Franck PASTOR

Pour la sortie du jour : 75 km en milieu et fin d'après-midi (pour éviter les averses prévues et effectivement tombées en cours de journée) entre Bruxelles, Louvain et Overijse, avec les quelques raidards habituels comme le Smeysberg. Pas de pluie donc, température idéale mais toujours ce fichu vent qui me plombe le moral… faut que je me réadapte, il a suffi de deux semaines à Grenoble pour me faire perdre l'habitude d'affronter Éole. 😳

Merci ! Il me paraît tout simplement logique d'essayer de connaître et comprendre le pays où je vis depuis 20 ans maintenant, sous tous ses aspects et autant que possible sans parti pris. S'agissant de ces knooppunten, vous avez raison bien sûr Johan et vous, c'est un système essentiellement destiné au tourisme et aux balades en famille. Mais certains s'en servent dans un but plus sportif, en Flandre du moins. Ce guide que j'ai acheté en fournit quelques exemples, notamment une «Spartacus Route» (tracée en l'honneur de Cancellara) de pas moins de 180 km qui reprend quasiment toutes les joyeusetés du Tour des Flandres: https://www.sport.be/cycling/nl/nieuws/article.html?Article_ID=716887&fbclid=IwAR3XjgOwR4hh1LWh9YihLYiln8okl5Yj0qcv04_Hp5DK01pQvGtDuc3PeIA

Par curiosité, t'avais quel braquet ce jour-là ? 😇

J'ajoute que les Continental Grand Prix 4 Seasons sont eux limite trop faciles à monter, de même que les Specialized All Conditions Armadillo Elite que j'utilise actuellement. Au point que je crains le déjantage au cas (rare heureusement) où je crève avec ces pneus… Je me demande comment il se fait que le GP 5000 pose autant de difficultés, lui !

Pour les images de Martigny, il ne s'agit pas (plus) de coureurs pros à l'entrainement, mais du staff de l'équipe de France (Voeckler, Brousse et deux autres larrons) qui ont pris sur eux de reconnaître le parcours à vélo. Pour la deuxième photo, l'équipe AG2R est restée fidèle aux patins, en course comme à l'entrainement, et les coureurs se seraient plaints d'être largués en descente dans une course montagneuse sous la pluie (voir le début de ce fil). Le vélo d'Evenepoel, qu'on voit à l'entretien, est à disques. Bref… pour remettre une pièce dans le juke-box, c'était bien essayé. 😉

Aussi le manque d'entraînement spécifique, sans doute. À l'époque de mes 62 minutes, vivant encore à Grenoble, je ne roulais strictement qu'en montagne, et je grimpais le col du Coq quinze ou vingt fois par an, si pas plus. Depuis vingt ans que je pédale dans des paysages de basses collines, en Brabant, Tournaisis, Ardennes flamandes, ce n'est plus tout à fait le même genre de pratique 😃 et je ne retourne faire du vélo en montagne que trois ou quatre semaines par an, généralement une semaine à Pâques et deux semaines en été.

2) La fois dont êtes le plus fier Quand j'ai bouclé les 250 km de Tilff-Bastogne-Tilff en 2017, alors que j'avais dû abandonner perclus de crampes à ma première tentative en 2014, ce qui est encore à ce jour mon seul et unique abandon sur une randonnée ou une cyclosportive… Je suis encore plus fier de cette revanche que de mon BRA de 1997, c'est dire. 3) La fois où vous étiez invincible « Invincible » n'est pas le mot exact puisque j'étais seul, mais je n'oublierai jamais les sensations éprouvées lorsqu'il y a une vingtaine d'années j'ai établi mon meilleur temps sur la montée du col du Coq en Chartreuse, versant Saint-Nazaire (12,7 km, 8,6 % de pente moyenne, 1100 m de dénivellation) : 62 minutes. Mon meilleur temps précédent explosé de trois minutes… Durant toute la montée j'ai eu l'impression que les manivelles faisaient tourner mes jambes plutôt que l'inverse. Incroyablement grisant. Vingt ans plus tard (48 ans) mes temps tournent de 75-80 min, alors que je n'ai pas pris un gramme… Faudrait pas vieillir ! 5) La fois où: "non, mais, c'est vraiment trop beau!" Quand j'ai contemplé pour la première fois le panorama qu'on a sur les gorges de la Bourne, à partir du haut la route des falaises de Presles, dans le Vercors. Mes grands-parents habitaient tout près, mais je n'avais bizarrement jamais emprunté cette route. Elle offre le plus beau paysage des Alpes que je connaisse, et il reste pourtant largement méconnu (sauf par les alpinistes car ces falaises sont réputées dans le monde des adeptes du rocher). Tant mieux, ça reste donc calme et tranquille car on n'est pas gêné par les hordes de touristes ! Encore plus méconnu, la vue qu'on a du même endroit à partir de l'autre versant des gorges de la Bourne, du minuscule village perché de Chatelus. Un peu moins spectaculaire puisque Chatelus est moins haut en altitude que les falaises de Presles, mais tout aussi beau. Je n'aurais peut-être pas dû en parler ici, ça va peut-être y attirer trop de monde… 🤐

Je m'en doute… Il y a longtemps (j'étais ado) j'ai fait une réaction allergique à une piqûre de guêpe reçue à la main gauche. Un œdème de Quincke presque aussi spectaculaire que celui de Pierre Richard dans le film « La chèvre » : non seulement la main mais tout le corps, de la ceinture jusqu'aux lèvres, avait enflé. Passage d'urgence à l'hôpital, piqûre de cortisone et la nuit en observation… Le lendemain, il ne me restait heureusement de l'œdème qu'une espèce de gant de boxe à la place de la main piquée. Je compatis donc aisément à ce qui t'arrive !

Je pense qu'au contraire tu vas fort bien t'en souvenir, mais ce ne sera certainement pas le souvenir le plus plaisant ! 😬 Le plus important est de ne pas en avoir fait une réaction allergique. Surtout à cet endroit si proche des voies respiratoires…

Insolation ?

Moralité : l'herbe est toujours plus verte ailleurs ! 😃

129 km aujourd'hui, dont les 100 km (plutôt 110 en réalité) du circuit cycliste balisé « Gordelroute » qui fait le tour de Bruxelles, le tout en un peu plus de 6 h de vélo. https://www.toerismevlaamsbrabant.be/fr/producten/fietsen/fietsproducten/gordelroute/ Un circuit mi-campagnard, mi-urbain, relativement vallonné, que je connais par cœur à force de l'avoir fait, et tant mieux pour moi car le fléchage sera supprimé l'année prochaine. À la place sera suggéré un itinéraire basé sur le système des « points-nœuds » (knoppunten) qui fait fureur en Flandre et dans une moindre mesure en Wallonie. Autrement dit, à l'avenir, ceux qui ne connaissent pas déjà l'itinéraire devront avoir obligatoirement, soit un GPS l'ayant mémorisé, soit une liste de nombres devant eux, sur smartphone ou autre support… pas sûr que ce soit un progrès. https://www.provelo.org/fr/page/points-noeuds-balisage-un-reseau-cyclable

Précision : Rumsas est lituanien.

Challenge du Dauphiné 1997, à 25 ans. 160 km dans le massif du Vercors. Départ de Fontaine dans la banlieue de Grenoble, arrivée au stade de neige de Lans-en-Vercors. Et entre les deux… ce que je considère comme les pires conditions climatiques que j'ai pu affronter sur le vélo. On pouvait participer à ce «challenge» comme cyclosportif (avec classement) ou comme cyclotouriste (même parcours mais sans classement), j'avais choisi la deuxième option, dans le but de me préparer tranquillement au BRA un mois et demi plus tard. Un parcours très difficile, tracé par Charly Mottet en personne si j'ai bonne mémoire. Les locaux apprécieront : côte de Saint-Nizier, traversée du plateau de Lans, col d'Herbouilly, descente sur Pont-en-Royans par les Grands Goulets, montée de Presles par Pont-en-Royans, descente vers Saint-Pierre-de-Chérennes par la route des Guinardières, montée au col du Mont-Noir par son versant le plus raide, descente sur Romeyère et La Balme-de-Rencurel, la longue remontée vers Villard-de-Lans par les gorges de la Bourne, pour finir par la grimpée vers le stade de neige de Lans-en-Vercors. Mais quand en plus ça caille (5° au plateau de Lans) et ça flotte en permanence, alors que la météo n'avait rien vu venir, ça fait un nombre incalculable d'abandons en cours de route, un paquet de piétons dans le méconnu mais raide col du Mont Noir, des types claquant des dents aux ravitaillements (moi compris). Heureusement que, toujour prudent, j'avais pris un K-Way et des gants longs, au cas où… bien m'en a pris, c'est certainement ce qui m'a permis de tenir jusqu'au bout. N'empêche que je n'ai jamais eu si froid sur un vélo, ni avant ni après. Quand on a vécu ça, ça aide à relativiser pas mal d'autres conditions climatiques difficiles.

@Franck, Je viens de regarder le prix des jantes alus (sur le site mavic) et des disques (sur probikeshop), ça se vaut : de 23 à ~ 100 euros pour les jantes, de 25 à 92 euros pour les disques. Il faut aussi rajouter le montage pour les jantes, alors que changer un disque est à la portée de tout le monde. Sur le site de Mavic, pour une comparaison précisie, je me suis limité aux jantes route pour freins à patins. Il y en a trois : la moins chère à 22 euros, la deuxième à 57 euros (le genre de jantes que j'achetais dans le temps) et la troisième à… 600 euros. https://shop.mavic.com/fr-be/route-et-triathlon/jantes.html#ch1048=3581 Je ne crois pas qu'on puisse trouver un disque aussi cher que cette dernière jante 😉. Les miens m'ont coûté dans les 25 euros pièce soit dit en passant, deux Shimano SM-RT74, achetés en octobre dernier. https://www.bike-components.de/fr/Shimano/Disque-de-Frein-SM-RT70-Center-Lock-pour-SLX-p49899/ Comme ce sont mes premiers disques et qu'ils sont encore en bon état après 5000 km environ, je ne connais pas encore leur durée de vie. Ceci dit, je pensais que les jantes courantes, globalement, étaient plus onéreuses que cela. Sans doute incluais-je inconsciemment dans le tarif la main-d'œuvre de montage : comme tu le dis ce n'est pas dans les compétences de tout le monde… et certainement pas dans les miennes.

Tu peux toujours essayer avec un autre hébergeur, casimages par exemple. https://www.casimages.com En attendant, l'astuce de Johan marche bien, on peut voir tes belles photos grâce à elle.

Merci pour l'astuce, ça marche bien en effet ! 😄

Fête nationale belge aujourd'hui. Je ne suis pas directement concerné puisque je suis Français, mais l'atmosphère générale est forcément à la détente dans le pays, d'autant plus qu'il fait toujours très beau. Donc, vélo aujourd'hui et à peu près 4 h 30 de sortie dans le nord-est de Bruxelles : Vilvorde, Grimbergen, Malines, Zemst… Contrairement à la sortie précédente, de même durée à peu près, cette fois-ci le terrain est presque parfaitement plat et surtout j'étais en mode balade. 🆒 C'est un endroit agréable pour se balader à vélo d'ailleurs, la région comprise dans le triangle Grimbergen-Malines-Zemst, même si c'est tout plat. Vilvorde, par contre, c'est un peu Charleroi en miniature, même si on peut y trouver de belles choses aussi. Le domaine des Trois Fontaines, par exemple: https://fr.wikipedia.org/wiki/Domaine_des_Trois_Fontaines#/media/Fichier:Domein_3_Fonteinen,_d.jpg https://nl.wikipedia.org/wiki/Vilvoorde#/media/Bestand:Domein_3_Fonteinen,_c.jpg https://fr.wikipedia.org/wiki/Domaine_des_Trois_Fontaines

Presque pareil que pour Bernard, je ne peux pas voir les photos à l'exception de la dernière. Et j'ai le même message d'avertissement de Noelshack.

Ben oui, ce n'est pas un hasard si le revêtement céramique dont je parlais avait disparu après quelques sorties en montagne sous la pluie… Avec les freins à patins, si on veut préserver ses jantes, mieux vaut rouler exclusivement par temps sec, ou du moins autant que possible. Ton cas particulier en est une bonne illustration. Moi je roule par contre par tous les temps, en Belgique le plus souvent (pays pluvieux par excellence comme chacun sait), dans une région sablonneuse en plus, et le reste du temps en montagne du côté de Grenoble. Mes jantes, avec mon précédent vélo à freins à patins, elles tenaient environ 15 000 km, soit deux ou trois ans de service, avant d'être creusées à faire peur. J'ai encore dans ma cave mes dernières jantes usées d'ailleurs, si certains sont intéressés. 😃

Pour les amateurs de disques, j'avoue que je n'ai pas encore testé sous la pluie. Ne sois pas trop pressé, ce traitement spécifique est voué à programmé à disparaître plus ou moins vite, alors autant limiter les occasions de s'en servir. 😕 À une époque, on vantait le revêtement céramique de certaines jantes pour lutter contre la pluie. Celui de mes jantes se faisait la malle en quelques sorties montagnardes pluvieuses… Ça vaut le coup de le répéter : les freins à patins usent les jantes (et donc leur traitement anti-pluie!), les freins à disques non. Ils usent de bêtes disques bien moins onéreux à remplacer, et ça, ça me paraît un avantage au moins aussi important que leur efficacité sous la pluie.

En disques et en triple, je cumule tous les excès de poids… sauf corporel. 😃

Pour cet usage, selon moi c'est nickel : aucun trou et entre le 52/12 et le 28/29 on peut déjà voir venir comme descentes et montées. Quand j'avais la vingtaine j'ai roulé avec un triple 52-42-30 et une cassette 13-28, ce qui est finalement assez proche de la combinaison que tu évoques. J'ai fait le BRA avec ça, entre autres. Bon, d'accord, il y avait une grosse différence : je n'avais sept pignons à l'époque. 😃

En passant aux 12 pignons, je rajouterais le 16 dents, Rectification : en passant au 12 pignons, c'est le 14 dents que je rajouterais à ma cassette 11 pignons idéale, pas le 16.

Certes au sacrifice de l'étagement pour la plaine mais j'ai encore un meilleur étagement que le tien pour la montagne => 11-13-15-17-19-21-23-25-27-30-34 Mais il se trouve que c'est la cassette que j'utilise actuellement, avec mon triple 46-34-24. 😄 Je lui trouve le même inconvénient que toi, le 25 et le 27 sont peut-être un peu trop rapprochés, et je lui en trouve un autre, spécifique à mon usage du triple plateau. Lorsque je suis sur le plateau médian, je me limite à la gamme de sept braquets qui va de 34/15 à 34/27, pour respecter une ligne de chaîne correcte. Or le 34/15 devient vite trop court dès que ça descend un peu. Certes je peux alors passer au grand plateau, mais lorsqu'il n'y a pas de descente franche j'aimerais rester sur le plateau médian. Pour contrer ces deux (légers) inconvénients, un meilleur étagement, pour mon usage, d'une cassette 11-34 à 11 pignons serait:11-12-13-15-17-19-21-23-26-30-34 La gamme médiane irait alors de 34/13 à 34/26. Avec le 34/13, je pourrai pédaler confortablement dans les descentes peu prononcées et le 34/26 me suffirait pour grimper une bonne partie des côtes brabançonnes (celles qui ne sont pas raides). En passant aux 12 pignons, je rajouterais le 16 dents, de quoi augmenter le confort de pédalage sur le plat, et on retrouverait la cassette idéale que j'évoquais avec Thierry.