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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Je les connais bien, ces montées (j'ai habité Tournai pendant trois ans et j'allais souvent faire tourner mes roues du côté de Frasnes et Renaix). Bien du plaisir avec le " Mont Saint-Laurent " (appelé aussi "Beau-site sud-ouest"), c'est un talus digne du Koppenberg...
  2. Logique, quand on a l'encyclopédie Cotacol comme livre de chevet ! 😎 À propos, dans la même région, il y a la Chouffe Classic dans deux semaines, et que je n'ai encore jamais faite. Ça m'intéresserait bien de combler cette lacune cette année (si je récupère bien de ce fichu virus)… https://www.lachouffeclassic.be/fr/
  3. 65 km entre Bruxelles et Louvain cet après-midi, pour ma reprise après 10 jours d'inactivité physique complète à cause de ce fichu coronavirus. Beau temps, températures de saison (je me suis bien gardé, moi, vu ma convalescence, de sortir ce matin !), donc tenue de saison : veste légère à manches longues, cuissard thermique, jambières (que j'aurais pu enlever à mi-parcours mais j'en ai eu la flemme). Terrain plat à l'aller, ondulant au retour. Ça ne s'est pas trop mal passé, mais j'ai évité de forcer la machine. Prochaine sortie mardi, où je vais essayer de monter un peu plus dans les tours.
  4. Salut Pierre, oui, tout va bien. On se les gèle ici, le vent du nord devient la constante depuis quelques années, c'est un frigo ce pays! Et tu dis ça à un Québécois ? 😮 À mon avis, d'un point de vue cycliste il aurait préféré être en Belgique ces derniers mois !
  5. Et ma mémoire était finalement bonne : je suis allé voir de plus près sur le site de la Vélomédiane. Ce détour est en fait répertorié sous le nom de côte de Chabrehez et son profil figure dans le lien ci-dessous (à partir du km 3), qui confirme le souvenir que j'en ai. https://climbfinder.com/fr/montees/chabrehez-achouffe
  6. De mémoire (forcément imparfaite), cette portion-là est irrégulière, mais surtout montante et à pente relativement douce, jusqu'à Chabrehey, sur la route reliant Samrée à la Baraque Fraiture. Elle peut en effet être usante si on a fait l'erreur de ne pas s'économiser auparavant. C'est qu'on n'en est peut-être même pas au tiers du parcours et que les grosses difficultés (Mur de la Vélomédiane, Haussire, Roche-à-Frêne, Rideux…) n'ont pas été encore abordées.
  7. J'ai essayé de voir sur le site en quoi le parcours avait été durci par rapport aux éditions auxquelles j'ai participé, et je n'ai pas trouvé. J'ai même constaté la suppression d'une (courte) côte, celle de Malempré. En échange, certes, on fait un long détour vers Chabrehez et Samrée, entre la côte de Wibrin et le Mur de la Vélomédiane, sur une portion vallonnée mais sans difficulté notable. La différence vient peut-être de la méthode/précision de calcul du dénivelé.
  8. En effet, pas verni, le gars. Surtout si on se rappelle qu'il avait été une des victimes de la fameuse chute Jakobsen-Groenewegen sur le tour de Pologne il y a deux ans. Lui, il y avait «gagné» une fracture d'une vertèbre cervicale… https://www.lesoir.be/317501/article/2020-08-06/tour-de-pologne-victime-dune-fracture-dune-vertebre-cervicale-eduard-prades
  9. Le simple fait d'écouter quelqu'un parler dans les oreillettes distrait forcément de ce qui se passe autour de soi.
  10. Franck PASTOR

    Plateaux

    Petite pensée narquoise au passage à ceux qui se prennent pour des champions dans la Redoute et la Roche-aux-Faucons, puisqu'ils utilisent les mêmes braquets que les pros là-dessus, et qui en bavent des ronds de chapeaux. 😇 Bon, je ressors…
  11. Ou pour Tilff-Bastogne-Tilff dans un peu plus d'un mois ? 😉
  12. mais j'étais revenu sur lui dans la Roche aux Faucons. Plus exactement, tu étais revenu sur moi aux environs du pied de la deuxième partie franchement montante de cette belle vacherie en deux temps. Ça ne m'avait pas trop surpris à l'époque, j'étais bien entamé et je n'avais pas su gérer la journée de façon aussi optimale que toi. Par contre, je l'ai été ensuite quand j'avais comparé nos temps de montée enregistrés par l'organisation, qui étaient ceux de la première montée de la côte. J'avais mis une minute de moins que toi, ce qui voulait dire que tu avais rattrapé une minute entière dans l'intervalle pourtant court entre les deux montées ! 😮😮 Encore aujourd'hui je me demande comment tu avais fait ! Je n'avais pas cherché à être rapide dans cette partie intermédiaire, mais je n'étais pas arrêté non plus…
  13. J'ai lu dans un article néerlandais qu'il avait en fait carrément le meilleur temps du peloton dans la descente de Dolembreux vers Esneux dont je parlais plus haut. Pour ceux qui veulent juger sur pièces, Sporza a mis sur YouTube une vidéo de l'intégralité du solo d'Evenepoel, de son attaque à la Redoute jusqu'à l'arrivée. (Commentaires en néerlandais bien sûr.) La descente de Dolembreux à Esneux commence à partir des 15 min de la vidéo.
  14. Ce n'est pas de l'humour, cette descente est rapide et par endroits technique. Fuglsang (né à Genève, au juste ;-)) aurait pu t'en parler lors de son LBL victorieux en 2019. Pas besoin d'avoir un ravin à côté pour se faire des frayeurs. Evenepoel allait aussi très, très vite dans la descente étroite et sinueuse de Dolembreux vers Esneux, juste avant la Roche-aux-Faucons. Le bien plus imposant Armirail semblait tout content de pouvoir le suivre. Ce n'est pas la première fois que tu sembles sous-estimer les difficultés de cette région. Il va falloir que tu y fasses un tour une de ces prochaines années. Pour Liège-Bastogne-Liège Challenge, pourquoi pas, et on en reparlera juste après en mangeant quelques gaufres liégeoises. 🙂
  15. En tout cas, il n'a rien perdu sur ses poursuivants dans la descente finale vers Liège.
  16. Ton style me rappelles décidément celui de Cadel Evans : tête baissée, compact, agressif, on dirait que tu veux bouffer quelqu'un !
  17. Ce n'est pas Godon qui est mis en cause par Pidcock, c'est Jérémy Cabot (Total Direct-Energie) lui-même victime d'une fracture de la clavicule, et qui ne se laisse pas accuser comme cela: https://www.rtbf.be/article/jeremy-cabot-1er-coureur-a-tomber-lors-de-la-chute-massive-de-la-doyenne-repond-aux-accusations-je-nai-jamais-pris-de-risques-inconsideres-10981236
  18. Il y a qui ont besoin de pancartes pour se motiver à faire des sprints, d'autres de chiens qui essaient de leur bouffer les mollets… Les Belges, eux, ont les nuages de pluie !
  19. Je maintiens, le portique qu'on voit Armirail franchir à 5'31'' est bien celui du sommet, portique que je situe quelque part entre les marques 1,9 et 2 km sur le graphique de Climfinder (le vrai sommet de la côte est en effet encore un peu plus loin que ce portique, lorsque la pente s'infléchit vraiment pour passer en descente). Je connais bien cet endroit, j'y suis souvent passé et du reste j'y ai effectué quelques va-et-vient l'année dernière en attendant quelqu'un qui s'était égaré quelque part au pied de la côte… 😇 Lorsque la vidéo le montre (Armirail) à 5'10'', il a en fait déjà franchi le deuxième mur de la Redoute. Le commentateur flamand sur la moto, Renaat Schotte, dit que Moniquet, juste après Armirail, arrive à l' «uitloper», qui fait suite au 2e mur, à environ 4'45'' de la vidéo. L'endroit où Evenepoel attaque (à 5'59'' - 6' de la vidéo), je le situe entre 1,6 et 1,7 km sur le graphique, juste après ce deuxième mur, donc environ 300 m avant le portique du sommet, ce qui colle parfaitement à mon avis avec le temps qu'il met pour l'atteindre. Evenepoel franchit le même portique du sommet — ce qui n'est pas montré, c'est Powless qu'on voit franchir à 1 min d'Armirail — on peut déduire que c'est un peu moins d'une minute près Armirail, ce qui colle d'ailleurs avec l'écart donné par le chronomètre de la course (55'').
  20. Franck PASTOR

    Plateaux

    Ça m'est arrivé (rarement, en général j'évite) de grimper des côtes pavées par temps de pluie. Les résultats ont été divers, même avec mes petits braquets… Plusieurs fois j'ai dû mettre pied à terre dans des côtes brabançonnes pavées bien détrempées. La roue arrière patinait, je faisais du surplace, plus moyen de tenir sur le vélo ! Par contre, l'année dernière, lors du Kwaremont Sluitingsprijs (Prix de Clôture de Kwaremont), sous une pluie constante, tout s'est bien passé, un peu à ma surprise. J'en avais fait un compte-rendu ici: https://www.velo101.com/forum/topic/34038-kwaremont-sluitingsprijs/ Le Vieux Kwaremont est passé sans problème, ainsi que le seul vrai raidard pavé du jour, la bien nommée « Rampe », presque aussi raide que le Koppenberg… mais beaucoup plus courte et aux pavés bien meilleurs ! Le Koppenberg lui-même n'était pas au menu du Kwaremont Sluitingsprijs et honnêtement je ne crois pas que j'aurai réussi à le grimper sur le vélo sous cette pluie. Dans les montées pavées par temps humide, il faut absolument rester assis, pour que la roue arrière garde un minimum d'adhérence. Avoir des pneus larges aide aussi, dans le même sens (j'ai des pneus de 30 mm de section). De même que des petits braquets : des poussées sur les pédales trop fortes favorisent le glissement des roues. Mais les pavés du Koppenberg sont irréguliers et difformes, l'adhérence en est encore plus aléatoire. Le seul espoir est d'essayer de slalomer un tant soit peu entre les pavés, si c'est possible, là où les pneus ont un poil plus d'accroche. C'est entre autres pour cela, sans doute, que Devolder disait que dans le Koppenberg on dirige le vélo avec sa roue arrière. Mais ça implique de zigzaguer, et si on n'est pas seul, la suite est facilement imaginable… 😥
  21. Vidéo de la montée de la Redoute d'hier, sur Sporza: https://sporza.be/nl/2022/04/24/bekijk-de-beklimming-van-la-redoute-een-eerbetoon-aan-philippe-gilbert~1650808849069/ En fait le peloton termine le deuxième tronçon raide de la côte vers 5'45'', le démarrage d'Evenepoel intervient un poil plus tard, vers 5'59''. Dans les côtes belges, les démarrages interviennent souvent dans ce que les Flamands appellent le uitloper, qu'on pourrait peut-être (mal) traduire par «prolongement», la partie où la côte devient moins pentue mais ne se termine pas encore. On a tendance à relâcher l'effort à cet endroit, c'est donc l'endroit idéal pour attaquer… si on en a les jambes, bien sûr ! 😎 C'est ce qui s'est passé ici.
  22. Au passage, un gros coup de chapeau à Bruno Armirail, devant toute la journée jusqu'au pied de la Roche-aux-Faucons. Qui sait, une de ces prochaines années, on aura une échappée au long cours qui ira jusqu'au bout ! Il est un peu plus permis de rêver, depuis cet après-midi. 🙂
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