Franck PASTOR

C'est un très bon principe de rouler aux sensations… sauf que parfois, elles sont trompeuses. Par exemple, on se sent euphorique un moment, et paf, quelques instants plus tard, coup de pompe. Ou bien on a l'impression de se traîner lamentablement et en fait, on s'aperçoit après coup qu'on n'a jamais roulé aussi vite sur la portion qu'on vient de parcourir. Question braquet, j'ai parfois l'impression de pousser trop gros, alors qu'en fait je suis plus véloce que d'habitude. Ou bien j'ai la sensation de tourner dans le vide, et en regardant mon braquet je m'aperçois n'avoir jamais mis aussi gros à cet endroit. Les compteurs, cardios et autres sont bien utiles pour confirmer… et le cas échéant, infirmer nos sensations.

Et qu'est-ce qu'elles peuvent faire, ces personnes qui même propres sentent mauvais, à part s'aperger de déodorants plus ou moins (plutôt moins) écolos ? Ne plus sortir de chez elles? C'est bien ce que je disais, nous sommes devenus bien trop sensibles à cela. D'ailleurs, bientôt on n'osera même plus marcher pour aller au boulot, sous prétexte qu'on va sentir la sueur ensuite. Et en été, on n'osera sortir de chez soi qu'avec une clim portative ! 😃

Doublon !

J'ajoute que la courroie, comme tu le sais (mais d'autres ne le savent peut-être pas, donc je le précise ici) n'est pas réservée aux VAE. Il suffit d'avoir un vélo à moyeu ou boîtier à vitesses intégrées, façon Shimano Nexus/Alfine, Rohloff Speedhub, ou Pinion: https://www.santosbikes.com/nl/fietsen/lite-serie/race-lite https://bikerumor.com/2019/04/29/tout-terrain-drops-in-on-pinion-with-cinq-shiftr-dropbar-gearbox-gravel-bike-more/ (non, ce n'est pas un VAE, malgré les apparences.) Très logiquement, on en voit aussi pas mal sur les vélos à vitesse unique, qu'ils soient à pignon fixe ou à roue libre. J'en profite pour te poser une question : il y a une chose qui me tracasse au sujet de la courroie, c'est qu'il faut que le cadre puisse être «scindé» à un endroit, les haubans par exemple, pour pouvoir monter et démonter la courroie. Outre que cela semble exclure toute possibilité de cadre en matériaux composites, est-ce que cela ne fragilise pas le cadre ?

Mais je te crois, j'avais le même genre de problème sur mon ancien vélo… à l'avant, puisque c'était le peu d'espace entre le pneu et la fourche qui était problématique dans mon cas. Heureusement pour ma belle gueule 😃, jamais de blocage franc mais je ne comptais plus les ralentissements malvenus, dus aux différents feuillages, branchages et gravillons qui venaient se loger dans cet espace… Dans les deux cas, la seule parade, hélas, c'est de changer de vélo pour en prendre un qui permette plus d'espace entre la roue et le cadre ! 🆒 Ce n'est malheureusement pas la tendance actuelle sur les vélos de route et donc je suis bien content d'avoir acquis récemment le cadre de type cyclo-cross-gravel que tu sais, entre autre pour cela.

Dans ce que tu listes, avec le côté «pressé, pas de temps à perdre» (15 minutes pour faire deux kilomètres : insupportable ! 😉) il y a un autre truc qui explique le succès du VAE parce que tellement typique de notre société : le rejet de la transpiration, de la sueur, et surtout de son odeur. Aujourd'hui, la sensation ou l'odeur d'une forte transpiration, chez soi ou chez les autres, est not done, ça se fait pas, c'est trop la honte, tout particulièrement au travail. Seul, certes, ou en groupe «select» (club de cyclistes…), on le ressent beaucoup moins comme problématique, voire pas du tout. En société ordinaire, par contre, même en famille, c'est la cata. C'est étonnant, ce rejet épidermique (c'est vraiment le cas de le dire 😃) de la transpiration : en quoi est-elle nuisible, si par ailleurs on respecte les règles d'hygiène ? Si on se lave quotidiennement, si on change de vêtements régulièrement, la sueur, même importante, ne pose strictement aucun problème de santé, on devrait accepter sa présence et son odeur sans faire de scandale. Mais non, notre côté irrationnel frappe encore ici.

Pourquoi chaque progrès matériel, car c'en est un, doit-il forcément être salué par un concert de sarcasmes ? Personne ne serait content ici de diminuer voire supprimer ses (mal)chances d'avoir ses roues bloquées ? Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est propre aux freins à disques, les roues bloquées arrivent tout aussi fréquemment avec les freins sur jantes. Et ceux qui vont sortir qu'il suffit de savoir freiner pour éviter cela sont tout simplement de mauvaise foi. Je sais freiner moi aussi (voire peut-être mieux qu'eux 😛), et le risque de bloquer une roue est quand même toujours là : je ne suis pas plus à l'abri d'une erreur de manip que n'importe qui d'autre. Surtout en cas de freinage d'urgence complètement improvisé. Le côté réactionnaire de notre milieu m'étonnera toujours. Si ce progrès parvient au vélo sans assistance de façon viable, c'est-à-dire sans excès de poids, moi je m'empresserai de le tester.

Oui mais voilà, est-ce la capsule qui va sauter, ou le rayon ? 😕 Sinon, on pourrait utiliser un disque, mais ce serait un bon moyen de le voiler…

T'as plus qu'à changer de pédales ! 😃

Voilà le lien original, très (trop?) long…

Que les amateurs de houblon comme lui en prennent de la graine ! 😃 https://bit.ly/3dBK6FK

Bontrager Flare R City. https://www.trekbikes.com/be/fr_BE/equipement/accessoires-de-vélo/éclairages-de-vélo/éclairages-vélo-arrière/feu-vélo-arrière-bontrager-flare-r-city/p/14241/?colorCode=black Rien à redire, ça «fait le job».

Une lecture qui parle au fils de pied-noir que je suis. 😄 Merci !

Kestion "gravillons", j'ai qualité pour parler de ce que je vis chaque année depuis des lustres, soit d'une zone active située au nord-est de Grenoble, appelée "Grésivaudan", qui "court" jusqu'à Chambéry, "capitale de la Savoie". La région où j'ai passé mes 28 premières années. 😄 Si tout va bien, j'y retourne dans une semaine, pour une quinzaine de jours. Et bien, s'agissant des gravillons, c'est une campagne qui dure environ une semaine au début de chaque mois de juin et l'inconvénient - inévitable - ne se fait guère sentir plus d'une dizaine de jours. Il faut ce qu'il faut, n'est-ce-pas ? Apparemment, l'année dernière elle s'est prolongée jusqu'au début juillet : j'étais dans la région à ce moment-là, et plusieurs de mes sorties dans Belledonne ont été gâchées par des gravillons tous frais, dans le col du Luitel (versant Séchilienne) et sur la montée de Freydières notamment. 📢 J'espère que ce ne sera pas le cas cette année… Je n'ai pas de souvenir d'en avoir choppé depuis ... je ne sais pas/plus, donc ... Le seul endroit où je voyais régulièrement des nids-de-poules dans la région est la route du col du Coq, versant Saint-Hugues… Autrement, c'est vrai, c'est aussi rare qu'une poule avec des dents. 😃

45 km ce soir, du côté de Tervuren, Huldenberg et Overijse cette fois. Pour une fois que je fais deux sorties sur deux jours consécutifs (c'est très rare), c'était quand même bien agréable, avec 27° à l'ombre et peu de vent. Rythme peu élevé à nouveau, sauf dans les deux dernières côtes de la sortie, l'IJskelderlaan et le Schavei à Overijse, où j'ai un peu accéléré. Mes douleurs à la jambe droite ont quasiment disparu, peut-être grâce à deux légers changements dans ma position : j'ai baissé ma selle de 2 mm environ et avancé la cale de ma chaussure droite d'à peu près autant. Le but était de réduire un peu l'extension de ma jambe droite lors du pédalage, qui je pense était trop prononcée, d'où les douleurs (et les crampes?). Apparemment ça a marché… à suivre encore quand même. Je précise que ma cale droite est toujours plus reculée (vers le talon) que la cale gauche, en raison d'une dissymétrie de mes pieds : le métatarse, point de repère de la position de mes cales, est à droite plus proche du talon de 5 mm par rapport à celui de gauche. Après le changement décrit plus haut, la différence de positionnement des cales est moindre, ce qui semble bénéfique…

Globalement il est fort possible qu'en Belgique il y est + de routes pourris mais j'ai eu l'occasion de faire de la moto dans les Ardennes Belges et je n'ai rien vu de choquant au contraire super belles petites routes dans ce secteur ... Les pneus d'une moto son incomparablement plus gros que ceux de nos vélos, et surtout, à moto on a beaucoup moins souvent à rouler à droite de la moitié droite de la route, là où se trouvent les différentes «rustines» tape-culs, les nids-de-poule de formats divers et surtout ces stries longitudinales que je vois trop souvent en Ardenne et qui me font serrer les dents chaque fois que je suis obligé de passer dessus par les voitures qui me doublent… 😬 Donc quand tu dis ou tes potes qu'en Belgique les routes sont pourris non pas partout ... C'est ce que j'ai dit aussi, si tu me relis 🙄. Les gravillons c'est une calamité et on en a pas mal en France et les nids de poules aussi ... D'après mon expérience, il y a bien plus de gravillons en France, comme je l'ai dit, mais bien moins de nids-de-poules… certaines routes en Belgique ne sont qu'une succession de nids-de-poules. Surréaliste. L'année dernière, j'étais sur une randonnée (la Maxime Monfort) qui parcourait les routes belges et luxembourgeoises. On n'avait pas besoin de regarder les panneaux pour savoir quand on passait au Grand-Duché, il suffisait de constater qu'on n'était plus secoué du tout ! 😃 De toute façon entre la Belgique et la France yapafoto niveau paysages c'est pour cela que les Belges viennent tous en vacances chez nous .. Je vois pas trop le rapport, mais bon… La Belgique, par rapport à la France, a bien d'autres attraits que ses routes, heureusement, et que ses paysages ( certains sont pourtant étonnamment chouettes et pas seulement en Ardenne), et c'est ce qui m'y fait rester. 🆒

Bien sûr qu'il y a des routes en bon état en Belgique, et des routes en mauvais état en France… mais on rencontre beaucoup plus souvent des routes en mauvais état en Belgique qu'en France. C'est plus clair, dit comme ça ? Thierry (qui vit près de la frontière), moi (en tant que Français qui retourne régulièrement en France), Michel Dury (qui y va en vacances), on peut comparer assez régulièrement l'état moyen des routes belges et celui des routes françaises. Désolé d'insister, mais la Belgique est loin derrière, et nous sommes unanimes à le dire. Tiens, un des rares points positifs des routes belges : le gravillonnage est très peu utilisé, je n'en ai vu qu'en Ardenne, lors d'une sortie avec Jérémie… En échange, il y a les tronçons pavés, les routes de campagne en plaques de béton disjointes, les nids-de-poules façon nids d'autruche, les stries longitudinales façons rails de tram sur les côtés de la route (où doivent passer les cyclistes), etc, etc. Et les pistes cyclables, toutes obligatoires, qui cumulent tous ces inconvénients en y ajoutant d'autres, les saletés projetés par les voitures notamment. J'arrête là, tu n'as pas envie de me croire de toutes façons. Il n'y a que ceux qui viennent rouler régulièrement ici (et pas sur un seul itinéraire qu'on a choisi en bon état pour les ménager) qui sont obligés d'admettre que nous avons raison. Pour tous les autres, comme toi, on exagère. Hé bien non, on n'exagère pas. 😢

Moi ça me fait penser à la position de marche arrière des boites de vitesse des voitures, qui est placée différemment selon les marques. Un ami à qui mon père avait prêté sa Peugeot 309 s'est retrouvé coincé dans un tunnel à sens unique, à Mont-Saint-Guibert : il voulait faire marche arrière pour céder le passage à une voiture arrivant en face, il n'a pas pu le faire parce qu'il n'a pas trouvé comment passer la marche arrière (il y avait un petit levier sous le pommeau à soulever en passant cette vitesse, et il ne le savait pas…). On en rigole encore ! 😃

Tiens, tu ne lui as pas reproché, à lui, d'exagérer sur l'état du revêtement ? 😇

Sortie-récupération de 35 km ce soir, dans le sud de Bruxelles (forêt de Soignes, Hoeilaart, Overijse). Rien de particulier à signaler, à part des douleurs ressenties épisodiquement à l'arrière de la cuisse droite, peut-être consécutives aux crampes ressenties à cet endroit lors de ma précédente sortie en Ardenne. Douleurs ressenties également à froid hors vélo pendant la journée. À surveiller…

Mais justement il est question ici de «néophytes»: des gens venant de la moto et qui en ont gardé les automatismes, qui se sont mis récemment au vélo. Ou peut-être remis au vélo, mais même dans ce cas il faut retrouver les bons automatismes de freinage propres au vélo, et ce n'est pas gagné d'avance quand on en a acquis d'autres complètement opposés. Je ne vois pas ce qu'il y a comme c… là-dedans.

Tu as vraiment lu ce que j'ai écrit, ou tu avais décidé d'avance que j'écrivais des c.....ies ? Comme je l'ai dit (deux fois !), les chutes dont je parle, elles se sont produites justement quand j'étais gamin !

En cas de freinage-réflexe d'urgence, un cycliste débutant n'utilisera que sa «bonne» main. Un gaucher freinera donc instinctivement et brutalement de l'avant ——> soleil ! Comme je l'ai dit, ça m'arrivait régulièrement quand j'étais gamin 😳… Avec l'expérience, j'ai appris à intégrer comme un réflexe la bonne façon de freiner, mais pas avant de m'être pris quelques belles gamelles.

C'est curieux, d'habitude ce sont plutôt les gauchers comme moi qui ont envie d'inverser les freins. Gamin, je «pilais» instinctivement en freinant avec ma main gauche. Résultat invariable : je passais par-dessus le guidon. J'ai appris à mieux doser et à répartir mon freinage depuis, à force, donc je n'ai finalement pas inversé mes freins, mais j'en avais bien eu envie ! Si tu prêtes ton vélo un jour à quelqu'un, pense à l'avertir de l'inversion, sinon il risque d'avoir une mauvaise surprise au premier freinage… 😬

J'étais au parfum pour Adam Hansen et sa position extrême, qu'il explique aves tous les détails dans cet article en anglais: https://pelotonmagazine.com/features/from-inside-peloton-adam-hansen/ Il commence par expliquer sa longueur respectable de manivelles : 180 mm (il mesure 186 cm). Il explique avoir utilisé des 185 mm de chez Spécialités TA avec bonheur chez les amateurs, mais qu'il a dû se contenter de ce qui était disponible pour les pros… Pour lui, c'est le bras de levier qui compte : plus grand on peut le prendre, mieux c'est. On notera sur la photo (la même que celle que tu pointes) la position extrêmement reculée de la cale de la chaussure, autrement dit qu'il a le pied très avancé sur la pédale. Il explique cela comme la conséquence du fait qu'il voulait (encore) avoir le plus de bras de levier possible lorsque le genou est à l'aplomb de ses métatarses (et non l'axe de la pédale), manivelle à l'horizontale. C'est cela qui l'aurait conduit à reculer ses cales et avancer sa selle. D'ailleurs, il fabrique lui-même ses chaussures : marque Hanseeno. 🆒 Le guidon extrêmement bas (et très étroit : 38 cm) est dû à son souci d'aérodynamisme. Comme il le résume: “It's all about being aero and getting those free watts.” C'est un bel exemple pour montrer que chaque détail de la position cycliste est lié l'un à l'autre. Et pas un mot n'est dit ici de la longueur du fémur… 😉 à Fabian.