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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. C'est ce que je constate sur quasiment toutes les cyclos ardennaises auxquelles je participe. Sauf que moi, par principe je grimpe au même rythme du début à la fin (sans doute aussi l'habitude des montées de longs cols alpins), et j'en rattrape pas mal qui étaient partis au sprint en début de montée. Et Dieu sait que je ne suis pas un foudre de guerre.
  2. Je donne la recette : faites rouler votre vélo à la main, puis en le soulevant du sol faites heurter votre pied/jambe ou le sol aux manivelles de façon à donner une impulsion supplémentaire (ce qui fait que les manivelles du vélo tournent), et votre roue arrière tournera à ce rythme. Cas très semblable sur la vidéo soi-disant accablante sur Van Aert lors d'un cyclo-cross, où sa pédale heurtait tout bêtement le sol.
  3. Mais cela ne marche pas pour moi, sûrement une question neuromusculaire. Même sur le plat, disons à 30 km/h, je tourne le plus naturellement autour de 85 rpm. Alors, tourner encore plus vite en bosse, c'est carrément impensable pour moi. A la même époque je me souviens avoir fait des tests sur un raidard de 200-300 m à 13-15% et c'est avec des braquets du type 42:16 que je faisais mes meilleurs temps. Comme M..ron, je passais en force Ça peut être aussi une question d'habitude et d'éducation au pédalage ? Difficile de le dire quand on n'est pas à ta place. Pour ma part, ma vélocité est due à l'écoute de mes sensations. J'ai lu la biographie de Froome où il expliquait qu'il avait très tôt pris l'habitude de pédaler à haute cadence, depuis ses premiers coups de pédale au Kenya, sous l'influence de son éducateur cycliste d'alors. Et quand on compare avec son coéquipier Geraint Thomas, qui lui pédale systématiquement en force, on peut se dire qu'en effet c'est plus une question d'habitude/éducation que de consignes de la part de l'équipe Sky. Ou alors de sensations différentes. Comment savoir à leur place ?
  4. Ma fille, qui a 9 ans et qui est Belge, m'a félicité ce soir en me disant « Tu es champion du monde » ! Je lui ai expliqué que je n'étais en rien champion du monde, que c'était l'équipe de football représentant mon pays qui était championne du monde, et que ce n'était pas du tout la même chose. Donc que je ne voyais pas pourquoi j'aurais droit, moi, à des félicitations. Si elle a bien compris ce que j'ai tenté d'expliquer, je crois qu'elle aura fait un grand pas dans son éducation.
  5. Par contre, le rendement de la chaîne du vélo mono-vitesse est bien mesuré, lui, et à 97 %. Et j'ai du mal à concevoir qu'un système à dérailleur ait un rendement égal voire supérieur à celui-là malgré les croisements de chaîne et frottements de galets. Jean Guy et toi avez des études là-dessus à pointer ?
  6. Je remarque que ta référence donne 5% pour une perte typique d'une transmission à chaîne, ce qui est le double des valeurs réelles (comme récemment mentionné par Jean Guy et cela même ds le cas d'un mauvais alignement plateau-pignon). Gné ? D'après leur graphique, le rendement d'une transmission singlespeed (mono-vitesse), indiqué par le trait horizontal rose, est de 97 %, donc une perte de 3 %, pas 5 %. Une valeur donnée également, de mémoire, par Claude Genzling dans un de ses livres. Edit : à moins que tu parles de cet extrait ? A pretty common derailleur drivetrain efficiency number that’s thrown around is 95%, and this seems about right to me. The reason a derailleur system is less efficient than a singlespeed is due to (a) the derailleur jockey wheels and (b) the chain line; in other words, the angle at which a chain has to run from the front chainrings to the rear cogs. Dans ce cas, quelles sont les références sur lesquelles vous vous basez, Jean Guy et toi ?
  7. Le lieu de la pratique compte aussi. En principe, je souhaite le bonjour également, mais quand je croise plusieurs cyclistes par minute, comme ça m'arrive parfois dans mes sorties en Belgique, ça n'a plus trop de sens de saluer chacun ! 🤐
  8. Franck PASTOR

    AG2R

    D'après Jean Guy, ce sont les mêmes boyaux que chez Sky et Movistar, des Continental. Donc, la faute à pas de chance ou à trop vouloir utiliser les bas-côtés sur les portions pavées.
  9. Je suis une « mauvaise raison » ? Grrr… 😠 S'agissant du rendement du moyeu Rohloff (il n'y a que ce moyeu qui propose 14 vitesses, seul Pinion, avec 18 vitesses mais au pédalier, en propose plus), je t'avais déjà signalé ce lien, il me semble : il rend compte (en anglais) des résultats d'une étude sur les rendements des différents systèmes de vitesses intégrées par rapport à celui d'une transmission classique mono-vitesse. Où on s'aperçoit que le moyeu Rohloff en est vraiment très proche. https://www.cyclingabout.com/speed-difference-testing-gearbox-systems/ Mais chaque transmission a été testée avec une chaîne, et non avec courroie. J'ai moi-même posé la question, en commentaires, du rendement comparé d'une courroie et d'une chaîne, pour le même type de transmission. L'auteur de l'article m'a répondu que la courroie rendait légèrement moins bien : une perte d'environ 1 % par rapport à la chaîne. Ça ne l'a pas pas empêché d'en devenir un adepte : associé à un moyeu à vitesses intégrées, comme on dit en anglais, c'est bombproof comme système. De quoi convaincre des randonneurs au long cours comme ton ami et lui. Sur le même site, un article consacré aux courroies : https://www.cyclingabout.com/carbon-belt-drive-everything-you-ever-need-to-know/ On y lit que pour fonctionner au mieux, une courroie doit subir une tension très importante. Ce serait la cause de la perte de rendement par rapport à la chaîne.
  10. Mon ascension fétiche aujourd'hui, le col du Coq (1434 m) en Chartreuse dont le versant est, départ à Saint-Nazaire-les-Eymes, commence à 5 km de chez moi. Montée et descente par ce versant, l'autre versant, côté Saint-Hugues-de-Chartreuse, étant fermé depuis que la route a été emportée par un glissement de terrain… et elle semble fermée pour au moins un an encore. https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/quel-avenir-route-du-col-du-coq-isere-1508631.html Avec ma «forme» actuelle, pas étonnant que mon temps d'ascension de cet après-midi ait été… escargotesque : les 12,7 km et 1100 m de dénivellation en 85 minutes (contre 75 l'année dernière au mois d'août…). Je crois bien ne jamais l'avoir grimpé aussi lentement. Pour info, mon record est de 62 minutes, mais c'était il y a vingt ans ! Temps assez cafardeux, après les jours de grand soleil qui ont précédé, aujourd'hui c'était nuages bien gris et quelques courtes averses (peu intenses heureusement). Pour ne rien arranger, une fois arrivé au col, des insectes ont trouvé le moyen de me piquer aux cuisses, à travers le cuissard ! Bienvenue ! 📢 Je compte m'y mesurer à nouveau dans un mois, de quoi mesurer d'éventuels progrès. Après cette bérézina et celle de Chamrousse, ça me fait deux revanches à prendre !
  11. Si tu as l'occasion de voir ce film n'hésite pas, c'est un OVNI dans son genre, vraiment spécial. On peut aussi monter directement au Galibier par la vallée de la Clarée ? La seule possibilité que je connaissais est celle qui passe par le seuil des Rochilles, et qui redescend sur le versant nord du Galibier au Plan Lachat. Donc deux ascensions plutôt qu'une.
  12. Excellente idée d'avoir grimpé cette légende ! Tu avais vu le film de Luc Moullet qui lui est consacré ? Puisque tu disposes d'un VTT, un autre truc à faire, si tu en as l'occasion, pourrait être de grimper au col du Galibier par l'ancien itinéraire du versant sud (abandonné en 1938), qui commence environ 1 km avant le col du Lautaret quand on vient de Briançon. Le compte-rendu ci-dessous en donne un bel aperçu : http://vttnature.free.fr/galibier.php Mais peut-être l'as-tu déjà faite. Pas moi, forcément : je n'ai pas de VTT et d'ailleurs je n'ai appris l'existence de cette route que récemment. Contrairement au Parpaillon, ça semble accessible aux vélos gravel.
  13. Ça n'a pas cours en Wallonie ? À Bruxelles on en voit plein, des panonceaux de ce genre. Pour les Français de France qui nous lisent, le code de la route est une compétence régionale en Belgique, il diffère donc selon qu'on se trouve en Flandre, en Wallonie ou à Bruxelles. Edit : apparemment, ils existent bien aussi en Wallonie, mais sont encore rares : http://www.gracq.org/actualites-du-gracq/tourner-droite-au-feu-rouge-toujours-une-exception-en-wallonie Tandis qu'ils seraient plus fréquents en Flandre (pour ma part, je ne me souviens pas en avoir vus en Brabant flamand…) et ils sont devenus la norme à Bruxelles : http://www.gracq.org/actualites-du-velo/le-cedez-le-passage-cycliste-au-feu-devient-la-regle-bruxelles
  14. 113 km aujourd'hui. À partir de la maison, 15 km plats jusqu'à Grenoble, et de là la classique «trilogie de Chartreuse» : enchaînement des cols de Porte, du Cucheron et du Granier. Puis descente sur Chapareillan et retour par la vallée du Grésivaudan, le long de la Véloroute 63, que je ne connaissais pas (verdict : verdoyant, bien tracé, beaucoup moins de trafic que par les routes habituelles forcément — c'est fait pour… mais qu'est-ce que c'est tape-cul !) Temps beau et chaud comme depuis le début de la semaine, nickel. Sensations moyennes, mais quand même meilleures que lors du calvaire de la montée de Chamrousse avant-hier. Il faut dire que j'ai fait attention à plus me ménager aujourd'hui. La surprise du chef : à Saint-Pierre d'Entremont, au pied de la descente du Cucheron, route barrée et déviation… par une montée courte mais sacrément raide, une sorte de petite Redoute avant de replonger vers l'itinéraire normal de la montée vers le col du Granier. De quoi me féliciter de m'être économisé ! Dans la descente du Granier vers Chapareillan, je me suis dit que c'était vraiment le lieu idéal pour tester ses freins (qu'ils soient à patins ou à disques) ! Je ne connais pas de descente plus technique que celle-là : raide, sinueuse, imprévisible, la plupart des virages aveugles, revêtement pas top… Un maître mot : prudence !
  15. Il a certainement pris ce risque en toute connaissance de cause. Il aurait perdu bien plus de temps qu'il n'en a perdu hier, pénalité comprise, s'il n'avait pas roulé derrière sa voiture d'équipe. Pour l'anecdote, il aurait cassé un rayon en heurtant la roue arrière de Bardet, qui lui même a dû changer de vélo juste après. Ils doivent se maudire l'un l'autre depuis ! 😃
  16. Dans une discussion, un moyen souvent efficace de deviner le «bon» camp est de repérer celui qui a le moins recours à l'insulte et au mépris, les aveux de faiblesse. C'est assez facile ici dans ce fil. 🙄 Alors qu'est-ce que je préfère cette réponse argumentée de ta part aux affirmations méprisantes du genre « les disques c'est pour les pimpins »… Oui, le disque est attrayant pour ma part, mais déjà ce n'est pas sûr qu'ils équiperont mon prochain vélo, parce que si les freins sont essentiels ils ne forment pas un critère déterminant dans mon choix. Je suis bien plus sensible aux développements qui pourront être montés sur mon vélo, par exemple. Des disques seraient un plus dont je pourrais tenir compte, voilà tout. Mais toi, parmi tous les inconvénients qui ont déjà été listés en long, en large et en travers, quels sont les inconvénients qui te rendent si allergique ? (Une régression, dis-tu carrément). Tu crains peut-être essentiellement l'absence de choix ? Je sais ce que c'est, j'ai déjà suffisamment râlé contre la suppression du triple plateau dans les gammes route (ce qui m'a valu d'ailleurs certaines remarques désobligeantes de quelques-uns qui râlent maintenant contre les disques ici). Mais les vrais responsables ne sont pas ci, ils sont en amont.
  17. Merci ! 😉
  18. Mais avec l'ambiance «course» typique d'une cyclo, à laquelle il est difficile de résister même pour moi, je me fatiguerais bien plus que sur un parcours que je me concocte moi-même et que je fais à mon rythme. Avec à peine 3000 bornes depuis le début de l'année je n'ai pas encore les jambes pour me «lâcher» en montagne. Et puis de toutes façons, pour ce genre de cyclo, par principe pour moi c'est le grand parcours ou rien.🆒 Prochaine sortie prévue vendredi ou samedi, en Chartreuse…
  19. On ne sera géographiquement pas très éloignés. Bon courage pour cette cyclo qui m'aurait bien intéressé si j'avais eu les jambes en cette période !
  20. Ai laborieusement dépassé le cap des 3000 km aujourd'hui lors de ma montée à la station de Chamrousse, près de Grenoble (voir « Votre sortie du jour » dans le forum «Entrainement-santé-forme»). 3063 km au compteur annuel maintenant.
  21. 65 km ce matin, avec une seule ascension cette fois mais pas la moindre, la montée à la station de Chamrousse à 1750 m d'altitude, la route goudronnée la plus haute du massif de Belledonne. Pour cette fois j'avais choisi le versant Belmont — Prémol, un des deux accès qui partent d'Uriage. Ça m'a fait environ 1500 m de dénivellation depuis le début de la vraie montée à Gières. La montée «officielle» commençant à Uriage même (7 km après Gières) : 1340 m de dénivellation pour 18,5 km selon Altigraph, soit un pourcentage moyen de 7,1 %. Sensations correctes jusqu'au passage près du col du Luitel vers 1260 m d'altitude. Après c'est devenu franchement pénible, malgré un net radoucissement de la pente : froid, mal aux jambes, début de crampes, vent contraire… j'étais bien content quand le sommet s'est présenté, après 1 h 40 d'effort depuis Uriage, alors que mes temps habituels sur cette montée tournent plutôt autour de 1 h 30 — 1 h 35. Il devait faire dans les 10° à Chamrousse quand je suis arrivé, vers midi pourtant. En plaine il faisait déjà dans les 25°, paraît-il… C'est donc peu dire que la descente a été «vivifiante» au début, malgré l'imper, le bonnet et les gants longs que j'avais pris soin d'emmener ! Je n'ose même pas imaginer ce que ç'aurait été sans ces équipements supplémentaires.
  22. Ce que j'aimerais surtout, c'est que dans un «camp» comme dans l'autre on arrête de faire le coup du mépris. À chaque fois, ça ne rabaisse qu'une chose : le niveau du forum.
  23. Il me semble qu'il est déjà assez riche et surtout déjà assez célèbre et influent pour pouvoir rouler avec le type de freins qu'il souhaite.
  24. Ce n'est pas à moi qu'il faut lui demander, mais à lui. Chiche ? De toutes façons, même s'il met les disques en montagne, tu as déjà trouvé ta réplique : c'est parce qu'il ne joue pas le général. Même pas capable d'admettre l'éventualité qu'il peut les utiliser parce qu'il les préfère aux freins classiques…
  25. Où il ne freine pas, vraiment ? T'es sûr ? À te lire on se demande parfois pourquoi il y a des freins sur les vélos dans les pays plats…
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