Franck PASTOR

Je me fiche un peu d'être minoritaire, j'ai compris depuis longtemps que ce n'est pas forcément la majorité, même écrasante, qui a raison. Je lui conseillerais volontiers mes braquets si je savais que cela lui serait accessible en première monte. Au pire, ce serait trop petit, mais monter de trop petits braquets en montagne ne présente aucun risque, contrairement à l'excès inverse... Encore une fois, qui a de plus petits braquets n'a qu'à descendre les dents s'il veut mettre plus grand. Si le 34/34 que tu as monté sur ta bécane est trop petit, tu descends la chaîne sur le 30 et basta. Mais si ton 34/30 te paraît trop gros, bonne chance pour mettre ta chaîne sur le 34 dents à l'arrière si tu ne l'as pas monté. 😇 Malheureusement mon genre de braquets n'est pas accessible en première monte (sauf en VTT et peut-être en gravel), et il devra donc faire avec des braquets que je considère trop gros en montagne pour un cycliste pas particulièrement entrainé ni doué (ce dont j'ignore s'il est dans ce cas, d'ailleurs). Donc je ne lui conseillerai pas mes braquets, mais bien de monter les développements les plus petits que son vélo et son groupe lui permet, s'il veut faire de la montagne sérieusement. 34/30, mine de rien, c'est déjà conséquent pour beaucoup, comme je l'ai dit plus haut. Si on peut mettre plus petit que ça, il ne faut pas hésiter.

D'une part, marcher à belle allure sur du plat, c'est du 6 km/h. Sur des routes de montagne à forte pente, ça doit être du 4 km/h grand maximum. Ce qui laisse une belle marge. D'autre part, en montagne, 8 km/h est une vitesse bien plus souvent atteinte qu'on ne l'imagine. Si on grimpe à 10 km/h de moyenne un col de 10 km à 8 % de pourcentage moyen, ce qui n'est déjà pas mal comme performance, il y a fort à parier que certains passages, peut-être très longs, ont exigé une vitesse inférieure à 8 km/h. Particulièrement si 5 kilomètres sont à 6% de moyenne et les 5 autres à 10% de moyenne... Alors à quelle vitesse pourront "descendre" ceux qui n'ont pas ce niveau-là, déjà respectable ?

J'ai de la volonté à revendre dans ces cas-là (les gros pourcentages, j'adore les dompter), mais justement aussi des braquets bien plus petits que 34/30, donc je passe toujours, même quand je ne suis pas particulièrement bien entraîné. 😎

Je le crois puisque je l'ai souvent fait : grimper un col de haute montagne sans entrainement particulier, dès le mois d'avril. Sans assistance d'aucune sorte bien sûr, je précise. Devine quelle est la clé du problème ? 😇 Bon, d'accord, à cette époque de l'année, c'était de la moyenne montagne, maxi 1500 m d'altitude, les cols plus haut étant encore fermés.

🙂 En voilà un qui va être accueilli en héros national !

Définition d'une longue sortie de printemps (160 km aujourd'hui) : on part le matin habillé comme en hiver, on revient en fin d'après-midi quasiment en tenue d'été, en étant contraint à un strip-tease tout le long de la sortie : on enlève d'abord le coupe-vent, puis les surchaussures, puis les gants longs, puis le bonnet, puis les jambières… Heureusement que j'avais prévu le coup et pris une sacoche de selle de fort volume (4 l) pour l'occasion ! Bref : les 160 km effectués à l'est de Bruxelles puis à l'est de Louvain, dans le Hageland, en suivant à nouveau un circuit balisé pour cyclistes que j'aime bien : la Sven Nys Cycling Route (93 km), du nom de l'ancien champion de cyclo-cross qui habite la région. https://www.toerismevlaamsbrabant.be/fr/producten/fietsen/fietsproducten/sven-nys-cycling-route/ C'est un parcours qui devrait te convenir, Michel, ainsi qu'à Thierry : bosselé, mais finalement assez roulant (à un ou deux murs près), et quasiment pas de pavés ni de gravel. Et en plus, des paysages assez chouettes (bois, vergers, vignobles…). Assez bonnes sensations tout le long de la sortie, malgré le temps changeant, ce que je n'apprécie guère : brumeux et froid le matin (le vent de secteur nord-est n'arrangeant rien), ensoleillé et très doux l'après-midi.

Peut-être sur Gand-Wevelgem demain, mais sinon ça risque d'attendre la fin de l'année ou l'année prochaine… Sa campagne de classiques printanières s'arrête (comme initialement prévu) à Gand-Wevelgem, il quittera ensuite l'Europe pour regagner l'Erythrée. Il dit avoir besoin de revoir sa famille pendant quelques temps. https://sporza.be/nl/2022/03/25/revelatie-biniam-girmay-volgend-jaar-blijf-ik-zeker-voor-de-ronde-van-vlaanderen~1648226271458/ (en néerlandais)

Sans oublier le Mont Saint-Aubert à Tournai ! (et son « col » de la Croix-Jubaru). https://climbfinder.com/fr/montees/mont-saint-aubert https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-la-croix-jubaru-tournai

Jacques Vandewiele avait fait une randonnée de 200 km aux Pays-Bas il y a quelques années, la Fietselfstedentocht (la randonnée cycliste des onze cités, littéralement). Il avait déclenché un tas de réactions incrédules comme la tienne parce que la dénivelée cumulée de la randonnée avait été mesurée à… 50 m. Mais quiconque s'est baladé dans ce Plat Pays véritable (contrairement à la Belgique) jugera cette valeur parfaitement… vraisemblable!

46 km cet après-midi, dans la même zone qu'il y a deux jours. Rien à signaler de particulier.

De défenses contre des virus de même type, peut-être. Mais des virus, il y en a une infinité d'une part, et d'autre part les défenses immunitaires sont de moins en moins efficaces au fil du temps (d'où les rappels de vaccins).

Je vois qu’on parle enfin d’une chose intéressante ici: mon poids. 😁 Avant que les nouveaux venus de ce forum ne me prenne pour un Biafrais famélique ou un rescapé de camp de concentration, voire les deux, je précise que je pèse 61kg (pour 178cm). 😎

Temps splendide également en Brabant, pour mes 61 km de sortie : 19°, grand soleil, peu de vent. Si ça pouvait durer… Sortie en mode récupération après celle, longue et ardue, de ce week-end. Direction les bosses de la région à l'est et au sud-est de Bruxelles, comme souvent. Le début a été assez poussif, et puis à ma surprise je n'ai plus ressenti la fatigue et les jambes se sont remises à tourner correctement, si bien que j'ai fini «à fond la caisse». Détail macabre : dans un passage en chemin creux, pour gravel ou VTT (ça sert d'avoir des pneus de 30) je suis passé devant un mémorial spontané en l'honneur d'un cycliste qui y est apparemment décédé… Voyez la photo plus bas. C'est la première fois que je vois un mémorial de ce genre le long d'une piste, les rares que j'ai déjà vus étaient le long de routes très fréquentées. Je ne sais pas ce qui s'est exactement passé (accident ? malaise ?), le commentaire (en néerlandais) sur la stèle ne le précise pas…

61 km de mon côté, et j'ai freiné assez souvent, parfois sèchement. Faut dire que je n'ai pas peur de faire du vrai vallonné, moi, avec des pourcentages à deux chiffres ! 😇 Bon, je ressors. Comme d'hab, ce débat tourne en rond comme un manège. Pas envie de m'en payer un tour aujourd'hui.

Pénibles, quand même, ces fortes différences de température. Hier matin il y avait du givre au sol, hier après-midi il faisait 18° à l'ombre !

Je te vois surtout dans la deuxième case. 😇 200 km, jamais eu, mais mon record absolu de vitesse d'usure d'une chaîne est quand même de 900 km… c'était pendant un hiver particulièrement humide et j'avais eu la malchance de rouler quasiment toujours sous la pluie et toujours sur des routes détrempées pendant cette période. Pour ton système de rotation, je le trouve bien compliqué…J'use apparemment mes cassettes et mes plateaux au même rythme que toi, alors que je sors bien plus souvent par mauvais temps. Mon système à moi (changer dès que l'allongement dépasse une certaine limite) semble donc bien adapté à mes conditions de roulage.

Mais c'est qu'il va me faire rougir, ce petit bonhomme bleu !

Merci. 😉 Pour Michel et ceux qui pensent comme lui sur ce sujet, je sais que je n'arriverai à les convaincre vraiment que s'il se mettent à sortir régulièrement dans les mêmes conditions que moi… ce qui n'arrivera probablement jamais. Je me ferai une raison ! Et puis, Michel, c'est Michel, hein : toujours provocateur. Avec un brin de mauvaise foi si nécessaire… 😏

À mon avis, c'est un gros plus si on veut faire la différence dans des descentes bien techniques (comme l'est celle du Poggio). Donc ça devrait intéresser les compétiteurs, surtout après la démonstration de Mohoric. Pour un usage récréatif, par contre, je n'en vois pas l'intérêt. Les gains de temps sont minimes, et ce n'est pas ça qui va faire une différence sensible pour un cyclosportif de base dans une cyclo de montagne…

Longue sortie aujourd'hui, 132 km au total, par un temps froid (8°-9°) et sec, à un micro-crachin près, et un vent très sensible de secteur ouest. Il avait neigé tôt le matin, mais à mon départ, vers 11 h 30, il n'en restait étonnamment strictement rien. Les routes étaient complètement sèches ! Peut-être grâce au vent ? Direction le Pajottenland, la région à l'ouest de Bruxelles, pour parcourir les 93 km de la route balisée que j'avais repérée lors de ma sortie de dimanche dernier : la R.EV-1703, qui s'appelle ainsi pour faire référence à Remco Evenepoel, originaire de la région. 1703 étant le code postal de sa localité de naissance, Schepdaal. Du solide, avec 1200 m de dénivellation, quelques secteurs pavés, dont le Mur de Grammont et le Bosberg… et j'ai fini bien fatigué, au bord des crampes à la cuisse droite et un genou gauche qui couinait. Pour MIchel et Thierry : vous qui n'aimez pas les pavés, vous avez eu raison de vous abstenir, les 6 km de secteurs pavés mentionnés sont pour la plupart assez mauvais, surtout un très long secteur (2 km?) du côté d'Oetingen (Gooik), que je ne connaissais pas : c'est d'abord plat, puis ça descend sec, puis ça monte raide, le tout sur des gros cailloux bien irréguliers… impossible de prendre un rythme. Mais il y a certainement moyen de les contourner. Ceci dit, ce serait quand même dommage d'éviter les légendes que sont le Mur de Grammont et le Bosberg. Je remets la page de présentation (disponible en néerlandais seulement, pour le moment): https://www.toerismevlaamsbrabant.be/producten/fietsen/fietsproducten/r.ev-1703-cycling-route/ Plan du circuit en PDF: https://www.toerismevlaamsbrabant.be/Images/rev-1703-cycling-route-2021_tcm251-154079.pdf

Comme prévu, je suis sorti vers 11 h 30 pour périple de 132 km… et les routes étaient sèches ! 😮 Pas une flaque, pas un seul passage boueux ! Et pourtant, il faisait assez froid (8°-9°), pas de quoi sécher rapidement une route. À croire que l'épisode neigeux du matin ne s'était jamais produit. À n'y rien comprendre…

Pogacar a déjà obtenu des succès importants cette année (Strade Bianche, Tirreno-Adriatico) et semble bien s'entendre avec Mohoric, qui plus est son compatriote. Ça pourrait expliquer qu'il n'était pas très «motivé» pour mener la chasse lui-même. D'autant qu'il s'était déjà bien dépensé dans le Poggio…

Je l'ai dit x fois, mais je le répète en espérant enfin me faire entendre, ce «machin» mesure l'allongement de la chaîne. Je vérifie systématiquement si cet allongement est réel, ce qui est toujours le cas. Ce n'est pas ce machin qui me fait consommer des chaînes, c'est le fait que je roule par tous les temps, et pour ne rien arranger, sur tes routes brabançonnes que le monde entier t'envie. Contrairement à toi, je roule souvent sous la pluie dans les mauvaises saisons, donc sur des routes tapissées de boue sablonneuse, ce qui accélère énormément l'usure de la chaîne. En été, la durée de vie d'une de mes chaînes est au moins deux fois supérieure à celle d'hiver. Parfois trois fois plus. À ton avis, pourquoi ? 😎 Edit : à ce sujet, j'ai justement effectué hier mon premier changement de chaîne de l'année, après 1400 km. Si les mois qui viennent ne sont pas trop humides, la chaîne actuelle devrait durer dans les 2000 km. S'ils sont vraiment secs, je peux espérer nettement plus. Ne pas oublier qu'une chaîne qui s'allonge, ça signifie une cassette et des plateaux qui s'usent d'autant. Ma précédente cassette avait duré 1 an et demi, mes plateaux sont partis pour durer plus de deux ans, sauf peut-être le plateau médian, de loin le plus utilisé. Changer de chaîne régulièrement, mine de rien, ça les préserve.

Pas sûr que les maniaques du poids «superflu» apprécieront les quelques dizaines de grammes supplémentaires que cela implique. On risque de voir pas mal de changements de vélo au sommet des cols…

Pour ma part, pas de nettoyage de printemps, d'été, d'automne ou d'hiver : je fais toutes ces inspections et révisions en les répartissant sur toute l'année. Ce mois-ci, ce sont les gaines et câbles, que je vais remplacer la semaine prochaine. Le mois dernier, j'ai inspecté le dérailleur arrière et changé la cassette et les galets, le mois précédent j'ai changé les plaquettes de frein et effectué la purge du frein avant, le mois d'avant j'avais fait réviser les différents roulements. Le mois prochain, j'inspecterai le pédalier et les pédales. Quant aux pneus et à la chaîne je les change quand c'est usé. Ce qui me fait quatre ou cinq chaînes par an, et au moins une paire de pneus par an. De façon générale, dès que quelque chose est usé, je le remplace le plus tôt possible, peu importe le planning.