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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Franck PASTOR

    Emporter plus d'eau

    Vous vous belgicisez, quoi. 😛 En Belgique, et c'est paradoxal pour un pays aussi humide, les points d'eau sont rares, même aux cimetières. C'est un problème dont on semble enfin prendre conscience. https://www.rtbf.be/article/pas-simple-d-etancher-sa-soif-en-balade-les-points-d-eau-gratuits-encore-trop-rares-11217165 Pour ma part, depuis que je vis dans ce pays je me ravitaille en eau aux bistrots. Généralement ils ne me font pas payer pour cela, du moment que je prends une autre commande, genre thé ou café, à côté. Il faut savoir que rien n'oblige a priori les tenanciers belges à fournir de l'eau du robinet gratuitement à leurs clients, contrairement en France.
  2. Je me réserve ce genre de petits plaisirs pour la retraite. J'ai donc encore a priori treize années et demi devant moi pour profiter de ce qui me reste de jeunesse 🙂
  3. Pour ma part, 140 km tout rond selon mon compteur aujourd'hui dans la zone de collines au sud-ouest de Bruxelles qui va jusqu'au Hainaut (Beersel, Hal, Ittre, Braine-le-Château, Ronquières, Ecaussines…), en fait la région la plus vallonnée des environs de la capitale. J'ai essayé de ne faire que monter et descendre, en vue de la Vélomédiane de samedi prochain, ce qui a donné un parcours très tarabiscoté, absolument pas roulant, que j'aurai parcouru en… 7 h 20, pauses décomptées : https://climbfinder.com/fr/mes-itineraires/142501 Mais évidemment, question dénivellation on est loin du compte, avec 1700 m « seulement » à côté des 3100 m promis par la Vélomédiane ardennaise. 27 côtes au total quand même avec un bon paquet de raidards (voir lien ci-dessus). Entre autres, le mur d'Alsemberg, les deux versants du Bruine Put, les Gaudys, Charly-des-Bois, le Reposoir de la Vierge (la côte la plus dure du Brabant), la Sablière, la rue du Mystère… J'ai essayé de grimper les plus difficiles (Reposoir, Sablière, Bruine Put versant Dworp, rue du Mystère) à fond la caisse, avec comme résultat des crampes en fin de sortie. Bon, mieux vaut les avoir eues aujourd'hui que samedi prochain (je touche du bois) Beau temps, moins chaud que les jours précédents et même frisquet le matin (12°) puis agréable l'après-midi (22° à l'ombre), vent assez fort de secteur nord-est (plutôt rare ici comme direction). Pour l'anecdote, quatre grands bidons de boisson énergétique consommés pendant la sortie.
  4. Ce qui est destructeur pour toi, c'est de t'obstiner à ne pas monter le 30 dents pour une montée de ce genre ! En plus, je suis prêt à parier que tu n'en grimperais pas moins vite. Allez courage Michel, le 30 dents est ton ami. 🙂
  5. Avec des braquets vraiment adaptés, ça ne devrait pas te faire peur. 😛 (Désolé, pas pu résister.)
  6. C'est le genre de bosses dont je parlais, entre 3% et 5%, Et oui, j'ai eu du mal à y distancer ce VAE. Pour un costaud capable de faire la Vélomédiane à plus de 30 km/h, c'est sûr que ça doit être bien plus facile. 😎
  7. Certains la font comme ça, comme une promenade, j'en ai vu pas mal, alors pourquoi pas lui ? On voit des cyclistes de type bien différents sur cette cyclo, et tant mieux, ça contribue à lui donner le côté convivial qu'elle revendique. En ce qui me concerne, je mets autour de 8h en général pour boucler cette cyclo (meilleur temps 7 h 35 min, de mémoire, en 2016), et je prends bien garde à ne jamais y aller à fond. Ça s'appelle gérer son effort au mieux de ses possibilités, et il se trouve que dans mon cas elles sont restreintes. De toutes façons, entraînés ou pas, il ne sont pas nombreux les cyclistes capables de boucler 165 km et 3100 m de dénivellation à plus de 30 km/h de moyenne. Question de génétique et pas seulement d'entrainement. Si tu en fais partie, bravo, tu fais partie des costauds bien servis par la nature et probablement bien entrainés aussi. Ça n'empêche pas les moins costauds que toi d'être les bienvenus aussi sur les cyclos. L'essentiel est pour eux de terminer dans les délais impartis et de s'y faire plaisir autant qu'ils le peuvent. Rouler à plus de 30 km/h de moyenne, ils laissent ça à ceux qui en ont envie et qui le peuvent comme toi. Sans complexe.
  8. Franck PASTOR

    Emporter plus d'eau

    À propos de pro, Bernard Hinault disait ceci dans son bouquin "Cyclisme du route" (1986), p. 148 : « À mes débuts, un bidon me faisait 150 km. Aujourd'hui, sur une course de 300 km, je bois dix à douze bidons, par temps normal, sans canicule, en comptant les boissons nutritives. ». En supposant qu'il s'agit de bidons de 50 cl et qu'il met environ 7 h à parcourir ces 300 km au rythme d'une course pas trop vallonnée (ici 43 km/h), ça fait environ le bidon et demi par heure, ou l'équivalent d'un grand bidon (75 cl) par heure. Le nombre de bidons qu'il pouvait ingurgiter quand il faisait chaud est laissé à notre imagination…
  9. Une chose est sûre, un groupe capable de rouler à plus de 30 km/h sur un parcours pareil, c'est un groupe de sacrés costauds. Le premier de 2021, un certain Arnaud De Lie, avait roulé à 37 km/h de moyenne… https://www.velomediane.com/wp-content/uploads/2021/08/velomediane_classement-2021-2.pdf Le dernier à boucler cette année-là le parcours à plus de 30 km/h de moyenne a fini 329e sur 1052 classés, donc le premier tiers du classement, sans tenir compte des nombreux abandons (DNF). Quand on sait que le dernier classé avait roulé à 19 km/h de moyenne (9 h de vélo), ça situe le niveau du premier tiers…
  10. C'est la première fois que je vois affirmer sans rire que 3100 m de dénivelé, ce n'est pas important. Tout est relatif, vraiment. https://www.velomediane.com/carte-grand-challenge/
  11. J'ai un cas de figure un peu différent dans ma région d'origine, la vallée du Grésivaudan entre Grenoble et Chambéry. C'est un long et étroit couloir entre deux massifs montagneux (Chartreuse, Belledonne) avec deux autres massifs montagneux aux extrémités (Vercors, Bauges). La vue du ciel est donc assez restreinte du fond de la vallée, et en plus les vents y sont généralement faibles, puisque la Chartreuse (si le vent est du nord) et Belledonne (vent du sud) leur font obstacle en grande partie. On peut donc difficilement anticiper les précipitations simplement en regardant le ciel dans cette région… En fait, quand on y parvient, c'est qu'elles sont imminentes ! 😕
  12. Ça ou plonger dans un lac de montagne au retour d'une sortie vélo… ce sont tes propres conceptions du plaisir. On peut ne pas les partager. 😎
  13. Ils devaient rouler à un peu plus de 15 km/h tous les deux, mais c'est du jugé plus qu'autre chose et je pense que tes estimations sont globalement correctes. Reste que j'ai rattrapé des types habillés « sport » sur des VAE et qui utilisaient leur assistance, même décontractés, tandis que moi, sans me promener, je n'étais pas à fond. C'est toujours gratifiant même si ça ne fait pas de moi un Olympien 🙂 Il y a cinq ou six ans j'avais rattrapé un VAE moins… décontracté… dans une côte du même type à Bruxelles, mais qui était de l'ordre du kilomètre. Celle-ci, pour info : https://climbfinder.com/fr/montees/chaussee-de-wavre-auderghem Le gars sur son VAE citadin, un jeune, grimpait cool au début avec son assistance (sans doute entre 15 et 20 km/h) puis s'est aperçu que je l'avais rejoint au quart de la côte et s'est mis à accélérer pour que je ne le dépasse pas. J'étais alors en pleine forme, je me suis pris au jeu et j'ai tenu le choc et même fini par le dépasser. Une fois devant j'ai regardé mon compteur, il indiquait 27 km/h. Au sommet j'étais complètement cuit, mais nettement devant, et aussi près de chez moi et de la fin de ma sortie, heureusement. Un autre bon souvenir lié au VAE :-).
  14. On dirait en effet du Alexandre. :-) Je grimpais autour de 20 km/h, de mémoire. Ils n'employaient donc pas leur assistance à fond mais elles fonctionnaient quand même très audiblement. Pour ma part je ne m'y employais pas à fond mais je ne me promenais pas non plus. Pour rappel, comme je l'ai précisé les côtes étaient courtes (500-600 m, au jugé). Dans ce genre de montées entre 3% et 5% je tiens le 20 km/h sans problème… quand je suis en forme. Quand je ne le suis pas ou si les côtes sont plus nettement longues (disons plus d'un kilomètre), je ne risque plus d'aller à cette vitesse, à moins de vouloir me cramer très vite. Sois donc rassuré.
  15. Ouille, je sais pas si les cures de rosé sont une bonne façon de préparer le RV du 23… Va falloir en remettre un coup sur le vélo, Thierry, ou tu vas aller droit au mur… (… de la Vélomédiane. 😛)
  16. Hein quoi comment, le seul ? Et moi alors ? Lynskey Cooper CX (désolé pour le cadre et le manque de qualité de la photo, je vis en appartement), hérité d'occasion d'un autre membre du forum (Jérémie Laplac) qui a le même gabarit que moi. À la base, c'est un vélo de cyclo-cross (CX) dont on aurait élargi les compétences (deux porte-bidons, pneus et roues de route). Un rêve de confort. En plus le cadre titane a un équipement qui sort complètement des normes actuelles : triple plateau et 11 pignons, transmission Gevenalle (avec manettes à l'ancienne placées non pas au cadre, mais au bout de cocottes de freins) associée aux freins à disque TRP Hylex RS. Là aussi, confort maximal en nombre de vitesses et puissance/douceur de freinage 🙂
  17. Moi j'aime bien les VAE… quand je les rattrape dans une côte, ce qui m'est arrivé deux fois hier, et sans forcer particulièrement, signe de bonne forme. 🙂 Bon d'accord, les deux côtes n'étaient pas bien pentues (de 3 à 5% sur 500-600 m dans les deux cas), mais les assistances des deux vélos que j'ai rattrapés fonctionnaient très audiblement, et il s'agissait de deux cyclistes clairement plus jeunes que moi (j'ai 53 ans). 😎 Moi qui déteste le vent, une autre circonstance où j'aime bien les VAE est quand ils m'abritent sur du plat à fort vent de face, et ce d'autant mieux qu'ils pédalent pour la plupart droits comme des « I ». Ce sont les dernys modernes, quoi. 🙂 Le reste du temps, je n'y prête plus guère attention, ils font partie du paysage comme les scooters et autres trottinettes motorisées.
  18. Le sur-mesure en carbone est-il aussi devenu aussi bon marché que l'acier ?
  19. Si vous pouvez mettre la main sur le dernier «So Foot-Pédale !» d'avant le Tour, lisez l'article-interview de Cathy Marsal, ancienne grande rivale de Jeannie Longo, qui parle notamment de la disparition de ses menstruations et de la grave ostéoporose qu'elle a subie parce qu'elle ne mangeait pas assez à l'époque. https://boutique.so/products/precommande-magazine-pedale-n-15?srsltid=AfmBOorFoLTjWITHHprt-uXNfS23bH2Wv5mKyv6BrKaulYjsHhZiWiEN Toute cette polémique concernant Pauline Ferrand-Prévôt m'a forcément fait penser à cet article. Qui montre en fait que le problème n'est pas neuf, au contraire.
  20. La réponse est dans l'article. Citation : Ce choix technique, assumé à contre-courant, lui apporte confort, souplesse et un contact direct avec la route — des atouts essentiels pour affronter tous les terrains et encaisser les longues heures de selle. De l’asphalte au gravier, des sections imprévues aux détours imposés, Victor a prouvé qu’endurance, intelligence de course et cœur d’acier peuvent surpasser la légèreté des modes.
  21. 82 km pour moi en milieu de journée. Grand soleil comme pour le schtroumpf, avec des températures allant de 25° jusqu'à 30° à l'ombre. 🙂 Trajet "touristique" essentiellement plat formant un triangle, Bruxelles-Malines-Louvain-Bruxelles, le long de la Senne de Bruxelles à Malines, puis du canal Malines-Louvain, enfin la N3 Louvain-Bruxelles, seule portion vallonnée — légèrement. Deux pauses-café/hot dog à Malines et Louvain respectivement, à côté de monuments historiques bien connus: La cathérale Saint-Rombaut de Malines : La collégiale Saint-Pierre et l'hôtel de ville de Louvain :
  22. Franck PASTOR

    Emporter plus d'eau

    À ce sujet, je vois parfois des cyclistes transporter des bidons qui font au jugé un bon litre. Ça peut être aussi une piste. Mais il y a le risque de casse des porte-bidons, la plupart ne sont pas prévus pour transporter des bidons aussi lourds.
  23. Franck PASTOR

    Emporter plus d'eau

    J'ai la chance de bien supporter la chaleur, et le fait d'avoir de quoi m'hydrater régulièrement et suffisamment aide aussi beaucoup. Jusqu'à présent aucune canicule ne m'a empêché de sortir en montagne. Ça pourrait ceci dit changer avec la prise d'âge, j'ai déjà 53 ans et des années plus difficiles s'annoncent sans doute.
  24. Franck PASTOR

    Emporter plus d'eau

    C'est toi qui m'étonnes, ou alors on s'est mal compris. Je faisais l'hypothèse de ne partir qu'avec un seul bidon, et j'expliquais pourquoi c'était irréaliste dans certaines conditions. Tu as déjà grimpé 19 km durant à 7 % de moyenne par forte chaleur, comme à Chamrousse ? Moi si, et souvent, et même sur de plus longue distances que ça encore. Le grand bidon de 75 cl, rempli au départ chez la gentille dame serviable (ma grand-mère, par exemple, quand j'étais plus jeune :-)), je te le vide au bout d'une heure dans ces conditions. Alors ne partir qu'avec un seul bidon dans ces conditions, non merci. J'ai déjà fait cette expérience aussi (mon premier vélo de montagne n'avait qu'un porte-bidon) et je tiens à ne plus la revivre ! Boire tout le bidon au départ comme tu le dis (sérieusement ?) ne sert strictement à rien, je crèverai juste envie de pisser au bout de 10 minutes et je crèverai quand même de soif au bout de 30 min.
  25. Franck PASTOR

    Emporter plus d'eau

    Prendre deux bidons d'eau par forte chaleur en haute montagne, c'est être en mode survivaliste ? J'appelle ça plutôt du réalisme 🙂
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