Franck PASTOR

Je rejoins tout ce qui a été dit sur le 46/11, qui est justement mon plus grand braquet. Si tu veux faire de la vitesse, tu as largement de quoi faire avec ça. En pédalant à 100 tours/minutes avec des pneus de 25 sur ce braquet, tu atteins déjà 53 km/h. Avec un peu d'entrainement en vélocité, tu peux assez facilement, dans une descente franche, dépasser les 60 km/h tout en pédalant, mais pour les vitesses vraiment hautes, le braquet n'est plus important, tu dois être en roue libre et en position la plus aéro possible, si tu veux aller vite. Attention quand même, la sécurité reste prioritaire…

Hé, ho, suis quand même sorti hier pour faire 162 km, malgré la pluie du début ! Et ma chance a voulu que cette pluie s'arrête très vite. Mais qu'est-ce que les routes étaient crades… Voir le sujet « Ma sortie du jour » dans la rubrique « Entrainement-santé-forme » pour les détails. Pour info, j'ai passé quasiment toutes mes vacances à Grenoble, et vraiment pas pour la détente cette fois. Mais je préfère ne pas entrer dans les détails ici. En fait j'ai assez peu eu l'occasion là-bas de faire du vélo, sauf ces dernières semaines, où il m'a servi de dérivatif bienvenu… Le temps là-bas n'était pas toujours idéal, mais alors ici en Belgique, ça a été le pompon, on dirait ! Profitez des deux jours de beau temps qui arrivent, les Belges, la fin de semaine ne s'annonce pas terrible non plus.

Tout cela est raconté avec tous les détails dans la biographie dont je parlais. Ainsi que plein d'autres choses, de la naissance de Zoetemelk jusqu'en 2011, date de parution de ce livre. Pour info, c'est celui-là, malheureusement non traduit à ce jour: https://www.bol.com/nl/nl/f/joop-zoetemelk-een-open-boek/38313722/

Nouvelle illustration du fait que tout le monde peut commettre des erreurs. Même El Imbatido!

Morale de ma journée : la fortune sourit aux audacieux ! J'avais tellement envie de sortir ma bécane (pas fait de vélo depuis mercredi dernier, pour diverses raisons non climatiques), que j'ai décidé, têtu que je suis, de le faire quand même aujourd'hui, et au diable les conditions climatiques. Et miracle: si les cinq premières minutes de la sortie se sont faites sous la pluie, tout le reste s'est fait par temps sec ! 😄 Bon, l'état des routes, en effet, c'était pas la joie: la plupart détrempées, plusieurs passages dans de grosses flaques dans des creux de route… 📢 Le vélo n'est pas beau à voir ce soir. Bref, quand même, ma plus longue sortie de l'année pour le moment, 162 km sur le vélo, dont 93 km à parcourir la Sven Nys Cycling Route à l'est de Louvain (Leuven). https://www.toerismevlaamsbrabant.be/fr/producten/fietsen/fietsproducten/sven-nys-cycling-route/ Pour rappel, c'est un circuit balisé pour cyclistes tracé, comme son nom l'indique, par l'ancien champion du monde belge de cyclo-cross Sven Nys. Il sillonne la région de l'est de Leuven, le Hageland. C'est vallonné, particulièrement sinueux (difficile de garder son orientation) et très varié. Des passages tout plats avec vent dans le pif, des côtes généralement roulantes et parfois assez longues, quelques vrais raidards et ces derniers très courts, routes presque intégralement en «dur» (un très bref passage gravel), très peu de pavés, dans un décor champêtre à souhait : ça devrait te plaire si tu passes par là un jour.

Hélas, hélas, quand il s'agit de braquets, Bernard se refuse à être rationnel (un comble pour un scientifique de son calibre). 😇

C'est Joop en fait (prononcer "yoop", avec un "o" allongé), qui est un diminutif de "Joseph" en néerlandais. Son patronyme complet est en fait Gerardus Joseph Zoetemelk. Comme son père s'appelait déjà Gerardus, on l'appelait donc par le diminutif de son deuxième prénom, d'après une de ses biographies parues en néerlandais et que j'ai la chance d'avoir chez moi. Personnage très intéressant.

Et quand ça crève quand même et qu'il faut démonter et remonter en cours de route ? Ma hantise si je passe un jour aux tubeless… Dans le cadre du sujet, je roule sur ces roues-là depuis deux ans et elles me donnent toute satisfaction. Solides et fiables, polyvalentes, assez légères, et monte de pneus larges possible si on le souhaite. Elles existent aussi en version pour freins à patins. https://www.specialized.com/fr/fr/paire-de-roues-route-roval-slx-24-disc/p/156781?searchText=30017-8701&color=233754-156781 Elles aussi sont tubeless ready, mais je n'ai pas encore eu l'utilité de cette… option. 🆒

Bravo ! C'est le premier séjour que tu fais au Ventoux ? Je viens tout juste de rentrer chez moi à Bruxelles, et j'ai à peine fermé la porte de mon immeuble derrière moi qu'il s'est mis à pleuvoir… Welkom terug! 😕

Merci. Ça ne te manque pas de temps en temps, les paysages savoyards et dauphinois qu'on peut apprécier vus de son vélo ? Qu'ils soient plus ou moins beaux que les paysages de la côte provençale, je ne me risquerai pas à en juger, mais ils sont clairement d'un tout autre type.

Je viens juste de voir la vidéo de la chute de Valverde. Personne n'a remarqué qu'il avait les mains aux cocottes au moment où il prend le nid-de-poule, et que sa main droite lâche le guidon sous l'effet du choc ? Ça m'a rappelé un mauvais souvenir. Il m'était arrivé la même chose, également dans une descente, et moi c'était les deux mains qui avait lâché le guidon. 😬 Je me suis retrouvé à plat ventre sur le guidon ! Heureusement, dans mon cas c'était en ligne en droite et je ne suis pas tombé. Depuis, je vous garantis que je descends toujours les mains en bas du cintre !

24/34, ça me suffit pour le moment ;-) Et dans ce genre d’ascension ma cadence moyenne de pédalage se situe généralement entre 85 et 90 tours/min.. Dans du 10-11% et dans ce genre de grand col, c’est le 24/27 ou le 24/30 que j’emmène, suivant la forme. Le 24/34, c’est pour plus raide… ou pour les coups de moins bien.

Ce matin, pour conclure ce dernier séjour en famille à Grenoble, à nouveau la route de moyenne montagne du Balcon de Belledonne, mais dans l'autre sens: Uriage-Allevard. Profil des 59 km du Balcon, pour rappel : https://www.alpes4ever.com/france/isere/les-plus-de-1000-m/balcon-de-belledonne/ Les 100 km de la sortie complète effectués en 4 h 55 minutes cette fois-ci, soit une moyenne de 20,2 km/h, bref un peu mieux que la sortie précédente. Cadence moyenne de pédalage inchangée : 88 tours/minutes. Temps sec et ensoleillé, franchement froid pour la saison au début (15°), au point d'avoir gardé les manchettes pendant la première moitié de la sortie, et d'avoir systématiquement utilisé un coupe-vent dans les descentes, même quand elles étaient courtes. Heureusement il faisait suffisamment chaud pour finir, notamment pour le retour en plaine à Goncelin (26°).

Pour me protéger des coups de soleil. J'ai des souvenirs particulièrement «cuisants» en la matière et n'ai guère envie de revivre ça. Je ne me soucie pas particulièrement de la protection anti-UV. Je n'ai jamais cherché de maillots cyclistes particulièrement fins et j'ai toujours un maillot de corps en coton, différent selon la saison, sous le maillot cycliste. D'ailleurs, si je crains le soleil, j'ai la chance de bien supporter la chaleur.

J'ai la peau très sensible au soleil. Je mets systématiquement de la crème solaire sur toutes les parties du corp exposées dès que ma sortie fait plus de deux heures, même s'il fait nuageux (sauf s'il pleut bien sûr). En été ou en montagne, j'en mets à chaque sortie, quelle que soit sa durée.

J'ai grimpé ce versant il y a 25 ans… en voiture. Pas encore grimpé le Ventoux à vélo, de quelque côté que ce soit, snif. Bon, ici à Grenoble, y a déjà de quoi faire, pas de quoi me plaindre. 🆒 À partir de quelle cadence te sens-tu relativement «confortable» dans ce genre de grimpe ? À partir de cette donnée, ce sera assez facile de calculer le braquet qu'il te faudrait.

Environ 2 h de sortie aujourd'hui, essentiellement dans la vallée du Grésivaudan au nord de Grenoble cette fois-ci… sauf pour escaler puis dégringoler le fameux chemin de la Bastille et ses pourcentages vertigineux: https://climbfinder.com/fr/montees/bastille-de-grenoble Note pour les pinailleurs : comme à mon habitude, j'ai pris l'entièreté du chemin de la Bastille, et donc les 300 premiers mètres sont différents de ceux indiqués sur le profil ci-dessus : le chemin de la Bastille complet est plus court (1,7 km) et part d'un peu plus bas, donc la pente moyenne en est encore augmentée. Ascension effectuée en 14 min 35 secondes, grosso modo le même temps que j'avais réalisé l'année dernière. Confirmation que la forme revient. Enfin, le même niveau de forme que l'année dernière à la même époque, s'entend. Fréquence de pédalage moyenne de 79 tours/minutes, essentiellement sur le 24/34, avec quelques passages (surtout en danseuse) sur le 24/30. Rayon anecdote : au moment où j'arrivais dans la toute dernière épingle à cheveux (où se trouve une stèle à la mémoire de Thierry Claveyrolat), une fourgonnette qui se trouvait devant moi a trouvé le moyen de déraper puis de caler : le conducteur, visiblement peu familier de cette route, avait eu l'imprudence de prendre l'épingle à l'intérieur ! Or ça doit faire du 30%-40% à l'intérieur de ce virage-là… On voit ce virage et son intérieur une des photos sur le lien indiqué ci-dessus, photo prise par moi-même d'ailleurs. Heureusement, la fourgonnette a pu repartir juste avant que j'arrive moi-même à cet endroit. Temps doux, mais venteux, y compris dans la montée de la Bastille (pas vraiment agréable d'avoir du vent défavorable dans des lacets à 20%…). Des nuages menaçants tout du long de la sortie, qui ont fini par percer alors qu'il ne me restait que deux kilomètres à faire avant le retour au bercail. Est-il utile de préciser que j'ai pas mal appuyé sur les pédales pendant ces deux bornes ! 🆒

Juste après Eric Marguerat, à la 41e place, on trouve l'ancien pro Oliver Zaugg, vainqueur du Tour de Lombardie en 2011. Décidément de très haut niveau, cette épreuve.

Toujours à Grenoble. 4 h de sortie ce matin, avec au menu les classiques cols de Porte et du Coq, en Chartreuse. Le col de Porte à partir de La Tronche par une alternative à l'itinéraire classique par la D512, alternative que m'avait fait découvrir Daniel Hardy, malheureusement disparu du forum (le bonjour à lui s'il me lit) : l'enchaînement des chemins de la Vierge noire, Maubec, Pelletière, Chantemerle, Batonnière et Château Pilon sur les hauteurs de La Tronche et de Corenc, qui rejoint la D512 juste avant le col de Vence à 700 m d’altitude. Variante goudronnée tout du long, mais bien moins fréquentée, plus étroite et plus irrégulière que la route classique, avec des raidards qui feraient considérer un 34/30 comme bien trop gros même par Michel Dury ;-). Le chemin de Château Pilon, notamment, m'a condamné à du 6 km/h, sur une pente que j'estime à plus de 20% sur 100 ou 200 m. Ensuite, itinéraire normal (D512 donc) du col de Vence jusqu'au col de Porte (1324 m d'altitude) par des pentes bien plus ordinaires. Pause-café au restaurant du col de Porte, descente sur Saint-Hugues de Chartreuse et son hameau de Brévardière, puis montée au col du Coq (1434 m) par une route forestière que je conseille également à ceux qui affirment témérairement qu'avec un 34/30 « on passe partout ». On y trouve notamment un kilomètre à du 14-16%, à mon avis sous-estimée sur ce profil: https://climbfinder.com/fr/montees/col-du-coq-saint-brevardiere D'un point de vue touristique, je ne me lasse pas de le répéter à chaque fois que je mentionne ici ce versant du col du Coq, mais il ne faut surtout pas manquer de visiter l'église de Saint-Hugues dont les murs sont ornés de superbes peintures du peintre local Arcabas: https://musees.isere.fr/musee/musee-arcabas-en-chartreuse Du col du Coq, dégringolade rapide (maxi 70 km/h) vers le domicile familial. Au bilan, une bonne matinée bien agréable, par un temps très ensoleillé et encore pas trop chaud, les températures caniculaires étant pour l'après-midi. Apparemment, la forme physique revient un peu, à en juger par mes vitesses de progression suivant les pentes.

La très belle route du Balcon de Belledonne aujourd'hui (D280 Isère, 60 km), dans son intégralité, dans le sens Allevard-Uriage. https://www.alpes4ever.com/france/isere/les-plus-de-1000-m/balcon-de-belledonne/ Temps radieux, frisquet au départ (à peine 15°) et dans les descentes du début, raisonnablement chaud ensuite (25°). En tout, 100 km de sortie tout rond, avec un dénivelé approchant les 2000 m. Fatigué sur la fin, mais sensations bien meilleures que les jours précédents dans les côtes, et ce malgré la vitesse moyenne modeste de 19,5 km/h. Vu le côté ultra casse-pattes du parcours, ce n'est pas si mal. Fréquence de pédalage moyenne de 88 tours/minutes.

D'abord, qu'est-ce que tu as contre la pétanque ? 🆒 C'est un super divertissement, moi j'y joue depuis tout gamin, en famille ou avec des amis. À chaque fois c'est une bonne partie de rigolade ! Mais non, moi qui ai 49 ans avec mon 24/34, je n'envisage pas l'option pétanque à 100% de mon temps libre. Je préfère le consacrer à montrer à certains amateurs de gros braquets que de plus petits braquets sont parfois plus efficaces… 😇

Non, en effet. Comme tu le sais, cette anné a été très dure sous bien des aspects, et le vélo le reflète. Encore aujourd'hui : montée à la station de Pipay, 19 km à 7 % de moyenne effectués en… 1 h 47 minutes, soit 14 minutes de plus (!) que mon temps de l'année dernière pour la même montée. Ça veut tout dire sur mon état de forme. Ceci dit, j'ai volontairement pris tout mon temps cette fois, sachant que c'était parfaitement vain d'essayer de « me rentrer dedans », étant donné ma condition. Fréquence de pédalage moyenne de 89 tours/minutes. Descriptif de la montée: https://climbfinder.com/en/climbs/pipay-tencin À la station, dégustation d'une tartelette myrtille-framboises et d'un café à la terrasse d'un restaurant, et discussion matos avec un cycliste sympa rejoint en cours d'ascension et qui m'a retrouvé à cette terrasse. Entre autres thèmes : freins à disque.😇 Lui a un système hybride mécanique-hydraulique sur son vélo qui ne lui donne pas satisfaction, au point qu'il envisage de revenir aux patins sur un prochain vélo, plus léger. Je lui ai suggéré de tester quand même des freins 100% hydrauliques avant de faire un choix. Temps doux (20° en plaine, environ 15° là-haut), ensoleillé lors de la montée, nuages menaçants lors de la descente. L'orage qui était prévu par la météo pour cet après-midi a pris son temps mais il vient d'éclater… Bien content d'être rentré à temps !

Sortie au kilométrage indéterminé cet après-midi (pas regardé mon compteur), par un temps doux, alternativement ensooleillé et nuageux, et avec au menu la grimpée de mon col favori; celui que j'ai certainement grimpé le plus souvent : le col du Coq, versant Saint-Nazaire-les-Eymes, en Chartreuse. 12,8 km à 8,6 % de moyenne, soit une dénivellation proche de 1100 m pour finir à 1434 m d'altitude, selon le panneau local. C'est donc toujours un bon test de la condition ! https://climbfinder.com/fr/montees/col-du-coq-saint-nazaire-les-eymes Hé bien, cette condition n'est pas top, au contraire. Sensations exécrables de bout en bout avec une douleur au genou gauche dans les derniers kilomètres et au final un chrono médiocre pour moi de 81 minutes. En général ces dernières années je tourne plutôt autour de 76-78 minutes — loin de mon record absolu de 62 minutes, 25 ans plus tôt 😢). 85 tours/minutes de fréquence moyenne de pédalage lors de l'ascension, ce qui est dans ma norme habituelle. Mais habituellement je pousse des développements un peu plus grands (Michel Dury et Bernard Moreau diraient un peu moins petits) à cette fréquence, dans ce col Au retour, en guise de décontraction, une petite balade cool de 30 minutes environ dans la vallée du Grésivaudan avec ma fille de 12 ans, qui pour une fois avait envie de faire du vélo avec moi (c'est rare!). Un point positif pour finir cette sortie. 😄

À Grenoble, pluie continue depuis hier soir et qui va durer au moins jusqu'à ce soir, peut-être jusqu'à demain matin. Températures automnales, maxi 19°... Bref, un temps de Belge. 😉 Ça devrait s'améliorer demain après-midi et après-demain.

De nouveau à Grenoble, pour une dizaine de jours. 2 h 30 de vélo dans le massif de Belledonne ce matin. Parcours classique pour moi, dont j'ai déjà évoqué les principales parties: côte de la Pérerée puis montée vers la Croix de Pinet via le raidard de Rocharey, puis une courte portion du Balcon de Belledonne pour finir par montée au lac de Freydières et au lieu-dit « Carrefour des Quatre-Chemins » (1283 m). En redescendant des Quatre-Chemins, pause-café traditionnelle au bord du petit lac de Freydières avec un fondant au chocolat pour accompagner. J'aurais préféré une tartelette aux myrtilles, mon habitude de dégustation à cet endroit, mais y en avais plus, snif. Puis redescente au bercail par la vertigineuse descente passant par Saint-Jean-le-Vieux.