Franck PASTOR

Vu leur ingratitude à ces fichus Français, la prochaine fois qu'ils passent par chez toi je te conseille de ne plus les gâter comme tu l'as fait au printemps dernier, et de leur servir toutes les vacheries typiquement belges possibles. Allez zou, pavés et béton à gogo, mauvais temps à souhait et vrais et longs raidars namurois (Triple mur de Monty à Lustin, Montagne de la Croix à Dinant…), ça va leur apprendre la modestie! 😛

Lui avec son nouveau vélo a bien changé depuis l'année dernière, on dirait que le rythme a pris un tempo plus athlétique... Franck, c'est normal ça? Le vélo y est peut-être pour quelque chose, mais à mon avis c'est surtout parce que j'ai pu maintenir un entraînement relativement constant depuis le début de l'hiver, contrairement à mon habitude. Par exemple j'ai pu enfin faire du vélo pendant les vacances de Noël, et en (moyenne) montagne pour ne rien gâcher. Et puis le parcours d'aujourd'hui, je le connaissais plutôt bien 😃 et je pouvais donc gérer mes efforts de la façon la plus optimale possible ! 🆒 Merci à Franck pour son guidage et pour nous avoir fait découvrir son terrain de jeu, et avec grand plaisir chez l'un ou chez l'autre avec cette fois un bon barbecue pour terminer ce genre de journée en beauté. Graag gedaan en tot volgende keer dus!

Merci du tuyau, je vais voir de ce côté.

Tu liras les réponses à tes interrogations dans la rubrique « Votre sortie du jour 2020 ». Je crains que tu sois déçu… 😉

Moi je cumule : j'ai justement cette cassette-là, et mon triple plateau à 24 dents devant. 🆒 L'étagement me convient bien, pour ma part. C'est un ressenti très personnel, certains trouveront les écarts ridiculement grands, d'autres les trouveront trop petits, selon leur pratique, leurs types de route, leurs niveaux… Comme je roule surtout sur mon plateau médian (34 dents), un étagement qui me conviendrait peut-être encore mieux serait le suivant : 11-12-13-15-17-19-21-24-27-30-34 Ça me permettrait de garder le plateau de 34 dents dans les faux-plats descendants, ou les portions plates vent de dos, où je pourrais tourner un 34/12 (à peu près équivalent à 50/17) sans trop tordre la chaîne. Mais je n'ai pas vu de tels étagements dans le commerce. Peut-être avec des cassettes personnalisées…

89 km aujourd'hui en très bonne compagnie : Michel Dury, Jérémie Laplac et Thierry Geumez, tous des habitués belges du forum, que j'ai menés à travers une de mes zones à collines favorites du Brabant, autour d'Overijse. On s'était donné rendez-vous à Overijse même. Michel et Thierry sont venus de chez eux en voiture, je suis venu en vélo, le point de départ était à seulement 15 km de chez moi. Jérémie aussi est venu en vélo, son splendide Gravel orange, mais lui habite à Chaudfontaine… à plus de 100 km !!! 😲😲 Il était parti de chez lui à 5 h du matin pour nous rejoindre au lieu de rendez-vous ! Le parcours commun a représenté 60 km environ (une petite note de bas de page pour la journée cycliste de Jérémie, quoi…). Collines brabançonne typiques, donc forcément peu élevées mais avec quelques pentes solides au programme (Tienne de Try à Wavre, Langeheide à Ottenburg, Holstheide à Terlanen, le méchant Smeysberg à Huldenberg… entre autres), par un temps froid assez venteux, mais avec un splendide soleil. Ça changeait agréablement de ces dernières semaines de temps gris et pluvieux. C'était un parcours où on changeait très souvent de direction, et comme je n'ai pas beaucoup d'expérience en sortie en groupe, mes compagnons de sortie ont loupé plusieurs fois la bonne intersection et dû rebrousser chemin pour prendre le bon embranchement, faute de directive appropriée de ma part… désolé pour ça les gars, je ferai mieux la prochaine fois ! J'ai un solide mal de jambes au moment où j'écris ces lignes : pas facile de suivre trois rouleurs patentés sur le plat (j'aime pas le plat…), difficile de tenir Michel Dury dans ces bosses (il a l'art de vous faire exploser dans les derniers hectomètres, où la pente s'amenuise et où on pense trouver un répit, mais lui en rajoute encore une couche!) et carrément impossible de tenir Jérémie sur son gravel quand il embraye, lui c'est deux ou trois niveaux au-dessus de nous tous. Jérémie a dû repartir vers les 3/4 de la sortie vers la gare de Louvain, pour impératifs familiaux, (ouf, il n'avait quand même pas à se retaper les 100 km pour le retour à Chaudfontaine…) tandis que nous autres, les trois restants, faisions une dernière boucle à Overijse façon Flèche brabançonne (IJkelderlaan, Schavei, Moerenhoutstraat, Hertstraat). On s'est ensuite payés une bière/café selon les goûts personnels tout en discutant de tout et de rien et bien sûr de vélo, avant de repartir vers nos domiciles respectifs. Qu'est-ce que ça m'a changé d'avoir pour une fois de la compagnie dans mes routes d'entraînement, et de l'agréable, qui plus est ! 😄

Bien d'accord. Mieux vaut commencer avec un braquet adapté qui ne nous fait pas souffrir exagérément, et avec le temps et l'entraînement, on descend les pignons progressivement pour faire nos pentes habituelles… tout en nous attaquant à des pentes plus rudes ou plus longues avec les braquets qui auparavant nous servaient à des pentes moins prononcées ou moins longues.

Tant mieux si c'est moi qui dicte l'allure dans les passages roulants, ça m'évitera d'être à la traîne comme la dernière fois ! 🆒 Mais promis, je vais essayer d'aller un peu plus vite entre deux côtes qu'à mon habitude.

De même que Frank Vandenbroucke qui malgré toutes ses casseroles est resté très populaire en Belgique, à ma grande surprise.

Pas de quoi, ça n'a rien eu de conscient, je n'ai même pas eu le temps de réaliser quoi que ce soit que j'étais déjà parti en dérapage puis m'étais redressé. Ça n'a rien à voir avoir un talent d'acrobate (que je n'ai pas), c'était un pur réflexe qui s'est avéré heureusement adéquat.

C'était pas vraiment du courage, plutôt du fatalisme. Aujourd'hui je pouvais sortir, donc je suis sorti. Pas pu le faire le week-end passé ni hier, pour rappel. Mercredi matin je bosse et je garde ma fille le reste de la journée. Et elle tient de sa mère, puisqu'elle n'aime pas du tout le vélo ! Je donne cours toute la journée de jeudi… le seul jour de la semaine où la météo prévoit du vrai beau temps ! 😢 Vendredi après-midi je pourrais éventuellement placer une très courtes sortie de détente, mais ils annoncent de grosses draches, alors que le lendemain j'ai de toutes façons cette sortie de prévue avec ces Belges qui, j'en suis certain, vont m'en faire voir de toutes les couleurs. 😬 Pas sûr donc que ça vaille le coup de me fatiguer prématurément la veille en bravant la pluie… Je sens que le réveil va être difficile dimanche matin !

Ben décidément, on ne fait jamais nos sorties en même temps… J'espère que ça va changer samedi ! Sinon, les Alpes c'est encore mieux que les Pyrénées, tout le monde sait ça, sauf les Pyrénéens bien sûr, mais ils ne sont pas objectifs ! 😃 Bon, je ressors…

44 km aujourd'hui, périphérie sud-est de Bruxelles, comme souvent. Quelques côtes avalées à fond et travail du « coup de pédale ». Sensations correctes. Temps étonnamment doux, dans les 11°, sec à quelques goutelettes inoffensives près, mais gris à vous flanquer le cafard et avec un vent très fort, aux rafales limite dangereuses. Il valait mieux ne jamais lâcher le guidon par vent latéral, et garder de préférence les mains en bas pour un meilleur contrôle. Sur une piste cyclable je n'ai pas pu voir un câble très fin, moins épais que mon petit doigt, qui traînait au sol en diagonale de la piste (il y avait des travaux routiers tout près) et ma roue arrière est partie en dérapage le long de ce câble… je ne sais pas trop comment j'ai fait pour rester sur deux roues ! C'est en revenant sur mes pas pour comprendre ce qui s'était passé que j'ai remarqué le câble…

Bonjour Bruno ! Suggestion pour avoir une idée de ta vitesse de croisière : une fois échauffé, tu roules entre Goncelin et Pontcharra (par exemple) à une heure de faible trafic et avec un vent faible, tu te maintiens à l'intensité que tu choisirais pour faire une sortie de, disons, 100 km, puis tu reviens sur tes pas, et tu notes ta vitesse moyenne sur ce parcours à peu près plat. Cette vitesse moyenne-là sera une bonne approximation de ta vitesse de croisière. L'aller-retour est nécessaire pour compenser un tant soi peu l'effet du vent sur la vitesse.

J'ai essayé aussi. Et également en utilisant des lubrifiants très fluides (genre «cire»). Dans tous les cas, échec : la chaîne se mettait à grincer beaucoup plus vite. Je pense que si les lubrifiants denses, genre Finish Line Cross Country que j'utilise, sont en effet des «colles» en surface de la chaîne, ils empêchent dans une certaine mesure les saletés de pénétrer dans la chaîne même. Jusqu'à un certain point du moins. Même eux, à la longue, doivent céder. Au sujet de la teneur en sable du sol local, je viens de dénicher un article qui confirme la gravité de la situation (de mon point de vue de cycliste, je veux dire, parce que le secteur du bâtiment en est ravi, lui…) : https://www.lalibre.be/regions/brabant/des-sables-bruxelliens-tres-convoites-51b898cae4b0de6db9b1ae99

En effet, c'est très peu, et pourtant l'outil qui va bien ne ment jamais, je vérifie systématiquement en comparant la longueur de la chaîne usée avec celle de la chaîne neuve. Je me suis longtemps demandé ce qui provoquait cette usure si rapide, et je suis maintenant persuadé que c'est dû 1) au fait que je roule sur des routes crades en permanence en hiver (en été la chaîne s'use beaucoup moins vite), 2) à la nature très sablonneuse de la terre locale. Rien de mieux (ou plutôt de pire) que le sable pour f… en l'air le matos. Souvent je me dis que de ce point de vue-là j'ai emménagé dans une des pires régions possibles pour la pratique du vélo. Heureusement qu'il y a d'autres choses dans cette région pour compenser. De belles collines, entre autres !

Pourquoi tu veux que je le jette à la poubelle ? Il indique simplement un allongement, qui s'est toujours avéré exact. Ensuite, le problème est d'interpréter cet allongement comme signe d'usure ou non. Pour toi non, pour moi oui.

Je supppose que tu ne fais pas subir de douches sablonneuses à ta chaîne, toi. Même le disque avant s'est mis à chanter à tue-tête à un moment donné, lorsque d'un long passage sur piste cyclable complètement tapissée de boue (pour les locaux, c'était à Hoeilaart, l'ancienne voie de tram reconvertie en piste cyclable — obligatoire évidemment…). Du sable s'était glissé dans l'étrier. Il a mis un sacré moment à en partir. 📢 J'veux des routes sèches ! J'veux du soleil !

C'est pas vraiment moi mais plutôt mon vélo qui trinque. Moi, je trouve toujours mon compte à faire mes sorties. Vis-à-vis de ma machine je suis un grand égoïste. Dire que ce week-end il devrait faire beau mais que je ne pourrai pas sortir… 😢

Si tu voyais le mien… 😢 Au juste, je dois déjà remplacer ma chaîne, en moins de trois mois d'usage et à peu près 1000 km elle a déjà été déclarée trop allongée par l'outil mesureur d'usure, depuis déjà quelques semaines. C'est le prix à payer pour rouler sur ces fichues routes détrempées tapissées de cette fichue boue sablonneuse qui s'infiltre partout.

Un peu moins de 30 km effectués à la sauvette en début d'après-midi, seule fenêtre horaire de libre pour le vélo jusqu'à lundi prochain… La météo belge prévoyait un temps assez doux mais mais avec alternance d'éclaircies et d'averses, et elle ne n'est pas trompée, elle… malheureusement pour moi. Mais bon, j'ai quand même pu me défouler un peu physiquement, et j'en avais besoin !

D'accord, mais en Belgique ça reste bien plus vrai qu'en France en-dehors des grandes villes, du fait de la densité globale de population et de routes. Il est parfois difficile dans ce pays de repérer quand on a quitté une agglomération... parce qu'on vient d'entrer dans une autre. En France les séparations entre différentes zones urbaines des villes petites et moyennes sont généralement bien plus claires et plus marquées, il y a souvent une campagne bien grande, bien large et bien nette entre les deux zones où le cycliste peut s'en donner à coeur joie. Nettement moins souvent en Belgique et particulièrement en Brabant. La plupart du temps la zone non bâtie y est très brève, et parfois des agglomérations consécutives forment carrément un continuum où on peut perdre complètement son sens de l'orientation sans aide.

Le petit Français qui vit en Belgique avait parfaitement compris, lui. 🆒 Sans doute parce que la différence dont il est question ici est un problème plus sensible en Belgique qu'ailleurs. Les Français de France semblent souvent ignorer que la Belgique est un pays très densément peuplé, trois à quatre fois plus densément peuplé que la France, avec un réseau routier d'une densité, elle, carrément ahurissante, des routes qui partent vraiment dans tous les sens et par ailleurs souvent en piteux état. La différence entre la vitesse moyenne d'une sortie et la vitesse qu'on peut soutenir sur bonne route plate, sans vent et dans un effort au long cours est donc certainement bien plus élevée qu'en Bourgogne ou en pays de Loire, par exemple. En tant que Bruxellois d'adoption, donc vivant en grande ville avec tous les problèmes de circulation et de trafic qu'on peut imaginer, tout cela est encore plus vrai pour moi et ce n'est ainsi pas rare que mes vitesses moyennes soient inférieures à 20 km/h... Alors que dans des conditions optimales (sans trafic, sans vent, parcours plat), je pourrais rouler à 25-27 km/h pendant des heures et des heures, ce qui donnerait une moyenne finale de cet ordre ou très proche. Je transcrivais quand même mes moyennes dans la rubrique "Sortie de jour" et puis j'en ai eu assez de certaines remarques désobligeantes de certains cyclistes incapables de réaliser les condition de roulage que je dois affronter. Ca ne m'étonne donc pas du tout que certains cyclistes en Belgique n'osent pas communiquer leur vitesse moyenne d'une sortie : elle ferait vraiment riquiqui dans une discussion interne à un club (où ce sont souvent les plus "machos" qui sont valorisés, comme toujours en groupe), ou sur un forum. Autant pour eux transmettre leur "vitesse de croisière", c'est toujours plus valorisant.

Tu le confonds certainement avec Martyn Ashton. https://www.bbc.com/news/uk-wales-south-west-wales-25874898

35 km de sortie à vélo cet après-midi, sans quitter les limites de la « Région de Bruxelles-Capitale ». Ça suffit déjà pour faire une belle petite moisson de côtes qui surprendraient un non-connaisseur de la ville, comme la raide rue du Mystère à Forest ou la longue rue Gatti de Gamond à Uccle. Dommage qu'il y ait toutes ces bagnoles… 😃 Enfin bon, sortie quand même bien agréable malgré un ciel plombé et un pénible vent de sud-ouest. Je sais pas comment Michel Dury fait pour trouver «chaud» un vent venant du sud ou sud-ouest: moi il m'a gelé au point de ne pas oser enlever l'imper coupe-vent. Et la question lancinante que je me pose depuis deux mois au moins : à quand le retour des routes sèches, verdomme ?!