Franck PASTOR

De nouveaux pneus, ça a du sens si les pneus actuels sont resté dégonflés pendant plusieurs années et si le vélo n'était pas suspendu : les flancs ont pu se fragiliser, voire se fendre (c'est ce que j'avais constaté sur un vélo resté quand même plus de dix ans sans être utilisé). Des chambres à air, peut-être aussi, pour des raisons analogues. Mais pourquoi changer les patins s'ils n'ont jamais servi et s'ils ont été parfaitement à l'abri ? Les patins s'useraient-ils d'eux-mêmes, sans être utilisés, et alors pourquoi ?

Je pense plutôt que, dans la plupart des cas; ceux qui n'utilisent plus la position mains en bas du guidon ont justement un guidon (dans son ensemble) posé bien trop bas pour eux. Ils se rabattent alors sur les cocottes, plus accessibles.

Pour quelqu'un qui est habitué à la piste comme Ganna, ce n'est peut-être pas une grande différence d'effort. Pour les autres, il faut qu'ils s'habituent au pignon fixe qui interdit le moindre temps de roue libre pour récupérer (sinon, gamelle) et complique sérieusement tout changement de position. Et il faut aussi s'habituer aux sensations particulières d'un vélodrome. Poulidor, par exemple affirmait ne jamais s'être habitué à la piste parce que tourner en rond lui donnait le mal de mer…

Pfiouu, j'étais déjà fatigué avant même de commencer ma journée… 😖

J'ai vu que certains avaient une sorte de levier intégré (de même forme que celui d'un blocage rapide) qui fait office de clé : on le tourne pour visser et dévisser l'axe. Dans ce cas, pas besoin d'emporter une clé allen avec soi. Ceci dit, selon tous ceux qui utilisent ce système (ce n'est pas encore mon cas), ça reste très simple en pratique. C'est juste un peu plus long qu'avant de démonter et remonter la roue, puisqu'il faut obligatoirement visser puis revisser.

Le centerlock est une technique de fixation du disque proprement dit sur le moyeu. Ça n'a rien à voir avec la fixation de la roue sur la fourche. L'alternative au blocage rapide, ce sont les axes traversants. 😏

Le mien en particulier. 🙂 Avantage : facilité de montage et démontage. Avec l'habitude, ça devient aussi facile et rapide qu'avec les freins sur jantes. Inconvénients : moins rigide qu'un axe traversant, et donc on peut parfois entendre le disque frotter contre les plaquettes quand on est en danseuse ou brièvement après un fort freinage. Et il peut être parfois nécessaire de recentrer l'étrier après démontage et remontage.

40 km en guise de reprise après ma chute d'il y a un mois lors de la Primus Classic Cyclo. Direction sud de Bruxelles : Hoeilaart par la forêt de Soignes, puis Overijse, Duisburg et Tervuren. Évidemment, je me suis senti rouillé de partout, et mes côtes encore sensibles n'appréciaient pas beaucoup les cahots, mais ça s'est passé relativement correctement… jusqu'à ce que je m'aperçoive, vers la fin de la sortie, que ma manette de dérailleur arrière Gevenalle menaçait de se faire la malle. Pour rappel, le principe des leviers Gevenalle, ce sont des manettes de dérailleur à l'ancienne fixées sur le levier de frein. https://www.gevenalle.com/product/hydraulic/ Et c'est apparemment cette fixation qui est défectueuse dans mon cas. Plus précisément la fixation du support sur lequel est montée cette manette. Vis de fixation brisée ou simplement desserrée ? Pas moyen de le savoir a priori. Quoiqu'il en soit, c'est sans doute une conséquence de mon accident : j'étais tombé du côté de cette manette, qui a pris une partie du choc mais ne semblait pas endommagée… jusqu'à aujourd'hui. Reste que ça risque de reporter la sortie suivante à dans pas mal de temps. 😪 Cette vis étant difficile d'accès (il faut démonter le levier de frein pour y accéder) je ne suis pas sûr d'oser tenter ce bricolage moi-même. Vidéo de la manip en question ici: https://vimeo.com/94598777 La manip y est décrite comme « très facile et très rapide », mais c'est facile à dire quand on fait ça tous les jours… La suite au prochain épisode, selon la formule consacrée !

La première chose que j'ai remarquée, c'est que Namur n'y figurait plus. Mais en fait, c'est parce que les championnats d'Europe y sont organisés le 6 novembre. https://cyclocrossnamur2022.com/

Peut-être que la dissymétrie apparente viendrait d'une différence d'usure entre les deux plaquettes ?

Ça y est, j'y vois mieux maintenant. 🙂 L'étrier est un flat-mount posé sur la base tandis que le modèle que j'imaginais était un post-mount fixé au niveau du hauban… Question : quand tu centres l'étrier et quand tu procèdes au serrage final des vis, gardes-tu bien les plaquettes fermement serrées contre le disque ?

Je suis complètement embrouillé sur la situation de cet étrier «dans l'espace». Sur la photo, ce n'est pas le bas de l'étrier qui est montré, justement, la partie de l'étrier qui a tendance à recevoir les saletés ? Peut-être pourrais-tu montrer une photo de côté pour voir comment l'étrier est globalement disposé autour du disque. Tout ce qu'on peut déduire de cette photo, c'est que les plaquettes sont clairement décentrées latéralement autour du disque. Si ce n'est pas déjà fait, suis les recommandations d'admin pour un centrage correct. (Un petit coup de chiffon (propre et sec) imbibé de produit nettoyant adapté pour freins ne semble pas superflu non plus ;-))

Les coureurs de la « borne » sont beaucoup plus musclés et explosifs que les poursuiteurs et s'apparentent en fait à des sprinteurs. Entre autres, très probablement, pour cette raison ! Ceci dit, Ganna, comme Cancellara avant lui, doit disposer d'un sprint très correct… sur route, du moins. Les sprinteurs sur piste sont dans une toute autre catégorie.

Article publié hier, vraiment à point nommé 🙂 ! J'ignorais que la norme avait changé. Effectivement, cette nouvelle version est beaucoup plus souple que l'ancienne.

Je n'ai aucun souvenir d'avoir ressenti quelque chose de ce genre sur mes 28 mm montés sur des C15, mais c'est vrai que ça date. Et peut-être que mon gabarit fil-de-fer joue aussi (60-63 kg à l'époque comme aujourd'hui). C'est quand même étonnant que les normes ETRTO ne soient plus du tout respectées aujourd'hui… Sur des C21, selon ces normes, la section minimale des pneus devrait être… 35 mm !! À comparer avec les recommandations de Schwalbe sur le tableau suivant… https://www.cycletyres.fr/etrto.html

Deux petites remarques issues de mon expérience : On pouvait monter sans problème des pneus de 28 mm (je l'avais fait moi-même sur mon vélo d'étudiant) voire bien plus apparemment (selon les normes ETRTO) sur des jantes de 15 mm de largeur interne. L'évolution vers des jantes plus larges avait commencé bien avant la généralisation des freins à disques. Vers 2015, alors que la part de marché des freins à disques était encore anecdotique, je n'avais pas réussi à trouver des jantes de largeur interne 15 mm pour remplacer les jantes 15 mm usées de mon vélo à freins à patins. J'avais dû me rabattre sur du 17 mm, le plus étroit qu'on ait pu trouver. Ça correspondait en fait à l'époque où le pneu de 25 était devenu la norme. Les considérations aérodynamiques ont sans doute joué un grand rôle dans cette évolution.

En l'occurrence, non. Je ne change pas mes disques en fonction de la saison, mais uniquement quand ils sont usés, ou déficients.

Pas chez SwissStop, par exemple. Leurs écrous centerlock (compatibles Shimano) sont vendus à part. https://www.swissstop.ch/accessories/adapters-and-lockrings/

La sagesse même, sauf qu'il y a des circonstances où c'est difficile, voire impossible. Exemple extrême: tu vis au bord de la mer et le vent vient du large (comme souvent !) 😞 Ou bien, en montagne, pour aller vers le col que tu veux grimper, tu dois d'abord prendre le vent favorable dans la vallée et défavorable au retour, ou sinon tu dois renoncer à ce col (parce qu'on a beau rêver, les montagnes, ça ne se déplace pas). Cas de figure que j'ai souvent vécu quand j'habitais encore près de Grenoble. Ça doit également souvent être comme ça dans les Hautes-Alpes… Ou bien, et c'est ce que j'expérimente très souvent à Bruxelles actuellement : tu vis en bordure d'une grande ville et le vent vient justement de la ville. Personnellement, je préfère encore prendre le vent dans la tronche au retour et ne faire que 15-20 minutes pour sortir et rentrer dans cette agglomération, au lieu d'1h-1h30 en plein cœur de cette agglomération à l'aller puis encore au retour !

Il est probable qu'il n'y aura plus maintenant beaucoup de candidats pour s'attaquer à ce record. Van Aert? Evenepoel ? Ni l'un ni l'autre ne sont des pistards, mais ça ne les arrêtera pas s'ils ont vraiment envie de se lancer. Certes, c'est un grand « si ». J'ai lu quelque part (j'ai la flemme de chercher où) que Ganna lui-même serait partant pour une nouvelle tentative. Il n'a pas précisé quand.

C'est sûrement un lubrifant du genre WD40, 3 en 1, ou Finish Line One Step, censé nettoyer et lubrifier en un seul traitement de la chaîne. Pratique, mais il faut en effet le renouveler souvent.

Je serais même encore plus strict que ça : à ce rythme (jusqu'à 250 km par semaine), si on veut un résultat optimal, il faudrait nettoyer systématiquement la chaîne avant sa lubrification, sauf si les conditions climatiques et de roulage (propreté des routes) ont été vraiment idéales. Ce qui, selon les latitudes où on roule, peut être assez rare ! 😉 Ou si le lubrifiant est de type cire, auquel cas il faut renouveler plus souvent la lubrification (pour certains modèles comme le Finish Line Wax Lube, tous les 50 km idéalement, c'est dire). Et il faut bien sûr toujours nettoyer avant de relubrifier, en cas de mauvais temps. Mais comme c'est justement ce type de lubrifiant qui semble poser problème…

À noter que WD40 propose un lubrifiant spécifique au vélo ainsi qu'une gamme de produits dédiés: https://wd40.be/produits/wd-40-specialist-velo/?lang=fr

Instructif (à part qu'il confond positive split et negative split). Ça montre qu'il a assez longtemps roulé en-deça de 55 km/h à chaque tour, soit en-deçà de 93 tours/minutes (environ), et que vers les 3/4 du parcours il roulait entre 58 et 59 km/h, soit entre 98 et 100 tours/min (en supposant une circonférence de roue de 2,11 m, valeur pour un pneu supposé à 25 de section). Tu avais raison, la variation était globalement plus proche de 5 tours/minutes que de 10 tours/minutes.

J'ai aussi utilisé le WD-40 pas mal de temps. Je trouvais qu'il lubrifiait correctement la chaine, mais qu'il ne durait guère et surtout que les mauvaises conditions climatiques ne lui réussissaient pas. La moindre petite drache et il se faisait la malle. Roulant assez fréquemment sous la pluie et encore plus souvent sur des routes sales, ce n'était donc pas idéal. Depuis je suis passé au Finish Line Wet Lube, spécialement conçu pour ces conditions. De tous ceux que j'ai testé (Finish Line Dry Lube, Wax Lube, WD-40, 3 en 1, et quelques autres encore dont j'ai oublié le nom), c'est encore celui qui tient le plus longtemps. En sachant qu'aucun lubrifiant ne tient indéfiniment, même pas celui-là. Je me rappelle lui avoir fait endurer un déluge constant en Ardenne (lors de Liège-Bastogne-Liège Challenge 2019, qui rappellera des souvenirs à quelques forumeurs), et après 100 km à ce régime la chaîne s'est mise à couiner à chaque coup de pédale, signe que le lubrifiant était complètement parti. Le meilleur moyen de faire durer un lubrifiant, c'est encore… le carter de chaîne. 🎃