Franck PASTOR

Si vous prenez une 11/32 vous passez partout et rentrez frais à la maison! En rentrant de là aussi ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Koppenberg Ou de là ? https://www.cols-cyclisme.com/chartreuse/france/col-de-chalais-depuis-voreppe-c502.htm Ou encore là ? https://www.cols-cyclisme.com/chartreuse/france/bastille-de-grenoble-depuis-grenoble-c1275.htm Il faut se méfier du mot « partout », il est très général alors que chacun d'entre nous est un cas particulier. 🆒

Pour les braquets, chacun voit midi à sa porte, suivant ses besoins. Pour ma part, question plage de développements je suis déjà bien loti entre le 46/11 pour descendre les murs et le 24/34 pour les grimper. À moyen terme je compte même changer le grand plateau pour un 48 et le médian pour un 36. Comme ça j'aurai plus de marge pour pédaler en descente et mes braquets de base correspondront à des lignes de chaîne plus correctes avec le 36 dents qu'avec un 34 dents (ou un 46…). Un compact du genre 46-30 ne me conviendrait pas du tout à cause du trou géant entre le 46 et le 30 dents, et du fait qu'il me serait difficile de trouver mes braquets de base avec ces plateaux-là, sauf à croiser exagérément la chaîne. Tant qu'à prendre un super-compact, ce serait plutôt un 40-28 pour moi, par exemple. Mais alors pour retrouver des braquets du genre 48/11et 24/34 avec un pédalier 40-28 dents à l'avant, il faudrait une cassette géante (10-40 ?), et donc les trous seraient reportés sur cette cassette… Pour ce qui est des disques, j'y vois essentiellement deux intérêts : un freinage puissant et d'efficacité constante quelles que soient les conditions climatiques, ce qui est important pour moi car je roule par tous les temps ou presque, et des jantes qui s'usent bien moins vite, n'ayant plus à subir les contraintes du freinage, alors que mes jantes classiques s'usaient très vite sous le régime que je leur faisais subir. Mais, que ce soit du disque ou du compact, on en a parlé à loisir dans quelques autres sujets 😇, donc je vais m'arrêter là.

Dans tous les cas évitez de prendre un pédalier triple et les freins à disque ! Ah ben m… c'est justement ce que je viens d'acquérir. Ceci dit, rassurez-vous, des montages comme sur ce vélo — pédalier triple Spécialités TA Carmina 46-34-24, dérailleur Shimano XT, cassette Shimano 11 pignons 11-34, freins à disques TRP Hylex — ça doit être dur d'en trouver à Intersport ou Decathlon, ou même en vente de série de façon générale.

<doublon>

Ce qui m'a frappé, c'est que ceux qui sont contents des vélos Décathlon s'y connaissent souvent fort bien en mécanique et entretien vélo, comme ton fils apparemment, et donc sont capables de rattraper eux-mêmes les soucis matériels éventuels. Parce que le service après-vente cycliste de Décathlon n'est pas le point fort de la marque, semble-t-il.

Bien agréable également quand tu dois brusquement changer de direction à faible vitesse, au bout d'une route étroite en forte montée par exemple. Cas de figure fréquent à Bruxelles. Ceci dit, j'ai soigneusement vérifié aujourd'hui : mon pied touche bien la roue avant, mais il faut vraiment que la manivelle soit parfaitement horizontale et que le guidon soit à presque 45°. Autrement dit, très peu de chances que ça m'arrive in real life, même dans cette ville. Contrairement à mon autre bécane… D'ailleurs j'ai pu me livrer à quelques gymkhana sur le Lynskey aujourd'hui, puisque j'ai traversé votre capitale de part en part, du nord-ouest au sud-est pour être exact, en passant carrément par la Grand'Place (que de touristes!). C'était pour revenir de chez une amie qui habite à Grand-Bigard, et j'y étais allé en passant par le sud et l'ouest de l'agglomération (forêt de Soignes, Uccle, Drogenbos, Leeuw-Saint-Pierre, Itterbeek, Dilbeek). Là aussi, dédale de petites routes sinueuses, et quelques petite côtes comme la Zakstraat à Itterbeek. Michel doit connaître, c'est une parallèle au Keperenberg, en plus pentu. À peu près 3 h de vélo en tout, par un temps quasi printanier, mais très venteux, ce qui gâchait pas mal les choses! Maintenant que le problème de la direction du vélo a été résolu, je me concentre sur la manipulation des leviers Gevenalle. Je crois que je commence à «prendre la main» avec ces leviers, j'ai beaucoup moins cafouillé avec cet après-midi. Pour ceux qui ne connaissent pas ces leviers, voici à quoi ça ressemble : https://www.gevenalle.com/product/hydraulic/ et une vidéo (en anglais) qui les présente en détail: On pourrait résumer le concept en disant qu'il s'agit grosso modo de manettes de changements de vitesse telles qu'on en mettait sur le tube diagonal dans le bon vieux temps, mais qu'on aurait placées aux bout des cocottes de freins ! Le levier gauche, qui change les plateaux, est à friction, le levier droit, qui change les pignons, est indexé mais peut passer également en mode friction. Avantages : ce système permet de combiner quasiment tout type de pédaliers et de cassettes (y compris d'avoir un triple 11 vitesses 😄😄), il permet de descendre et monter d'autant de pignons/plateaux qu'on le souhaite en un coup de levier, et ces leviers sont très ergonomiques tant qu'on a les mains aux cocottes. Du reste, ils ont été développés d'abord pour le cyclo-cross, où les coureurs ont quasi en permanence les mains aux cocottes. Le principal inconvénient, selon moi, c'est qu'il est impossible de changer de vitesses en gardant les mains en bas du guidon, à moins d'avoir des doigts de longueur démesurée. Pas question de les recommander à un compétiteur sur route, donc ! Je n'en suis pas un, certes, mais pouvoir changer de vitesses ainsi me manque dans certaines descentes ou par fort vent contraire, c'est-à-dire quand j'ai les mains en bas du guidon pour un bout de temps. Tant pis, va falloir que je fasse avec, ou plutôt sans. Aussi, si je «shifte» un peu brusquement du levier droit pour monter d'un pignon, la chaîne a tendance à monter un pignon trop haut, avant de redescendre sur le bon. Il semble que lorsqu'on a ces leviers bien en main, ce phénomène d'«overshift» soit fortement diminué (c'était le cas aujourd'hui) voire disparaisse, mais ça reste à confirmer sur la durée.

Et au cas où ça persiste encore, se demander s'il ne s'agit pas de ceci (détectable par radiographie). J'en ai déjà parlé plus haut dans le fil. https://www.contreladouleur.fr/mieux-vivre-avec-algodystrophie/definition Certains médecins ignorent carrément l'existence de cette complication : l'algodystrophie, ou SDRC— Syndrome Douloureux Régional Complexe. Et pourtant c'est la joyeuseté qui m'était arrivée après mon entorse de la cheville. Heureusement mon médecin à moi y avait tout de suite pensé quand je lui avais fait savoir que mon entorse ne guérissait pas. Lui rencontrait cette pathologie en moyenne deux fois par an parmi ses patients, à Bruxelles. Peu après ma guérison, j'ai moi-même diagnostiqué cette sal…rie chez une collègue de travail. Pour moi ce n'était pas difficile, ellle souffrait exactement des mêmes symptômes que moi. Mais son médecin, lui, n'y avait vu que du feu… jusqu'à ce qu'elle lui en parle sur mon conseil, et que des examens complémentaires confirment qu'elle en était bien atteinte.

Juste pour pouvoir placer le mot «Liége», avec l'accent aigu, ce qui me fait toujours sourire (en coin). Mais il paraît qu'ils tiennent à leur accent là-bas. 😃

Ma parole, en Belgique on n'est pas plus calé en géographie qu'en France ! 🙁

Finalement c'est bien le jeu de direction qui était usé, comme je le pressentais. En le desserrant, juste ce qu'il fallait pour ne pas avoir de jeu, le comportement de la bête s'était déjà amélioré. Mais il présentait encore des points durs. Et dès que je desserrais un peu plus, c'est du jeu dans la direction qui apparaissait. J'ai fait mettre un autre jeu (Chris King aussi), et ça a résolu le problème. Plus de point dur ni de jeu, et mains hors du guidon je n'ai plus besoin de me contorsionner pour éviter que le vélo parte sur la droite. Il reste par contre plus nerveux que mon autre vélo, mais c'est probablement normal. J'ai gardé à part l'ancien jeu de direction pour pouvoir analyser plus en détail avec l'ancien proprio de la région de Liége 😉 ce qui n'allait pas.

J'aimais faire des sorties à vélo sur les routes voisines de chez moi à Grenoble, en plaine comme en montagne, mais occasionnellement. Mon père faisait des sorties bien plus régulières, mais moi comme sport je faisais surtout du judo en compétition et de la course à pied pour le plaisir, donc je ne l'accompagnais pas souvent dans ses randonnées. Un genou abîmé par la course à pied puis les frayeurs occasionnées par quelques mauvaises chutes en judo m'ont amené à me consacrer bien plus régulièrement au vélo. J'ai donc pris la relève de mon père dont la pratique cycliste a malheureusement ralenti à peu près à la même période. C'était il y a déjà un quart de siècle...

30 mm de section véritable dans mon cas (Specialized Armadillo Elite "28" gonflés à 6 bars sur des jantes de 20 mm de largeur intérieure). Je ne m'en plains pas, un supplément de confort sur les routes de Belgique est rarement superflu....

C'est l'impression que j'en ai, mais c'est difficile d'avoir une certitude, d'abord parce que je n'ai pas encore installé de compteur dessus, et parce que les braquets ne sont pas tout à fait les mêmes : c'est aussi une cassette 11-34, mais à onze pignons, donc à dentures plus resserrées que sur mon autre vélo à dix pignons, et les plateaux sont des 46-34-24, alors que sur mon autre vélo c'est 48-36-24.

À vue de nez, l'alignement est parfait, mais je n'ai pas l'œil d'un pro.

Deuxième sortie sur mon nouveau vélo, cette fois par temps sec 😉, bien que nuageux. Peu de vent et températures de saison (autour de 15°). Trois heures environ de sortie, toujours sans compteur, à l'écoute de mes sensations sur ce vélo. Pour ce qui est du rendement, il semble bien meilleur que mon ancien vélo en toute situation, et surtout en côte, où la différence de poids joue certainement. Le confort est toujours remarquable mais j'ignore s'il s'agit de la nouvelle selle Bontrager Evoke, du cadre titane, des roues alu ou des pneus de 28… ou de l'ensemble ! Toujours rien à redire côté freinage, les freins à disques TRP Hylex sont vraiment nickel chrome à tout point de vue. Pour l'instant les freins à disques ont fait un nouvel adepte. 🆒 J'ai un peu de mal avec les leviers de changement de vitesse Gevenalle, qui nécessitent visiblement un «coup de main» particulier, surtout quand on doit changer de vitesse en charge. Mais ça finit toujours par passer. Le seul vrai problème, semble-t-il, est que le vélo a méchamment tendance à partir sur la droite dès que je lâche le guidon pour pédaler un moment sans les mains. Le jeu de direction (un Chris King pourtant, une Rolls dans le genre) ne me semble pas fiable, malgré de nombreuses tentatives de réglage, par l'ancien propriétaire, moi-même et mon vélociste. Ou alors la direction est faussée d'une autre façon. À creuser…

Je fais de même mais ça ne suffit pas pour limiter l'usure des jantes. Il faut dire que ces tapis de boue sablonneuse forment mon ordinaire de cycliste du fond de l'automne au cœur du printemps : même s'il n'a pas plu le jour même, il a souvent plu le ou les jours précédents, et à cause des faibles températures de ces saisons, cette fichue boue qui a dégouliné des terrains environnants est toujours bien humide. Ça n'use pas que mes roues d'ailleurs, ça use aussi ma transmission. Mes chaînes font rarement plus de 2000 km sans être déclarées trop allongées par mon outil de mesure d'usure. Pour cette raison, en plus des disques j'ai sérieusement envisagé d'avoir un moyeu à vitesses intégrées Rohloff (14 vitesses) et une courroie de transmission à la place de la chaîne sur mon vélo neuf. Ça ne s'est pas fait sur ce coup-là mais pourrait bien l'être lors d'un prochain achat.

Le débat entre les disques ou les patins n'est pas de savoir si les disques freinent mieux Et pourtant il me semble que pour distinguer deux systèmes de freinage, la qualité du freinage doit être un critère important… C'est bien la principale raison pour laquelle je suis heureux d'avoir acquis un vélo à freins à disques ces derniers jours. Cette raison, et le fait que les jantes ne seront plus usées par le freinage. Pour rappel, en raison de mes conditions de sorties (routes souvent tapissées de boue sablonneuse laquelle vient se faufiler entre jantes et patins), mes jantes pour freins à patins sont généralement usées au bout de 15000 km environ. J'ai des chances de m'y retrouver financièrement à devoir changer des disques plutôt que changer des jantes ! 🆒

J'aime la chaleur, je n'aime pas la pluie mais j'aime encore moins la sécheresse. L'Espagne, c'est trop sec pour moi. À part les Pyrénées et la côte atlantique, mais il doit y pleuvoir autant voire plus qu'en Belgique. Qui dit absence de sécheresse dit pluies régulières. Difficile d'y couper. Pour le reste, je suis arrivé en Belgique pour le travail, j'y suis resté parce que ce pays me plaît sous bien des aspects : convivialité, architecture, multiculturalité, Bruxelles…Il n'y a pas que le vélo qui compte ! S'il n'y avait que le vélo ou le climat qui comptaient, je serais tout bêtement resté à Grenoble, je m'y trouvais fort bien sous ces deux aspects. Montagnes tout autour, temps raisonnablement humide, bien chaud en été, pas trop froid en hiver (en vallée s'entend !)… et très peu de vent. Ce qui est la seule caractéristique climatique qui me manque vraiment de Grenoble et de la vallée du Grésivaudan où je vivais : on y est abrité des vents dominants par les montagnes environnantes. Donc, mon point de chute pour la retraite, si ce n'est pas Bruxelles ce sera plutôt Grenoble. Et surtout pas le pourtour méditerranéen qui fait rêver tant de gens.

Non, tu ne te trompes pas, cette bête-là a en effet grandi sur les hauteurs de la Cité Ardente. 😉 L'apprivoisement vient juste de commencer, et ça s'annonce bien pour la suite. Plus de détails pour bientôt.

Ben ouais, c'est ma veine habituelle : c'était strictement le seul jour de cette semaine où je pouvais faire du vélo ! J'ai pas le luxe de pouvoir choisir mes jours de sortie, moi, donc c'est souvent ça le tarif : soit des sorties sous la flotte, soit pas de sortie du tout pour toute la semaine, voire les semaines suivantes… et ça c'est bien plus dur qu'une sortie sous la pluie ! 😢

Il t'a dit précisément ce qui est arrivé à ses freins ?

À vrai dire je ne vois pas trop bien pourquoi il y aurait plus de problèmes de fonctionnement avec des disques sur la route qu'à VTT ou cyclo-cross par exemple. Dans ces deux derniers domaines, on dirait que c'est le nec plus ultra, mais prenez les mêmes sur route, pof, ils sont tout à coup sujets à tous les malheurs du monde. 😆

Sortie de 2 h dans le sud de Bruxelles, à kilométrage indéterminé, et pour cause, j'étrennais mon nouveau vélo qui n'a pas encore de compteur. Temps pourri : pluie, pluie, et pluie. Et encore de la pluie. Vent fort, pour ne rien gâcher… Routes dégueulasses tapissées de boue sablonneuse… Bienvenue à Bruxelles, cher vélo ! 😃 Cadre Lynskey titane équipé de leviers Gevenalle actionnant un dérailleur triple Shimano Ultegra (pédalier TA Carmina 46-34-24) et un dérailleur VTT Shimano XT 11 vitesses, cassette 11-34. Ensemble acheté d'occasion à un membre du forum qui se reconnaîtra (et ceux qui le connaissent ici le reconnaitront probablement aussi!). Merci encore à lui. 😉 Ah oui, pas taper : il a des freins à disques. Des TRP Hylex, un pur bonheur de puissance, progressivité et efficacité. Testé sous la pluie donc… qu'est-ce que ça change des patins dans ces conditions ! C'est moi qui ai fourni les roues, des Roval SLX 24 équipés de pneus Specialized Armadillo Elite de 28 mm de section. Confort suprême ! J'aurais volontiers pris des Schwalbe Durano Plus, mais ils sont à tringles rigides pour cette section de 28, contrairement à ces Specialized Armadillo. Il paraît que ces derniers sont tout aussi résistants à la crevaison que les Durano Plus, selon le vendeur. On va bien voir à la longue…

Et tu as vu, ils passeront par "chez nous" l'année prochaine, pour la 16e étape : col de Porte, montée de Revel, côte de Saint-Nizier, Cote 2000... 😄

Elle n'est pas bien contraignante si on part d'un point relativement en-dehors de Bruxelles. Par exemple, de Halle. Ou même Louvain, plus proche de chez toi. (Même si c'est un peu plus loin de la zone qui m'intéresse.) On va en reparler. 🆒