démarrait systématiquement : https://www.klimtijd.nl/beklimming/taaienberg ;l'Eikenberg : https://www.klimtijd.nl/beklimming/eikenbergEt puis redescente rapide et bien agréable sur Audenarde par l'Edelareberg : https://www.klimtijd.nl/beklimming/edelareberg Le tout en 90 km et à une moyenne rikiki de 19,7 km/h. Usant ! Les jambes sont bien lourdes ce soir. Par ailleurs, temps splendide, chaud (27°) et sec, parfait pour moi, sauf un vent assez fort de secteur nord. À noter que ce week-end, il y avait le «Retro-Ronde» : l'objectif étant de se choisir un parcours dans la région, thématique Tour des Flandres, avec un vélo et une tenue vintage. Se taper les raidards de la région avec un petit plateau du genre 42 ou 44 dents, voire plus, faut le faire… Version française du site dédié : https://bit.ly/2JxzZDX

Je dois être un poil vicelard, mais si une échappée avec ces 4 lascars prend le large lors de la 1ère étape en ligne, j'attends avec un intérêt non dissimulé les commentaires de Richaaar sur Eurosport Dès que Virenque prend la parole j'ai envie de me boucher les oreilles. Donc je préfère m'éviter un calvaire et suivre une autre chaîne. Flamande, de préférence. Sur la VRT ils disent moins de… disons, bêtises, et s'ils font des fautes dans leur langue, ça me dérange beaucoup moins.

… ça descend, ça tombe, ça descend, ça tombe, ça descend, ça tombe… des cordes. 😃

Le Belge a souvent tendance à dénigrer son pays par rapport aux autres et en particulier par rapport à la France. Ça m'a toujours surpris, ce côté systématiquement autocritique. Donc tant mieux si tu t'aperçois qu'ailleurs l'herbe n'est pas forcément plus verte ! (Enfin, « l'herbe pas plus verte ailleurs », ce n'est peut-être pas la bonne expression avec toute la flotte qui te tombe dessus… 😃) Et ce week-end s'annonce sec en Brabant… ceci dit juste pour te dégoûter un peu plus ! 😛

La dernière fois que j'ai tenté de passer outre une zone de travaux, j'ai explosé un pneu. Depuis, j'y réfléchis à deux fois… Et puis, comme tu le dis, une déviation peut vous faire découvrir de chouettes routes.

Laissons donc tomber pour de bon maintenant. 😉

Tu écris: Froome utilise un VAE c'est au plus une interrogation Une interrogation où le point d'interrogation, explicite ou implicite, est notoirement absent, ça ressemble furieusement à une affirmation. 🙄

Peut-être de quoi les faire douter un peu de leur conviction, pour ceux qui sont persuadés que Froome a gagné grâce à un moteur caché : http://www.cyclisme-dopage.com/actualite/2018-06-01-lapresse-ca.htm

Pareil pour les semaines compliquées… Fais-moi signe dès que tu es libre, j'ai déjà un parcours en tête. Sans gravel, mais avec quelques pavés (pas trop) et un max de raidards. 😆 Sinon, aujourd'hui c'était l'habituelle petite sortie d'entretien de milieu de semaine, une vingtaine de kilomètres à l'est de Bruxelles avec quelques bosses.

Vous me faites envie avec toutes vos grimpées du Ventoux ! Un de ces jours j'irai m'y mesurer un jour à vélo. En me basant sur la dénivellation et mon niveau habituel, je devrais mettre entre 1 h 45 et 2 h pour grimper par Bédoin ou Malaucène. Malheureusement ce ne sera pas encore pour cette année, je pense. Quand je retournerai dans mes Alpes natales cet été, ce sera pour combler d'autres lacunes impardonnables de ma part : le col de la Croix de Fer versant Allemond, par exemple, ou le col de la Madeleine. Le Ventoux attendra encore de voir mon triple super-compact ! 😃

Le col du Coq est mon col fétiche… Ce message m'a donc motivé pour me renseigner et j'ai appris que le versant Saint-Pierre de Chartreuse du col du Coq est fermé par décision communale depuis janvier pour une durée indéterminée… http://www.saintpierredechartreuse.fr/uploads/1959/arrete-g04-col-du-coq.pdf Comme cette commune ne s'est jamais montrée très empressée d'entretenir cette route, ça sent le sapin (de Chartreuse) pour l'accès au col par ce versant… 😢

Si la fente n'a pas traversé la carcasse et concerne juste la chape, donc la partie superficielle du pneu, alors il n'y a pas d'urgence et le pneu est effectivement toujours utilisable. Ceci dit, si on roule souvent sur route sale et si cette fente est importante, elle va devenir un véritable nid à petits gravillons, qui vont s'y maintenir et sur lesquels le pneu va rouler sans arrêt. Et donc le risque de crevaison augmente. Pour ma part, s'il ne s'agit que de petites coupures, je ne change pas de pneu tant que ces coupures ne sont pas trop nombreuses (ce qui est d'ailleurs un signe d'usure). Mais si la coupure est une fente de bonne taille (1 cm de longueur ou plus), je change de pneu dès que possible.

120 km aujourd'hui, pour la plupart à l'ouest de Bruxelles, à travers une région verdoyante appelée Pajottenland. Parcours à parfum de Tour des Flandres d'antan, puisque je suis passé par le mur de Grammont et le Bosberg. Très bonnes sensations sur ces deux célèbres côtes ainsi que partout ailleurs. La forme semble enfin arriver. Temps splendide et températures estivales, vent de direction changeante mais pas trop fort. Conditions climatiques quasi idéales donc. Si seulement ça pouvait durer…

Il y a une différence entre voir et interpréter ce qu'on voit, comme tu le fais.

J'y suis allé en voiture quand j'étais tout gamin, à la Bérarde, tellement jeune que je ne m'en souviens pas à vrai dire. Mais mes parents si : il m'ont raconté qu'il y avait eu un embouteillage monstre dû à une voiture belge dont un passager avait fait une crise de vertige tellement sévère que le conducteur avait dû s'arrêter. Et comme la route était tellement étroite qu'il était impossible de doubler...

La petite sortie habituelle du milieu de semaine cet après-midi, dans le sud bruxellois. 30 km essentiellement dans la forêt de Soignes et les alentours proches. Rien à signaler de particulier.

En dehors de la bande de roulement qui s'aplatit, pour ma part l'indice d'usure le plus important est l'augmentation rapide du nombre de petites coupures sur cette bande de roulement. Dans ce cas, je vire ce pneu arrière, j'achète un pneu neuf, je le mets à l'avant et je mets l'ancien pneu avant à l'arrière… J'installe toujours les pneus neufs à l'avant, pour limiter le risque de crevaison à cet endroit : les crevaisons éventuelles à l'avant sont bien plus dangereuses qu'à l'arrière.

Sortie relativement courte de 77 km ce matin, dans le quart sud-est de Bruxelles comme souvent : Kortenberg, Herent, Bertem, Huldenberg, Overijse, Tervuren… Quelques belles côtes au passage pour tester les jambes (et un nouveau dérailleur arrière qui donne toute satisfaction pour le moment). Un peu frustré d'avoir fait plus court que prévu en raison d'impératifs familiaux, mais vu les nuages menaçants qui arrivent dans le ciel brabançon en ce moment, c'est peut-être mieux comme ça…

Certains produits ont tendance à entrainer de sévères déshydratations. Une dysenterie ou une forte gastro-entérite aussi, pour donner des exemples de causes naturelles… S'il a chopé ce genre de truc pendant la nuit précédente, la déshydratation s'expliquerait tout aussi bien par ça, on n'est pas obligé de chercher du côté sordide ! Mais bon, faute de communication supplémentaire de la part de Groupama-Fdj, on en est réduit aux supputations.

Le mec a fait une étape de montagne après 3 semaines de course et une maladie qui l'a empêché de dormir la nuit précédente. Peut-être un élément de réponse à ma question… Malade, l'organisme ne réagit plus de la même façon. Mais alors il n'aurait jamais dû prendre le départ hier !

Sans tirer aucune conclusion parce que je suis quand même mal placé pour juger le type d'effort que doit faire Pinot, je me pose quand même des questions, surtout celle-ci : qu'est-ce qui a bien pu causer cette déshydratation ? Il a tenu jusqu'à la veille de l'arrivée d'une course de trois semaines sans problème physique (en apparence du moins) et paf, déshydratation l'avant-dernier jour, alors qu'il a quand même prouvé qu'il s'avait se réhydrater les jours précédents, et sur tous les grands Tours qu'il a disputés et terminés. Alors quoi ?

Tu n'y croyais pas une seconde, disais-tu en début de fil, et pourtant… 😇

D'après une interview donnée à Sporza, Dumoulin n'est pas sûr d'avoir commis une erreur en attendant Reichenbach, parce que s'il avait roulé tout seul le résultat aurait été selon lui encore pire. Mais par contre il lui en veut de «descendre comme une grand-mère» (sic 😃) et donc de lui avoir fait perdre un temps considérable en descente. (Dans le Tour de 2016 j'avais remarqué que Reichenbach descendait le col du Grand Colombier mains aux cocottes, ce qui dénotait déjà un grand manque d'aisance dans l'exercice.)