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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Comme prévu, les 120 km de la randonnée Maxime Monfort aujourd'hui, entre la très belle et curieusement méconnue région des Ardennes comprise entre Houffalize (Luxembourg belge) et Clervaux (Grand-Duché). Quelques gouttes de pluie au départ, puis temps sec ensuite… mais très venteux, comme la météo le prévoyait. Vent de côté il fallait parfois pédaler penché sur le côté pour compenser. Mais comme il y avait très peu de circulation sur le parcours (particulièrement bien tracé), le danger était limité. 1900 m de dénivellation d'après le GPS d'une cycliste en compagnie de qui j'ai fait la deuxième moitié du parcours. (L'organisation indiquait 1926 m, ce qui n'était donc pas exagéré). 5 h 20 sur le vélo + 20 min d'arrêt environ aux deux ravitaillements, 22,5 km/h de moyenne. Plus de détails à venir sur le forum « Cyclosport », dès que possible.
  2. Gir's sur mesure, fin 2002. Enfin, pour le cadre. Tout le reste, fourche comprise, a été changé une ou plusieurs fois au fil des ans.
  3. Content que mes compte-rendus plaisent, mais ce sera difficile de rendre celui d'aujourd'hui intéressant ! 79 km aujourd'hui, dans le triangle Bruxelles-Louvain-Overijse comme souvent. Départ sous la pluie (qui n'a heureusement pas duré longtemps), temps sec ensuite. Quelques bosses pour faire passer le temps. Et rien de bien particulier à signaler à part cela. Samedi, j'ai prévu de faire la randonnée Maxime Monfort : départ et arrivée à Houffalize, et entre les deux, un parcours de 120 km à travers les deux Luxembourg (la province belge et le Grand-Duché). Ils prévoient un temps globalement sec à quelques averses près, mais aussi (et surtout) beaucoup de vent. Moi qui ai horreur de ça, il va falloir m'accrocher… 😕
  4. Quand je vois les images d'Evenepoel en contre-la-montre, je me demande comment il fait pour respirer, tellement il est bas sur le guidon. Au point qu'on dirait qu'il se donne des coups de jambe dans le torse à chaque coup de pédale ! Question aérodynamisme, par contre, on peut difficilement faire mieux…
  5. Oui, c'est comique, dans le genre kafkaïen… mais c'est malheureusement cohérent puisque seuls les habitants des communes à facilités peuvent bénéficier de ces facilités (sur demande), et seulement au niveau communal. Vis-à-vis de toute autre personne, l'administration en Flandre (y compris les communes à facilités) se doit d'utiliser uniquement le néerlandais dans ses communications officielles…
  6. Je ne le minimise pas, j'ai constaté simplement que le Flamand moyen (le Belge moyen, plus généralement) rencontré dans la rue ou accoudé au bar n'est absolument pas la même personne que lorsqu'il se présente devant l'isoloir. Un peu comme une personne aussi douce qu'un agneau en temps normal se transforme en loup enragé une fois au volant… C'est valable aussi dans une certaine mesure en France, mais je n'y ai pas vu ce phénomène de dichotomie poussé au même point qu'en Belgique. Et ça se retrouve au plus haut niveau politique… Tu as un homme politique flamand tel que Hendrik Vuye, ancien N-VA qui a quitté ce parti parce que plus assez nationaliste flamand à ses yeux. Plus à droite que la droite, plus flamingant que flamingant… et pourtant il vit et travaille en Wallonie, et se définit lui-même comme un… Wallon flamingant. L'auteur préféré de Filip De Winter, bon billingue mais véritable leader du parti nationaliste flamand et xénophobe Vlaams Belang, serait Alexandre Dumas… Olivier Maingain, l'ultra-francophone belge, se pose comme défenseur des Francophones en se refusant à parler néerlandais au niveau national… alors qu'il maîtrise parfaitement la langue (sa mère était néerlandaise et il a fini ses études à Utrecht!) et qu'il n'hésite pas à l'employer dans ses fonctions de bourgmestre à Woluwé-Saint-Lambert (officiellement bilingue comme toute commune de Bruxelles). Ça me sidère encore, cette séparation aussi drastique entre l'idéologie proclamée et la vie concrète… est-ce aussi un trait du surréalisme à la belge ?
  7. Il m'avait relaté que ses jantes carbone utilisées toute l'année par tous les temps ne présentaient aucune usure après 40000km contrairement à des jantes alu. Serait-ce aussi le cas avec la délicieuse pâte abrasive qu'est la boue sablonneuse tapissant les routes bétonnées de chez moi dès qu'il flottte ? Je demande à voir. Et au juste, j'ai une paire de jantes (alu certes), pourtant assez robustes, à remplacer après environ 12000 bornes : trop creusées… et les nouvelles jantes commandées se font attendre. 🙁 Pour l'autre point que tu soulèves, reconnait-on qu'une roue carbone pour freins à patins est de bonne qualité uniquement parce qu'elle ne chauffe pas au freinage ? Il y a quand même d'autres critères, j'espère ??
  8. Ils sont rares les Flamands qui veulent bouffer du Wallon ou même la langue française :-) Si seulement j'arrivais à parler néerlandais aussi bien que beaucoup d'entre eux le français… En laissant de côté la politique : dans la vie courante, même les Flamands les plus stricts veulent simplement qu'on admette qu'ils ne sont pas censés parler français sur commande. Autrement dit, qu'on se rappelle que le français est une langue étrangère pour eux, même si beaucoup d'entre eux (pas tous) ont appris à se débrouiller dans cette langue. Et attention, Remco Evenepoel est Flamand… 😇
  9. Il semblerait que cela soit dû au fait les tonalités flamandes sont (relativement) plus proches de celles de la langue française, du fait de la proximité des régions francophones, et de la longue influence historique du français en Flandre.
  10. Ce dispositif de traduction est à revoir… Les commentateurs de Sporza parlent néerlandais. Avec un fort accent dans le cas de l'un d'entre eux (José De Cauwer), mais cela reste du néerlandais, pas du patois. Et même moi le petit Français arrivé tardivement en Belgique, j'arrive à le comprendre. Contrairement aux différents patois… Les Belges francophones désignent abusivement par «le flamand» toute langue parlée par les Flamands. Or c'est incorrect, car il y a plusieurs langues parlées en Flandre. Beaucoup même. Pour simplifier, il y a le néerlandais, langue officielle, d'enseignement, et des médias, commune avec les Pays-Bas. Et il y a les très nombreux dialectes ou patois, très présents aussi bien en Flandre qu'aux Pays-Bas, qui sont utilisés dans la vie courante, en famille, entre amis, au bar, souvent au travail… Ces patois peuvent diverger fortement d'une localité à une autre, parfois même entre villages voisins. Certains patois sont plus largement répandus que d'autres, comme en Flandre occidentale, où la plupart des habitants ont des dialectes très proches qui sont désignés sous le vocable commun de West-Vlaams. On en retrouve encore les traces en France d'ailleurs, du côté de Dunkerque, Cassel, Bailleul… Même si on a appris le néerlandais standard, il ne faut pas espérer comprendre correctement l'un de ces patois si on n'est pas immergé dans la vie locale. Mais aucun commentateur sportif ne va parler patois à la télévision. Ils parlent tous le néerlandais standard, parfois même plus châtié que celui de leurs collègues néerlandais. Par contre, certains coureurs… Yves Lampaert en particulier, son parler néerlandais est encore tellement influencé par son dialecte ouest-flamand que j'ai du mal à en saisir un seul mot ! Dans ces cas-là il y a des sous-titres, comme Thierry l'a déjà noté.
  11. Tu peux m'expliquer, toi le spécialiste du disque par rapport à l'ignare que je suis, pourquoi les roues avant à disque sont à rayonnage croisés avec plus de rayons, alors qu'ils sont droits sur une roue à patin? Parce que une bonne partie des contraintes sur les rayons issues du freinage sont déplacées vers le centre de la roue, je suppose… la jante ne s'en plaignant sans doute pas. Elle qui n'est déjà plus pincée ni usée par des patins, elle est décidément une des grandes gagnantes de l'histoire. 🆒
  12. Tu as parfaitement raison mais comme cette résistance est une force (mesurable en Newtons), on obtient la puissance correspondante (en Watts) en la multipliant par la vitesse de l'objet en déplacement (en mètres/seconde). Et donc cette puissance est bien proportionnelle au cube de cette vitesse.
  13. Tu ne confonds pas force aérodynamique et puissance aérodynamique ? J'ai fait la même confusion il y a un temps, confusion alors rectifiée par Bernard. Ça correspond d'ailleurs à mes souvenirs de physique (fin secondaire et début premier cycle universitaire, Dieu que c'est lointain) : puissance = force * vitesse. Si la force est proportionnelle au carré de la vitesse, la puissance est bien proportionnelle à son cube.
  14. Thierry a raison, la puissance requise pour vaincre la résistance de l'air est proportionnelle au cube de la vitesse. Le guide Altigraph du vélo en montagne (auteur Jacques Roux, ingénieur retraité) en donne la formule (simplifiée !) : P = Ka * v^3, Ka étant un coefficient lui-même proportionnel au fameux SCx, le coefficient d'aérodynamisme. Ceci dit, mes connaissances en puissance aérodynamique s'arrêtent ici… Bernard est l'expert en la matière ici.
  15. Merci pour ton message . En fait j'ai regardé sur divers sites et j'ai trouvé des plateaux " ovales " mais il ne font pas du 46/30 comme j'ai maintenant. Les plateaux montrés sur le site que je t'ai indiqué sont bien ovales, et en 46-30 ou 48-32. 😉 Diamètre de fixation classique (110 mm), mais par contre pour pédalier à quatre branches.
  16. Michel est parti en randonnée (pédestre) dans le Queyras pour une quinzaine de jours et, a-t-il précisé dans un autre fil, sans connexion wifi. Oui, il parlait bien des plateaux ovales, dont il est un utilisateur convaincu. Et il existe des plateaux ovales du genre ultra-compact, témoin le lien ci-dessous, mais je n'ai aucune idée de ce qu'ils valent en situation, ni s'ils sont compatibles avec ton pédalier. https://www.purebike.fr/plateau-ovale-sub-compact-premium-4-trous-110-mm-noir Bonne continuation dans ta convalescence, le simple fait de remonter sur ton vélo va être un boost bienvenu !
  17. En bon Grenoblois je connais ça, en effet. Mais, quitte à m'abriter pendant un moment quand la douche était vraiment trop forte ou l'orage vraiment pile au-dessus de moi, j'ai toujours tenu à boucler la randonnée que j'avais prévue. Je suis du genre obstiné… peut-être trop pour mon propre bien. Et puis je me plais dans ces circonstances-là à m'imaginer comme un héros des temps modernes bravant les éléments hostiles pour atteindre son objectif coûte que coûte. 🆒 C'est-y pas beau, ça ?
  18. La vie cycliste en Suisse est plus mouvementée qu'on l'imagine ! 😃 Je te préconise un stage prolongé, automnal ou printanier, dans les Ardennes belges, pour apprendre à encore mieux gérer le facteur pluie (et, anecdotiquement, découvrir un autre genre de revêtement routier). 😇
  19. Le témoignage de Serry est corroboré par un autre coureur belge, Jelle Wallays, coéquipier de Lambrecht. Selon lui, le peloton roulait même à 30-35 km/h, pas plus. Au milieu de l'article, du Standaard, on peut voir une vidéo très précise du lieu de l'accident, et de la structure bétonnée sur laquelle est tombé Lambrecht. On voit bien également les réflecteurs sur la chaussée : https://www.standaard.be/cnt/dmf20190806_04547472
  20. D'après Pieter Serry, un autre coureur belge sur le Tour de Pologne (témoignage pointé ci-dessous, en néerlandais, que je résume), la route était effectivement large, les conditions de course ne présentaient plus guère de risques, le peloton formait une ligne et roulait à environ 40 km/h sur une portion légèrement montante. Selon les coureurs témoins qui lui auraient raconté l'événement, Lambrecht aurait roulé sur un réflecteur sur le bord de la route, ce qui lui aurait fait lâcher le guidon et tomber dans le fossé bordant la route. Malheureusement, il y avait cette conduite en béton à cet endroit… https://sporza.be/nl/2019/08/05/pieter-serry-over-bjorg-lambrecht/ Sur Sporza, on peut voir l'endroit de l'accident et le rebord de la conduite en béton : https://sporza.be/nl/matches/wielrennen/ronde-van-polen/2019/etappe-4/ (faire défiler la série de photos en haut à droite de la page — c'est la troisième photo de la série) Vraiment il semble que l'organisateur n'ait rien à se reprocher… c'est la malchance, la plus noire malchance qui soit.
  21. Sans doute dans ce cas mais il reste que les nombreuses inscriptions R.I.P. sur les tombes anciennes ne risquent pas de venir de l'anglais ! On peut supposer que les Anglophones ont repris ces initiales de l'expression latine consacrée pour les adapter à leur sauce. Il y aurait matière à un débat intéressant, mais je ne pense pas que ce fil soit le bon endroit pour cela…
  22. Je suppose que ces autres blessures internes sont également dues au choc contre cette structure de béton…
  23. Plus de détails sur les causes du décès dans l'article du journal Le Soir pointé ci-dessous. Cela rectifie que j'ai rapporté plus haut : ce n'est pas un éventuel choc sur sa tête qui aurait provoqué sa mort, mais le choc de son thorax et de son abdomen sur cette canalisation en béton… https://www.lesoir.be/240504/article/2019-08-05/deces-de-bjorg-lambrecht-le-cycliste-belge-succombe-ses-blessures-pendant
  24. Oui, après Antoine Demoitié, écrasé par une moto lors de Gand-Wevelgem 2016, Daan Myngheer, décédé suite à une crise cardiaque lors du Critérium International 2016, et Michael Goolaerts, également victime d'une crise cardiaque, l'année dernière sur Paris-Roubaix. Et on peut ajouter à cette liste macabre Wouter Weylandt, décédé lors du Giro 2011, suite à une chute en descente de col.
  25. Certains maillots qui semblent trop serrés quand on les essaie debout ne provoquent plus aucune gêne une fois qu'on est sur le vélo. Ton maillot est peut-être de ce genre : essaie-le en situation avant de te faire une idée définitive.
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