Franck PASTOR

J'en ai vu plusieurs ici à Bruxelles ne pas pédaler du tout et avancer quand même à vitesse constante, trop longtemps pour que ce soit de la roue libre et avec un bruit façon ronronnement bien caractéristique. Probablement un moteur électrique installé dans le moyeu arrière, ou une assistance trafiquée à ce niveau-là.

Et tu peux ajouter que les descentes du Jura sont beaucoup moins fréquentées et nettement plus propres que celles d'une agglomération belge (Bruxelles ou Liège, même combat). En échange, on a moins de neige l'hiver et moins de gravillons l'été ! 🆒

Van der Poel et compagnie nous ont copié ce week-end à Overijse 😃:

Tant qu'à faire, ma sortie d'hier matin : trois heures de bécane, direction le sud-ouest de Bruxelles cette fois-ci, avec quelques côtes traditionnelles de Paris-Bruxelles (aujourd'hui Brussels Cycling Classic) : la côte d'Alsemberg, le Bruine Put, le Sollenberg. Et quelques autres dans Bruxelles même, comme celles du chemin des Tumuli dans la forêt de Soignes et la rue du Mystère à Forest pour finir. Routes gadoueuses à souhait, mais ça ce n'est plus un scoop. L'anecdote du jour : je me suis fait courser par un chien dans la forêt de Soignes. Il était petit, race indéterminée, mais il semblait vraiment en vouloir à mes mollets, ce roquet...Y a pas à dire, ça motive à travailler son sprint!

… en cyclo-cross. Faut bien avouer que c'est subtil 😃: Et ça marche : l'auteur de l'entourloupe (bon d'accord, certainement involontaire) est devenu champion des USA de cyclo-cross !

Pas besoin de fonte des neiges ici pour avoir les routes dégueulasses en permanence, il suffit d'un peu de pluie pour faire déborder la boue des terrains et champs longeant les routes. Et en cette saison, ça ne sèche pas ou très lentement. Les tracteurs apportent leur contribution, bien sûr. Et puis des zones en construction ou en travaux il y en a toujours un peu partout dans une agglomération comme celle de Bruxelles. Donc en ce moment, en ville comme en-dehors, mon vélo mange son pain noir, si je puis dire. 😕 Et pour moi, pas question de kärcher, puisque je vis en appartement. Chiffons sur le carrelage pour éviter que le sol soit taché, vélo sur support et puis huile de coude ! D'ailleurs, le kärcher sur un vélo, ce ne serait pas déconseillé ? Si l'eau à haute pression pénètre dans les roulements…

Ceci dit, c'est quand même un foutu râleur, vous ne trouvez pas? Il n'y a pas dans l'air comme une rumeur d'hôpital qui se f… de la charité ? 😇 À moins que ce soit cette odeur prégnante de mauvaise foi… Tu me feras la Moerenhoutstraat dix fois de suite sur le 40/20 en guise d'expiation, hypocrite !

3 h de sortie, de Bruxelles vers ma destination habituelle pour faire de la grimpette, les alentours de Huldenberg et Overijse. Température plutôt douce et peu de vent mais pendant toute la sortie un crachin constant, du genre qu'on ne sent pas quand on est à pied, mais qui à vélo finit à la longue par transpercer vos vêtements. Ce ne serait rien si les routes n'étaient pas tapissées de cette s… de p… de m… de cochonnerie de boue qui, dans cette région, n'est rien d'autre que du sable aggloméré qui s'infiltre partout dans le vélo ! Entre autres, la chaîne qui se met régulièrement à grincer et les étriers à frotter contre les disques… et je commence tout doucement à en avoir marre de nettoyer ma bécane après chaque sortie. Allez courage, encore quelques mois à ce régime et on aura à nouveau droit à des routes sèches. 😕

Ah tiens, ça t'a frappé toi aussi, cette insensibilité des Belges au froid ! Bientôt 20 ans que je vis dans ce pays et je suis toujours aussi frileux, moi. Je devrais essayer l'alcool de patate…

Aujourd'hui, à Renaix, il n'a terminé que troisième (derrière Toon Aerts et Eli Iserbyt), un événement en soi ! Pour le reste, un sacré chantier ce cross : ultra-vallonné et boueux à souhait. Limite praticable… y compris pour les spectateurs ! 😃 https://www.instagram.com/p/B6DzqB6F4_q/

Aux portes de Tournai même, le mont-Saint-Aubert qui prolonge la Croix-Jubaru, est ce qui se rapproche le plus de ce que recherche Michel. Le versant standard fait 1,8 km à 6,7 % de moyenne et 121 m de dénivellation, avec 300 m à plus de 10 %. Une variante propose 2,4 km à 5,2 % et 124 m de dénivellation (un record pour la Belgique au nord du sillon Sambre-et-Meuse, je crois), avec un surprenant passage en lacet à 17 %. J'ai vécu 3 ans à Tournai. À l'époque, chacune de mes sorties comprenait au moins une ascension de ce mont. Parfois, c'était une dizaine d'ascensions. J'ai un jour discuté avec un autre cycliste qui était en train de le faire 40 fois de suite pour se préparer aux cyclos de montagne ! Mais ça reste quand même relativement loin de la zone où se trouve Michel (30-40 km, au jugé).

J'ai toujours ma carte d'identité sur moi, ainsi qu'une feuille indiquant entre autres mon groupe sanguin et un numéro téléphonique à contacter en cas d'urgence. Elles sont dans une poche latérale à fermeture éclair de mon maillot.

4 h de vélo au nord de Bruxelles par temps froid, plutôt ensoleillé, mais avec un de ces vents… fort à vous figer sur place à la sortie d'un virage, ou à vous forcer à mettre un braquet plus petit au sommet d'une bosse, alors que la pente s'adoucit pourtant. Vivement une sortie sans ce gâcheur de sortie cycliste…

Je te conseillerais plutôt la Patagonie, ça te conviendrait mieux là-bas : accidenté, froid, vent fort et permanent : l'idéal pour toi ! 😃

J'y crois pas ! Il a trouvé ce vent «bien chaud» !!! Dis Michel, tu fais sûrement partie de ces nombreux Belges dont les ancêtres sont venus du Groenland ? J'en ai encore vu pédaler en cuissard court ces derniers jours ! C'est sûr que 5°, c'est la canicule pour ces gens-là ! Bon, bref, côté sortie du jour : autant de kilomètres que toi, du côté de Tervuren et Huldenberg sans aucun plaisir ou presque à cause de ce vent de m.... ! Heureusement qu'il faisait sec, sinon c'était la sortie pourrie par excellence.

Contrairement à certains sur ce forum, je ne peux sortir que deux fois par semaine en général, et je n'ai pas souvent le choix de mes jours de sortie dans cette semaine. Because boulot et famille. Et certaines semaines, pour les mêmes raisons je ne peux pas sortir du tout. Problème, j'ambitionne de faire de longues randonnées flandriennes et ardennaises en avril et mai, comme j'en ai pris l'habitude. Alors, qu'est-ce que tu ferais à ma place s'il pleut ou vente les deux seuls jours de la semaine où je peux sortir, et s'il pleut et vente à nouveau pour mes deux jours de sortie de la semaine suivante, voire de la suivante encore ? Parce que c'est fort possible que ça se produise ici en Belgique, ça m'est arrivé suffisamment souvent comme ça… et ce genre de malchance climatique peut fort bien se reproduire à telle ou telle période jusqu'à fin avril, voire plus longtemps encore. Tu conviendras que ne sortir que les jours de temps clément, dans ma situation particulière ce ne serait pas l'idéal comme préparation. Donc, même s'il pleut ou vente pendant mes jours de sortie, je sors. Mon vélo reste au chaud uniquement quand je ne suis pas sûr de pouvoir tenir dessus, par exemple en cas de neige ou de verglas.

Ce serait un moindre mal. On peut encore sortir en cas de pluie ou de vent (sauf tempête, évidemment) et maintenir un entrainement relativement convenable, même si ça n'a rien d'agréable dans ces conditions... Tandis qu'avec de la neige ou du verglas, ce n'est même pas la peine d'y penser.

En Belgique, elles sont systématiquement obligatoires. Sûrement pour nous motiver à rouler dessus, vu l'état lamentable de beaucoup d'entre elles. 😕 Ceci dit depuis quelques années, je constate une amélioration, lente mais constante, de l'état de ces pistes. Mais on part de tellement loin… Ici à Bruxelles et dans les environs, les soi-disant pistes cyclables sont trop souvent des trottoirs ou des parties de trottoirs rebaptisés «pistes cyclables» par la magie d'un panneau (rond) et d'un coup de peinture rouge. Autre technique à la c.. très répandue dans ce pays pour obtenir des bandes cyclables à moindre frais : profiter du renouvellement d'une chaussée pour marquer deux bandes cyclables au bord de ladite chaussée… tout simplement en ne rénovant pas cette partie-là. Il n'y a pas de petites économies. C'est ainsi qu'on se retrouve, cyclistes, à rouler sur du béton (parfois même sur des pavés !), alors que le reste de la chaussée est recouvert d'une couche d'asphalte immaculée. Et il va couler beaucoup d'eau sous les ponts avant que toutes ces horreurs soient rectifiées, tellement il y en a de partout.

Un «petit vieux» qui «déménage» actuellement ! C'est toi qui va devoir me ménager si on fait cette sortie bientôt, avec toutes les bornes que tu accumules. Tiens, justement, ma sortie d'aujourd'hui est passée par deux talus que tu dois bien connaître : la rue Acreman à Limal, alias “Tienne Vanasse sud-ouest” pour l'encyclopédie Cotacol, premier hectomètre à 21% de moyenne avec un passage à 25% ; et la drève de Stadt à Wavre (dernier hectomètre à 16% de moyenne, passage à 22% juste au sommet). Au sommet du premier hectomètre de la rue Acreman, un panneau posté dans le sens de la descente indique carrément 30% de pente… vive le 24/34 !! Au passage, quel bordel l'aménagement routier dans la vallée de la Dyle entre Ottignies et Wavre… Entre les centres commerciaux, la N25, Walibi et la circulation monstre, le cycliste ne sait plus où poser les roues ! 📢 Sinon, ça m'aura fait 5 h de vélo environ, une sortie assez exigeante du sud à l'est de Bruxelles avec en plus des bosses citées ci-dessus, mon habituel Smeysberg (qui devrait faire partie du parcours du championnat du monde 2021, soit dit en passant). Sur la fin de la sortie, je sentais les crampes venir… Temps sec, températures raisonnables (8° environ) mais routes détrempées et vélo super-crade au retour, comme de juste… et un vent très déplaisant, constant et glacial, qui me plombait le moral comme d'habitude dès que je l'entendais siffler dans mes oreilles.

Hélas, hélas, la réalité dépasse parfois la fiction. https://www.hln.be/in-de-buurt/merksplas/fietser-die-vrachtwagen-niet-wilde-doorlaten-in-viraal-filmpje-is-zelf-trucker-denk-maar-niet-dat-hij-hier-spijt-van-heeft~aea917f6/ J'imagine que si les rôles avaient été inversés ce jour-là, ce gros beauf n'aurait pas pris la peine de s'arrêter pour laisser passer le cycliste 🙄.

Et le plus fort de l'histoire, c'est que d'après les médias flamands ce cycliste sur speed-pedelec est lui-même chauffeur routier de profession !

Il dit bien ce qu'il veut, ce ne sera jamais lui qui pédalera à ma place. 🆒

Si tu es disponible une de ces semaines, j'ai d'autres vacheries de ce genre en réserve dans le coin, que tu ne connais peut-être pas non plus. Je me ferai un plaisir de te les montrer !

Parce que je me sens mieux comme ça. Je suis arrivé à ces braquets et ces cadences en écoutant mes sensations, pas celles des autres, et en constatant leur effet sur mes vitesses de déplacement, pas celles des autres. Et je ne changerai pas, quel que soit le jugement de valeur qu'on me porte. 😉

Dans mes très bons jours, à 9-10 km/h minimum dans la Moerenhoutstraat et ses 18% maxi. Oui, je tourne les jambes très vite sur mes braquets minuscules, Michel et d'autres ici peuvent en témoigner. Dans de courtes côtes, je peux facilement monter à 100 tours/minutes. Dans de longues ascensions de montagne, ça oscille généralement entre 80 et 90 tours/minutes. C'est ma façon de faire depuis des lustres. Ça ne fait pas de moi un champion ni même un cyclo de haute volée, mais je suis rarement ridicule en côte dans un groupe de cyclos moyens. En descente, je ne me débrouille pas trop mal non plus. C'est sur le plat et les faux-plats que j'ai du mal à suivre. Pour moi le plat est fait pour la détente entre deux bosses. 🆒